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Info Et Comm > Théories Fonctionnalistes > Flashcards

Théories Fonctionnalistes Flashcards

1
Q

Contexte de ces théories

A
  • essor années 50-70
  • chercheurs en sciences sociales
    -USA
    → focus sur les effets des médias de masse de l’époque (presse écrite,radio,…) sur les pratiques sociales, les relations, la culture
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2
Q

Modèle de base : le modèle Émetteur - message - récepteur ( adaptation de la théorie de Shannon )

Quelles différences avec la théorie mathématique ?

A
  • E et R sont des humains
  • M a du sens
  • il y’a plusieurs R
    => reste mécaniste
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3
Q

1ère période 30_45

A

= influence immédiate, massive, indifférenciée et prescriptive des médias

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4
Q

1ère période : 2 écoles

A
  • laswell, lazarsfeld, Kate : mass communication research
  • m’accuse, adorno : l’école de Francfort
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5
Q

Laswell =

A

Empiriste américain => vision positive du rôle des médias = moyen de survie pour la société

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6
Q

Courants théoriques :

A

Pavlovien

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7
Q

3 fonctions principales de l’école MCR

Médias - moyens de propagandes aux effets puissants

A
  • surveillance de l’environnement contre les menaces ( prévention catastrophe naturelle, Covid,…)
  • mise en relation des composantes de la société pour répondre aux menaces
  • transmission de l’héritage social (valeurs, modes de vie,…)
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8
Q

5W de Lasswell

( qui, de quoi, par quel, à qui, avec quels effets)

A
  • la communication peut être décrite en répondant à ces 5 questions
  • focalisation sur l’émetteur qui domine le récepteur
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9
Q

Forces de la MCR

A
  • dépasse la simple dimension technique, intérêt pour le sens et le contenu des messages, les acteurs humains impliqués, les effets des médias/messages
  • permet au départ d’organiser la recherche en communication dans les sciences humaines
  • permet de commencer à étudier le rôle des médias dans la société
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10
Q

Limites de la MCR

A
  • reste très simple et mécaniste
  • l’émetteur domine/contrôle le(s) récepteurs : focalisation sur la dimension persuasive des médias
  • pas d’intérêt pour les interactions, le contexte, les émotions, etc…
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11
Q

1 ère période : l’école de Francfort

A

Les théories critiques et la domination idéologique

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12
Q

École de Francfort

A
  • des sociologues aux influences marxistes
  • médias ne sont pas forcément synonymes de démocratie
    = mécanismes de domination idéologique, contrôle social
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13
Q

Question de l’école de Francfort

A

Qui contrôle les instruments de communication ?
Au bénéfice de qui ?

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14
Q

Concept d’industrie culturelle d’adorno et horkheimer

A

Les produits culturels (films, programme radio, presse,…) sont produits en masse, selon une même logique, une même «rationalité technique», un meme schéma d’organisation que les voitures

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15
Q

Résultats du concept d’industrie culturelle

A
  • uniformisation, culture de masse standardisée
  • les médias diffusent l’idéologie capitaliste dominante
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16
Q

Forces de l’école de Francfort

A

Met en lumière les enjeux de domination, de pouvoir et les idéologies sous jacentes aux processus de communication

17
Q

Limites de l’école de Francfort

A
  • reste au départ très mécaniste : effets immédiates, massifs,…
  • rejet du capitalisme sans nuance
18
Q

2 eme période : 40-60

A

Les effets limités des médias
Lazarsfeld => nombreuses études de terrain aux USA sur les élections et les comportements de loisir et de consommation

19
Q

Idées centrales Lazarsfeld : influence indirecte et limitée des médias

A
  • importance des groupes sociaux et des relations interpersonnelles dans la construction des opinions
  • effets des médias par renforcement de conditions préexistantes
20
Q

Constats 2 eme période

A
  • peu de conversion
  • constance des choix
  • choix influencés par des prédispositions
  • implication politique liée à l’exposition médiatique
    → le rôle de la campagne médiatique est faible sur le choix de vote
    → importance des relations interpersonnelles et du bouche à oreille
21
Q

Théorie de l’exposition sélective

A

Les individus ne consomment pas tous les messages médiatiques disponibles, ils sélectionnes les messages médiatiques en fonction de leurs opinions, leur intérêt, leur implication

22
Q

Pourquoi ces effets indirects et limités de la campagne ?

A
  • la campagne ne forme pas de nouvelles opinions, mais elle active des prédisposions latentes pour les renforcer
  • plus un individu est impliqué et intéresse par la campagne, plus il a une opinion déterminée, plus il participe et il s’expose à celle ci
23
Q

2 ème période :
La communication qui a le plus d’influence =

A

Les échanges personnels => ceux qui changent d’avis mentionnent plus fréquemment leurs proches comme raison que les médias

24
Q

2 ème période :
Un paradoxe

A

Alors que les résultats montrent un effet limité des médias et de la campagne, les personnes interrogées sont convaincues du contraire et que la campagne a de forts effets sur les choix de vote

25
Q

L’exposition sélective en résumé

A

L’influence des médias dépend des opinions préexistantes, leurs effets sont limités et indirects :

  • le public n’est pas passif mais composé de citoyens rationnels et moraux, éduqués, insérés dans des groupes sociaux et des relations personnelles
  • capable de lutter contre la manipulation, le public est actif ; sélections et mémorisation attentive des médias auxquels ils s’exposent

=> les citoyens cherchent dans les médias les éléments qui valident leurs opinions et ont tendance à éviter ceux qui les contredisent

26
Q

Théorie de l’intermédiaire et du two-step flow : 2 ème période Lazarsfeld et Katz

A

But principal : dresser les relations d’influence à propos d’objets de la vie quotidienne ; les courses, la mode, affaires publiques et le cinéma

27
Q

Katz et lazarsfeld 1955

A
  • comprendre les comportements, attitudes
  • les sources d’exposition médiatique
  • personnes avec qui elles discutaient de ces objets
  • analyse jeux d’influence : à qui ces femmes donnaient des conseils et de qui elles en recevaient
  • itv

Constats = importance cruciale des leaders d’opinion

28
Q

Théorie de l’intermédiaire et du two-step flow :

A

1) les relations personnes ont plus d’influence que les médias
2) l’influence des médias dépend de nos relations et des leaders d’opinion

29
Q

Leaders d’opinion :

A
  • membre grp sociaux
  • exerce une influence «horizontale» dans ce groupe
  • ont un intérêt développé, expertise sur une thématique
  • deviennent une réf pour les autres
  • plus exposés aux médias liés à leur domaine de leadership
  • sont eux mêmes influencés par les relations personnelles
30
Q

Forces des médias, lazarsfeld et Katz

A
  • début d’une complexification des théories, intérêt pour les relations sociales et leur rôle d’intermédiaire
  • considère les individus comme actifs, dotes d’opinions, formés par une éducation et capable de résister à l’influence des médias
  • quitte une vision de la « toute puissance des médias»
31
Q

Limites des médias, lazarsfeld et Katz

A
  • modèles réducteurs : public composé de «leaders» actifs et de «suiveurs» passifs
  • instrumental : quels effets, fonctions des médias => transmission d’informations plutôt que la dimension relationnelle des médias
32
Q

Les effets complexes des médias : 3eme période

A

=> effets sur le long terme, impact des technologies de communication sur les rapports sociaux
=> récepteur est actif, construit activement le sens des messages
=> l’effet ne vient pas du message conçu ou diffusé mais du message reçu

33
Q

Théorie du gatekeeping

A

Kurt Lewin publie une étude sur le rôle des femmes dans le comportement alimentaire des ménages américains

David Manning White importe cette idée pour étudier les médias
- les journalistes sont des portiers, des intermédiaires qui gèrent l’accès de certaines informations ou événements à la sphérique publique par la médiatisation
- ils décident ce qui rentrent ou pas dans les espaces médiatiques limités en taille
= il faut étudier ces choix et leurs effets sur le long terme

34
Q

Théorie de la spirale du silence

A

Un individu qui n’ose pas exprimer une idée qui n’a pas le vent en poupe, il participe par son silence au renforcement de l’opinion générale

=> les médias ont un rôle normalisateur : indiquent ce qui est de «bon ton» de penser

35
Q

Critiques : limites théoriques fonctionnalistes

A
  • au départ, effets directs, unidirectionnels (puis nuances)
  • encore un intérêt sur la transmission d’informations plus que sur la communication au sens relationnel
    -point de vue instrumental, réponses concrètes, efficacité : focalisé sur les fonctions et le fonctionnement des médias
  • encore parfois très simple, mécaniste
36
Q

Critiques : forces des théories fonctionnalistes

A
  • début d’une complexification de l’analyse des effets des médias
  • aiguise l’intérêt pour la communication
  • multidisciplinaire
  • vont sur le terrain
    => d’un public «massif et passif» à un public composé d’individus actifs insérés dans des groupes sociaux

Info Et Comm (3 decks)

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