Troubles attentionnels Flashcards

1
Q

Attention automatique VS contrôlée : Principale différence

A

Automatique = non-exigeante au niveau des ressources

Contrôlées = exigeante.

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Q

Principale caractéristique de l’attention en générale

A

Capacité LIMITÉE

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3
Q

3 caractéristiques de l’attention automatique selon Posner (+ deux autres)

A

1- Manque d’intentionnalité
2- Manque de conscience
3- Manque d’interférence avec les autres processus simultanés : p.ex. parler et siffler en même temps demanderait de l’interférence)

+ rapide, + difficile à inhiber

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4
Q

Processus automatiques, régions du cerveau

A

+ sous corticaux.
Systèmes cérébraux rigides

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5
Q

Vigilance et alerte : niveau

A

Bas

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6
Q

Attention sélective, divisée et soutenue : niveau

A

haut

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7
Q

L’attention est un concept non-unitaire et implique donc plusieurs systèmes, lesquels? (5)

A

1- Le système d’activation réticulaire : pour l’éveil cortical. Rôle dans l’activation du cerveau. Dormir = inhibition du système activateur = + bas niveau de l’attention
2- Les systèmes sous-corticaux et limbiques : régulation de l’attention
3- Lobe pariétal supérieur : attention consciente
4- Lobes frontaux pour diriger ressources attentionnelles
5- Hémisphère droit : processeur attentionnel

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8
Q

Attention selon Posner : 3 fonctions principales

A

1- Système d’orientation postérieur qui permet de s’orienter vers un É dans l’espace visuel
2- Le système attentionnel de vigilance qui permet d’atteindre ou maintenir un état de vigilance ou d’alerte
3- Le système attentionnel antérieur ou exécutif qui permet d’orchestrer actions volontaires

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9
Q

Posner : fonction 1 (s’orienter vers É dans espace visuel) : orienter vers et se désengager de : corrélats nerveux

A

Temporo-pariétal et temporal supérieur

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10
Q

Posner : fonction 1 (s’orienter vers É dans l’espace visuel) : se diriger vers et s’engager dans un nouveau stimulus : corrélats nerveux

A

colliculus supérieurs et thalamus

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11
Q

Posner : fonction 2 (atteindre et maintenir état de vigilance ou d’alerte) : corrélats nerveux

A

fronto-pariétal droit

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12
Q

Posner : fonction 3 (orchestrer actions volontaires) : corrélats nerveux

A

Gyrus cingulaire antérieur
Cortex préfrontal latéral et orbitofrontal
Ganglions de la base
Thalamus.

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13
Q

Mesulam : cortexs impliqués

A

Cortex pariétal
Cortex cingulaire
Cortex frontal

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14
Q

Mesulam : région pariétale fonction

A

Représentation spatiale interne (carte sensorielle) de l’environnement extrapersonnel

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15
Q

Mesulam : fonction cortex cingulaire

A

Signification motivationnelle et émotionnelle aux éléments extrapersonnels

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16
Q

Mesulam : cortex frontal fonction

A

Module et coordonne les programmes moteurs pour exploration, balayage, fixation, manipulation des stimuli extrapersonnels.

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17
Q

Mesulam : autres systèmes impliqués

A

Thalamus et Striatum

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18
Q

Mesulam : résumé

A

Réseau neuronal impliquant cortex pariétal, cingulaire et frontal : nécessitant l’intégrité et l’interconnexions de ces trois systèmes + système thalamus et striatum.

Représentation interne, ensuite attribue signification, ensuite module et coordonne action.

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19
Q

Modèle de Mirsky, comment fut-il développé?

A

A administrer une batterie de tests neuropsychologiques qui sont sensibles au fonctionnement attentionnel à des patients neuropsychiatrique et à des participants en bonne santé.

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20
Q

Modèle de Mirsky : 4 facteurs évalués

A

1- Focaliser-Exécuter
2- Changer ou déplacer l’attention
3- Soutenir l’attention (maintenir/stabiliser)
4- Encoder l’attention

5- Une cinquième composante : Stabiliser

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21
Q

Mirsky : facteur 1 : Focaliser-Exécuter

A

Implique une attention sélective et une production perceptivo-motrice rapide

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22
Q

Mirsky : facteur 1 : Focaliser-Exécuter : substrat neuronal

A

Focalisation : cortex pariétal inférieur et temporal supérieur

Exécution : cortex pariétal inférieur et corps strié

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23
Q

Mirsky : fonction 2 : changer ou déplacer l’attention : substrats neuronals

A

Cortex préfrontal

24
Q

Mirsky : facteur 2 : Changer ou déplacer l’attention

A

Décrit la capacité de déplacer l’attention de manière flexible et adaptative

25
Q

Mirsky : facteur 3 : Soutenir l’attention

A

Concerne la fonction d’alerte et de vigilance

26
Q

Mirsky : facteur 3 : soutenir l’attention : substrats neuronaux

A

Structures antérieures du mésencéphale et du tronc cérébral

27
Q

Mirsky : facteur 4 : encoder l’attention

A

Spécifie la capacité à maintenir brièvement des informations en mémoire tout en effectuant d’autres calculs ou actions connexes

28
Q

Mirsky : facteur 4 : encoder l’attention : substrats neuronaux

A

Hippocampe
Amygdale

29
Q

Mirsky : facteur 5 : stabiliser

A

Représente la cohérence de l’effort attentionnel.

30
Q

Mirsky : Structures sous-corticales influençant l’attention

A

Le système réticulaire activateur
Thalamus
Noyaux gris centraux
Colliculi supérieurs
Colliculi inférieurs

31
Q

Mirsky : structures sous-corticales infleunçant l’attention : SRA

A

Le système réticulaire activateur régule le niveau d’activation ou d’éveil cortical - une première étape nécessaire dans le traitement attentionnel.

Les entrées sensorielles chargent le SAR, cependant, le manque d’apport sensoriel ne rend pas nécessairement somnolent. En fait, même avec un apport sensoriel constant, il peut y avoir accoutumance. Cependant le SAR joue également un rôle dans la réponse anticipative.

32
Q

Que peuvent entraîner les lésions du SRA (Mirsky)

A

Une diminution de la vigilance ou un coma

33
Q

Mirsky : structures sous-corticales : attention visuelle sélective

A

Thalamus, noyaux gris centraux, colliculi supérieurs et colliculi inférieurs jouent un rôle de soutien.

Thalamus : reçoit l’activation de la formation rétiuclaire et projette l’excitation vers le cortex. Sélectionne et relaye information des régions sous-corticales vers le cortex et inversement. Peut influencer la sélectivité de l’attention.

Le colliculus supérieur du mésencéphale jour un rôle dans le mouvement réflexif des yeux et de la tête vers stimuli visuels

Le colliculus inférieur joue un rôle dans l’orientation vers stimuli auditifs.

34
Q

Attention selon Van Zomeren et Brouwer

A

Regroupent les différentes fonctions attentionnelles autour de deux axes : intensité et sélectivité

35
Q

Intensité : sous-composantes

A

Alerte tonique
Alerte phasique
Vigilance
Attention soutenue

36
Q

Sélectivité : sous composantes

A

Focalisation
Flexibilité
Capacité de traitement : empan attentionnel et attention divisée

37
Q

Intensité : alerte tonique + altération

A

État d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet

Altération : obnubilation de la conscience, désorientation spatio-temporelle, lenteur

38
Q

Intensité : alerte phasique + altération

A

Réceptivité et réactivité face à un stimulus avertisseur : est-ce que je peux réagir à un S? Capacité à répondre à la présence d’un S

Altération : lenteur ou incapacité de contrôler et inhiber une réponse motrice pour réagir sélectivement à la cible.

39
Q

Intensité : vigilance + altération

A

État de préparation à détecter et réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement.

Altération : fatigue, somnolence, incapacité à détecter un stimuli peu fréquents, omissions et fausses alertes.

40
Q

Intensité : attention soutenue + altération

A

Maintenir un niveau d’efficience adéquat et stable au cours d’une activité d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu.

Durée attention soutenue optimale = 10 minutes
Altération : fluctuation de la performance, relâchement ou interruption de l’activité en cours

41
Q

Sélectivité : Focalisation + altération

A

Attention sélective et inhibition active d’éléments distracteurs : on doit négliger les infos non-pertinentes

Altération : attention “aimantée” par divers événements non pertinents, sensibilité accrue à l’interférence

42
Q

Sélectivité : flexibilité + altération

A

Déplacer et réorienter le focus de son attention ainsi que la souplesse avec laquelle ce contrôle est exercé.

Altération : persévérations, rigidité des réponses.

43
Q

Sélectivité : capacité de traitement : empan attentionnel + altération

A

Capacité d’info qu’on est capable de retenir, traiter simultanément durant un court laps de temps

Altération : échec du contrôle attentionnel/perte d’automatismes

44
Q

Sélectivité : capacité de traitement : attention divisée + altéraition

A

Partager ses ressources attentionnelles entre plusieurs tâches

Altération : échec dans l’exécution simultanée de tâches multiples

45
Q

Définition négligence unilatérale

A

Correspond à l’incapacité de rendre compte, de répondre ou de s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à la lésion cérébrale, sans que ce trouble ne puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur.

46
Q

Sémiologique clinique NU

A
  • Environ 1/3 des patients souffrant d’accident vasculaire cérébral hémisphérique droit manifestent une NU : la négligence est souvent évidente.
  • Le patient présente une déviation permanente de la tête et du regard vers la droite
  • Il ignore les sollicitations venant du côté gauche
     Lors des repas, les sujets peuvent renverser des plats situés sur leur gauche ou oublier de manger les aliments situés sur la gauche de leur assiette.
     Ils omettent de lire la page gauche de leur livre, ou de détecter des détails situés à gauche sur des dessins ou des photographies. Le trouble touche aussi l’écriture, le dessin et les jeux.
     Une tendance à tourner systématiquement vers la droite alors qu’il faudrait aller à gauche
     Négligence personnelle lors de l’habillage, rasage, maquillage, etc.
47
Q

NU : troubles associés

A

Extinction
Allochirie
Alloesthésie
Anosognosie
Anosodiaphorie

48
Q

NU : troubles associés : extinction

A

Incapacité à détecter un stimulus controlatéral à la lésion cérébrale lorsque celui-ci est présenté simultanément à un stimulus ipsilatéral, alors que ce stimulus est détecté lorsqu’il est présenté isolément. Si présente un objet = capable de le voir, mais si présente 2, pas capable

49
Q

NU : troubles associés : allochirie

A

Lorsque l’on touche u npatient du côté gauche, le sujet prétend avoir été touché à un endroit grossièrement symétrique du côté droit.

50
Q

NU : troubles associés : alloesthésie

A

Un patient sollicité pour faire un mouvement avec son hémi corps contra lésionnel exécute le mvt avec son membre ispsilésionnel, ou encore tourne la tête vers le côté droit alors que l’on s’adresse à lui du côté gauche. Si sollicite mouvement à gauche, le fait à droite.

51
Q

NU : troubles associés : anosognosie

A

absence de conscience ou le déni des troubles

52
Q

NU : troubles associés : anosodiaphorie

A

Indifférence à l’égard des troubles. + aspect émotionnel

53
Q

NU : localisation lésionnelles

A

Plus de lésions dans HD que HG
Sites lésionnels :
- Le carrefour temporo-pariétal-occipital
- Cortex temporal supérieur droit
- Cortex frontal dorsolatéral
- Lésions sous-corticales pures : désafférentation corticale et seraient responsables de plus de 20% des syndromes de NU.

54
Q

NU : théories attentionnelles

A

Disent que c’est un problème au niveau de l’attention.
* La NU est considérée comme la conséquence d’une inattention sélective à l’hémichamp spatial controlatéral à la lésion cérébrale. Le comportement d’héminégligence serait lié à un défaut de l’orientation de l’attention vers l’information spatiale.

  • Le modèle de Heilman (1993) : (HD) aurait la capacité à orienter l’attention à la fois vers la gauche et vers la droite, alors que l’hémisphère gauche (HG) ne serait responsable que de l’attention vers la droite. La négligence serait donc due à un défaut d’activation de l’HD que l’HG ne pourrait compenser. (HD plus grand que HG).
  • Modèle qui dit hémisphère droit spécialisé dans attention (+ que le gauche) : hémisphère gauche moins impliqué et donc quand lésion droite, perd les 2 vecteurs important de l’attention et donc l’hémisphère gauche va l’emporter.
  • Le modèle vectoriel de Kinsbourne (1987, 1993) : ce modèle se fonde sur l’existence d’un gradient attentionnel spatial. Chaque hémisphère générant un vecteur attentionnel horizontal dirigé vers l’espace controlatéral ainsi qu’une inhibition mutuelle réciproque. En cas de lésion droite l’équilibre de la balance interhémisphérique est rompu libérant ainsi un gradient attentionnel vers l’espace ipsilésionnel. (HG plus grand que HD).

Différence entre les deux modèles = statut de l’hémisphère droit qui est plus considéré chez Heilman que Kinsbourne.

55
Q

NU : Théories représentationnelles

A
  • Pour Bisiach (1978, 1979), l’espace réel ou imaginé est représenté de façon analogique et symétrique dans chacun des 2 hémisphères. Une lésion unilatérale détruit alors la représentation de l’espace controlatéral. Ici, il ne s’agit plus de trouble attentionnel mais de représentation perceptive controlatérale dégradée.
  • Test d’évocation mentale de la place de la cathédrale de Milan.
  • Problème = pas attentionnel, mais plutôt représentation mentale, représentations perceptuelles, néglige ce qui existe à gauche sur le plan représentationnelle et ne porte plus attention à ce qu’il y a à gauche.
56
Q

NU : THéories intentionnelles

A

Le problème est qu’on ne peut pas dissocier le représentationnel de l’intentionnel (l’intention est nécessaire à la représentation).
* La théorie « prémotrice » soutenue par Rizzolatti et al. (1990) se situe à l’interface des conceptions représentationnelles et attentionnelles du comportement d’héminégligence.
* S’appuyant sur les résultats des cortectomies sélectives chez le singe (aires 6 et 8 frontales, lobule pariétal inférieur), cette théorie postule une conception unitaire en rejetant l’hypothèse de la séparation fonctionnelle des mécanismes attentionnels de ceux de l’incitation motrice. Il s’agit donc d’une conception de l’attention dirigée subordonnée à l’exécution d’un programme moteur. La nature de la réponse motrice détermine la qualité des mécanismes perceptifs.
* Ainsi, le rôle focalisateur de l’étape prémotrice des actions dirigées dans l’espace est essentiel à l’activation des structures corticales au sein desquelles l’espace est « représenté ». L’attention spatiale serait donc la conséquence et non la cause de l’action dirigée, d’où l’importance des structures activatrices du tronc cérébral (éveil, alerte…) et des centres déviationnels (orientation conjuguée des yeux, de la tête et du corps).
- Motricité pas dépendante de la sensibilité.
- Déficit dans l’étape prémotrice de diriger l’attention, un déficit au niveau de l’intention de porter son attention vers qqchose. Rejette hypothèse de séparation entre attention et incitation motrice. Défaut d’intention.

57
Q
A