Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Définition du stress

A

«Processus émotif et physiologique déclenché lorsqu’une personne tente de s’ajuster ou de gérer à un changement/ événement qui interfère ou menace d’interférer avec leur fonctionnement quotidien»

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2
Q

Définition de l’anxiété

A

ü Sentiment désagréable d’appréhension marqué par
des symptômes de tension et orienté vers le futur.

ü A des manifestations somatiques et psychologiques

ü Peut améliorer la performance physique et intellectuelle et nous protéger (signal d’alarme).

ü Peut diminuer notre performance et nous limiter

ü C’est la perception (subjective) de danger qui
déterminent l’intensité de l’anxiété

ü Réaction normale de fuite ou de combat

Réaction du règne animal pour se protéger des dangers. La plupart du temps on va avoir tendance à fuire si on le peut.

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3
Q

Composante somatique de l’anxiété

A

Le système nerveux sympathique domine:
§ augmentation de la tension artérielle, du rythme cardiaque
§ augmentation du rythme respiratoire
§ Dilatation des vaisseaux sanguins dans les «gros muscles»
§ Contraction des vaisseaux sanguins de la peau/extrémité
§ Diminution de l’apport sanguin dans le système digestif
§ augmentation de la transpiration
§ Dilatation des pupilles
§ augmentation de la concentration et de l’attention

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4
Q

Définition d’anxiété pathologique

A

L’anxiété pathologique :
Est d’une intensité exagérée par rapport au danger «réel»
Persiste au-delà de ce qui est fonctionnel
Est inapproprié en fonction du niveau développemental
Interfère significativement avec le fonctionnement de l’individu
Entraîne un niveau de détresse important
Est principalement anticipatoire (orientée vers la future)

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5
Q

Anxiété comme pathologie

A

n Hyperactiviténeurovégétative
n Évitement cognitif et/ou comportemental
n Impression subjective d’une menace
n Interprétations catastrophiques
n Expérience subjective de contrôle limitée sur la
catastrophe à venir
n Hypervigilance (p.ex. indices de rejet)
n Anticipation chronique des stimuli déclenchant la peur et l’anxiété
n Attention focalisée sur soi

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6
Q

Facteurs de risque de développement anxiété

A

Vulnérabilité biologique
n Tendance à réagir plus fortement à la nouveauté
n Tendance à être + anxieux
n Système nerveux autonome + actif

Vulnérabilité psychologique
n Croyances associées au danger concernant le contrôle et l’incontrôlable et peur de ne pas pouvoir y faire face
n Évitement comme stratégie de gestion de l’anxiété
n Contribution sociale/environnementale
n Événements stressants et pressions sociales

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7
Q

Vulnérabilité biologique

A

Les facteurs génétiques (études de jumeaux,, Kendler et
Prescott, 2006)
n Trouble panique : 32 %
n TAG : 28 %
n Phobies : animaux (26 %), blessures/sang (31 %), situations (endroits clos, avions, endroits élevés) (34 %)

Les effets génétiques manifestent surtout par des traits de personnalité et le tempérament
n Névrosisme:labilitéémotionnelle,affectiviténégative, tempérament négatif
n Inhibition : gêne, timidité, évitement de la douleur (harm avoidance), retenue (constraint)

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8
Q

Vulnérabilité psychologique

A

Rôle des parents:
n Modelage et apprentissage vicariant (éveil, évitement, menace) (si ma mere a peur des chiens ça se peut que j’aille peur aussi)
n Surprotection, surimplication affective et contrôle par la critique (diminue sentiment de compétence)
n Réactions imprévisibles (dans une mm situation, un parent qui récompense et qui punit, dur à prévoir)

*Les parents sont un facteur mais pas la cause principale et sutout pas la seule cuase.

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9
Q

Modèle intégré

A

Suite à un traumatisme, ce n’est pas tout le monde qui développe de l’anxiété. Il faut soit une vulnérabilité biologique ou psychologique (Crainte de ne pas pouvoir faire face au danger le moment venu - Perception de l’environnement comme incontrôlable)

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10
Q

Le processus de l’anticipation anxieuse

A

Voir graphique

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11
Q

Évitement et anxiété

A

Par échappement: Même si tu fais la même affaire 200 fois, ça va jamais diminuer ton anxiété. En plus ça renforce la peur, éviter ça fait du bien.

Par évitement cognitif: Effet chameau: essayé de pas penser à quelque chose, ça fait l’effet contraire.

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12
Q

Épidémiologie troubles anxieux

A

Prévalence

 Adulte :
       À 1 an = 18,1%
      À vie = 28,8% 
Jeunes :
       6-18%

Femmes = 66% plus de chance que les hommes de
développer un TA

Âge :
Âge médian d’apparition = 11 ans
50% des cas débutent avant 14 ans
75% avant 24 ans

43% des troubles sont dit léger, 33% modéré, 20% sévère.

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13
Q

Conséquences des troubles anxieux

A

Risque suicidaire accru de 70% à 150% (Niveau d’impulsivité élevé)

Risque accru de dépression et d’autres troubles

Interférence élevé dans le fonctionnement
Familial
Social (Qqn qui s’inquiète trop pour ces proches)
Occupationnel

Impact économique majeur
Coûts de santé (Plus de consultation du médecin)
Diminution de la productivité (Dur être productif quand pas concentré)

Seulement 40% reçoivent un traitement (La moitié des 40% vont recevoir un traitement qui va les aider).

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14
Q

Comorbidité des troubles anxieux

A

Comorbidité ≥ 50% entre les troubles anxieux
ü Les symptômes ne sont pas toujours spécifiques à un trouble.
Ex: Les symptômes somatiques de l’anxiété sont présents dans tous les troubles anxieux.

 ü  Les mêmes facteurs étiologiques sont impliqués dans plus d’un trouble. Ex: L’impression de ne pas pouvoir contrôler les stresseurs est présente dans tous les troubles anxieux

Comorbidité importante entre les troubles
anxieux et les autres troubles
ü L’anxiété est un état émotionnel qui joue un grand rôle dans toutes les formes de psychopathologies..

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15
Q

Phobie Spécifique (critères)

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.

B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.

C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.

D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.

E. Elle est persistante (au moins depuis 6 mois).

F. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

G. La peur n’est pas mieux expliquée par un autre trouble.

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16
Q

Phobie Spécifique (Spécificateurs)

A

Animaux

Environnement naturel
Hauteur
Tempêtes
Eau

Sang/injection/ blessure

Situationnelle
Conduite automobile
Avions
Espaces clos

Autres
S’étouffer
Vomir

Pas toujours évanouissement, sauf que certaines mettons qui ont très peur de quelque chose, le sn parasympathique peut amener une baisse de pression rapide.

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17
Q

Phobie Spécifique (Épidémiologie et conséquences)

A

Prévalence
À vie = 12%
À 1 an = 7-9%
Des peurs = 49,5%

Environ 2 x plus de femmes que d’hommes
    Les plus prévalentes 
    Maladie/blessures 
    Araignées
    Espaces clos
    Hauteur
    Serpents

75% des personnes atteintes d’une phobie en présentent
plus d’une.

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18
Q

Phobie Spécifique (considérations enfant)

A
Peuvent se manifester par des : 
  Pleurs
  Crise de colère
  Figer
  S’accrocher après l’adulte

Peurs transitoires normales, p.ex.
1-2 ans: peur du noir et peur des animaux
3- 4 ans: peur des monstres et autres créatures, bruits fort (nocturnes), noir
5-6 ans: blessures, séparation, tonnerre/éclair, être seul, les «méchants» (voleur etc)
7-8 ans : êtres surnaturels, événements médiatisés

Plus on avance dans le temps, plus les enfants sont conscient des choses qui existe (voleurs par ex)

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19
Q

Phobie spécifique (Modèle du développement)

A

Voir tableau P.14 Cours 4

20
Q

Trouble d’anxiété sociale (Phobie sociale)

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.

B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.

C. L’exposition provoque presque instantanément une
réaction anxieuse.

D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.

E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.

F. La peur ou l’anxiété est persistante ( 6 mois).

G. La peur ou l’anxiété cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou à une condition médicale.

I. Pas mieux expliquée par un autre trouble mental (trouble panique, dysmorphophobie).

J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

Ex de situation:

Situation de performance: téléphoner en public, manger en pubic, uriner en public, travailler en étant observer, examen, exposé oral etc.

Situation interpersonnelle: parler à des gens qui détiennent une autorité, rencontrer des inconnus, cruiser quelqun etc.

Type généralisé: si ça concerne la plupart des situations sociales

21
Q

Trouble d’anxiété sociale (Modèle Éthiologique)

A

Vulnérabilité biologique, environnementale ou psychologique amènent soit une fausse alerte (sentiment anxieux) et donc une appréhension anxieuse qui mènent à une phobie sociale ou alerte réelle (traumatisme social concret/observé) amènent expériences sociales négatives répétitives et cumulatives donc de l’appréhension anxieuse et une phobie sociale. Voir diapo 33 cours 4.

22
Q

Trouble d’anxiété sociale (Modèle cognitif)

A

situation anxiogène - je vais agir de façon ridicule (besoin exessif d’approbation et/ou auto-évaluation négative de soi) - peur d’être rejeté - symptômes d’anxiété - retrait/isolement ou interférence du traitement de l’information sociale - éloignement des autres. Voir diapo 34 cours 4.

23
Q

Trouble d’anxiété sociale (Prévalence et conséquences)

A
Prévalence 
   Adulte :
         À vie : 8-12 %
         À 1 an : 3%  
         Jeunes : 2,4%

Ratio hommes femmes : Femme > homme

Apparition à l’adolescence

Chronicisation du trouble
sévérité varie selon périodes de la vie : stress et exigences

Seulement 19 % reçoivent un traitement

Détresse et dysfonctionnement ++
Ex. : 200% plus de chance d’avoir manqué 1 jour de travail dans les 2 dernières semaines

24
Q

Attaque de panique

A

ATTENTION: L’ATTAQUE DE PANIQUE EST UN SPÉCIFICATEUR (UN
SYNDROME) ET NON PAS UN TROUBLE

A. Période d’anxiété ou d’inconfort intense

B. Survenue brusque

C. Atteint son pic d’intensité en quelques minutes

D. 
Au moins 4 des symptômes suivants
§  Palpitation
§  Transpiration
§  Tremblement
§  Sensation d’étouffement
§  Sensation d’étranglement
§  Douleur/gène à la poitrine
§  Nausée/inconfort abdominal
§  Étourdissement/ sensation d’évanouissement
§  Déréalisation/dépersonnalisation
§  Paresthésie (engourdissement)
§  Frissons/bouffées de chaleur
§  Peur de mourir
§  Peur de perdre le contrôle/devenir fou

E. L’attaque de panique (AP) est un spécificateur et non un trouble ou un diagnostic.

F. Apparaît dans des contextes variés :
Sans déclencheur apparent
Dans le cadre de troubles psychiatriques
Dans un contexte d’anxiété intense

1 personne sur 3 va faire au moins 1 attaque dans sa vie. Ça monte rapidement et atteint le pic rapidement.

25
Q

Attaque de panique (Composante somatique)

A

Le corps ne fait pas la différence entre l’alarme véritable et la fausse alarme,
mais… il n’y a pas de mobilisation physique intense associée suite à la fausse alarme

Résultats ?
§ Hyperventilation,
§ Dépersonnalisation
§ Sensation de tête vide
§ Étourdissement
§ Tension musculaire dans la poitrine
§ Sensations physiques « hors contexte »

26
Q

Attaque de panique (Réaction physiologique + symptômes de l’attaque de panique)

A

Augmentation du rythme cardiaque (Palpitations)
Augmentation du rythme respiratoire (Essoufflement, sensation d’étouffement, malaise thoracique, étourdissements)
Diminution de l’apport sanguin dans le système digestif (Bouche sèche, malaise abdominal)
Contraction de vaisseaux sanguins des extrémités (Engourdissements)

Déroulement d’une attaque de panique
Anxiété/stress physiologique - sensations physiques - interprétation

27
Q

Trouble panique (critères)

A

A. Attaques de paniques récurrentes ET inattendues
(Objet de la peur: sensation physique de l’attaque de panique)

B. Au moins une AP est accompagnée, pendant au moins 1
mois, d’un ou des deux éléments suivants :
1. Préoccupation persistante concernant le fait de faire une autre attaque de panique ou ses conséquences.
2. Un changement significatif et non fonctionnel du comportement, relié à l’attaque de panique.

C. Interfère significativement avec le fonctionnement de la personne

D. L’anxiété et l’évitement ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble ou condition médicale

28
Q

Agoraphobie (critères)

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’au moins deux des cinq situations suivantes:

 1. Utiliser le transport public.
 2. Être dans un espace ouvert.
 3. Être dans un espace clos.
 4. Faire la file d’attente ou être dans une foule.
 5. Être seul(e) à l’extérieur de chez soi. (Peur d'avoir besoin d'aide et ne pas en avoir)

B. La peur ou l’évitement de ces situations est dû à la croyance qu’il soit difficile de se sortir de la situation ou d’avoir de l’aide en cas de sentiment de panique ou autre.

C. Ces situations provoquent pratiquement toujours l’anxiété.

D. Elles sont activement évitées, requérant la présence d’un compagnon ou vécue avec une peur intense.

E. La peur est disproportionnée en fonction du contexte.

F. Durée d’au moins 6 mois.

G. Cause une détresse significative ou une altération du
fonctionnement.

H. Excessif, même en présence d’une condition
médicale.

I. N’est pas mieux expliquée par un autre trouble.

29
Q

Agoraphobie, trouble panique, attaque panique (épidémiologie)

A
Prévalence dans les 12 derniers mois :
  Adultes :1,5 % 
        Hommes : 1% 
        Femmes : 2%
  Jeunes : 1%

Âge moyen d’apparition :
AP : 22 ans
TP: 19 ans
AG seule: 25-29 ans

 Prévalence à vie:
   AP : 22,7 %
   TP-AG : 1,1 %
   AP-AG : 0,8 %
   AG seule: 1,7%
   TP seule: 3,7 %
30
Q

Agoraphobie, trouble panique, attaque panique (conséquences)

A

Évolution le plus souvent chronique

Risque accru d’idées suicidaires
Risque accru de passage à l’acte en présence d’idées suicidaires

Difficultés de sommeil dans environ 66% des cas

Comorbidité psychiatrique élevée
 TP = 83-100%
     Anxiété: 66-94%
     Humeur: 50-73%
     Substances: 27-37%
TP: plus enclin au suicide, plus impulsif par peur de refaire une crise de panique

AP seule = 71%
Anxiété: 45-95%
Humeur: 36-64
Substances: 21-31

Niveau d’incapacité général :
TP et TP/AG = 56-87% sévère; modérée = 20-10%
AP et AP-AG = 11-40% sévère; modérée = 10-20%

Qualité de vie :
    Évitement des activités sociales
    Diminution Activité physique
    Diminution Santé mentale
    Diminution Rôles sociaux

Incapacité à travailler/absentéisme élevé

Risque de maladie coronarienne 29%-75% plus élevé
Risque de mortalité cardiaque réduit de 34%! (Pq souvent chez le médecin)

Risque d’ACV augmenté de 38%

Recours aux soins de santé médicaux 5 à 8 fois plus fréquent que dans la population générale

31
Q

Séquence de développement du trouble panique avec agoraphobie et Cycle des facteurs d’entretien du trouble panique avec agoraphobie

A

diapo 50-51 cours 4

32
Q

Conditionnement intéroceptif

A

Les symptômes physiques internes (intéroceptifs) associés à la panique deviennent des signaux de dangers pour l’individu.

Donc, un de ces symptômes produits par des activités normales du quotidien (activité physique, relations sexuelles, etc.) peut devenir un signal de danger et déclencher une réaction de panique

33
Q

Trouble d’anxiété généralisée (critères)

A

A. Anxiété et inquiétudes excessives (attentes et appréhensions) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (ex. le travail, la santé ou la performance scolaire)

B. Les inquiétudes sont difficiles à contrôler

C. Les inquiétudes et l’anxiété sont associés à 3 ou plus des sx suivants, dont certains la plupart du temps (seulement 1 pour les enfants):

  1. agitation ou sensation d’être survolté ou à bout 2.fatigabilité
  2. difficultés de concentration ou trous de mémoire 4.irritabilité
  3. tension musculaire
  4. perturbation du sommeil

D. L’anxiété, les préoccupations ou les symptômes physiques causent une détresse significative ou une altération du fonctionnement.

E. N’est pas attribuable à une substance ou une condition médicale.

F. N’est pas mieux expliquée par un autre trouble.

34
Q

Définition d’une inquiétude

A

Enchaînement de pensées et d’images chargées d’émotions négatives difficiles à contrôler

Phénomène cognitif, accompagné d’un état de détresse émotionnelle, comme l’anxiété, concernant un événement futur dont les conséquences sont incertaines

35
Q

Types d’inquiétudes

A

Inquiétudes concernant un problème réel et actuel
Ex.:faillitepersonnelle,conflitobjectivable,maladiediagnostiquée, procès, voiture brisée, etc.

Inquiétudes concernant un problème éventuel
Ce qui préoccupe l’individu ne s’est pas encore produit et est peu probable selon les évidences actuelles.
Ex.: maladie grave non diagnostiquée, accident d’un proche, problèmes financiers, etc.

Le caractère excessif d’une inquiétude est difficile
à évaluer.

Variables pour l’évaluer
La fréquence de la pensée
La difficulté à contrôler l’inquiétude
La durée et l’interférence (surtout si tous les sujets d’inquiétudes portent sur des problèmes réels et actuels)
Réaction ? Passage à l’action ?

36
Q

Trouble d’anxiété généralisée (épidémiologie et conséquences)

A

Prévalence :
Adulte :
1 an = 1-4%
À vie= 6%
Jeunes
Ados : 10,8% (début vers 14 ans)
Enfants : 3% (début vers 10 ans)

Majoritairement chez les femmes (66%)

Début à l’enfance ou l’adolescence = 50 à 75%

Début à l’âge adulte = 25 à 50%

Âge lors de la première consultation: entre 30 et 45 ans

Début habituellement graduel

Impact fonctionnel important

68% = au moins un autre trouble comorbide

Troubles souvent comorbides 
    Épisode dépressif majeur (plus souvent)
    Phobie spécifique
    Phobie sociale
    Trouble panique ++

60 à 90% rapportent des sx physiques douloureux

Risque accru d’hypertension, de douleur, de maladies cardiovasculaire et gastro-oesophagienne

37
Q

Modèle du trouble d’anxiété généralisée III

A

Intolérance à l’incertitude:
Tendance excessive de l’individu à considérer inacceptable la probabilité, si minime soit-elle, qu’un événement négatif puisse se produise

Les gens sont allergique à l’incertitude, tout à coup que.., Au lieu de régler un problème, il plaint sur ce qui lui arrive.

Voir diapo 62

38
Q

Trouble d’anxiété de séparation (critères)

A

A. Peur excessive et inappropriée en fonction du niveau développemental d’être séparé des individus auxquels la personne est attachée, tel qu’illustré par au moins 3 des éléments suivants :
Détresse excessive et récurrence lors d’une séparation réelle ou anticipée d’une figure d’arrachement
Inquiétude excessive et persistante à l’idée de perdre une figure d’attachement ou que celle-ci soit blessée ou gravement malade
Inquiétude excessive et persistante à l’idée qu’un événement sépare la personne de sa figure d’attachement (p.ex. kidnapping)
Refus ou réticence persistant et excessif de quitter ou s’éloigner de la maison, école ou autre en raison d’une peur de la séparation
Peur ou réticence excessive et persistante de se retrouver seul ou en l’absence de la figure d’attachement, à la maison ou ailleurs
Peur ou réticence excessive et persistante de dormir à l’extérieur de la maison ou de dormir sans être prêt de la figure d’attachement
Cauchemars répétés sur le thème de la séparation
Plaintes répétées de symptômes somatiques lors d’une séparation réelle ou anticipée de la figure d’attachement (p.ex. vomir, maux de tête)

B. La peur, l’anxiété et l’évitement sont persistants; ils durent depuis plus de 4 semaines chez l’enfant et l’adolescent et 6 mois ou plus chez l’adulte

C. Les difficultés causent une détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatifs dans les sphères sociale, académique, occupationnelle ou autres.

D. Pas mieux expliquer par un autre trouble.

39
Q

Trouble d’anxiété de séparation (Épidémiologie)

A
Prévalence à 1 an : 
  Adulte = 0,9-1,9% 
  Adolescent = 1,6% 
  Enfants = 4%
  Prévalence la plus élevée à 12 ans

Attention !
L’anxiété de séparation fait aussi partie du développement normal (vers 1 à 2 ans et 5-6 ans)

40
Q

Trouble d’anxiété de séparation (Facteurs de risques)

A
Événement stressant :
  Décès (proche ou animal)
  Déménagement/changement d’école
  Divorce
  Développement d’une relation romantique 
  Devenir parent

Surprotection parentale

Vulnérabilité biologique

41
Q

Autres troubles anxieux

A

Mutisme sélectif

Trouble anxieux dû à une affection médicale générale

Trouble anxieux induit par une substance

Autre trouble anxieux spécifié

Trouble anxieux non spécifié

42
Q

Traitements des troubles anxieux

A

Traitement de premier choix = psychothérapie d’orientation cognitive et comportementale et/ou Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (antidépresseur)

Mais :
Trouble panique = TCC +
Phobie sociale = TCC +
TAG =?

43
Q

Composantes générales des TCC des troubles anxieux

A

Psychoéducation (c’est quoi la problématique, faire comprendre ce qu’elle craint)
Restructuration cognitive (Modifier la pensée dysfonctionnelle)
Exposition
Maintien des acquis (Différents facteurs de maintient)
Généralement de 10 à 20 séances

(Le but de la thérapie est pas de gérer les symptômes mais plutot de gerer pour diminuer ou faire disparaitre l’anxiété)

44
Q

Exposition: principe de base

A

Diminution de l’anxiété par le principe d’habituation
Via l’exposition
Graduelle :
Approcher graduellement l’objet de la peur en tolérant le malaise associé suffisamment longtemps pour permettre à l’individu de s’y habituer (habituation) et de constater que les conséquences anticipées ne surviennent pas

In vivo : en situation réelle
En imagination : le plus souvent via scénarios écrits
In virtuo : via la réalité virtuelle
45
Q

Exemple de hiérarchie d’exposition

A

Voir diapo 74 et 75