Théorèmes Flashcards
L’intersection d’une famille de sous-groupes d’un groupe G
L’intersection d’une famille de sous-groupes d’un groupe G est un sous-groupe. Cela permet de définir la notion de sous-groupe engendré par une partie.
Th´eor`eme de caract´erisation des sous-groupes de Z.
Th´eoreme de caract´erisation des sous-groupes de Z. Les sous-groupes du groupe additif (Z,+) sont exactement les sous-groupes nZ pour n ∈ N. En particulier ils sont tous monog
enes.
L’image directe ou r´eciproque d’un sous-groupe par un morphisme de groupe
L’image directe ou r´eciproque d’un sous-groupe par un morphisme de groupe est un sousgroupe. En particulier si f : G → G0 est un morphisme de groupes entre deux groupes G et G0 alors son noyau Kerf = {x ∈ G, f(x) = e0} est un sous-groupe de G et f est injectif si et seulement si Kerf = {e}.
Soit f : G → G0 un isomorphisme de groupes c’est-`a-dire un morphisme bijectif. Alors f−1
Soit f : G → G0 un isomorphisme de groupes c’est-`a-dire un morphisme bijectif. Alors f−1 est un morphisme de groupes de G0 dans G (donc un isomorphisme de G0 sur G).
Th´eoreme de structure des groupes monog
enes.
Th´eoreme de structure des groupes monog
enes. Soit G un groupe (not´e multiplicativement) engendr´e par un ´el´ement a. L’application ψ : k ∈ Z → a^k est un morphisme surjectif de groupe de (Z,+) dans G. • Si Kerψ = {0} alors G est isomorphe a (Z,+) (et on dit que a est d’ordre infini). • Sinon il existe n ∈ N∗ tel que Kerf = nZ et G est isomorphe
a (Z/nZ,+) (on dit que a est d’ordre n).
Corollaire du Théorème de structure des groupes monogènes
Deux groupes cycliques de mˆeme cardinal sont isomorphes.
Th´eor`eme de caract´erisation des g´en´erateurs de Z/nZ.
Th´eor`eme de caract´erisation des g´en´erateurs de Z/nZ. Soit n > 2. La classe d’un entier k dans Z/nZ est un g´en´erateur du groupe (Z/nZ,+) si et seulement si k et n sont premiers entre eux.
Th´eor`eme de Lagrange.
Th´eor`eme de Lagrange. L’ordre d’un ´el´ement dans un groupe fini G divise le cardinal de G.
Th´eor`eme de g´en´eration du groupe sym´etrique par les transpositions.
Th´eor`eme de g´en´eration du groupe sym´etrique par les transpositions. Toute permutation de Sn peut se d´ecomposer en un produit de transpositions.
Th´eor`eme fondamental sur la signature.
Th´eor`eme fondamental sur la signature. La signature est un morphisme de groupes de (Sn,◦) dans ({±1},×).
Le noyau d’un morphisme d’anneau est
Le noyau d’un morphisme d’anneau est un id´eal (et pas un sous-anneau). Le morphisme f est injectif si et seulement si Kerf = {0}.
Th´eor`eme de structure des id´eaux de Z.
Th´eor`eme de structure des id´eaux de Z. Les id´eaux de l’anneau (Z,+,×) sont les nZ pour n ∈ N. On dit que Z est un anneau principal mais ce terme n’est pas au programme. Bien revoir la d´efinition d’un id´eal!
Th´eor`eme de d´ecomposition en facteurs premiers.
Th´eoreme de d´ecomposition en facteurs premiers. Tout entier n > 2 se d´ecompose sous la forme n = pα1 1 ...pαk k ou
les pi sont des nombres premiers distincts et les αi des entiers naturels non nuls. De plus cette d´ecomposition est unique a l’ordre des facteurs pr
es.
Th´eor`eme de Bezout.
Th´eor`eme de Bezout. Soit a,b deux entiers de Z. Alors a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe (u,v) ∈ Z2 tel que ua + vb = 1.
Th´eor`eme de Gauss.
Th´eor`eme de Gauss. Soit a,b,c trois ´el´ements de Z. Si a divise bc et si a est premier avec b alors a divise c.
Th´eor`eme de caract´erisation des inversibles de l’anneau Z/nZ.
Th´eor`eme de caract´erisation des inversibles de l’anneau Z/nZ. Soit n > 2. La classe d’un entier k dans Z/nZ est inversible dans l’anneau Z/nZ si et seulement si k et n sont premiers entre eux.
Corrolaire du th´eor`eme de caract´erisation des inversibles de l’anneau Z/nZ.
Corollaire. Soit p > 2. L’anneau Z/pZ est un corps si et seulement si p est un nombre premier.
Th´eor`eme chinois.
Th´eoreme chinois. Si n et m sont deux entiers premiers entre eux les anneaux Z/nmZ et Z/nZ×Z/mZ sont isomorphes. On en d´eduit que l’indicatrice ϕ d’Euler est une fonction arithm´etique multiplicative (ϕ(mn) = ϕ(m)ϕ(n) pour n et m premiers entre eux) ce qui permet de calculer ϕ(n)
a partir de la factorisation de n.