Troubles de l'humeur et le suicide Flashcards

1
Q

Définit l’humeur et parle de ses variantes.

A

Humeur: « Émotion globale et durable qui colore la perception du monde. Contrairement à l’affect qui réfère à des fluctuations de l’«atmosphère» émotionnelle, l‘humeur se réfère à un «climat» émotionnel plus global et plus stable. »

Dépressive - Dysthymique (TPP Dépression) - Euthymique (Lunettes sans couleurs) - Hypomaniaque (TPP Manie) - Maniaque

TPP (Teinte plus pâle)

*image a ajoutée

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2
Q

Quelles sont les caractéristique générales des troubles de l’humeur?

A

Les troubles de l’humeur engendrent une perturbation débilitante des émotions, qui vont de la tristesse jusqu’à la jubilation et l’irritabilité propre à la manie.

  • Les deux pôles de l’humeur: la dépression et la manie.
  • Souvent associés à d’autres troubles mentaux:
    • Attaques de panique
    • Troubles de l’usage d’une substance
    • Dysfonctions sexuelles
    • Troubles de la personnalité
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3
Q

Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle (critères)

A

A. Explosions de colère sévères et récurrentes, manifestées de façon verbale et/ou comportementale, qui sont hors de proportion dans l’intensité ou la durée de la situation ou de la provocation (hors de proportion en lien avec la situation).

B. Les explosions de colère ne correspondent pas au niveau de développement.

C. Les explosions de colère se produisent, en moyenne, trois fois ou plus par semaine.

D. Entre les excès de colère, il y a présence d’irritabilité et de colère constante pratiquement toute la journée, presque tous les jours, observables par d’autres (par exemple, les parents, les enseignants, les pairs) (Fleur de peau).

E. Les critères A à D ont été présents durant 12 mois ou plus. Durant ce temps, l’individu n’a pas eu une période de plus de 3 mois consécutifs sans tous les symptômes des critères A à D (Pour montrer constance du trouble).

F. Les critères A à D sont présents dans au moins deux des trois milieux (par exemple, à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont sévères dans au moins l’un d’eux. (Pour montrer l’étendu dans sa vie. Doit être généralisé dans au moins 2 milieux).

G. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois avant l’âge de 6 ans ou après l’âge de 18 ans.

H. D’après l’anamnèse (Histoire de vie) ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est inférieur à 10 ans (Avant 10 ans).

I. Il n’y a jamais eu d’épisodes distincts de manie ou d’hypomanie.

J. Les comportements ne surviennent pas exclusivement lors d’un épisode dépressif ou ne peuvent pas être expliqués par un autre trouble mental. (Diagnostique différentielle)***

K. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou autre affection médicale.

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4
Q

Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle (Spécifications et facteurs de risques)

A
  • Ce trouble a été ajouté pour diminuer le nombre de dx de trouble bipolaire chez les enfants.
    • chez les enfants d’âge scolaire
  • Taux de conversion vers un trouble bipolaire est bas
    • à risque de développer une dépression unipolaire et un trouble anxieux.
  • Diagnostique temporaire, ça se peut que ça disparaisse à l’âge adulte.

Facteurs de risque:
• Antécédents psychiatriques (ex. troubles anxieux, TDAH,
TOP)
• Difficultés de régulation émotionnelle et/ou internaliser les émotions
• Sexe masculin

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5
Q

Trouble dépressif majeur (Caractérisé) (critères)

A

A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur: au moins un des symptômes est soit (1) ou (2):
1. Humeur dépressive quasiment toute la journée, presque tous les jours (ramené par personne ou entourage);
2. Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir;
3. Perte ou gain de poids significatif (5% en un mois) ou modification
de l’appétit (sans régime);
4. Insomnie ou hypersomnie (presque tous les jours);
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur (presque tous les jours dans la période);
6. Fatigue ou perte d’énergie (Petites tâches devenues grosses);
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (se sentir mal pour nouvelle à la tv);
8. Diminution de la capacité à penser ou à se concentrer, ou indécision marquée;
9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires, avec ou sans plans spécifiques ou tentative de suicide.

B. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autres domaines importants (Hommes font plus d’efforts pour cacher, atteinte masculinité)

C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.

D. L’épisode n’est pas mieux expliqué par un autre trouble.

E. Absence d’épisode maniaque ou hypomaniaque.

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6
Q

Trouble dépressif majeur (Caractérisé) (Spécifications - Nommé)

A

Spécifications relatives à la fréquence, la sévérité et l’évolution:

  • Isolé ou récurrent;
  • Sévérité (léger/moyen/ grave);
  • Présence de caractéristiques psychotiques; • Statut de rémission (partielle ou complète).
  • Rémission complète = aucun sx depuis 2 mois

Spécifications:

  • Avec détresse anxieuse;
  • Avec caractéristiques mixtes;
  • Avec caractéristiques mélancoliques;
  • Avec caractéristiques atypiques;
  • Avec caractéristiques psychotiques cohérentes avec l’humeur; • Avec caractéristiques atypiques non-cohérentes avec l’humeur; • Avec catatonie;
  • Avec début lors du post-partum;
  • Avec caractère saisonnier.
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7
Q

Trouble dépressif majeur (caractérisé) - Les niveaux de sévérité

A

Léger

  • Le nombre de critères minimum est rempli et leur manifestation n’est pas trop importante (ex: difficultés de sommeil).
  • Détresse significative et altération moyenne du fonctionnement (ex.: difficultés au travail)

Moyen

  • Le nombre de critères rempli est plus important, de même que leurs manifestations (ex: apathie, perte d’énergie imp.)
  • Détresse significative et altération importante du fonctionnement (ex.: perte d’emploi)

Sévère

  • Les critères sont presque tous remplis et les manifestations plus sévères (ralentissement moteur, idées suicidaires).
  • Détresse et altération du fonctionnement sont graves (ex. retrait imp., perte conjoint(e), hospitalisation, etc.)
  • Avec ou sans sx psychotiques.
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8
Q

Trouble dépressif majeur (Caractérisé) (Spécifications - Explication)

A
  1. Avec détresse anxieuse: Présence d’au moins 2 symptômes presque tous les jours:
    • Sentiment d’être survolté ou tendu;
    • Sensation inhabituelle d’agitation;
    • Difficulté à se concentrer;
    • Avoir peur que quelque chose de terrible se produise;
    • Avoir l’impression de perdre le contrôle de soi
  2. Avec caractéristiques mixtes: Présence d’au moins 3 des sx maniaques/hypomaniaques suivants.
    • Humeur élevée et expansive;
    • Estime de soi gonflée et sentiment de grandeur;
    • Parler plus ou plus vite qu’à l’habitude;
    • Fuite des idées ou l’impression que ses pensées défilent vite;
    • Augmentation des activités dangereuses;
    • Diminution du besoin de dormir.
  3. Avec caractéristiques mélancoliques:
    - Au moins 1 symptôme entre les deux premiers**
    • Perte de plaisir pour les activités
    • Absence de réactivité aux stimuli habituellement agréables
  • Au moins 3 des critères suivants**
    • Humeur caractérisée par un abattement profond, sentiment de désespoir et/ou morosité (anhédonie complète)
    • Dépression plus marquée le matin
    • Réveil matinal précoce (environ 2h avant)
    • Agitation ou ralentissement psychomoteur marqué
    • Anorexie ou perte de poids significative
    • Culpabilité excessive ou inappropriée
  1. Avec caractéristiques psychotiques:
    • Cohérentes avec l’humeur: thèmes typiques de la dépression tels que le sentiment d’être inadéquat, la culpabilité, la maladie, la mort, le nihilisme ou la punition méritée.
    • Non-cohérentes avec l’humeur: n’incluent PAS les thèmes typiques de la dépression tels que le sentiment d’être inadéquat, la culpabilité, la maladie, la mort, le nihilisme ou la punition méritée.
  2. Avec caractéristiques atypiques:
    • Réactivité de l’humeur, prise de poids/augmentation de l’appétit, hypersomnie, lourdeur des membres, sensibilité au rejet constante (Réactivité de l’humeur + 2 sx).
  3. Avec catatonie (souvent dans troubles psychotiques): Stupeur, cataplexie, flexibilité cireuse, mutisme, négativisme, prise de posture, maniérisme, stéréotypie, agitation, expression faciale grimaçante, écholalie, échopraxie (au moins 3).
  4. Avec début lors du post-partum: Le début de l’épisode survient pendant la grossesse ou dans les 4 premières semaines du post-partum.
  5. Avec patron saisonnier: Relation temporelle entre la survenue des épisodes et une période de l’année; rémission au cours d’une période particulière; deux épisodes saisonniers au cours des 2 dernières années; davantage d’épisodes saisonniers que non saisonniers au cours de la vie.
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9
Q

Trouble dépressif majeur (Caractérisé) (Prévalence et évolution)

A

• Sur 12 mois: 7%
• Les 20-30 ans sont plus à risque
• 1/7 personne vivra une dépression majeure au cours de sa vie.
• 1,5 à 3 fois plus chez les femmes (Les hommes ont moins tendance à consulter, donc pas 100% véridique
• 8-15% des femmes vont vivre une dépression post-
partum.
• Associé à une mortalité élevée

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10
Q

Dépression masculine - Particularités

A

• Les hommes consultent moins et rapportent moins facilement leurs difficultés

  • Plus difficile à diagnostiquer chez les hommes:
    * + de comportements externalisés;
    * Colère, irritabilité, agressivité;
    * Agitation + importante
    * Tendance à éviter et à trouver des distractions (p.ex. se réfugier dans le travail, alcool, drogues, sexe, entrainement physique).

** Les hommes vont rarement l’associer à une détresse interne.

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11
Q

Trouble dépressif persistant (critères)

A

A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon
subjective ou par les autres) - chez l’enfant 1 an

B. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :

  1. Perte d’appétit ou hyperphagie
  2. Insomnie ou hypersomnie
  3. Baisse d’énergie ou fatigue
  4. Faible estime de soi
  5. Difficultés de concentration ou de prise de décision
  6. Sentiment de perte d’espoir
    * * Certains symptômes comme appétit et insomnie peuvent ne pas être mentionné par le patient pq il croit que c’est normal vu que ça fait longtemps.

C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de deux mois consécutifs sans présenter les critères A et B

D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents continuellement pendant 2 ans.

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.

F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.

G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre affection médicale.

H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

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12
Q

Trouble dépressif persistant (Spécifications)

A
Spécifications
  •  Avec détresse anxieuse
  •  Avec caractéristiques mixtes
  •  Avec caractéristiques mélancoliques
  •  Avec caractéristiques atypiques
  •  Avec des caractéristiques psychotiques cohérentes avec l’humeur
  •  Avec des caractéristiques psychotiques non-cohérentes avec l’humeur
  •  Avec début lors du post-partum

Spécifier si :
• Début tôt (si avant 21 ans)
• Début tardif (si après 21 ans)

Spécifier si :
• En rémission partielle
• En rémission complète

Spécifier si: Important*
• Avec syndrôme dysthymique pur
• Avec épisode dépressif majeur persistant
• Avec épisodes dépressifs majeurs intermittents, avec épisode actuel
• Avec épisodes dépressifs majeurs intermittents, sans épisode actuel
• Spécifier la sévérité : • Léger, Modéré ou Sévère

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13
Q

Trouble dépressif persistant (Prévalence)

A

Prévalence
• Sur 12 moisà0,5 à 1,5%

Autres caractéristiques
• Début précoce et insidieux + fréquent (enfance-adolescence)
• Évolution chronique
• Mécanismes communs avec le trouble de la personnalité limite (tendance à être plus déprimé dans les 2 troubles)
• Comorbidités avec les troubles de la personnalité et troubles liés à une substance

** moins de chance de disparaître ou de s’estomper que le trouble dépressif majeur

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14
Q

Trouble dysphorique prémenstruel (critères)

A

A. Pour la majorité des cycles menstruels, au moins 5 sx sont présents durant la semaine précédant le début des menstruations, commencent à s’améliorer quelques jours après leur début et deviennent minimes ou absents durant les semaines suivant les menstruations.

B. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents:
1. Labilité affective marquée (humeur changeante; se sentir
soudainement triste, augmentation de la sensibilité au rejet)
2. Irritabilité ou colère marquée ou augmentation des conflits interpersonnels.
3. Humeur dépressive marquée, sentiments de désespoir ou pensées auto-dérisoires.
4. Anxiété marquée, sentiments d’être tendu, survolté ou à vif.

C. Un (ou plusieurs) des sx suivants sont présents pour atteindre un total de 5 sx lorsque combinés avec sx du critère B:
1. Diminution de l’intérêt dans les activités habituelles (travail, école, amis, passe-temps).
2. Difficulté de concentration subjective.
3. Léthargie, facilement fatigable, ou manque d’énergie
marqué.
4. Changement d’appétit marqué: suralimentation ou rages alimentaires spécifiques.
5. Hypersomnie ou insomnie.
6. Sensation d’être dépassé ou de perdre le contrôle.
7. Sx physiques tels que sensibilité aux seins ou enflements,
douleurs aux muscles ou articulations, sensation d’être gonflée ou prise de poids.

D. Les sx sont associés à de la détresse cliniquement significative ou interfèrent avec le travail, l’école, les activités sociales habituelles, ou avec les relations sociales.

E. La perturbation n’est pas une exacerbation des sx d’un autre trouble (TDM, trouble panique, dysthymie ou trouble de personnalité).

F. Le critère A doit être confirmé par des évaluations quotidiennes prospectives durant au moins 2 cycles symptomatiques.

G. Les sx ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance ou autre affectation médicale.

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15
Q

Trouble dysphorique prémenstruel (Prévalence)

A

Prévalence 1.3 à 1.8% sur 12 mois

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16
Q

Trouble dépressif induit par des substances/médication (Critères)

A

A. Une perturbation thymique persistante et prédominante domine le tableau clinique et est caractérisée par une humeur dépressive ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.

B. Les antécédents, l’examen physique ou les résultats des examens complémentaires démontrent clairement (1) ET (2) :

1) Les symptômes du critère A se sont développés pendant ou peu de temps après une intoxication par une substance ou un sevrage ou après la prise de médication.
2) La substance/le médication en question est capable de produire les symptômes du critère A

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif qui n’est pas induit par une substance/médication.

D. La perturbation ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel (délirium)

E. La perturbation cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

Spécifier si:
• Avec début au cours d’une intoxication • Avec début au cours d’un sevrage

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17
Q

Trouble dépressif dû à une affection médicale

A

A. Une période persistante et prédominante d’humeur dépressive, ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir dans toutes ou presque toutes les activités marque le tableau clinique.

B. Les antécédents, l’examen physique ou les examens complémentaires démontrent clairement que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une affection médicale.

C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental. (La condition médicale doit être capable de générer ces symptômes là.

D. La perturbation n’apparaît pas exclusivement lors d’un délirium.

E. Cause de la détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

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18
Q

Autre trouble dépressif spécifié (critères)

A

Le clinicien indique la raison spécifique:
• Dépression brève récurrente (au moins 1 fois par mois, mais de courte durée)
• Épisode dépressif de courte durée (entre 4 et 13 jours)
• Épisode dépressif avec symptômes insuffisants (Ne répond pas à tous les critères mais affecte le fonctionnement)

19
Q

Trouble dépressif non spécifié (critères)

A
  • Tableau clinique où prédominent des symptômes caractéristiques d’un trouble dépressif qui provoquent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.
  • Le clinicien choisit de ne pas spécifier la raison pour laquelle les critères ne correspondent pas à un trouble dépressif spécifique (souvent manque d’infos)
  • Inclut les troubles pour lesquels les informations sont insuffisantes pour porter un dx plus spécifique (p.ex. urgence)
20
Q

Les enfants et la dépression (infos)

A

• L’épisode dépressif chez l’enfant se traduit souvent par une période prolongée au cours de laquelle l’enfant éprouve un sentiment diffus de non-valeur qui s’accompagne de pensées et de sentiments de culpabilité, de pessimisme et/ou de manque de confiance.

• La dépression est sous diagnostiquée chez les jeunes: Ø Les sx ne sont pas toujours apparents
Ø Les sx peuvent être atypiques.

21
Q

Les enfants et la dépression (symptômes)

A

Sx les plus courants (si dépression manifeste) :
• Auto-dévalorisation
• Dysphorie
• Pleurs fréquents et irritabilité
• Symptômes somatiques : trouble du sommeil, perte d’appétit, fatigue et plainte diverses
• Propos suicidaires
• Diminution récente du rendement scolaire

Sx les plus courants (si dépression masquée) :
• Instabilité, colère, irritabilité, crises de larmes
• Agitation
• Agressivité (se met dans des situations à risque) • Intolérance à la frustration
• Inattention
• Indifférence
• Délinquance, fugue, abus de substances
• Somatisation

22
Q

Troubles dépressifs (facteurs de risque)

A

Facteurs biologiques
• Parent de 1er degré: 2 à 4x + de risques p/r à pop.
générale.
• Tempérament à Névrotisme (héritabilité de 40%)
• Neurotransmetteurs: Sérotonine et noradrénaline

Facteurs psychologiques
• Faible estime de soi
• Distorsions cognitives (pensées dysfonctionnelles, irréalistes)
• Sentiment d’impuissance face aux événements • Mauvaises stratégies d’adaptation
• Autres troubles de santé mentale

Facteurs sociaux/environnementaux
  •  Statut socioéconomique
  •  Statut marital (seul + de risque de suicide) Relation conjugale complexe
•  Expériences négatives à l’enfance
  •  Absence de réseau social 

Facteurs de protection
• Stratégies d’adaptation saines • Bonne estime de soi
• Relation conjugale saine
• Soutien social

23
Q

Théories des troubles dépressifs

A

Les théories cognitives et comportementales (Y’en a d’autres mais se sont les plus pertinentes:

La théorie des schémas cognitifs de Beck:
- Théorie selon laquelle les schéma mentaux amnenent la personne à tout voir négativement. (Image de soi négative, aucun programme ne me convient, je vais couler tout mes examens). Façon d’interpréter le monde est dysfonctionnelle: Je vaux rien parce qu’il pleut le jour ou je donne une fête dans le jardin, se trouver stupide parce que tu as un mauvaise note à un examen

Les théories de l’impuissance et du désespoir (Suite à des traumas genre abus, personne apprend qu’elle n’a pas le contrôle sur sa vie)
• L’impuissance acquise:
Stimuli négatif incontrôlable amènent un sentiment d’impuissance et don dépression.
• L’attribution et l’impuissance acquise:
Stimuli négatifs amènent attribution à des facteurs généraux et stables qui amènent un sentiment d’impuissance (sujet ne fait rien pour modifier la situation) donc dépression. Attribution globale: je rate toujours tout, Attribution stable: j’échoue toujours aux examens, Attribution interne: Je suis stupide au lieu de dire que je n’étais pas prêt. Plus dommageable pour l’estime de soi.
• La théorie du désespoir:
Stimuli négatifs amènent attributions à des facteurs généraux et stables ou à d’autres facteurs cognitifs qui amènent sentiment d’impuissance: le sujet ne fait rien pour modifier la situation et ne s’attend à aucune issue positive donc dépression.

La théorie interpersonnelle
- Importance du comportement interpersonnel dans le développement de la dépression
• Relations difficiles ou absence de relations sociales
• Faibles aptitudes sociales et de résolution de conflit
• Besoin de rassurance

Les théories biologiques:
• Diathèse génétique (irritabilité)
• Dysfonctionnement des récepteurs de la sérotonine (taux trop faibles)
• Taux élevés de cortisol (réactivité aux évènements)

24
Q

Traitement des troubles dépressifs

A

Thérapie psychodynamique
• Résolution de conflits, travail sur les pertes, la colère dirigée contre soi, le surmoi trop exigeant, les enjeux narcissiques, les relations interpersonnelles, l’estime de soi. (Besoin de perfection transmis par les parents par exemple)

Thérapie interpersonnelle
• Résolution de problèmes interpersonnels, de tensions et aptitudes à construire de nouvelles relations. (Comment elle a réagit vs comment elle aurait pu réagir)

Les thérapies cognitives et comportementales • Activation comportementale
• Enregistrement quotidien des pensées automatiques
• Travailler les pensées automatiques négatives
• Proposer des pensées alternatives
• Voir l’effet des pensées sur les émotions et les comportements
• Entraînement à la résolution de problèmes
• Prévention de la rechute
• Thérapie basée sur la pleine conscience (3e vague de TCC)

Les traitements biologiques
• Pharmacothérapie (antidépresseurs trycycliques, ISRS, etc.)
• Électroconvulsivothérapie (ECT) traitement controversé
• Stimulation cérébrale profonde et Stimulation magnétique transcrânienne (rétablir l’équilibre du cerveau)

25
Q

Troubles bipolaires

A

• Maladie chronique, cyclique
• Deux phases en alternance :
• Dépression
• Manie (Type I) ou Hypomanie (Type II)
• Les deux phases peuvent être présentes en même temps : DSM-5
L’épisode mixte a été enlevé.
À la place, ajout dans les spécifictions «avec caractéristiques mixtes»

26
Q

Épisode Maniaque

A

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et l’énergie et l’activité sont augmentées de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou moins si hospitalisation). Important cet aspect de sévérité: doit être assez sévère pour être hospitalisé.

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 sx si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel

  1. Augmentation de l’estime, idées de grandeur
  2. Réduction du besoin de dormir (souvent 1er symptômes)
  3. Plus grande communicabilité (discours rapide et théâtral)
  4. Fuite des idées
  5. Distractibilité (rapportée par l’individu ou observée)
  6. Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice (va vouloir développer des relations avec n’importe qui, commencer pleins de projets sans avoir les compétences nécessairement)
  7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses (parfois investissement important déraisonnables etc.)

C. La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou occupationnel, une hospitalisation (pour la contrôler de faire des choses folles), ou des caractéristiques psychotiques.

D. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou affection médicale.

27
Q

Trouble bipolaire de Type 1 (critères)

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode maniaque (L’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes hypomaniaques ou dépressifs majeurs). Possible d’établir le diagnostique mm après juste 1 épisode maniaque.

B. L’épisode maniaque n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique. Les gens dans un épisode maniaque ne le voit pas.

Spécifiez si l’épisode le plus récent : 
  •  épisode isolé
  •  épisode hypomaniaque
  •  épisode maniaque
  •  épisode dépressif majeur
28
Q

Trouble bipolaire de Type 1 (Spécifications)

A
Spécifications :
•  Avec détresse anxieuse
•  Avec caractéristiques mixtes
•  Avec cycle rapide
•  Avec caractéristiques mélancoliques
•  Avec caractéristiques atypiques
•  Avec des caractéristiques psychotiques cohérentes avec l'humeur
•  Avec des caractéristiques psychotiques non- cohérentes avec l’humeur
•  Avec catatonie
•  Avec début lors du post-partum
•  Avec patron saisonnier
29
Q

Épisode Hypomaniaque (critères)

A

Même critère mais pendant 4 jours consécutifs

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et où l’activité ou l’énergie sont augmentées de façon persistante, expansive ou irritable, pendant au moins 4 jours consécutifs.

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel

  1. Augmentation de l’estime ou idées de grandeur
  2. Réduction du besoin de dormir
  3. Plus grande communicabilité et désir de constamment parler
  4. Fuite des idées
  5. Distractibilité
  6. Augmentation de l’activité ou agitation psychomotrice
  7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors de la période symptomatique; (y’a quelque chose qui cloche, mais ce n’est pas une période maniaque)

D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont observables par les autres; (Ne perturbe pas assez pour parler de période maniaque)

E. L’épisode n’est pas suffisamment sévère au point d’altérer le fonctionnement, nécessiter une hospitalisation ou dénoter la présence de caractéristiques psychotiques;

F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou condition médicale.

30
Q

Trouble bipolaire de type II (critères)

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif majeur;

B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;

C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;

D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement. (L’hypomanie n’est pas suffisamment sévère pour altérer le fonctionnement)

31
Q

Trouble bipolaire de type II (spécifications)

A
Spécifier le plus récent épisode : 
    •  Hypomaniaque
    •  Dépressif
Spécifier si :
    •  Avec détresse anxieuse
    •  Avec caractéristiques mixtes
    •  Avec cycles rapides
    •  Avec des caractéristiques psychotiques cohérentes avec l’humeur
    •  Avec des caractéristiques psychotiques non-cohérentes avec l’humeur •  Avec catatonie
    •  Avec début lors du post-partum
    •  Avec patron saisonnier
Spécifier le type de rémission, s’il y a lieu : 
    •  Rémission partielle ou complète
    •  Spécifier la sévérité :
    •  Léger, modéré ou sévère
32
Q

Trouble Cyclothymique (critères)

A

A. Existence, pendant au moins 2 ans, de nombreuses périodes pendant lesquelles certains sx hypomaniaques et certains sx dépressifs sont présents (sans rencontrer tous les critères pour un épisode hypomaniaque et dépressif); (1 an pour les enfants)

B. Durant les deux ans, les sx sont présents la moitié du temps, sans périodes de plus de 2 mois sans sx;

C. Les critères pour un épisode dépressif majeur, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis; (sinon on parlerait de trouble bipolaire)

D. Sx du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique;

E. Sx ne sont pas mieux expliqués par l’effet de substance ou d’une affection médicale;

F. Sx causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

** Spécifier si détresse anxieuse

33
Q

Trouble à cycles rapides (critères)

A

Applicable aux troubles bipolaires de Type I et II
• Présence d’au moins 4 épisodes thymiques dans la dernière année qui remplissent les cx pour un épisode maniaque, hypomaniaque ou dépressif majeur. (est-ce qu’ils sont rapprochés ou éloignés)

34
Q

Autres troubles bipolaires

A

Induit par une substance ou une médication;
• Les antécédents, l’examen physique ou les résultats des
examens complémentaires montrent clairement la présence de 1 et 2:
1. Les symptômes se sont développés pendant ou peu après l’intoxication par une substance ou le sevrage de celle-ci ou après la prise d’un médicament;
2. La substance ou le médicament impliqué est capable de produire les symptômes.

Dû à une autre condition médicale;
• Les antécédents, l’examen physique ou les examens complémentaires montrent clairement que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale.

Non spécifié

35
Q

Autres troubles bipolaires spécifiés

A
  • Épisodes hypomaniaques de courte durée (2 à 3 jours) et épisodes dépressifs majeurs; (Étant donné qu’ils ne sont pas ensemble, en même temps)
  • Épisodes hypomaniaques avec insuffisamment de symptômes et épisodes dépressifs majeurs; (ne remplit pas les critères de sévérité)
  • Épisodes hypomaniaques sans antécédent d’épisode dépressif majeur; (N’a jamais atteint le niveau clinique
  • Cyclothymie de courte durée (moins de 24 mois). (En attendant de voir si la prochaine année sera cyclothymique ou non)
36
Q

Troubles bipolaires (Prévalence)

A

Trouble bipolaire de type 1:
• Sur 12 mois: 0,6% (premier épisode souvent maniaque)
• Âge moyen de survenue du premier épisode = 18 ans
• 90% auront des épisodes récidivants
• 60% des épisodes maniaques précèdent immédiatement un épisode dépressif.

Trouble bipolaire de type 2:
• Sur 12 mois: 0,3 à 0,8%
• Âge moyen de survenue = entre 20 et 30 ans
• 1er épisode est généralement un épisode dépressif majeur
• + d’épisodes au cours de la vie que pour les autres troubles de l’humeur

Trouble cyclothymique:
• Prévalence à vie: entre 0,4 à 1%
• Début insidieux et évolution chronique (adolescence et âge adulte)

37
Q

Troubles bipolaires (Survenue et évolution)

A
  • Les troubles bipolaires peuvent se développer de manière plus aiguë et soudaine que les troubles dépressifs;
  • 1/3 des gens souffrant d’un trouble bipolaire ont leur premier épisode à l’adolescence;
  • Environ 10 % (entre 5-15%) des troubles bipolaires de type II évoluent vers un trouble bipolaire I;
  • Survenue du trouble bipolaire après 40 ans : rare.
38
Q

Troubles bipolaires (Facteurs de risque)

A

Facteurs de risque:

Environnementaux
• Plus fréquent dans les pays à hauts revenus
• Être séparé, divorcé ou veuf

Biologiques
• Héréditéà10x plus de risque si apparenté (type I ou II)
• Présence de trouble psychotique dans la famille
(mécanismes similaires).

Facteurs influençant le développement
• Un sujet présentant un épisode maniaque avec cx psychotiques aura plus de risques d’avoir une récidive maniaque avec cx psychotiques.
• Les troubles à cycles rapides sont associés à un moins bon pronostic.

39
Q

Troubles bipolaires (théories)

A

Théories psychologiques
• Le stress semble contribuer à la survenue des épisodes;
• Pensées dysfonctionnelles (Beck), problèmes en mémoire autobiographique et résolution de problèmes difficile; (Plus de souvenirs des event négatifs)
• Théorie du dérèglement du système d’activation comportementale. (Sensibilité à la récompense, au succès que la moyenne des gens.)

Théories biologiques
• Diathèse génétique
• Faible taux de sérotonine ou de noradrénaline (épisodes dépressifs);
• Taux élevés de sérotonine et de noradrénaline (épisodes de manie).

La thérapie cognitive-comportementale
• Psychoéducation (aide la personne à comprendre le trouble)
• Observance au traitement pharmacologique (bonne dose difficile à trouver et faire comprendre que c’est la médication qui fait que ça va mieux)
• Auto-enregistrement des fluctuations de l’humeur
• Journal de l’humeur (Identifier les fluctuations de l’humeur)
• Autorégulation de l’activation comportementale
• Réévaluation cognitive (Montrer à la personne qu’il y a distorsion cognitive)
• Entraînement à la résolution de problèmes
• Prévention de la rechute
• Problèmes psychiatriques et psychosociaux

40
Q

Troubles bipolaires (Traitement - Hygiène de vie)

A
  • Sommeil régulier
  • Suivre une routine quotidienne
  • Alimentation saine et équilibrée
  • Réduire la consommation d’alcool, de drogues et d’excitants (café, thé, etc.)
  • Favoriser l’activité physique quotidienne
  • Évitez le stress
  • Ne pas trop mener de projets à la fois
41
Q

Troubles bipolaires (Traitements)

A

Pharmacothérapie
• Stabilisateur de l’humeur
• Lithium

Anticonvulsant qui agit comme stabilisateur de l’humeur
• Carbamazépine
• Acide valproïque

Médication d’appoint
- Traiter symptômes comme anxiété, symptômes psychotiques, trouble du sommeil
• Antidépresseurs, Anxiolytiques, Antipsychotiques, et Neuroleptiques.

42
Q

Suicide

A
  • 3926 suicides au Canada en 2012
  • Paradoxe des genres (Femmes plus propices, Homme ne demande pas d’aide)
  • Quelques distinctions…
    * Idéation suicidaire
    * Tentative de suicide
    * Geste suicidaire (comportements parasuicidaires) (Personne fait un comportement suicidaire sans vraiment le faire pour lancer un message autommutilation, anorexie, boulémie etc.
    * Suicide
    • de risque de tentative de suicide
    • Sexe masculin
    • Faible instruction
    • Diagnostique psychiatrique et une comorbidité
    • Impulsivité et agressivité
    • Antécédents d’agressions sexuelles et physiques multiples
43
Q

Le suicide (Évaluation du risque suicidaire)

A

Évaluation du risque suicidaire:
• Fréquence, intensité et nature des idées
• Si idéation suicidaire, évaluez le projet (COQ) :
• Comment (C)?
• Où (O)?
• Quand (Q)?
(Évaluer le projet suicidaire. Est-ce que le plan est déjà déterminé? Comment ou etc.?)
• Évaluer l’accessibilité des moyens envisagés; (A-t’elle déjà les accessoires nécessaires ou …?
• Évaluez le niveau d’urgence : Faible, Moyen, Élevé

44
Q

Conclusion

A
  • Les troubles de l’humeur s’accompagnent fréquemment d’autres troubles de santé mentale;
  • Il existe une grande hétérogénéité à l’intérieur des troubles de l’humeur.