Troubles Flashcards
Critères du trouble de la perso paranoïde :
Méfiance envahissante envers les autres
Réactions importantes aux gestes brusques perçus comme une attaque
Préoccupé par la loyauté de ses amis et famille
Rancunier
Relations superficielles
Critères du trouble de la perso schizoïde :
Détachement volontaire des relations sociales
Expression émotionnelle limitée
Indifférent aux critiques ou louanges
Anhédonie
Pas d’intérêt dans les relations sexuelles
Critères du trouble de la perso évitante :
Peur du rejet
Sensation d’être inadéquat résultant en un retrait social volontaire
Désire fort pour des relations sociales (contrairement a la personnalité schizoïde), mais limité par une timidité extrême et une anxiété sociale.
Critères du trouble de la perso schizotypique:
Comportement étrange et excentrique
Pensée magique (forme de pensée qui s’attribue la puissance de provoquer la résolution de problèmes ou l’apparition d’événements sans intervention matérielle (c’est moi qui ait provoqué le COVID19)
Anxiété sociale excessive
Idées de référence (impression que le présentateur télé s’adresse à lui, qu’il y a des messages cachés dans les panneaux publicitaires)
Affects restreints
Isolation sociale en raison de paranoia et méfiance des autres
Critères trouble de la perso anti-sociale :
Doit être précédé de trouble de la conduite avant l’âge de 15 ans
Duperie et manipulation afin d’obtenir un profit personnel des autres (argent, sex, pouvoir)
Mensonges répétés, utilisation d’alibi, simulation de maladie.
Mépris et violation des droits humains fondamentaux des autres.
Mépris des souhaits, droits ou sentiments des autres (svp ne me frappez pas, la personne anti-sociale s’en fout voire ressent du mépris pr sa soumission)
Atcd de multiples agressions, récidives régulières d’activités criminelles (maltraitance physique épouse ou enfants…)
Peu ou pas de regret de ses actes (les perdants méritent de perdre)
Blâme les victimes d’avoir été dupées
Impulsivité des prises de décisions qui se manifeste lors d’un manque de planification sans considérer les conséquences pr soi ou les autres (chgt soudain de travail, relations, appartement)
Manque de considération de sa sécurité et celle des autres : conduite automobile à risque, accidents multiples, RS à risque, conso de drogues à des doses toxiques. Met ses enfants dans ses situations de danger sans considérer le R.
Comportements irresponsables : absences non justifiées au travail. Achats malgré un surendettement. Négligence de l’éducation de ses enfants.
Ne doivent pas survenir au cours d’une décompensation manique ou psychotique
Le dg ne peut être posé qu’à partir de 18 ans
Trouble de la conduite :
Trouble du comportement caractérisé par des actions répétées et persistantes durant > 12 mois portant atteinte aux droits humains fondamentaux des autres :
Aggression de personnes ou animaux Destruction de propriétés Duperie Vol Infractions importantes de la loi
Critères du trouble de la perso borderline :
Relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion
Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.
Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours) «Montagnes russes de l’humeur»
Sentiments chroniques de vide
Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p.ex. Dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).
Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p.ex fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutrice ou de symptômes dissociations sévères.
Ttt : TCC type TCD (Thérapie comportementale dialectique)
Critères du trouble de la perso histrionique :
Comportement excessif de demande d’attention
Comportement exhibitionniste, sexuellement provocant ou/et séducteur durant les interactions avec les autres
Attire l’attention sur soi par l’apparence physique
Surestime le degré d’intimité dans les relations
Inconfortable lorsque n’est pas le centre de l’attention.
Critères du trouble de la perso narcissique :
Demande bcp d’attention
Comportement de grandiosité et nécessité d’être admiré
Supporte mal les critiques
Manque d’empathie
Important de distinguer ce type de personnalité avec un épisode maniaque ou hypomane d’un trouble bipolaire
3 sous-types :
Grandiose, franc
Hyperfonctionnel (fait 100 trucs)
Vulnérable, caché
Trouble de la personnalité dépendante :
Difficulté à prendre des décisions de la vie de tous les jours
Difficultés à commencer des projets (postuler pour un job) en raison de manque de confiance en soi.
Sentiment d’impuissance lorsque seul
Besoin urgent de se remettre en couple lorsqu’une relation vient de terminer
Effrayé d’être abandonné et d’abandonner le partenaire
Souvent bloqué dans des relations abusives
Associé à un R augmenté de suicide
Critères de trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive :
Obsession de perfectionnisme et de contrôle souvent egosyntonique (ne souffre pas de son obsession et n’émet pas de comportements compensatoires)
Routine rigide
Cette obsession impacte souvent sur le succès professionnel (manque de deadlines), relations sociales (préfère exclure certaines activités sociales au profit des tâches pro ou loisirs t.q. prendre des vacances).
Contrairement au TOC les pensées intrusives et comportements répétitifs ne sont pas présents.
*Ne pas confondre
Critères de la schizophrénie :
Symptômes positifs :
Idées délirantes (persécution, référence, vol de la pensée, pensée magique, mystique)
Hallucinations (acoustico-verbales, visuelles, cénesthésique, olfactive)
Pensées incohérentes
Catatonie (dérèglement du système moteur et de l’humeur)
Symptômes négatifs :
- Emoussement affectif (réduction de l’expression émotionnelle ou réponses affectives inadéquates)
- Aboulie (affaiblissement brutal ou progressif de la volition pouvant aller jusqu’à l’arrêt total de toute activité physique ou intellectuelle).
- Anhedonie
- Retrait social
- Apathie
- Pauvreté du discours
Délire de référence :
Percevoir des signes à travers la télévision ou autre qui lui seraient destinés et qui aurait un signification précise
Délire de préjudice :
Persuadé d’être victime d’une machination souvent associée à la paranoïa
Différents types d’hallucinations :
Auditive Visuelle Sensation corporelle (cénesthésique) Olfactive Gustative
Définition DSM du pt alcoolo-dépendant :
Échecs répétés pour réduire la conso d’alcool
Envies de boire incoercibles (craving)
Augmentation du temps passé à consommer et à récupérer (d’une cuite)
Persistance de la conso malgré la connaissance des conséquences
Tolérance au produit
Signes de sevrage physique
3 critères ou plus valident la maladie alcoolique
Facteurs favorisant le sd de sevrage alcoolique:
Alcoolodependance (critères DSM)
Conso d’alcool au dessus des normes OMS (> 3 verres (30g)/j pr les hommes; > 2 verres (20g)/j pour les femmes.
Atcd de trauma crâniens
Conso concomitante de BZD
Atcd de sevrages sévères
Baisse de l’état général
Ancienneté de la conso d’alcool
Abstinence de toute boisson alcoolisée durant les 6 dernières heures
Importance et fréquence de la consommation d’alcool durant les 10 derniers jours
Quels sont les sx de manque du sd de sevrage alcoolique ?
Troubles subjectifs :
Anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, cauchemars
Troubles neurovégétatifs :
Sudation, tremblements, tachycardie, HTA
Troubles digestifs :
Perte de l’appétit, nausées, vomissements
Dans les h qui suivent, les sx peuvent se cpl avec des signes confusionnels, hallucinations, delirium tremens, convulsions (90% dans les 48h).
Quel est la durée du sevrage physique d’alcool ?
5 à 7 jours
Noms de 3 antipsychotiques typiques :
Haloperidol
Fluphenazine
Perphenazine
Critères des épisodes dépressifs :
- Abaissement de l’humeur
- Réduction de l’énergie
- Diminution de l’activité
- Altération de la capacité à éprouver du plaisir
- Perte d’intérêt
- Diminution de l’aptitude à se concentrer associé svt à une fatigue importante même après un effort minime.
- Troubles du sommeil
- Diminution de l’appétit
- Diminution de l’estime de soi
- Diminution de la confiance en soi
- Idées de culpabilité ou de dévalorisation
- L’humeur dépressive ne varie pas d’un jour à l’autre ou selon les circonstances
- Réveil matinal précoce plusieurs heures avant l’heure habituelle
- Aggravation matinale de la dépression
- Ralentissement psychomoteur
- Agitation
- Perte d’appétit
- Perte de poids
- Perte de libido
Épisode dépressif léger :
Au moins 2 ou 3 des sx cités plus haut.
Ces sx s’accompagnent généralement d’un sentiment de détresse, mais le sujet reste, le plus souvent capable de poursuivre ses activités
Épisode dépressif moyen :
Au moins 4 des sx et le sujet éprouve des difficultés considérables à poursuivre ses activités usuelles
Épisode dépressif sévère sans sx psychotiques :
Sx dépressif marqués et pénibles
Perte d’estime de soi, dévalorisation, culpabilité.
Idées et gestes suicidaires fréquents
Épisode dépressif sévère avec sx psychotiques :
Critères de l’épisode dépressif sévère mais s’accompagnant d’hallucinations, d’idées délirantes ou d’un ralentissement psychomoteur ou d’une stupeur d’une gravité telle que les activités sociales habituelles sont impossibles.
Il peut exister un danger vital en raison d’un suicide, d’une dénutrition ou d’une déshydratation.
Les hallucinations peuvent être congruentes ou non congruentes a l’humeur
Qu’est ce que la fuite des idées :
Accélération de la pensée du patient, changement de sujet fréquent et rapide, n’arrive
Critères du trouble schizoaffectif:
Symptômes schizophréniques et affectifs (dépressifs, maniaques ou mixtes) sont présents simultanément au premier plan au cours d’un même épisode ou séparés par des intervalles de tout au plus quelques jours.
Ne justifie pas un dg de trouble schizoaffectif:
- Des sx affectifs se surajoutant à une schizophrenie
- Des sx affectifs alternant avec des troubles psychotiques
- Des idées délirantes ou des hallucinations non congruentes à l’humeur au cours des troubles affectifs
Critères pour le trouble schizoaffectif type maniaque :
> = 1 sx schizophrénique
Exaltation manifeste de l’humeur ou élation moins nette associée à une irritabilité ou une agitation
Critères du trouble schizoaffectif type dépressif :
>= 1 sx schizophrénique >= 2 sx d’un épisode dépressif
Critères généraux de la schizophrenie:
Au moins un des sx/sd/signes indiqués en (1) ou au moins deux des sx et signes indiqués en (2) doivent avoir été présents la plupart du temps (ou pendant la plupart des jours) pendant un épisode psychotique d’une durée d’au moins 1 mois :
(1) :
- Écho de la pensée, pensées imposées ou vol de la pensée, ou divulgation de la pensée
- Idées délirantes de contrôle, d’influence ou de passivité, se rapportant clairement à des mouvements du corps ou des membres, ou bien à des pensées, actions ou sensations spécifiques, ou perception délirante.
- Hallucinations auditives dans lesquelles une ou plusieurs voix commentent en permanence le comportement du patient, ou parlent de lui, ou autres types d’hallucinations auditives dans lesquelles une ou plusieurs voix émanent d’un endroit quelconque du corps;
- Autres types d’idées délirantes persistantes lorsqu’elles sont culturellement inadéquates ou tout à fait invraisemblables (par-exemple pouvoir contrôler le temps qu’il fait ou communiquer avec des extra-terrestres)
(2) Hallucinations persistantes de n’importe quel type, quand elles surviennent quotidiennement pendant au moins un mois, quand elles sont accompagnées délirantes (y compris idées délirantes fugaces ou à peine ébauchées), sans contenu affectif évident, ou quand elles sont accompagnées d’idées surinvesties persistantes;
- Néologismes, interruptions ou altération par interpolation autour de la pensée, provoquant un discours incohérent et hors de propos;
- Comportement catatonique, comme une excitation, ou une posture catatonique, une flexibilité cireuse, un négativisme, un mutisme, une stupeur;
- Symptômes négatifs, par-exemple une apathie importante, une pauvreté du discours, un émoussement affectif ou des réponses affectives inadéquates. (Il doit être clairement établi que ces troubles ne sont pas dus à une dépression ou un traitement neuroleptique);
Critères d’exclusion les plus couramment utilisés :
- Si le patient répond aussi aux critères d’un épisode maniaque ou dépressif, les critères indiqués plus haut doivent avoir été présents avant que le trouble de l’humeur ne se développe.
- Le trouble n’est pas attribuable à un trouble mental organique ou à une intoxication, un sd de dépendance ou un syndrome de sevrage liés à l’alcool ou à une autre substance psycho-active.
Critères de la schizophrenie paranoïde :
- Répond aux critères généraux de la schizophrenie
- Les idées délirantes ou les hallucinations doivent dominer le tableau clinique (par exemple idées délirantes de persécution, de référence, de filiation illustre, de mission spéciale, de transformation corporelle ou de jalousie; voix menaçantes ou donnant des ordres, hallucinations olfactives, gustatives, ou cénesthésiques (par exemple sexuelles).
- Le tableau clinique ne doit pas être dominé par un émoussement ou une inadéquation des affects, des symptômes catatoniques ou un discours incohérent; ces phénomènes peuvent toutefois être présents à un faible degré.
Critères de la schizophrenie hébéphrénique :
- Répond aux critères généraux de la schizophrenie
- Présence de (1) ou (2) :
(1) Superficialité ou émoussement net et soutenu des affects;
(2) Incongruité ou inadéquation nette et soutenue des affects; - Présence de (1) ou (2) :
(1) Comportement sans but et désorganisé, non orienté en fonction d’un but;
(2) Trouble net du cours de la pensée, se manifestant par un discours désorganisé, décousu ou incohérent. - Le tableau clinique ne doit pas être dominé par des hallucinations ou idées délirantes; ces deux manifestations peuvent toutefois être présentes à un degré faible.
Critères de la schizophrenie catatonique :
- Répond aux critères généraux de la schizophrenie, même si au début il n’est pas possible de s’en assurer parce que le patient ne communique pas.
- Un au moins des comportements catatoniques suivants doit dominer le tableau clinique pendant une période d’au moins deux semaines :
(1) Stupeur catatonique (diminution importante de la réactivité à l’environnement et réduction importante des mouvements spontanés et de l’activité) ou mutisme;
(2) Excitation catatonique (activité motrice sans finalité apparente, non influencée par les stimulis externes);
(3) Posture catatonique (prise volontaire et maintien de positions inadéquates ou bizarres);
(4) Négativisme catatonique (résistance sans motif apparent à tous les ordres ou tentatives de mobilisation, ou mouvements dans la direction opposée);
(5) Rigidité catatonique (maintien d’une posture rigide entravant les efforts de mobilisation);
(6) Suggestibilité catatonique (obéissance automatique aux ordres);
Critères de la dépression post-schizophrénique :
- A répondu aux critères généraux de la schizophrénie au cours des douze derniers mois précédents, mais ne répond pas à ces critères au moment de l’évaluation.
- Présence de l’une des manifestations des critères généraux;
- Présence de sx dépressif dont la durée, l’intensité et le nombre sont insuffisants pour répondre au minimum aux critères d’un épisode dépressif léger;
Critères de la schizophrénie résiduelle :
- A répondu dans le passé aux critères généraux de la schizophrénie, mais n’y répond plus au moment de l’évaluation.
- Au moins 4 des sx négatifs suivants ont été présents tout au long des douze mois précédents :
(1) Ralentissement psychomoteur ou hypoactivité
(2) Émoussement affectif net;
(3) Passivité et manque d’initiatives;
(4) Pauvreté de la quantité ou du contenu du discours;
(5) Pauvreté de la communication non verbale (expression faciale, contact oculaire, modulation de la voix, posture);
(6) Performances sociales médiocres et manque de soins apportés à sa personne;
Quels sont les sx psychologiques du trouble anxieux ?
- Appréhension effrayée des choses
- Irritabilité
- Troubles de la concentration
- Mauvais repos
- Trouble du sommeil (se coucher éveillé et inquiet, réveils intermittents, cauchemars)
- Troubles de la mémoire (a cause des troubles de la concentration)
Quels sont les sx physiques du trouble anxieux ?
- Hyperactivité du système sympathique et Tension musculaire augmentée :
G-I : bouche sèche, trouble de la déglutition, trouble de la digestion
SNC : tinnitus (acouphène), vision floue, vertiges
Respi : poitrine resserrée, difficulté à respirer, hyperventilation
CV : palpitations, douleur cardiaque, battements ectopiques, cou palpitant)
Genito-urinaire: miction augmentée, trouble de la libido, impuissance.
Musculaire : tremblement, céphalée de tension
Attaque de panique : épisode soudain d’anxiété ou peur extrême
Comment évaluer le risque suicidaire ?
RUD (faible, moyen, élevé)
RISQUE épidémiologique :
- Facteurs de risque
Risque de décès par TS 3x plus élevé chez l’homme que chez la femme.
2 Pics d’incidence de TS à 15-40ans et 65-95ans
2x plus de R chez célibataires
5x plus de R chez veufs
8,5x plus de R chez chômeur
On retrouve un facteur de crise/élément stressant dans 80% des décès par suicide dans les 3 mois précédant le suicide
Trouble psychiatrique dans 90% des décès par suicide : Tbe humeur (50% dépression, 20-25% TB) Tbe personnalité (35%) OH et toxiques (30%) Tbe psychotique (6-10%)
URGENCE :
Évaluation clinique de la probabilité de décéder dans les 48h par TS
- Présence d’IS, intensité IS
- Absence d’alternatives
- Présence de scénario et imminence du passage à l’acte
Faible —> Pense au suicide, pas de scénario précis.
Moyen —> Scénario envisagé, mais différable
Elevé —> plan précis, passage à l’acte prévu dans un délai proche (qq jours)
DANGEROSITÉ
Létalité et accessibilité des moyens pour un scénario suicidaire déterminé
- Vous arrive-t-il d’être tellement désespéré que vous avez des idées suicidaires qui vous passent par la tête ?
- Ces idées sont-elles présentes tous les jours ? Toute la journée ?
- Qu’est-ce qu’il vous aide à les gérer, a les faire diminuer ?
- Ces idées suicidaires vous angoissent-t-elles beaucoup?
- Vous est il déjà arrivé d’avoir de telles idées dans le passé ?
- Avez-vous pu en parler à qqn? Avez vous été suivi médicalement ?
Moyens imaginés pour la TS :
- Abumed
- Veinosection
- Pendaison
- Arme à feu
- Accident volontairement provoqué
- Défenestration…
Accessibilité des moyens :
- Armes à feu au domicile
- Accès a des médicaments/objets blessants/techniques autodommageables
- Accès à un étage élevé dans l’immeuble ou ailleurs
- Endroit isolé pour effectuer la TS
Urgence du plan imaginé :
- Délai que le patient s’est donné
- Deadline à une situation insupportable
Capacité à faire appel à l’aide :
- Suivi régulier ou non avec psychiatre traitant/MT
- Réseau familial et de proches
- Capacité à s’engager
IS fluctuantes, sans projets, angoissantes mais gérables pour le patient.
Que faire ?
Demande de consultation psychiatrique si pas de suivi psy existant.
Garder un contact avec le patient en lui disant de faire appel (à vous/aux urgences) si péjoration
IS envahissantes avec ébauche de projet et angoisses importantes
Que faire ?
Consultation psychiatrique dans les 24h si le patient peut s’engager à ne pas passer à l’acte ou réseau familial présent
En cas de doute évaluation psychiatrique en urgence
IS envahissantes avec projet précis, avec ou sans délai déterminé :
Consultation psy en urgence (UAUP)
Décrire les particularités du risque suicidaire chez les troubles de la personnalité borderline :
Attention à l’impulsivité»_space; Risque réel augmenté de passage à l’acte
Fluctuation importante de l’état émotionnel
Plus grande difficulté à évaluer
Lien thérapeutique plus fragile (contre attitudes face aux menaces répétées)
Risque de banalisation
Difficulté de compliance au suivi
Particularités des IS chez patients psychotiques :
Attention risque de raptus (impulsion violente et soudaine pouvant pousser à commettre un acte grave (homicide, suicide, mutilation).
Hallucinations ?
Critique face aux intentions de se faire du mal ?
ATCD d’actes autodommageables ?
Définition du trouble de la personnalité bdl:
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers.
Données épidémiologiques du trouble de la personnalité borderline :
2-4% de la population générale
10% des patients psy en ambulatoire
75% sont des femmes
Représente 10% des suicides
Étiologies du trouble de la perso bdl:
Pertes et séparations des parents (au travers de divorce, décès etc…)
Difficultés relationnelles avec les parents
Abus sexuel jusqu’à 71-90% : 50-60% par la famille
Négligences affectives et physiques: 50% des sujets rapportant avoir pas de validation de leurs émotions par leur parents
Mauvais traitement dans l’enfance :
- Dérégulation émotionnelle (mauvaise compréhension émotionnelle) ou absence de régulation émotionnelle.
- Attendent moins de support émotionnel en réponse à l’expression de la tristesse ou de la colère
- Semblent avoir un biais (un attrait) pour les émotions négatives (colère).
- Sont plus impulsifs que les nonmaltraités
Déprivation sociale précoce (chez l’animal)
- Plus agressif et difficultés à reconnaître les normes sociales
Prévalence de TPB parmi les TDAH:
34% (cf ÉTUDE NESARC)