Thème 2 (dosage + ppt) Flashcards
quelles sont les 4 facteurs lorsqu’on excède la capacité d’adaptation des tissu
- De la douleur indue pendant l’exercice;
- De la douleur après l’exercice pour plus de 60 minutes;
- De la douleur et des raideurs matinales;
- L’apparition de signes inflammatoires (œdème, rougeur, chaleur).
vrai ou faux : le tissu musculaire, richement vascularisé, guérit plus rapidement que le cartilage articulaire
vrai : Dans le cas d’une lésion musculaire, la mise en tension progressive devrait être réalisée relativement rapidement pour optimiser la guérison et prévenir la formation d’une cicatrice alors que pour le cartilage articulaire, il pourrait être nécessaire d’attendre plusieurs semaines avant d’effectuer de la mise en charge.
les tissus conjonctifs sont étirés selon les paramètres suivants :
- Étirements soutenus ou oscillations lentes d’une durée entre 10 et 60 secondes
- 2 à 6 répétitions
- Intensité douloureuse faible à modérée
- 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
- Une séance par semaine suffit pour maintenir les gains de mobilité, mais elle n’est habituellement pas requise si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
Pour les mobilisations accessoires effectuées par oscillations, ces paramètres se traduisent plutôt de la façon suivante :
- Oscillations à 1-2 Hz entre 15 et 60 secondes
- 2 à 6 séries
- Habituellement peu ou pas douloureuses
- 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
- Ne nécessitent pas de séances supplémentaires pour conserver les gains si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’aucune résistance active ou passive n’est perçue à la fin du mouvement (SFM vide),
il s’agit généralement d’une pathologie sérieuse et il est contre-indiqué de mobiliser une telle articulation. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE peut être indiquée, mais il faut parfois référer au médecin sans tarder lorsque le problème ne s’améliore pas.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’un spasme (contraction musculaire soudaine et incontrôlée dans antagonistes au mouvement) ou une forte résistance du patient perçue à la fin du mouvement passive
il s’agit habituellement d’une pathologie au stade aigu qui ne répond pas favorablement aux mobilisations articulaires. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE est habituellement indiquée.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique commence à apparaitre
il s’agit d’une pathologie qui demeure aiguë, mais qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations accessoires en traction de grade I et II. Cette technique permet de créer un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient qui se manifeste souvent à ce stade. Pour ne pas accroitre l’irritabilité tissulaire encore importante à ce stade, la durée des mobilisations est très courte (15 secondes avec des oscillations à 0.5-1Hz) et on effectue un nombre limité de répétitions (3). L’effet neurophysiologique obtenu avec des mobilisations accessoires est habituellement de courte durée. Si l’intervention est efficace, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs ou actifs assistés à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10, avec un nombre limité de répétitions (5-10) pour tenter d’obtenir un gain de mobilité et sans accroitre l’irritabilité.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique est nettement perceptible
il s’agit d’une pathologie subaigüe qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade I et II. Ces techniques créent un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient se manifeste souvent à ce stade. Les mobilisations accessoires (sous forme d’oscillation) sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques (étirements soutenus) sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements. À ce stade, la durée des mobilisations et le nombre de répétitions sont fonction de l’irritabilité articulaire. Plus l’irritabilité tissulaire diminue, plus la durée et le nombre de répétitions sont augmentés. Si l’effet neurophysiologique est obtenu, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs, actifs-assistés ou passifs à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10 et un nombre limité de répétitions pour obtenir un gain de mobilité sans accroitre l’irritabilité. Lorsque la résistance du patient est perçue à la fin des mouvements, les techniques PNF permettent parfois de diminuer la barrière de protection musculaire et d’optimiser les gains d’amplitude.
que faire Lorsque la douleur est présente à la mobilisation passive, mais que la résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) domine et est la cause de la limitation des mouvements
il s’agit d’une pathologie plutôt mécanique qu’inflammatoire qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques (étirements soutenus) et accessoires (oscillations 1 Hz) de grade III et IV. Ces techniques visent à étirer mécaniquement les tissus rétractés pour obtenir des gains de mobilité. Les mobilisations accessoires sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements.
que faire lorsque La résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) est la cause l’arrêt des mouvements et la douleur, faible à modérée, est essentiellement mécanique
Les tissus ne sont habituellement plus irritables. Il s’agit d’une pathologie purement mécanique qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade III et IV. La durée des mobilisations et le nombre de répétitions peuvent dépasser 6 X 60 secondes (ou 6 fois 60 oscillations à 1 Hz). L’étirement statique prolongé (10-20 minutes) peut être une option pour les cas où une très grande raideur est présente lorsque les mobilisations accessoires ou physiologiques oscillatoires ne sont plus efficaces.
quelles sont les barrières modifiables par les mobilisations
la douleur, l’accumulation d’œdème dans les tissus, la rétraction des structures capsuloligamentaires, les raccourcissements musculaires, l’hypertonicité musculaire, un dérangement interne (une lésion méniscale par exemple), les adhérences (tégumentaires, des structures neuroméningées ou autres) ou une barrière psychologique comme la peur de bouger.
Quelles sont les différentes techniques de mobilisation
-Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
-Mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
-Mobilisation des structures neuroméningées
-Techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)
-Exercices d’assouplissement musculaire
objectif des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
Étirer et désensibiliser les structures articulaires, musculaires et neurologiques au pourtour de l’articulation, pour normaliser l’amplitude des mouvements physiologiques.
les 3 modes (comment les faire) des mvt physiologiques pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
-actif
-actif-assistés
-passif
Intensité des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
- Avant la résistance mécanique tissulaire (grades Iet II) : La douleur devrait être absente ou minimale pendant la mobilisation.
- Dans la résistance mécanique tissulaire (grades III et IV) : La douleur peut être reproduite, mais doit
demeurer tolérable pendant la mobilisation.
Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué avant la résistance
ont pour objectif d’atténuer la douleur (effets neurophysiologiques) et de mobiliser les fluides accumulés. La douleur ne devrait pas augmenter pendant ou après les mobilisations. Si elle augmente, les tissus sont possiblement trop irritables et il faut cesser.
Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué dans la résistance
ont pour objectif d’augmenter la souplesse des tissus conjonctifs ou musculaires raccourcis et de diminuer la douleur, en désensibilisant les structures périarticulaires, par des mécanismes neurophysiologiques. La persistance de douleur après les mobilisations est acceptable jusqu’à environ 60 minutes si 1) l’intensité de cette douleur est à
un niveau faible et qu’elle n’interfère pas avec la fonction et 2) si des gains d’amplitude ont été réalisés. Les mobilisations ne devraient pas provoquer ou augmenter les signes inflammatoires.
Si la douleur persiste plus de 60 minutes, qu’il n’y a pas de gain d’amplitude ou que l’activité inflammatoire a augmenté, il faut mobiliser moins intensément ou cesser.
Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si avant R1
elles peuvent être réalisées passivement sous forme d’oscillations lentes pendant 10 à 30 secondes.
Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si fait dans la résistance entre R1 et R2
Dans la résistance mécanique tissulaire (entre R1 et R2), tenir la position ou osciller (grades 3 ou 4) pendant 15 à 60 secondes.
nombre de répétition pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
2 à 6 répétitions : le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Les mobilisations passives peuvent être suivies de mouvements actifs.
Fréquence des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
Un minimum de 3 à 5 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains. Dans les cas de raideur, le plus grand nombre de séances possible par jour favorise souvent de meilleurs gains. Les séances de mobilisation physiologiques effectuées lors des visites en physiothérapie doivent être combinées à des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile. La fréquence des séances quotidiennes d’exercices à domicile devra tenir compte des particularités propres à chacun des clients et aller jusqu’à plusieurs séances par jour, si une telle fréquence est requise pour assurer des gains de mobilité.
Objectifs des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Étirer et désensibiliser les structures capsuloligamentaires pour normaliser l’arthrocinématique d’une articulation et par le fait même son amplitude de mouvement physiologique.
En plus de leur effet allégué sur les structures articulaires, les mouvements accessoires ont un effet neurophysiologique sur le système nerveux (périphérique et central). Ils permettent de moduler l’intensité de la douleur et de diminuer les hypertonies périarticulaires, ce qui expliquerait en grande partie le gain de mobilité observée suite à ce type de mobilisations.
Le mode (comment faire les mvt) des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Glissements ou tractions effectués passivement par le physiothérapeute alors que le client est complètement relâché.
Initialement, les mobilisations sont effectuées en position de repos articulaire. Pour progresser, la mobilisation pourra être effectuée près de la limite d’amplitude articulaire du mouvement physiologique, si l’irritabilité tissulaire le permet et que le client le tolère bien.
Intensité des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
- Grade I : Oscillations de courte amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
- Grade II : Oscillations de grande amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
- Grade III : Oscillations de grande amplitude se
situant dans la résistance, entre R1 et la limite
élastique des tissus (R2). - Grade IV : Oscillations de courte amplitude se
situant dans la résistance, près de R2. - Grade V (manipulation): mouvement exécuté à haute vélocité et de petite amplitude à R2 en présence d’une sensation de fin de mouvement
abrupte.
effet des grade I et II pour les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Les grades I et II sont utilisés surtout pour leurs effets neurophysiologiques visant à diminuer la douleur et pour mobiliser les fluides accumulés dans la région lésée. Ils sont généralement utilisés avec un rythme lent et pour une courte durée.
effet des grade III et IV pour les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Les grades III et IV sont utilisés pour créer un stress mécanique sur les structures capsuloligamentaires avec l’intention de créer une élongation des tissus et un effet neurophysiologique, visant à diminuer la douleur et les hypertonies périarticulaires. Ils sont généralement utilisés avec un rythme plus rapide et saccadé, pour une plus longue durée que les grades I et II.
Duré des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Oscillations à 1-2 Hz (1-2 oscillations par seconde) pendant 15 à 60 secondes.
Nb de répétition des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
2 à 6 séries* de 15 à 60 secondes.
Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Les mobilisations passives accessoires peuvent être précédées ou suivies de mobilisations physiologiques.
* 2 à 6 répétitions est un nombre à titre indicatif et souvent utilisé en clinique. Cependant, un client non irritable qui répond très bien à une mobilisation pourrait être mobilisé pour plus de séries. À l’inverse, on pourrait décider de cesser de mobiliser après 1 série, si la douleur augmente beaucoup et le client ne répond pas bien.
Fréquence des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Un minimum de 2 séances par semaine est nécessaire pour obtenir des gains. De façon générale, le plus grand nombre possible de séances favorise de meilleurs gains. Les séances de mobilisations accessoires effectuées lors des visites en physiothérapie sont la plupart du temps combinées à des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile.
fréquence de mobilisation établie selon quoi
selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations, d’où l’importance de toujours réévaluer l’effet des mobilisations.
*Les mobilisations accessoires peuvent être exécutées simultanément à un mouvement physiologique selon l’approche Mulligan. Cette approche consiste à combiner un mouvement accessoire à un mouvement physiologique et vise à réduire la douleur lors de ce mouvement physiologique et à augmenter l’amplitude.
Objectif des mobiilisation des structures neuroméningées
Mobiliser les adhérences intra neurales, les interfaces entre les structures neuroméningées et les tissus adjacents et désensibiliser les structures neuroméningées pour rétablir la mobilité et la fonction du système nerveux périphérique.
les 2 modes (comment faire) pour la mobilisation des structures neuroméningées
Réalisées passivement par le physiothérapeute ou le client lui-même ou activement par le client.
Les différentes articulations d’un quadrant sont positionnées et mobilisées de façon à créer soit :
1) Un glissement («slider») qui consiste à mobiliser simultanément deux régions (ou articulations) d’un quadrant, de façon à ce que les structures neuroméningées soient étirées par une région et relâchées par l’autre. Ceci permet de créer un glissement du tissu neural relativement aux structures anatomiques adjacentes. Les techniques de glissement peuvent également être exécutées en mobilisant une seule articulation en zone moyenne de son amplitude sans créer de tension dans le tissu neural. Par exemple, en position de slump, le client produit une extension du genou et en même temps, il fait une extension cervicale. Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas irritables ou en début de traitement pour s’assurer de ne pas irriter la condition.
OU
2) une tension («tensioner») des structures
neuroméningées qui consiste à positionner les articulations d’un quadrant de façon à mettre de la tension sur les structures neuroméningées. Par exemple, en position de slump, le client produit une extension de son genou lorsque son cou est maintenu en position de flexion. Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas non irritables ou en progression suite à une approche de type glissement.
Malgré que la mobilisation se nomme « tensionner », il n’est pas conseillé de mettre de la tension dans le tissu neural de façon prolongée. Un mouvement d’aller-retour de la position de tension vers la position de «non- tension » est plutôt recommandé.
Intensité des mobilisation des structures neuroméningées
Les oscillations de grande amplitude effectuées de chaque côté de R1 (grade III-) sont priorisées au départ. On peut progresser vers un grade III pour les clients non irritables.
La douleur ressentie par le client lors des mobilisations devrait toujours être tolérable et devrait cesser immédiatement à la fin de la mobilisation. On doit toujours s’assurer de ressortir de l’amplitude douloureuse à chacune des oscillations.
Les mobilisations de grade IV sont parfois effectuées dans les conditions chroniques lorsque les mobilisations de grade III ne permettent pas de conserver les gains obtenus à la fin d’une séance. Le tissu neural étant plutôt irritable, toute augmentation du grade de mobilisation devrait être effectuée progressivement en demeurant attentif aux réponses du client.
On ne devrait jamais reproduire de paresthésies.
durée des mobilisation des structures neuroméningées
5 à 30 secondes : La durée est établie principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
nb de répétition des mobilisation des structures neuroméningées
3 à 10 répétitions : Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Fréquence des mobilisation des structures neuroméningées
Un minimum de 2 à 3 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains.
Si des séances de mobilisation neuroméningées sont effectuées lors des visites en physiothérapie, elles doivent généralement être combinées à des séances d’exercices de mobilisations neuroméningées à domicile. La fréquence des séances d’exercices à domicile variera selon les caractéristiques du client et de la condition.
a fréquence des séances de mobilisation est établie principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Objectifs des techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)
Obtenir un relâchement de la résistance musculaire involontaire du client à la limite de l’amplitude du mouvement physiologique passif.
Le relâchement de la résistance musculaire du client permet au physiothérapeute de repousser progressivement le point de première résistance (R1) dans l’amplitude du mouvement passif. Fréquemment, la résistance involontaire du client s’estompe et laisse place à une autre sensation de fin de mouvement (SFM).
mode (comment faire) les PNF
La première phase consiste à faire exécuter une contraction isométrique du muscle agoniste ou antagoniste au point de première résistance (R1). La seconde phase consiste à obtenir un relâchement complet du client, ce qui permet au physiothérapeute de mobiliser passivement jusqu’à la nouvelle position de R1.
Intensité des PNF
Contraction musculaire sous-maximale, non douloureuse, au point de première résistance (R1).
La sensation d’étirement perçue par le client devrait être tolérable lors de la phase d’étirement.
Durée des PNF
La contraction est maintenue pendant environ 5 à 10 secondes. On peut demander 2 à 3 contractions isométriques avant de chercher à gagner de l’amplitude.
L’étirement passif réalisé par le physiothérapeute après la contraction musculaire est maintenu pendant 5 à 20 secondes selon tolérance.
nb répétition PNF
Généralement 3 à 5 répétitions.
Si la technique est efficace, le physiothérapeute devrait observer un gain d’amplitude passive sans augmenter la douleur perçue par le client. Si aucun gain d’amplitude n’est obtenu, il est recommandé en premier lieu d’essayer de modifier les paramètres ou le dosage (ex. : demander un autre type de contraction (agoniste ou antagoniste) que le premier choix utilisé, demander une contraction légèrement plus forte ou plus prolongée). Si aucun gain d’amplitude n’est obtenu, il est recommandé de cesser la procédure.
Fréquence des PNF
Au besoin à chaque séance de mobilisation, lorsque la SFM perçue par le physiothérapeute est une résistance musculaire du client et que le relâchement permet de repousser la barrière de première résistance.
La procédure n’est généralement pas enseignée comme exercice à domicile.
objectifs des exercices d’assouplissement musculaire
Produire un stress de tension sur le muscle, les jonctions musculo tendineuses ou téno périostées de façon à augmenter ou préserver l’amplitude des mouvements.
Les données plus récentes suggèrent que le fait de devenir plus « souple » serait également le résultat d’une adaptation du système nerveux, permettant une plus grande tolérance au stress de tension.
mode des exercices d’assouplissement musculaire
L’étirement peut être fait activement ou passivement, de façon statique ou dynamique (ou balistique).
intensité des exercices d’assouplissement musculaire
En mode statique, le stress de tension doit être tolérable et permettre au client de demeurer relâché tout au long de l’étirement.
L’étirement est exécuté à une intensité faible à modérée.
durée des exercices d’assouplissement musculaire
Maintenir l’étirement de 15 à 60 secondes en mode statique.
Il est préférable de maintenir la position plus longtemps pour laisser le temps aux structures de se désensibiliser
nb de répétions des exercices d’assouplissement musculaire
2 à 6 répétitions.
fréquence des exercices d’assouplissement musculaire
3 à 5 séances par semaine apparaitraient suffisantes pour avoir des gains.
L’étirement statique prolongé (plus de 60 secondes) ne devrait pas être effectué en guise d’échauffement avant une performance musculaire ou aérobie; certaines études ont même démontré un effet négatif sur la performance. On souhaitera privilégier un échauffement actif, par des mouvements fonctionnels, qui simulent l’activité. L’étirement statique exécuté à la suite d’une activité intense ne permettrait pas de diminuer la douleur post exercices, qui se manifeste 24-48 heures après l’activité. Les évidences actuelles ne soutiennent pas cette pratique.
Objectif des exercices de renforcement musculaire
Créer une adaptation des fonctions organiques relatives à la force musculaire dans le but d’augmenter la force maximale volontaire.
3 modes d’exercices de renforcement musculaire
1) Concentrique : l’exercice résisté implique un raccourcissement du muscle.
2) Excentrique : l’exercice résisté implique un allongement du muscle.
3) Isométrique : l’exercice résisté est effectué sans changement de la longueur du muscle et donc, sans mouvement articulaire.
Le mode isométrique est souvent utilisé dans les stades initiaux de l’entraînement de la force musculaire, lorsque les structures périarticulaires présentent une certaine irritabilité et que le mouvement articulaire pourrait détériorer la condition.
La résistance au mouvement peut être produite par un objet inamovible (en mode isométrique), un poids libre (altère), une bande élastique (Theraband), le poids du corps du client ou un appareil (isocinétique ou isotonique).
Intensité des exercices de renforcement musculaire
En mode concentrique ou excentrique, 60 % à 70 % de la charge que le client peut déplacer une seule fois dans toute l’amplitude de mouvement (1 répétition maximale (RM)) sera utilisé. Cette charge correspond à 8-12 RM (charge que l’on peut déplacer 8 à 12 fois maximum, dans toute l’amplitude de mouvement).
En mode isométrique, l’intensité optimale est la contraction maximale que le client peut produire à chaque répétition.
Pour être optimale, la contraction musculaire qui se produit lors des exercices de renforcement ne devrait pas reproduire la douleur de consultation. En présence de douleur, il faut réduire l’intensité de la contraction sous le seuil d’apparition de la douleur. En mode isométrique, la modification de la position articulaire où l’exercice est effectué permet parfois d’éliminer la douleur pendant l’exercice.
Cependant, dans les conditions chroniques, on peut accepter une douleur minimale pendant les exercices de renforcement, mais son intensité ne devrait pas contraindre le client à réduire son effort.