Troubles cours 3-4 Flashcards
De quel trouble est-il question?
A) Peur ou anxiété marquées par 2 (ou plus) des 5 situations suivantes:
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts
- Être dans des endroits clos
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile
B) La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenu de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants
C) Les situations … provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété
D) Les situations … sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété
E) La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socio-culturel
F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants durant typiquement 6 mois ou plus
G) La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
trouble agoraphobique
De quel trouble s’agit-il?
A) Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombres d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires)
B) La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
C) L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois):
- Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
- Fatigabilité
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire
- Irritabilité
- Tension musculaire
- Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
D) L’anxiété, les soucis et les symptômes physiques entraînent une détresse et une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
E) La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
F) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
TAG trouble anxieux généralisé
De quel trouble s’agit-il?
A) Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique
B) L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
C) L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense
D) La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
E) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus
F) La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
G) Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
Phobie spécifique
De quel trouble s’agit-il?
A) Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuel observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours)
B) La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser)
C) Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D) Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses
E) La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
F) La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
G) La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H) La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale
I) La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
Anxiété sociale
De quel trouble s’agit-il?
A) Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants : - Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblement ou secousses musculaires
- Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée et gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (engourdissements, picotements)
- Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
- Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblement ou secousses musculaires
- Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée et gêne abdominale
-Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (engourdissements, picotements)
- Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
N.B. La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété
B) Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’1 ou des 2 symptômes suivants:
- Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, «devenir fou»)
- Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières)
C) La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale
D) La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
Trouble panique
De quel trouble s’agit-il?
A) Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux:
Obsessions définies par (1) et (2):
1- Pensées, pulsions ou images récurrentes ou persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets
2- Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (c’est-à-dire en faisant une compulsion)
Compulsions définies par (1) et (2)
1- Comportements répétitifs (p. ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (p. ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible
Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs
B) Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus d’une heure par jour) ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C) Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ni à une affection médicale
D) La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental
Trouble obsessionnel compulsif
Qu’est-ce qu’une obsession égodystone?
Une obsession étrangères à la personnalité de l’individu (sexuelles ou agressives)
Qu’est-ce qu’une obsession égosynthone?
Une obsession en harmonie avec la personnalité de l’individu (hypocondrie)
Quels sont les 3 Multiplicateurs de l’intensité et de la fréquence des compulsions
1- Responsabilité perçue au sujet de l’événement redouté
2- Probabilité perçue que l’événement se produise en l’absence de la compulsion
3- Gravité perçue du malheur associé à l’absence de la compulsion
De quel trouble s’agit-il?
A) Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle
La difficulté est due à un besoin ressenti de conserver les objets et à la souffrance associée au fait de les jeter
B) La difficulté à jeter des objets abouti à une accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première. Si ces espaces sont dégagés, c’est uniquement grâce aux interventions de tiers
C) L’accumulation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants (y compris le maintien d’un environnement sans danger pour soi-même ou pour les autres)
D) L’accumulation n’est pas imputable à une affection médicale
E) L’accumulation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental
Thésaurisation pathologique
Quelles sont les spécifications du trouble thésaurisation pathologique?
1- Avec acquisitions excessives: la difficulté à jeter des biens est accompagnée d’une acquisition excessive d’objets qui ne sont pas nécessaires, ou pour lesquels il n’y a pas d’espace disponible
2- Insight
- Avec insight bon ou acceptable: l’individu reconnait que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation pose un problème
- Avec peu d’insight: l’individu est la plupart du temps convaincu que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation ne posent pas problème en dépit de preuves du contraire
- Sans insight ou avec croyances délirantes: l’individu est totalement convaincu que ses croyances et ses comportements liés à l’accumulation ne posent pas problème en dépit de preuves du contraire
Quelles sont les caractéristiques de la thésaurisation pathologique?
- Associée à l’âge (affecte les personnes âgées)
- Prévalence: 2-5%
- 2 fois plus élevée que TOC
- H = F
- Universelle
- Importance du diagnostic dimensionnel
- Importance d’obtenir des sources d’infos différentes
Quels sont les traitements pour la thésaurisation pathologique?
Pharmacothérapie :
Venlafaxine (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline)
Efficacité: + de la moitié présentent des améliorations symptomatiques
TCC :
Stratégies similaires à celles utilisées pour traiter TOC et troubles anxieux
Exposition: mettre un terme aux acquisitions excessives et favoriser/travailler à se débarrasser d’objets
Restructuration cognitive: croyances dysfonctionnelles associées à thésaurisation
Acquisition de nouvelles compétences: organisation, résolution de problème, prise de décisions
Intervenant se rend chez le client pour séances d’exposition intensives
Entretien motivationnel
Pour favoriser l’entrée en traitement, le changement
Efficacité des traitements TCC
Diminution symptomatique significative
Quels sont les formes de traitement pour le TOC?
(Approche cognitive-comportementale)
- Thérapie des évaluations cognitives (TEC)
Interprétations dysfonctionnelles des intrusions - Exposition avec prévention de la réponse (EPR)
Exposer l’individu à la situation qui provoque habituellement la compulsion
Empêcher l’individu d’agir sa compulsion
Partiellement efficace chez la moitié des individus avec TOC - Thérapie basée sur les inférences (TBI)
Identification et déconstruction des obsessions
Travailler la tendance au doute obsessionnel, i.e. croyance que événements imaginaires vont se produire
Travailler à déconstruire le raisonnement qui alimente le doute et les compulsions
Mettre l’emphase sur la réalité et les sens - Combinaison
But: cesser d’accomplir le rituel compulsif pour évaluer si sa non-exécution entraîne des conséquences désastreuses
Restructuration cognitive: transformer croyances dysfonctionnelles
Ex: est-ce que l’événement fâcheux s’est produit lorsque vous n’avez pas fait votre rituel?
Modalités: psychothérapie individuelle, de groupe
De quel trouble s’agit-il?
A) Préoccupation concernant une ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui
B) À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (p. ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (p. ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique
C) La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
D) La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire
dysmorphie corporelle
Quelles sont les spécifications de la dysmorphie corporelle?
1- Avec dysmorphie musculaire: l’individu est préoccupé par l’idée d’être de constitution physique trop petite ou pas assez musclée. Cette spécification est utilisée même si la personne est préoccupée par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas
2- Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’ODC (p. ex. «je suis laid», «je suis difforme»)
- Avec un insight bon ou acceptable: l’individu reconnait que ses croyances relatives à l’ODC ne sont certainement ou probablement pas exactes, ou qu’elles pourraient être vraies ou non
- Avec peu d’insight: l’individu pense que ses croyances relatives à l’ODC sont probablement vraies
- Sans insight ou avec croyances délirantes: l’individu est totalement convaincu que ses croyances relatives à l’ODC sont vraies
Quelles sont les caractéristiques de la dysmosphie corporelle?
- Niveau d’insight faible : Ne remettent pas en question la véracité de leurs perceptions/croyances (Explique insatisfaction constante)
1/3: ressemble à des croyances délirantes - Prévalence: 2,4% (2,5 F et 2,2% H)
- Comorbidité : Dépression, anxiété sociale, TOC, idéation suicidaire, usage de substances
- Trouble chronique: Faible rémission
- Composante génétique : Facteurs génétiques communs avec TOC
Quels sont les options de traitements (TCC et bio) de la dysmorphie corporelle?
1- Thérapie cognitive-comportementale brève (7-30 séances)
2- Stratégie comportementale: exposition avec prévention de la réponse
Situation anxiogène (p. ex., événement social) + empêcher les rituels compulsifs (p. ex., se regarder dans le miroir) ou comportements d’évitement (p. ex., fuir contacts visuels)
3- Stratégies cognitives
Mise en lumière des pensées irrationnelles, autodestructrices et croyances fondamentales (p. ex., je ne peux être heureux si je n’ai pas un corps parfait)
Adoption de pensées et croyances alternatives et réalistes
Prévention de la rechute
4- Médication
TCC vs ISRS: traitements équivalents mais TCC présente effets plus durables
Complications du traitement associées à la comorbidité
5- Thérapie basée sur les inférences