thérapie et intervention Flashcards

1
Q

qu’est-ce que la perspective de la déviance sexuelle ?

A
  • délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante
  • 1960 - 1970
  • modifications des préférences sexuelles en laboratoire
  • mécanisme de conditionnement
  • associer l’excitation sexuelle à un déplaisir
  • préférences sexuelles déviantes ou non déviantes sont apprises
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2
Q

lors de la perspective de la déviance sexuelle, comment faisait-on pour modifier les préférences sexuelles ?

A
  • utilisation de chocs électriques
  • quand l’individu commence à démontrer une excitation au scénario, une lumière s’allume. La personne à 5 secondes pour couper son excitation sexuelle si non il y a 40% de chance de recevoir un choc électrique
  • ajoute une composante anxiogène
  • généralement après la deuxième, l’individu n’a plus de préférences sexuelles déviantes
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3
Q

qu’est-ce que la perspective sexuelle ?

A
  • 1970 - 1980
  • délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante et d’habiletés sociales limitées
  • modification des préférences sexuelles en laboratoire
  • atelier psychoéducatifs (développement compétences sexuelles, éducation sexuelle)
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4
Q

qu’est-ce que la perspective cognitive ?

A
  • DS résultat de fausses interprétations, fausses croyances, mythes et attitudes qui favorisent la DS
  • 1980 -1990
  • ajoute dimension cognitive importante
  • thérapie cognitive : modifications attitudes, croyances et valeurs, empathie
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5
Q

qu’est-ce que la perspective cognitivo-comportementale ?

A
  • dimensions comportementales et cognitives graduellement intégrées
  • combinaison des modalités thérapeutique
  • chaque modalité modifie un déficit particulier
  • accent sur les facteurs contributoires, moins sur les liens directs et concrets du passage à l’acte
  • changement à partir de 1990
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6
Q

qu’est-ce que la perspective nord-américaine ?

A
  • évaluation du risque et traitement vont de pair
  • intensité en fonction du niveau de risque de récidive sexuelle
  • axé sur les facteurs de risque ou facteurs criminogènes qui sont statistiquement associé à la récidive sexuelle et moins sur le jugement clinique
  • emphase sur les facteurs proximaux (situation actuelle de la personne)
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7
Q

qu’est-ce que le modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • modèle de la prévention de la récidive de Pithers
  • ## modifications des pensées, croyances et cognitions
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8
Q

quels sont les deux objectifs thérapeutiques du modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • modifications des facteurs dynamiques qui favorisent l’émergence de situations à risque (ex: isolement social ou problème de régulation personnelle)
  • modifications des facteurs directement associés au passage à l’acte (distorsions cognitives et préférences sexuelles déviantes)
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9
Q

pourquoi dit-on que le modèle cognitivo-comportementale est une approche multimodale ?

A

car c’est adaptée aux besoins spécifiques en traitement de chaque individu

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10
Q

quels sont les modalités d’intervention du modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • intervention pharmacologique (désirs/préoccupation/compulsivité sexuelle)
  • ateliers psychoéducatifs (habiletés sociales, résolution de problème, gestion colère…)
  • thérapie cognitive (empathie, distorsions cognitives, trouble de la personnalité, généralement en groupe)
  • reconditionnement orgasmique (modification préférences sexuelles)
  • atelier de prévention de la récidive (compréhension du cycle, stratégies afin de briser le cycle)
  • suivi communautaire (généralisation des acquis, mettre en application dans la réalité)
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11
Q

quels sont les défis du modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • généralisation des acquis
  • mettre en application apprentissage
  • faire des liens entre expériences passées et expériences actuelles
  • importance du suivi communautaire et thérapie en communauté post-libératoire
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12
Q

quels sont les limites du modèle cognitivo-comportemental ?

A
  • axé sur les aspects négatifs de la personne au détriment de ses forces
  • approche qui sous-tend que les individus demeurent éternellement à risque de récidive sexuelle
  • effet pervers, individu toujours sur ses gardes, crimes sexuels et fantaisies toujours en tête
  • on veut éviter chute mais on ramène constamment ces individus dans leur délit
  • ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui ont un cycle de récidive sexuelle
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13
Q

quel modèle vient en complément à l’approche cognitivo-comportementale ?

A
  • modèle Good lives
  • on veut qu’il passe à autre chose
  • on les amène sur une autre trajectoire
  • ex : art, musique
  • on fait un plan d’intervention axée sur les forces de la personne
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14
Q

quel est l’efficacité des traitements selon la position optimiste ?

A
  • les programmes ne sont pas tous efficaces (thérapie psychodynamique, approche non directive centrée sur le client, axé sur l’estime de soi, développement personne)
  • certains programmes plus prometteurs (approche cognitivo-comportementale, ainsi que les interventions pharmacologiques en combinaison avec les traitements cognitivo-comportementaux
  • meilleur pronostic pour les exhibitionnistes et les agresseurs d’enfant
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15
Q

quel est l’efficacité des traitements selon la position pessimiste ?

A
  • beaucoup trop de limites méthodologiques
  • taux de récidive d’individus ne sont pas comptabilisés
  • groupe de comparaison n’est pas équivalent
  • recommandations afin de mieux évaluer l’impact des programme (revue qualitative pas suffisante, pas d’étude expérimentale avec groupe contrôle, étude avec un schème expérimentale)
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16
Q

qu’est-ce qu’à démontré la méta-analyse de Hall ?

A
  • identifie un impact faible, mais significatif du traitement sur les probabilités de récidive
  • différence de taux de récidive de 8%
  • réaffirme conclusions optimistes de Marshall : programme cognitivo-comportemental et thérapie pharmacologique
17
Q

qu’est-ce qu’à démontré le Collaborative Outcome Data Project ?

A
  • effet positif d’un traitement sur la récidive générale et sexuelle
  • réaffirme impact des programmes particulièrement ceux axés sur le modèle de la prévention de la récidive
18
Q

qu’est-ce qu’à démontré l’étude de Losel et Schmuker ?

A
  • confirme résultats des méta-analyse antérieurs

- efficacité des intervention pharmacologiques + thérapie cognitivo-comportementale

19
Q

quelles sont les conclusions à la suite des méta-analyses ?

A
  • études montrent bien la présence d’un taux différentiels entre les individus ayant complétés un traitement et ceux ayant abandonné
  • problème du groupe « contrôle »
  • ne peut déterminer s’il s’agit ‘un effet du programme ou simplement de reflet de la motivation à changer indépendamment du programme
  • plupart n’ont pas de cadre expérimental
20
Q

qu’est-ce qui a mené au projet SOTEP ?

A
  • projet de loi permettant la mise en place d’un schème expérimental en Californie qui rend obligatoire les programmes de traitement pour les délinquants sexuels
  • par contre, les ressources en place ne permettent pas de répondre à la demande
  • des chercheurs propose le projet SOTEP
21
Q

qu’est-ce que le projet SOTEP ?

A
  • assignation aléatoire : traitement vs pas de traitement

- offre le traitement vers la fin de la sentence

22
Q

quels sont les résultats du projet SOTEP ?

A
  • 1994 : traitement diminue risque de récidive
  • 1999 : les chiffres tendent vers le fait que le traitement n’a pas d’impact sur la récidive sexuelle
  • 2005 - final : pas d’effet significatif du traitement sur la récidive post-libératoire, même que ceux ayant reçu le traitement ont un taux de récidive plus élevés que le groupe contrôle
23
Q

quels sont les deux constats faits à la suite du projet SOTEP ?

A
  • une meilleure compréhension du cycle de la récidive est associée à des taux de récidive plus faibles
  • les récidivistes sont ceux qui n’ont pas mis en application les apprentissages fait en traitement
24
Q

quels sont les réactions idéologiques pro-réhabilitation à l’étude ?

A
  • opportunité de réaffirmer l’importance de la thérapie mais sur des nouvelles bases
  • déni des études
  • pas concerné par les résultats, « notre » étude est efficace
  • minimise impact d’une seule étude comparé à la méta-analyse de 69 études
  • modèles thérapeutiques alternatifs
25
Q

quels sont les réactions idéologiques anti-réhabilitation à l’étude ?

A
  • confirme que la réhabilitation n’est pas un objectif valable ou réaliste
  • peine plus longues, il faut neutraliser
  • limiter octroi de semi-liberté et libération conditionnelle
  • resserrer mesures de protection communautaire
  • réaffirmer importance gestion du risque
26
Q

qu’est-ce que la perspective réaliste ?

A
  • emphase sur la déviance sexuelle, taux de récidive principalement non-sexuel, il faut repenser le focus de la thérapie
  • taux de récidive bas au départ, difficile de développer un programme qui a un impact important sur un phénomène rare
  • encore tôt pour tirer conclusions définitives (améliorer connaissances sur causes délinquance sexuelle)
  • ## mieux comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas
27
Q

comment un individu peut avoir accès à un programme de traitement ?

A
  • avoir commis un crime sexuel/ être sous mandat légal

- méthode réactionnel et non proactive de prévention

28
Q

quel type de population n’ont pas accès à des programmes de traitement ?

A
  • fantaisies, mais n’ont pas passé à l’acte
  • passé à l’acte mais pas appréhendé
  • antécédents judiciaires, mais toujours au prise avec fantaisies sexuelles en lien avec leur délit
29
Q

qu’est-ce que le Berlin Prevention Project Dunkelfeld ?

A
  • programme de prévention de l’abus sexuel d’enfants visant les hommes
  • offre de services (consultation, évaluation, thérapie)
  • campagne publicitaire afin de rejoindre ces individus
30
Q

dans l’initiative de Berlin, pourquoi les individus sont susceptibles de prendre contact s’il y a campagne publicitaire ?

A
  • démontre empathie, compréhension de leur problématique
  • démontre qu’on ne cherche pas à les juger
  • assure confidentialité de l’information recueillie
  • déculpabilise face aux intérêts sexuels, mais responsabilise vis-à-vis le comportement
31
Q

quels sont les résultats de la campagne publicitaire de l’initiative de Berlin ?

A
  • sur une période de 18 mois, plus de 286 individus
  • 60% aucun antécédents judiciaires
  • 50% fantaisies sexuelles depuis adolescence
  • 62% ont commis au moins un abus sexuels d’enfant
  • 20% ont peur/très peur de passer à l’acte
  • démontre résultats encourageant, particulièrement sur le plan des distorsions cognitives