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Quels sont les trois groupes qui divisent les troubles de personnalité selon l’approche catégorielle
Groupe A: Bizarre
Groupe B: Dramatique
Groupe C: Anxieux
Quels TP sont inclus dans le groupe C (anxieux)
TP Évitant, TP Obsessionnel-compulsif et TP dépendant
Quels TP sont inclus dans le groupe B (Dramatique)
TP Histrionique, TP Narcissique, TP Limite, TP antisocial
Quels TP sont inclus dans le groupe A (Bizzarre)
TP Schizoïde, TP Schizotypique et TP Paranoïde
Quels sont les neufs critères pour un diagnostique de TPL ?
Instabilité dans les relations, impulsivité, instabilité affective, colères inappropriées, suicide/parasuicide, perturbation de l’identité, sentiment de vide, angoisse d’abandon et idéations paranoïdes/épisodes dissociation.
Quels sont les critères de diagnostique pour un TPL selon le DSM-IV
5 critères et + des 9 critères établis, apparition tôt dans le temps, diagnostic généralement émis en fin d’adolescence/début 20aine.
Selon l’approche catégorielle, un trouble de personnalité c’est … ?
Un mode durable dans les conduites, dévie de la culture, envahissant, rigide et mésadapté. Apparaît généralement durant l’enfant/l’adolescence ou début de l’âge adulte. Stable dans le temps, souffrance/dégénration du fonctionnement. Égosyntone (dicté par son MOI, dichotomie, pensé internet).
Combien de traits sont possibles pour diagnostiquer un TP?
5 : Émotion négative, détachement, antagonisme, dés inhibition/compulsivité et psychoticisme
Qu’est-ce qu’un trait : émotion négative?
Angoisse, peur de séparation, suspicion, tendance dépressive
Qu’est-ce qu’un trait : Détachement ?
au niveau affectif. tendances dépressives, évitement d l’intimité, incapacité ou difficulté à ressentir du plaisir.
Qu’est-ce qu’un trait : Antagonisme ?
Manipulation, tromperie, grandiosité, hostilité, manque d’égard, recherche de l’attention.
Qu’est-ce qu’un trait : dés inhibition/compulsivité ?
Irresponsabilité, impulsivité, distractibilité, prise de risque, conformiste rigide ou à l’opposé, absence totale de conformiste.
Qu’est-ce qu’un trait : Psychoticisme ?
Expérience/croyance bizarre. Excentricité, dérégulation cognitive et perspective.
Concernant le tableau d’organisation de l’approche catégorielle, qu’est-ce qui est évaluer dans ce tableau?
- l’expression des troubles ( introverti à extraverti)
- La sévérité du trouble.
Mais on n’aura pas nécessairement toutes les caractéristiques pour émettre un diagnostique.
Outils d’intervention recommandés avec les TPLs ?
Il y a 5 outils :
- Attitudes à privilégier
- Cadre claire
- Conséquences claires
- Validation
- Psychothérapie.
Qu’est-ce qui est inclus dans le cadre à émettre auprès d’une intervention avec une personne TPL ?
Préciser les règles et les conséquences reliées si, non-respect. On veut encadrer le clivage et avoir une uniformité et cohésion dans les soins. Responsabilier le client ….
Le TPL fait parti de quel groupe de l’approche catégorielle ?
Groupe B, Dramatique.
Vrai ou Faux. Selon le modèle de Rothbart, une personne vivant avec un TPL aurait un déficit de l’autorégulation et de contrôle exigeant de l’effort
VRAI
Quelle définition, parmi les suivantes, correspond le mieux à celle de la mentalisation ?
A. Capacité à réfléchir aux conséquences de ses actes.
B. Capacité de prendre en compte ses propres états mentaux et ceux des autres, en discernant et anticipant les comportements associés.
C. Capacités reliées à l’intelligence.
D. Capacités reliées à l’auto-contrôle de ses comportements.
B
Que doit, entre autres, contenir le cadre d’intervention avec une personne qui vit avec un TPL ?
A. Préciser les règles, préciser les conséquences du non-respect des règles, permettre la continuité des soins et l’atteinte des objectifs, responsabiliser le client
B. Encadrer l’anxiété, aider à diminuer les comportements anorexiques, fixer les règles de travail professionnel
C. Permettre l’uniformité des comportements, permettre l’expression de l’agressivité, responsabiliser l’intervenant
A
Selon le modèle de Kernberg sur les troubles de personnalité, dans quel ordre apparaissent les types d’organisation de personnalité selon l’idée d’un continuum de sévérité, allant du moins sévère au plus sévère ?
A. Limite - Psychotique - Névrotique
B. Névrotique - Limite - Psychotique
C. Psychotique - Névrotique - Limite
D. Limite - Névrotique - Psychotique
B
Quel est un des mécanismes de défense le plus typique de la personne avec un trouble de personnalité limite ?
A. Le transfert
B. Le clivage
C. La symbolisation
D. Le dén
B
Quelle caractéristique ne fait pas partie des caractéristiques générales des organisations limites ?
A. Mécanismes de défense primitifs
B. Diffusion de l’identité
C. S’attribuer tous les torts d’une situation
D. Contact avec la réalité généralement bon
C
Valérie a 34 ans. Elle a souffert à l’adolescence d’anorexie. Son trouble alimentaire est maintenant contrôlée, mais elle demeure quelqu’un d’excessif dans ses comportements, elle voit généralement tout en “blanc” ou tout en noir”. Elle réussit difficilement à conserver un emploi. Elle a un problème de dépendance à l’alcool depuis 10 ans pour lequel elle a suivi plusieurs cures, mais qu’elle n’a jamais complété. Ses relations amoureuses sont tumultueuses et elle n’a eu aucun partenaire stable plus de 3 mois. Elle a tendance à l’automutilation. On vient de lui diagnostiquer un TPL. Elle vient de perdre son emploi, et son dernier chum vient de la laisser. Elle vous arrive en retard, sous l’effet de l’alcool, parle fort, vous dit qu’elle a appelé ses parents avant de venir pour leur demander de l’argent sinon elle se tue. Quelle(s) intervention(s) allez-vous privilégier?
- établir un cadre thérapeutique lui demandant entre autres de ne pas se présenter sous l’effet de l’alcool, d’arriver à l’heure et de garder un ton calme
- La réréer immédiatement à un centre d’emploi
- La référer au centre de dépendance Ubald-Villeneuve (CRUV)
- Travailler avec elle à s’autogérer et ne plus appeler ses parents lors de crise
A. toutes ces réponses sont bonnes
B. 1,3,4
C. 1
D. 1,3
B
Qu’elles sont les fonctions psychologiques des automutilations ?
- l’atténuation de la dysphorie liée aux évènements stres- sants;
- la fonction addictive sous-tendue par la libération san- guine d’endorphines et de dopamine
- la fonction distractive se traduisant par le déplacement de l’attention des patients d’une douleur morale vers une douleur physique
- la communication à autrui de la détresse psychologique dans le but de focaliser l’attention et les soins des théra- peutes
- l’expression symbolique des émotions, les automuti- lations étant vécues comme une punition liée à un sentiment de culpabilité
- la tentative de traitement des états dissociatifs: senti- ment « d’exister » chez certains patients au moment où ils ressentent la douleur ou voient leur sang
Quels sont, les 4 croyances de base concernant les auto mutilateurs, du point de vue cognitif ?
1-acceptable, nécessaire et même avantageuse ;
2- croient que leur corps et eux-mêmes sont repoussants et donc méritent d’être punis ;
3- veut qu’une action soit entreprise afin de réduire la tension affective ;
4- les patients sont convaincus qu’une action intempestive est nécessaire pour communiquer aux autres leurs affects.
Lorsqu’on parle d’avoir appris l’automutilation par imitation, nous sommes dans quel approche ?
Cognitivo-comportementale.
Quels sont les types de consommations et leur différence?
Consommation à risque: excédants le 10 conso pour une femme, 15 conso pour un homme. On dépasse donc les normes. On est à risque d’avoir des problèmes de santé et/ou sur le fonctionnement. J’ai de la misère à me lever, mais je fonctionne quand même.
Consommation problématique: On dépasse les normes et ça la un impact sur le fonctionnement quotidien.
Trouble de consommation: Diagnostique
Quels sont les critères pour un diagnostique de trouble de consommation ?
Utilisation inadapté de la consommation
Conséquences physiques, psychologique/ sur les habitudes de vie
Perdure depuis au moins 12 mois
Avoir une dépendance physique (donc on consomme + pour le même effet) et ou encore avoir des effets lors de sevrage.
La triade létale c’est quoi ?
c’est la combinaison de consommation de substance, un trouble (humeur, symptômes dépressifs, anxieux) et un trouble de personnalité.
Pourquoi la triade létale à un impact au niveau du suicide ?
On augmente grandement l’état de désespoir, solitude, d’idées noires, le risque de passage à l’acte.
SPA et suicide, trois explications possibles :
1- Utilisation de substance = déshinibition de l’agression
2- Substances = moyens uniques de faire face aux difficultés.
3- Substances = dépression.
Quel élément parmi les suivants ne fait pas partie de la triade létale augmentant le risque suicidaire ?
A. Trouble de personnalité
B. Trouble de santé mentale
C. Maladie physique
D. Toxicomanie
C
Quelle affirmation parmi les suivantes ne fait pas partie des explications reconnues comme augmentant le risque suicidaire chez une personne toxicomane qui consomme de façon excessive des substances psychoactives (SPA) ?
A. Consommation des SPA engendre des difficultés financières
B. Consommation des SPA enlève l’inhibition et le jugement favorisant un passage à l’acte
C. Consommation des SPA est la seule façon de faire face aux souffrances morales
D. Consommation des SPA augmente les symptômes dépressifs
A
Vrai ou Faux. Le traitement premier pour une personne toxicomane qui est en crise suicidaire est de la retirer de son réseau social.
Faux. Il faut traiter en premier la dépression s’il y a lieu et en même temps stabiliser ou diminuer la consommation de SPA.
Quels sont les trois types de crise possible?
1- Psychosociale
2- Psychopathologique
3- psychodramatique
Qu’est-ce qui peut varier, selon les types de crises ?
La nature de l’évènement
la vulnérabilité de la personne
l’interaction entre la personne et l’évènement
Définition d’une crise psychosociale
Détresse provoquer par une situation internet/externe, prévisible/imprévisible, la crise doit demeurer dans les frontières de la normalité, malgré les efforts, la personne ne revient pas en équilibre.
Donc: angoisse, difficultés au niveau cognitif, épuisement physique, impression que l’était est définitif, possibilité de passage à l’acte pour réduire la souffrance.
Intervention en crise psychosociale:
Modèle de résolution de problème: intervention peu structurée, écoute active, établir un relation, focuser sur le présent et l’avenir, donner de l’info pour aider la personne à trouver une solution.
La personne qui vit plusieurs événements stresseurs (ex. rupture amoureuse, difficultés de santé), qui pratique du sport pour se détendre et réussit à maintenir un bon sommeil et à faire ses activités quotidiennes est :
A. En phase d’équilibre de la crise B. En phase de vulnérabilité de la crise
A
La personne qui vit une première crise suicidaire dans sa vie est susceptible d’être en :
A. Crise psychosociale
B. Crise psychopathologique
C. Crise psychotraumatique
A
La personne qui a des « flashbacks » suite à une agression est susceptible de vivre :
A. Crise psychosociale
B. Crise psychopathologique
C. Crise psychotraumatique
C
Une personne avec un trouble de personnalité limite qui vit plusieurs crises suicidaires en plusieurs mois est susceptible de vivre :
A. Crise psychosociale
B. Crise psychopathologique
C. Crise psychotraumatique
B
Vrai ou faux. Après une crise psychotraumatique, on vise un retour à l’état d’équilibre pré-traumatique.
Faux. Il est fort probable qu’après une crise psychotraumatique un nouvel état d’équilibre soit retrouvé.
Quel élément ne fait pas partie du processus suicidaire ?
A. Détresse B. Flash C. Rumination D. Explosion E. Cristallisation
D
La perception d’être « un poids » pour les autres, que les autres ne sont jamais là pour elle, fait partie de quelle conception du comportement suicidaire ?
A. La théorie interpersonnelle B. La théorie de Schneidman C. La théorie du soi
A
La personne qui passe à l’acte suicidaire en ayant l’impression d’accomplir des gestes automatiques se situe dans quel état émotionnel pré-suicidaire ?
A. État émotif
B. État cognitif
C. État kinesthésique
C
Qu’est-ce que la théorie interpersonnelle du comportement ?
2 concepts :
1- Défaut d’appartenance (solitude perçue, personne ne prends soins de moi et je ne prends soins de personne)
2- Perception d’être un poids (haine de soi et décès moins lourd à porter pour les autres, que soi)
Qu’est-ce que la théorie de la fuite de soi
On veut échapper par le suicide à quelque chose, généralement suite à un évènement précis. La personne va se blâme et se faire des reproches et s’attribuer l’évènement négatif.
Qu’est-ce que la théorie du suicide selon SCHNEIDMAN?
- Souffrance psychologique au centre du suicide • Besoins psychologiques non-répondus =
- Souffrance mentale insupportable (« psyache ») • Pression psychologique négative
- Pathologie mentale (sans nécessairement de dx) • Suicide comme seule solution
Quels sont les étapes du processus de la crise suicidaire ?
Flash Idéations suicidaires Rumination Cristallisation Passage à l'acte
Lors du processus de la crise suicidaire, qu’est-ce que l’étape : Flash
Visions d’autodestruction qui durent quelques secondes.
Lors du processus de la crise suicidaire, qu’est-ce que l’étape : idéations suicidaires ?
Lorsque le répertoire de la personne de solution diminue, l’anxiété augmente, le suicide fait partie donc des solutions possibles pour résoudre le problème. La personne commence à y penser un peu plus souvent et un peu plus longtemps.
Lors du processus de la crise suicidaire, qu’est-ce que l’étape : Rumination
Les échecs s’accumulent, donc la personne commence à consolider son suicide comme une solution. Début de la planification du plan. À cette étape, il peut arriver un évènement qui précipite le passage à l’acte.