Titre 12 - Feu de moyen de transport - VÉHICULES AUTOMOBILES À L'AIR LIBRE Flashcards
VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE - Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :
► réservoir d’hydrocarbure (supercarburant, gazole, E85)
► réservoir sous pression (gaz naturel, gaz de pétrole liquéfié, hydrogène carburant ou alimentant une pile à combustible, azote, air comprimé), qui crée un risque d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une torchère
► plancher de batteries ou un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques susceptibles de présenter un risque électrique et de générer des feux aux comportements parfois radicalement différents
► huile et pneumatiques
► matières plastiques en quantité plus ou moins importante pour ce qui concerne l’aménagement de l’habitacle
► dispositifs pyrotechniques (airbag, pré-tensionneurs de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des parechocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température
► matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées
► bornes de charge électrique délivrant du courant alternatif
VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE - La règle des « 4 I »:
► Identifier le véhicule et ses caractéristiques
► Inspecter les éléments constitutifs
► Interdire les actions potentiellement dangereuses
► Intervenir conformément à chaque type de motorisation
TRANSPORT FERROVIAIRE - En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans :
L’alimentation de ces matériels qui est, le plus souvent, électrique.
La distribution se fait :
► par ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : la transmission se fait au moyen de pantographes ou de perches (tramway ou train)
► au niveau du sol (rails de traction) : la transmission se fait par l’intermédiaire de frotteurs (métro)
TRANSPORT FERROVIAIRE - En cas d’intervention pour feu le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après:
La coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance :
► abaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement
► confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main
TRANSPORT FERROVIAIRE - Dans tous les cas et afin de pallier une éventuelle déficience des freins
Le COS fera procéder dans tous les cas au calage du train ou à l’actionnement des freins manuels.
AÉRONEFS - L’effort doit être porté d’emblée sur :
Les sauvetages et/ ou les mises en sécurité des occupants. Pour cela, les premiers moyens (lances à mousse ou à eau) doivent être mis en œuvre de manière à séparer les éléments en feu des parties occupées par les passagers et l’équipage (carlingue, cockpit).
AÉRONEFS - Les opérations d’extinction comprennent simultanément :
► l’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisée au moyen de la mousse ou de la poudre
► l’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment
► l’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, etc.) est à effectuer au moyen de jets diffusés
► l’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires
Les feux sur les avions de combat présentent des caractéristiques particulières (munitions embarquées, sièges éjectables, leurres pyrotechniques). En l’absence de personne qualifiée sur place, comment est menée l’attaque :
Ellle sera menée au plus loin. Les intervenants s’efforceront de ne pas toucher aux équipements de l’avion.
En cas d’absolue nécessité, ils porteront une attention particulière aux indications de danger marquées sur la carlingue et le cockpit de l’avion.
BATEAUX OU PÉNICHES - La principale préoccupation du COS doit être : … . C’est pourquoi…
la sécurité des intervenants amenés à progresser sur les ponts. C’est pourquoi un dispositif de sécurité nautique est systématiquement mis en place pendant toute la durée de l’intervention, afin de prévenir les risques de chute de personne dans l’eau.
BATEAUX OU PÉNICHES - Qui peut restreindre voire interrompre le trafic fluvial?
La brigade fluviale est également mise à contribution pour réguler, restreindre voire interrompre le trafic fluvial sur demande du COS, en liaison avec le service de la navigation.
BATEAUX OU PÉNICHES - Compte tenu de l’importance du risque, les premiers efforts doivent porter sur
La recherche et le sauvetage des occupants éventuellement présents.
BATEAUX OU PÉNICHES - L’attaque se fait en principe à partir: … Mais …
L’attaque se fait en principe à partir des engins-pompe stationnés sur la berge. Mais elle peut également être conduite depuis l’ESAVI, placée à couple. Dans ce cas, il convient de prévenir tout risque de propagation par rayonnement ou projection de matières enflammées.
BATEAUX OU PÉNICHES - Pour éviter le déséquilibre ou la submersion du bateau, il faut :
S’efforcer d’employer le minimum d’eau et mettre en œuvre des moyens d’épuisement pour évacuer au fur et à mesure les eaux d’extinction.
BATEAUX OU PÉNICHES - Afin d’éviter les surcharges :
Les établissements d’attaque peuvent cheminer sur des passerelles improvisées à l’aide des MEA, lorsqu’elles peuvent fonctionner en site négatif.
TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES - En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment :
► se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit et auprès du CO, qui dispose d’une base de données sur les produits)
► caler le véhicule
► délimiter un périmètre de sécurité
► établir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent
► protéger la zone voisine si elle est menacée
► créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre
► entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit
► demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence
► si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :
- soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement
- soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse