Troubles cours 3-4 Flashcards

1
Q

De quel trouble est-il question?
A) Peur ou anxiété marquées par 2 (ou plus) des 5 situations suivantes:
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts
- Être dans des endroits clos
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile

B) La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants

C) Les situations … provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété

D) Les situations … sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété

E) La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socio-culturel

F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants durant typiquement 6 mois ou plus

G) La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

A

trouble agoraphobique

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2
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombres d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires)

B) La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation

C) L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
- Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
- Fatigabilité
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire
- Irritabilité
- Tension musculaire
- Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)

D) L’anxiété, les soucis et les symptômes physiques entraînent une détresse et une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

E) La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

F) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

A

TAG trouble anxieux généralisé

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3
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique

B) L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate

C) L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense

D) La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel

E) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus

F) La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

G) Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental

A

Phobie spécifique

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4
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuel observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours)

B) La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser)

C) Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété

D) Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses

E) La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel

F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus

G) La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

H) La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale

I) La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental

A

Anxiété sociale

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5
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants : - Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblement ou secousses musculaires
- Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée et gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (engourdissements, picotements)
- Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
- Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblement ou secousses musculaires
- Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée et gêne abdominale
-Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (engourdissements, picotements)
- Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
N.B. La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété

B) Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’1 ou des 2 symptômes suivants:

  • Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, «devenir fou»)
  • Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières)

C) La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

D) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

A

Trouble panique

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6
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux:

Obsessions définies par (1) et (2):
1- Pensées, pulsions ou images récurrentes ou persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets
2- Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c’est-à-dire en faisant une compulsion)

Compulsions définies par (1) et (2)
1- Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible

Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs

B) Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

C) Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ni à une affection médicale

D) La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental

A

Trouble obsessionnel compulsif

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7
Q

Qu’est-ce qu’une obsession égodystone?

A

Une obsession étrangères à la personnalité de l’individu (sexuelles ou agressives)

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8
Q

Qu’est-ce qu’une obsession égosynthone?

A

Une obsession en harmonie avec la personnalité de l’individu (hypocondrie)

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9
Q

Quels sont les 3 Multiplicateurs de l’intensité et de la fréquence des compulsions

A

1- Responsabilité perçue au sujet de l’événement redouté
2- Probabilité perçue que l’événement se produise en l’absence de la compulsion
3- Gravité perçue du malheur associé à l’absence de la compulsion

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10
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle
La difficulté est due à un besoin ressenti de conserver les objets et à la souffrance associée au fait de les jeter

B) La difficulté à jeter des objets abouti à une accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première. Si ces espaces sont dégagés, c’est uniquement grâce aux interventions de tiers

C) L’accumulation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants (y compris le maintien d’un environnement sans danger pour soi-même ou pour les autres)

D) L’accumulation n’est pas imputable à une affection médicale

E) L’accumulation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental

A

Thésaurisation pathologique

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11
Q

Quelles sont les spécifications du trouble thésaurisation pathologique?

A

1- Avec acquisitions excessives: la difficulté à jeter des biens est accompagnée d’une acquisition excessive d’objets qui ne sont pas nécessaires, ou pour lesquels il n’y a pas d’espace disponible

2- Insight
- Avec insight bon ou acceptable: l’individu reconnait que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation pose un problème

  • Avec peu d’insight: l’individu est la plupart du temps convaincu que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation ne posent pas problème en dépit de preuves du contraire
  • Sans insight ou avec croyances délirantes: l’individu est totalement convaincu que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation ne posent pas problème en dépit de preuves du contraire
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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de la thésaurisation pathologique?

A
  • Associée à l’âge (affecte les personnes âgées)
  • Prévalence: 2-5%
  • 2 fois plus élevée que TOC
  • H = F
  • Universelle
  • Importance du diagnostic dimensionnel
  • Importance d’obtenir des sources d’infos différentes
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13
Q

Quels sont les traitements pour la thésaurisation pathologique?

A

Pharmacothérapie :
Venlafaxine (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline)
Efficacité: + de la moitié présentent des améliorations symptomatiques

TCC :
Stratégies similaires à celles utilisées pour traiter TOC et troubles anxieux
Exposition: mettre un terme aux acquisitions excessives et favoriser/travailler à se débarrasser d’objets
Restructuration cognitive: croyances dysfonctionnelles associées à thésaurisation
Acquisition de nouvelles compétences: organisation, résolution de problème, prise de décisions
Intervenant se rend chez le client pour séances d’exposition intensives
Entretien motivationnel
Pour favoriser l’entrée en traitement, le changement

Efficacité des traitements TCC
Diminution symptomatique significative

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14
Q

Quels sont les formes de traitement pour le TOC?

(Approche cognitive-comportementale)

A
  1. Thérapie des évaluations cognitives (TEC)
    Interprétations dysfonctionnelles des intrusions
  2. Exposition avec prévention de la réponse (EPR)
    Exposer l’individu à la situation qui provoque habituellement la compulsion
    Empêcher l’individu d’agir sa compulsion
    Partiellement efficace chez la moitié des individus avec TOC
  3. Thérapie basée sur les inférences (TBI)
    Identification et déconstruction des obsessions
    Travailler la tendance au doute obsessionnel, i.e. croyance que événements imaginaires vont se produire
    Travailler à déconstruire le raisonnement qui alimente le doute et les compulsions
    Mettre l’emphase sur la réalité et les sens
  4. Combinaison
    But: cesser d’accomplir le rituel compulsif pour évaluer si sa non-exécution entraîne des conséquences désastreuses
    Restructuration cognitive: transformer croyances dysfonctionnelles
    Ex: est-ce que l’événement fâcheux s’est produit lorsque vous n’avez pas fait votre rituel?

Modalités: psychothérapie individuelle, de groupe

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14
Q

De quel trouble s’agit-il?

A) Préoccupation concernant une ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui

B) À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique

C) La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D) La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire

A

dysmorphie corporelle

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15
Q

Quelles sont les spécifications de la dysmorphie corporelle?

A

1- Avec dysmorphie musculaire: l’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas

2- Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’ODC (p. ex. «je suis laid», «je suis difforme»)
- Avec un insight bon ou acceptable: l’individu reconnait que ses croyances relatives à l’ODC ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non
- Avec peu d’insight: l’individu pense que ses croyances relatives à l’ODC sont probablement vraies
- Sans insight ou avec croyances délirantes: l’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’ODC sont vraies

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16
Q

Quelles sont les caractéristiques de la dysmosphie corporelle?

A
  • Niveau d’insight faible : Ne remettent pas en question la véracité de leurs perceptions/croyances (Explique insatisfaction constante)
    1/3: ressemble à des croyances délirantes
  • Prévalence: 2,4% (2,5 F et 2,2% H)
  • Comorbidité : Dépression, anxiété sociale, TOC, idéation suicidaire, usage de substances
  • Trouble chronique: Faible rémission
  • Composante génétique : Facteurs génétiques communs avec TOC
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17
Q

Quels sont les options de traitements (TCC et bio) de la dysmorphie corporelle?

A

1- Thérapie cognitive-comportementale brève (7-30 séances)

2- Stratégie comportementale: exposition avec prévention de la réponse
Situation anxiogène (p. ex., événement social) + empêcher les rituels compulsifs (p. ex., se regarder dans le miroir) ou comportements d’évitement (p. ex., fuir contacts visuels)

3- Stratégies cognitives
Mise en lumière des pensées irrationnelles, autodestructrices et croyances fondamentales (p. ex., je ne peux être heureux si je n’ai pas un corps parfait)
Adoption de pensées et croyances alternatives et réalistes
Prévention de la rechute

4- Médication
TCC vs ISRS: traitements équivalents mais TCC présente effets plus durables

Complications du traitement associées à la comorbidité

5- Thérapie basée sur les inférences

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18
Q

De quel trouble parle-t-on?
A) Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux

B) Tentatives répétées de réduire ou d’arrêter l’arrachage des cheveux

C) L’arrachage de cheveux entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D) L’arrachage de cheveux ou la perte de cheveux n’est pas imputable à une autre affection médicale

E)L’arrachage de cheveux n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental

A

Trichotillomanie

19
Q

Quelles sont les caractéristiques de la tricotillomanie?

A
  • Survient par brefs épisodes intermittents ou pendant plusieurs heures durant la journée
  • Honte intense associée
  • Tentative de camouflage (p. ex., chapeau, écharpe, maquillage)
  • Apparaît à l’adolescence
  • Prévalence: 1-2% (+ chez les F)
  • Comorbidité : Dépression, dermatillomanie
20
Q

De quel trouble s’agit-il?
A) Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées

B)Tentatives répétées pour diminuer ou arrêter le triturage de la peau

C)Le triturage de la peau entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D) Le triturage de la peau n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

E) Le triturage de la peau n’est pas mieux expliqué par des symptômes d’un autre trouble mental

A

dermatillomanie

21
Q

Quelles sont les caractéristiques de la dermatillomanie

A
  • N’importe où sur le corps
    Visage, bras et mains + fréquents
  • Avec doigts et ongles ou instruments (p. ex., pinces à épiler, aiguilles)
  • Honte intense associée
  • Peut entraîner complications médicales (p. ex., infections qui nécessitent antibio.)
  • Prévalence: 2,1%
  • Comorbidité : Trichotillomanie, troubles anxieux, de l’humeur, troubles alimentaires, usage d’une substance, trouble contrôle des impulsions
22
Q

Quelle est l’étiologie de la dermatillomanie et de la trichotillomanie?

A

Facteurs génétiques :
Sont influencés par le même facteur génétique, différent de celui du TOC, de la thésaurisation pathologique et de l’obsession de dysmorphie corporelle

Facteurs neuroanatomiques :
- Trichotillomanie: épaisseur excessive du cortex dans les régions responsables du contrôle inhibiteur

  • Dermatillomanie: augmentation de volume bilatéral du striatum ventral (pas chez trichotillomanes et groupe témoin)
  • Reflète plus grande participation du système de récompense dans ce trouble
  • Gyrus parahippocampique droit des trichotillomanes est moins épais que celui des dermatillomanes
    Explique symptômes dissociatifs des trichotillomanes quand ils s’arrachent des poils
  • Comportements déclenchés par affects négatifs et visant à les atténuer = Renforcement négatif

Frustration et ennui = déclencheurs

23
Q

Quelles sont les options de traitement pour la trichotillomanie et la dermatillomanie?

A
  1. Technique de renversement des habitudes: remplacer le comportement problématique par un comportement alternatif, moins «perturbant». Souvent combinée avec techniques cognitives
  2. Entraînement à la pleine conscience
  3. Apprendre à reconnaître les facteurs déclencheurs et situations à risque.
    P. ex., un conflit avec un conjoint, l’ennui
    Renforcement de geste incompatible avec le comportement indésirable
    P. ex., s’asseoir sur ses mains le temps que passe l’envie de s’arracher les cheveux

4.Pharmacologique: certains médicaments permettraient une réduction symptomatique

24
Q

Quelles sont les caractéristiques des phobies spécifiques

A
  • Recherche lacunaire
  • Évitement des situations qui génèrent l’anxiété plutôt que traitement
  • Gêne chez l’adulte (p. ex., peur des orages)
  • Forte prévalence: 8-12% (1 an, DSM-5-TR)
  • Forte persistance: durent en moyenne 20 ans
  • Peu traitées: 8% des phobiques
  • Viennent «à plusieurs»
25
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’anxiété sociale?

A
  • Prévalence: 7% (1 an, DSM-5-TR)
  • F > H (1.5 à 2.2)
  • Forte comorbidité
  • Se manifeste souvent à l’adolescence
  • Durée moyenne des symptômes: 20 ans
  • Consultent peu
26
Q

Quelles est l’étiologie des Phobie spécifique et anxiété sociale selon les théories comportementales?

A
  1. Apprentissage comme mode d’acquisition de la phobie (apprise) :

Conditionnement de l’évitement (en 2 temps):

Conditionnement classique: apprendre à craindre un stimulus neutre si associé à un événement douloureux ou effrayant (devient un SC, voir prochaines diapositives)

Conditionnement opérant: apprendre à atténuer la peur conditionnelle en évitant le SC

Comportement d’évitement se maintient à cause de la conséquence positive, i.e. réduire la peur

  1. Apprentissage de la crainte par association
    P. ex., individus qui ont peur des hauteurs après avoir fait une mauvaise chute, anxiété sociale et expériences traumatisantes associées, peur de la voiture suite à crise panique en voiture
  2. Apprentissage de la crainte sans association apparente
    P. ex., peur des serpents
  3. Apprentissage par observation (vicariant)
    Acquérir une peur par observation d’autrui (ou de son discours)
    P. ex., enfant craint de s’engager dans une activité après avertissements constants de ses parents

** Note importante: apprentissage préparé
Stimuli préparés sont plus susceptibles de devenir des stimuli de conditionnement classique
Tous les stimuli ne peuvent pas devenir phobiques: certains sont particulièrement craints

  • Rôle de la diathèse
    Tendance à croire que des expériences traumatisantes similaires vont se produire dans l’avenir
    Incapacité (réelle ou perçue) récurrente à maîtriser son environnement
  • Manque d’aptitudes sociales
    Origine de l’anxiété sociale: comportement inapproprié, manque d’aptitudes sociales
    La poule ou l’œuf?
27
Q

Quelle est l’étiologie de la phobie spécifique et de l’anxiété sociale selon les théories cognitives?

A

Processus cognitifs de l’anxiété sociale:

  • Préoccupations excessives des évaluations d’autrui
  • Hypersensibilité aux signes sociaux
  • «Sur-conscience» de l’image de soi
  • Timidité, obligation de perfection (pas le droit à l’erreur)
  • Autocritique excessive
  • Peur que le «moi déficient» soit découvert
  • Perception négative de soi, même dans une situation «positive»
  • Attributs positifs considérés comme moins importants
28
Q

modèle cognitif de l’anxiété sociale : 3 traits fondamentaux

A
  1. bias attentionnel
  2. normes perfectionnistes
  3. grande timidité
29
Q

Quelle est l’étiologie de la Phobie spécifique et de l’anxiété sociale selon les théories biologiques?

A
  • Activité ↑ dans amygdale et insula (associées à réactions émotionnelles négatives)
  • Activité du SNA
    Chez la personne nerveuse: grand nombre de stimuli activent facilement le SNA
  • Facteurs génétiques
    Inhibition comportementale ou timidité (tempérament) à l’enfance comme prédicteurs potentiels
30
Q

Quels sont les symptomes possibles d’une crise de panique (4 sur 13 pour coter comme CP)

A
  • Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
  • Transpiration
  • Tremblement ou secousses musculaires
  • Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
  • Sensation d’étranglement
  • Douleur ou gêne thoracique
  • Nausée et gêne abdominale
  • Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
  • Frissons ou bouffées de chaleur
  • Paresthésie (engourdissements, picotements)
  • Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
  • Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
  • Peur de mourir
  • Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
  • Transpiration
  • Tremblement ou secousses musculaires
  • Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
  • Sensation d’étranglement
  • Douleur ou gêne thoracique
  • Nausée et gêne abdominale
    -Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
  • Frissons ou bouffées de chaleur
  • Paresthésie (engourdissements, picotements)
  • Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
  • Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
  • Peur de mourir
31
Q

Quels sont les 4 types d’attaque de panique?

A
  1. non anticipée
  2. anticipée
  3. à prédisposition situationnelle
  4. nocturne
32
Q

Quelles sont les spécifications du trouble panique?

A

Trouble panique
Ou
Spécification (attaque de panique)
Si présence d’une attaque de panique survient dans un autre trouble mental → doit être notée comme une spécification
P. ex.: trouble de stress post-traumatique avec attaques de panique

33
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble panique?

(prévalence, comorbidité)

A

Prévalence: 2-3% (1 an, DSM-5-TR)

80% d’individus ayant un autre trouble anxieux expérimentent aussi des attaques de panique

Comorbidité fréquente et aggrave le trouble panique

34
Q

Quelle est la trajectoire typique de l’agoraphobie?

A

touble panique ou autre TA — Agoraphobie —– trouble dépressif/trouble lié à l’usage de substance

35
Q

Quelle est l’Étiologie du trouble panique selon les théories biologiques?

A

hérédité : membres d’une même famille ont 5-16% + de chance d’avoir un trouble panique

36
Q

Quelle est l’Étiologie du trouble panique selon les théories biologiques?

A
  • Hyperactivation du système noradrénergique (NT = norépinéphrine)
  • Problème dans l’activité des neurones qui sécrètent l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) qui inhibent l’activité noradrénergique
  • Hypersensibilité à la cholécystokinine (CCK)
    Injection de CCK-4 provoque activation de l’amygdale associée à réaction d’anxiété subjective
37
Q

Quelle est l’étiologie de l’agoraphobie selon les théories psychologiques

A
  • Peur de la peur
    Ne réfère pas à la peur de lieux publics, mais plutôt à la peur d’avoir des symptômes en public
38
Q

Étiologie: théories psychologiques Trouble panique

A
  • SNA prédisposé (hyperactif)
    Prédisposition à être sensible aux réactions déclenchées (p. ex., accélération du rythme cardiaque perçu comme grand danger)
  • Cercle vicieux: crainte d’une attaque de panique → active le SNA → attaque de panique
39
Q

Anxiété généralisée caractéristiques

(prévalence, apparition, durée, traitement, comorbidité)

A
  • Prévalence: 2.9% (1 an, DSM-5-TR)
  • Apparaît généralement durant l’adolescence
  • Durée: souvent à vie
  • Traitement difficile
  • Comorbidité ++
40
Q

Quelle est l’étiologie d’un TAG selon les hypothèses cognitives-comportementales

A

1- Perception de non-contrôle (impuissance)
2- Peur de l’anxiété
3- Imprévisibilité
4- Sensibilité aux menaces potentielles
5- Intolérance à l’incertitude
6- Inquiétude agit à titre de renforçateur négatif en attirant l’attention loin des émotions négatives

41
Q

Étiologie: perspectives biologiques TAG

A

**Composante génétique importante

  • Dysfonctionnement du système GABA (NT inhibiteur)
    Benzodiazépines diminuent l’anxiété en augmentant la libération de GABA
    Médicaments qui bloquent ou inhibent le système GABA augmentent l’anxiété
42
Q

Traitements des troubles anxieux Approches comportementales

A
  • Désensibilisation systématique
    Exposition, en pensée (imagination), à scénarios anxiogènes + relaxation
    Efficacité: élimine ou atténue phobies
  • Exposition in vivo ou par réalité virtuelle
    Exposition à situations phobiques réelles (ou par réalité virtuelle)
    Efficacité: accrue mais suscite fort taux d’abandon (moins pour RV)
  • Principes généraux
    Éviter l’évitement
    Encourager le comportement d’approche (exposition)
    Récompenser après succès d’exposition
  • Combinaison avec entraînement à la relaxation (p. ex., relaxation musculaire progressive)
43
Q

Traitements des troubles anxieux approche cognitive

A

Le Traitement cognitif doit être accompagné de l’exposition

Particulièrement efficaces dans l’AS: interventions TCC (Beck & Ellis)
Réévaluer plus justement les réactions d’autrui (p. ex., signification d’un froncement de sourcils)
Moins fonder son estime de soi sur approbation d’autrui
Thérapie cognitive-comportementale de groupe
Restructuration cognitive + exposition situationnelle (groupe de 6-8)

44
Q

Traitements des troubles anxieux approche cognitive attaque panique/agoraphobie

A
  • Thérapie du contrôle de la panique
  • Entraînement à la relaxation
  • Interventions TCC :
    Exposition intéroceptive, i.e. aux signaux internes qui déclenchent la panique
    Dans un contexte sécuritaire, la personne émet un comportement qui va déclencher un état de panique et applique techniques cognitives ensuite
    But = percevoir comme signaux inoffensifs qu’elle peut contrôler
    Diminue perception d’imprévisibilité et absence de contrôle
45
Q

Traitements des troubles anxieux approche cognitive

A

Pleine conscience et auto-compassion:
- Augmenter l’ouverture et la tolérance face aux pensées et sensations anxieuses plutôt que de les éviter ou modifier
- Compassion: bienveillance envers soi-même et à l’égard d’autrui

46
Q

Traitements des troubles anxieux approche biologique

A
  • Anxiolytiques (sédatifs, tranquillisants)
    Accoutumance et syndrome de sevrage aigu
    Recommandation: les utiliser à court terme (début de traitement ou lors de crise)
  • Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)
    + efficaces que benzodiazépines pour AS
    Effets secondaires indésirables ++
  • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
    Pour AS, AG, TP
    Peu d’effets secondaires indésirables
    Les plus populaires et connus
    ** traitement médicamenteux n’est pas recommandé pour les phobies spécifiques : le traitement pas exposition est bcp plus efficace