Thème 2 (dosage + ppt) Flashcards

1
Q

quelles sont les 4 facteurs lorsqu’on excède la capacité d’adaptation des tissu

A
  1. De la douleur indue pendant l’exercice;
  2. De la douleur après l’exercice pour plus de 60 minutes;
  3. De la douleur et des raideurs matinales;
  4. L’apparition de signes inflammatoires (œdème, rougeur, chaleur).
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2
Q

vrai ou faux : le tissu musculaire, richement vascularisé, guérit plus rapidement que le cartilage articulaire

A

vrai : Dans le cas d’une lésion musculaire, la mise en tension progressive devrait être réalisée relativement rapidement pour optimiser la guérison et prévenir la formation d’une cicatrice alors que pour le cartilage articulaire, il pourrait être nécessaire d’attendre plusieurs semaines avant d’effectuer de la mise en charge.

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3
Q

les tissus conjonctifs sont étirés selon les paramètres suivants :

A
  • Étirements soutenus ou oscillations lentes d’une durée entre 10 et 60 secondes
  • 2 à 6 répétitions
  • Intensité douloureuse faible à modérée
  • 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
  • Une séance par semaine suffit pour maintenir les gains de mobilité, mais elle n’est habituellement pas requise si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
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4
Q

Pour les mobilisations accessoires effectuées par oscillations, ces paramètres se traduisent plutôt de la façon suivante :

A
  • Oscillations à 1-2 Hz entre 15 et 60 secondes
  • 2 à 6 séries
  • Habituellement peu ou pas douloureuses
  • 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
  • Ne nécessitent pas de séances supplémentaires pour conserver les gains si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
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5
Q

que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’aucune résistance active ou passive n’est perçue à la fin du mouvement (SFM vide),

A

il s’agit généralement d’une pathologie sérieuse et il est contre-indiqué de mobiliser une telle articulation. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE peut être indiquée, mais il faut parfois référer au médecin sans tarder lorsque le problème ne s’améliore pas.

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6
Q

que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’un spasme (contraction musculaire soudaine et incontrôlée dans antagonistes au mouvement) ou une forte résistance du patient perçue à la fin du mouvement passive

A

il s’agit habituellement d’une pathologie au stade aigu qui ne répond pas favorablement aux mobilisations articulaires. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE est habituellement indiquée.

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7
Q

que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique commence à apparaitre

A

il s’agit d’une pathologie qui demeure aiguë, mais qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations accessoires en traction de grade I et II. Cette technique permet de créer un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient qui se manifeste souvent à ce stade. Pour ne pas accroitre l’irritabilité tissulaire encore importante à ce stade, la durée des mobilisations est très courte (15 secondes avec des oscillations à 0.5-1Hz) et on effectue un nombre limité de répétitions (3). L’effet neurophysiologique obtenu avec des mobilisations accessoires est habituellement de courte durée. Si l’intervention est efficace, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs ou actifs assistés à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10, avec un nombre limité de répétitions (5-10) pour tenter d’obtenir un gain de mobilité et sans accroitre l’irritabilité.

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8
Q

que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique est nettement perceptible

A

il s’agit d’une pathologie subaigüe qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade I et II. Ces techniques créent un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient se manifeste souvent à ce stade. Les mobilisations accessoires (sous forme d’oscillation) sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques (étirements soutenus) sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements. À ce stade, la durée des mobilisations et le nombre de répétitions sont fonction de l’irritabilité articulaire. Plus l’irritabilité tissulaire diminue, plus la durée et le nombre de répétitions sont augmentés. Si l’effet neurophysiologique est obtenu, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs, actifs-assistés ou passifs à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10 et un nombre limité de répétitions pour obtenir un gain de mobilité sans accroitre l’irritabilité. Lorsque la résistance du patient est perçue à la fin des mouvements, les techniques PNF permettent parfois de diminuer la barrière de protection musculaire et d’optimiser les gains d’amplitude.

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9
Q

que faire Lorsque la douleur est présente à la mobilisation passive, mais que la résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) domine et est la cause de la limitation des mouvements

A

il s’agit d’une pathologie plutôt mécanique qu’inflammatoire qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques (étirements soutenus) et accessoires (oscillations 1 Hz) de grade III et IV. Ces techniques visent à étirer mécaniquement les tissus rétractés pour obtenir des gains de mobilité. Les mobilisations accessoires sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements.

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10
Q

que faire lorsque La résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) est la cause l’arrêt des mouvements et la douleur, faible à modérée, est essentiellement mécanique

A

Les tissus ne sont habituellement plus irritables. Il s’agit d’une pathologie purement mécanique qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade III et IV. La durée des mobilisations et le nombre de répétitions peuvent dépasser 6 X 60 secondes (ou 6 fois 60 oscillations à 1 Hz). L’étirement statique prolongé (10-20 minutes) peut être une option pour les cas où une très grande raideur est présente lorsque les mobilisations accessoires ou physiologiques oscillatoires ne sont plus efficaces.

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11
Q

quelles sont les barrières modifiables par les mobilisations

A

la douleur, l’accumulation d’œdème dans les tissus, la rétraction des structures capsuloligamentaires, les raccourcissements musculaires, l’hypertonicité musculaire, un dérangement interne (une lésion méniscale par exemple), les adhérences (tégumentaires, des structures neuroméningées ou autres) ou une barrière psychologique comme la peur de bouger.

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12
Q

Quelles sont les différentes techniques de mobilisation

A

-Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
-Mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
-Mobilisation des structures neuroméningées
-Techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)
-Exercices d’assouplissement musculaire

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13
Q

objectif des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques

A

Étirer et désensibiliser les structures articulaires, musculaires et neurologiques au pourtour de l’articulation, pour normaliser l’amplitude des mouvements physiologiques.

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14
Q

les 3 modes (comment les faire) des mvt physiologiques pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques

A

-actif
-actif-assistés
-passif

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15
Q

Intensité des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques

A
  1. Avant la résistance mécanique tissulaire (grades Iet II) : La douleur devrait être absente ou minimale pendant la mobilisation.
  2. Dans la résistance mécanique tissulaire (grades III et IV) : La douleur peut être reproduite, mais doit
    demeurer tolérable pendant la mobilisation.
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16
Q

Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué avant la résistance

A

ont pour objectif d’atténuer la douleur (effets neurophysiologiques) et de mobiliser les fluides accumulés. La douleur ne devrait pas augmenter pendant ou après les mobilisations. Si elle augmente, les tissus sont possiblement trop irritables et il faut cesser.

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17
Q

Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué dans la résistance

A

ont pour objectif d’augmenter la souplesse des tissus conjonctifs ou musculaires raccourcis et de diminuer la douleur, en désensibilisant les structures périarticulaires, par des mécanismes neurophysiologiques. La persistance de douleur après les mobilisations est acceptable jusqu’à environ 60 minutes si 1) l’intensité de cette douleur est à
un niveau faible et qu’elle n’interfère pas avec la fonction et 2) si des gains d’amplitude ont été réalisés. Les mobilisations ne devraient pas provoquer ou augmenter les signes inflammatoires.
Si la douleur persiste plus de 60 minutes, qu’il n’y a pas de gain d’amplitude ou que l’activité inflammatoire a augmenté, il faut mobiliser moins intensément ou cesser.

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18
Q

Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si avant R1

A

elles peuvent être réalisées passivement sous forme d’oscillations lentes pendant 10 à 30 secondes.

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19
Q

Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si fait dans la résistance entre R1 et R2

A

Dans la résistance mécanique tissulaire (entre R1 et R2), tenir la position ou osciller (grades 3 ou 4) pendant 15 à 60 secondes.

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20
Q

nombre de répétition pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques

A

2 à 6 répétitions : le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Les mobilisations passives peuvent être suivies de mouvements actifs.

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21
Q

Fréquence des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques

A

Un minimum de 3 à 5 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains. Dans les cas de raideur, le plus grand nombre de séances possible par jour favorise souvent de meilleurs gains. Les séances de mobilisation physiologiques effectuées lors des visites en physiothérapie doivent être combinées à des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile. La fréquence des séances quotidiennes d’exercices à domicile devra tenir compte des particularités propres à chacun des clients et aller jusqu’à plusieurs séances par jour, si une telle fréquence est requise pour assurer des gains de mobilité.

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22
Q

Objectifs des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Étirer et désensibiliser les structures capsuloligamentaires pour normaliser l’arthrocinématique d’une articulation et par le fait même son amplitude de mouvement physiologique.
En plus de leur effet allégué sur les structures articulaires, les mouvements accessoires ont un effet neurophysiologique sur le système nerveux (périphérique et central). Ils permettent de moduler l’intensité de la douleur et de diminuer les hypertonies périarticulaires, ce qui expliquerait en grande partie le gain de mobilité observée suite à ce type de mobilisations.

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23
Q

Le mode (comment faire les mvt) des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Glissements ou tractions effectués passivement par le physiothérapeute alors que le client est complètement relâché.
Initialement, les mobilisations sont effectuées en position de repos articulaire. Pour progresser, la mobilisation pourra être effectuée près de la limite d’amplitude articulaire du mouvement physiologique, si l’irritabilité tissulaire le permet et que le client le tolère bien.

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24
Q

Intensité des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A
  1. Grade I : Oscillations de courte amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
  2. Grade II : Oscillations de grande amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
  3. Grade III : Oscillations de grande amplitude se
    situant dans la résistance, entre R1 et la limite
    élastique des tissus (R2).
  4. Grade IV : Oscillations de courte amplitude se
    situant dans la résistance, près de R2.
  5. Grade V (manipulation): mouvement exécuté à haute vélocité et de petite amplitude à R2 en présence d’une sensation de fin de mouvement
    abrupte.
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25
Q

effet des grade I et II pour les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Les grades I et II sont utilisés surtout pour leurs effets neurophysiologiques visant à diminuer la douleur et pour mobiliser les fluides accumulés dans la région lésée. Ils sont généralement utilisés avec un rythme lent et pour une courte durée.

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26
Q

effet des grade III et IV pour les mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Les grades III et IV sont utilisés pour créer un stress mécanique sur les structures capsuloligamentaires avec l’intention de créer une élongation des tissus et un effet neurophysiologique, visant à diminuer la douleur et les hypertonies périarticulaires. Ils sont généralement utilisés avec un rythme plus rapide et saccadé, pour une plus longue durée que les grades I et II.

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27
Q

Duré des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Oscillations à 1-2 Hz (1-2 oscillations par seconde) pendant 15 à 60 secondes.

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28
Q

Nb de répétition des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

2 à 6 séries* de 15 à 60 secondes.
Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Les mobilisations passives accessoires peuvent être précédées ou suivies de mobilisations physiologiques.
* 2 à 6 répétitions est un nombre à titre indicatif et souvent utilisé en clinique. Cependant, un client non irritable qui répond très bien à une mobilisation pourrait être mobilisé pour plus de séries. À l’inverse, on pourrait décider de cesser de mobiliser après 1 série, si la douleur augmente beaucoup et le client ne répond pas bien.

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29
Q

Fréquence des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires

A

Un minimum de 2 séances par semaine est nécessaire pour obtenir des gains. De façon générale, le plus grand nombre possible de séances favorise de meilleurs gains. Les séances de mobilisations accessoires effectuées lors des visites en physiothérapie sont la plupart du temps combinées à des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile.

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30
Q

fréquence de mobilisation établie selon quoi

A

selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations, d’où l’importance de toujours réévaluer l’effet des mobilisations.
*Les mobilisations accessoires peuvent être exécutées simultanément à un mouvement physiologique selon l’approche Mulligan. Cette approche consiste à combiner un mouvement accessoire à un mouvement physiologique et vise à réduire la douleur lors de ce mouvement physiologique et à augmenter l’amplitude.

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31
Q

Objectif des mobiilisation des structures neuroméningées

A

Mobiliser les adhérences intra neurales, les interfaces entre les structures neuroméningées et les tissus adjacents et désensibiliser les structures neuroméningées pour rétablir la mobilité et la fonction du système nerveux périphérique.

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32
Q

les 2 modes (comment faire) pour la mobilisation des structures neuroméningées

A

Réalisées passivement par le physiothérapeute ou le client lui-même ou activement par le client.
Les différentes articulations d’un quadrant sont positionnées et mobilisées de façon à créer soit :
1) Un glissement («slider») qui consiste à mobiliser simultanément deux régions (ou articulations) d’un quadrant, de façon à ce que les structures neuroméningées soient étirées par une région et relâchées par l’autre. Ceci permet de créer un glissement du tissu neural relativement aux structures anatomiques adjacentes. Les techniques de glissement peuvent également être exécutées en mobilisant une seule articulation en zone moyenne de son amplitude sans créer de tension dans le tissu neural. Par exemple, en position de slump, le client produit une extension du genou et en même temps, il fait une extension cervicale. Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas irritables ou en début de traitement pour s’assurer de ne pas irriter la condition.
OU
2) une tension («tensioner») des structures
neuroméningées qui consiste à positionner les articulations d’un quadrant de façon à mettre de la tension sur les structures neuroméningées. Par exemple, en position de slump, le client produit une extension de son genou lorsque son cou est maintenu en position de flexion. Cette façon de mobiliser le tissu neuroméningé est utilisée pour les cas non irritables ou en progression suite à une approche de type glissement.
Malgré que la mobilisation se nomme « tensionner », il n’est pas conseillé de mettre de la tension dans le tissu neural de façon prolongée. Un mouvement d’aller-retour de la position de tension vers la position de «non- tension » est plutôt recommandé.

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33
Q

Intensité des mobilisation des structures neuroméningées

A

Les oscillations de grande amplitude effectuées de chaque côté de R1 (grade III-) sont priorisées au départ. On peut progresser vers un grade III pour les clients non irritables.
La douleur ressentie par le client lors des mobilisations devrait toujours être tolérable et devrait cesser immédiatement à la fin de la mobilisation. On doit toujours s’assurer de ressortir de l’amplitude douloureuse à chacune des oscillations.
Les mobilisations de grade IV sont parfois effectuées dans les conditions chroniques lorsque les mobilisations de grade III ne permettent pas de conserver les gains obtenus à la fin d’une séance. Le tissu neural étant plutôt irritable, toute augmentation du grade de mobilisation devrait être effectuée progressivement en demeurant attentif aux réponses du client.
On ne devrait jamais reproduire de paresthésies.

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34
Q

durée des mobilisation des structures neuroméningées

A

5 à 30 secondes : La durée est établie principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.

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35
Q

nb de répétition des mobilisation des structures neuroméningées

A

3 à 10 répétitions : Le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.

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36
Q

Fréquence des mobilisation des structures neuroméningées

A

Un minimum de 2 à 3 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains.
Si des séances de mobilisation neuroméningées sont effectuées lors des visites en physiothérapie, elles doivent généralement être combinées à des séances d’exercices de mobilisations neuroméningées à domicile. La fréquence des séances d’exercices à domicile variera selon les caractéristiques du client et de la condition.
a fréquence des séances de mobilisation est établie principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.

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37
Q

Objectifs des techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)

A

Obtenir un relâchement de la résistance musculaire involontaire du client à la limite de l’amplitude du mouvement physiologique passif.
Le relâchement de la résistance musculaire du client permet au physiothérapeute de repousser progressivement le point de première résistance (R1) dans l’amplitude du mouvement passif. Fréquemment, la résistance involontaire du client s’estompe et laisse place à une autre sensation de fin de mouvement (SFM).

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38
Q

mode (comment faire) les PNF

A

La première phase consiste à faire exécuter une contraction isométrique du muscle agoniste ou antagoniste au point de première résistance (R1). La seconde phase consiste à obtenir un relâchement complet du client, ce qui permet au physiothérapeute de mobiliser passivement jusqu’à la nouvelle position de R1.

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39
Q

Intensité des PNF

A

Contraction musculaire sous-maximale, non douloureuse, au point de première résistance (R1).
La sensation d’étirement perçue par le client devrait être tolérable lors de la phase d’étirement.

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40
Q

Durée des PNF

A

La contraction est maintenue pendant environ 5 à 10 secondes. On peut demander 2 à 3 contractions isométriques avant de chercher à gagner de l’amplitude.
L’étirement passif réalisé par le physiothérapeute après la contraction musculaire est maintenu pendant 5 à 20 secondes selon tolérance.

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41
Q

nb répétition PNF

A

Généralement 3 à 5 répétitions.
Si la technique est efficace, le physiothérapeute devrait observer un gain d’amplitude passive sans augmenter la douleur perçue par le client. Si aucun gain d’amplitude n’est obtenu, il est recommandé en premier lieu d’essayer de modifier les paramètres ou le dosage (ex. : demander un autre type de contraction (agoniste ou antagoniste) que le premier choix utilisé, demander une contraction légèrement plus forte ou plus prolongée). Si aucun gain d’amplitude n’est obtenu, il est recommandé de cesser la procédure.

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42
Q

Fréquence des PNF

A

Au besoin à chaque séance de mobilisation, lorsque la SFM perçue par le physiothérapeute est une résistance musculaire du client et que le relâchement permet de repousser la barrière de première résistance.
La procédure n’est généralement pas enseignée comme exercice à domicile.

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43
Q

objectifs des exercices d’assouplissement musculaire

A

Produire un stress de tension sur le muscle, les jonctions musculo tendineuses ou téno périostées de façon à augmenter ou préserver l’amplitude des mouvements.
Les données plus récentes suggèrent que le fait de devenir plus « souple » serait également le résultat d’une adaptation du système nerveux, permettant une plus grande tolérance au stress de tension.

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44
Q

mode des exercices d’assouplissement musculaire

A

L’étirement peut être fait activement ou passivement, de façon statique ou dynamique (ou balistique).

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45
Q

intensité des exercices d’assouplissement musculaire

A

En mode statique, le stress de tension doit être tolérable et permettre au client de demeurer relâché tout au long de l’étirement.
L’étirement est exécuté à une intensité faible à modérée.

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46
Q

durée des exercices d’assouplissement musculaire

A

Maintenir l’étirement de 15 à 60 secondes en mode statique.
Il est préférable de maintenir la position plus longtemps pour laisser le temps aux structures de se désensibiliser

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47
Q

nb de répétions des exercices d’assouplissement musculaire

A

2 à 6 répétitions.

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48
Q

fréquence des exercices d’assouplissement musculaire

A

3 à 5 séances par semaine apparaitraient suffisantes pour avoir des gains.
L’étirement statique prolongé (plus de 60 secondes) ne devrait pas être effectué en guise d’échauffement avant une performance musculaire ou aérobie; certaines études ont même démontré un effet négatif sur la performance. On souhaitera privilégier un échauffement actif, par des mouvements fonctionnels, qui simulent l’activité. L’étirement statique exécuté à la suite d’une activité intense ne permettrait pas de diminuer la douleur post exercices, qui se manifeste 24-48 heures après l’activité. Les évidences actuelles ne soutiennent pas cette pratique.

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49
Q

Objectif des exercices de renforcement musculaire

A

Créer une adaptation des fonctions organiques relatives à la force musculaire dans le but d’augmenter la force maximale volontaire.

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50
Q

3 modes d’exercices de renforcement musculaire

A

1) Concentrique : l’exercice résisté implique un raccourcissement du muscle.
2) Excentrique : l’exercice résisté implique un allongement du muscle.
3) Isométrique : l’exercice résisté est effectué sans changement de la longueur du muscle et donc, sans mouvement articulaire.
Le mode isométrique est souvent utilisé dans les stades initiaux de l’entraînement de la force musculaire, lorsque les structures périarticulaires présentent une certaine irritabilité et que le mouvement articulaire pourrait détériorer la condition.
La résistance au mouvement peut être produite par un objet inamovible (en mode isométrique), un poids libre (altère), une bande élastique (Theraband), le poids du corps du client ou un appareil (isocinétique ou isotonique).

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51
Q

Intensité des exercices de renforcement musculaire

A

En mode concentrique ou excentrique, 60 % à 70 % de la charge que le client peut déplacer une seule fois dans toute l’amplitude de mouvement (1 répétition maximale (RM)) sera utilisé. Cette charge correspond à 8-12 RM (charge que l’on peut déplacer 8 à 12 fois maximum, dans toute l’amplitude de mouvement).
En mode isométrique, l’intensité optimale est la contraction maximale que le client peut produire à chaque répétition.
Pour être optimale, la contraction musculaire qui se produit lors des exercices de renforcement ne devrait pas reproduire la douleur de consultation. En présence de douleur, il faut réduire l’intensité de la contraction sous le seuil d’apparition de la douleur. En mode isométrique, la modification de la position articulaire où l’exercice est effectué permet parfois d’éliminer la douleur pendant l’exercice.
Cependant, dans les conditions chroniques, on peut accepter une douleur minimale pendant les exercices de renforcement, mais son intensité ne devrait pas contraindre le client à réduire son effort.

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52
Q

Durée des exercices de renforcement musculaire

A

Les exercices concentriques et excentriques sont effectués à vélocité angulaire faible à modérée. Une répétition durera un minimum 5-6 secondes. Il en est de même pour la durée des exercices isométriques.

53
Q

Répétitions des exercices de renforcement musculaire

A

1 à 3 séries de 8 à 12 répétitions.
Des périodes de repos de 2 à 3 minutes sont intercalées entre les séries.
Une progression de 2 % à 10 % de la charge doit être effectuée lorsque le client peut effectuer 1 à 2 répétitions de plus que le nombre prescrit pour 2 sessions d’entraînement consécutives.

54
Q

Fréquence des exercices de renforcement musculaire

A

Un minimum de 2 à 3 sessions d’entraînement par semaine est requis pour obtenir des gains de force.

55
Q

Objectifs des exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)

A

Les exercices de contrôle postural (ou moteur) visent à maintenir une posture ou à exécuter un mouvement de façon fluide et coordonnée, en conservant un alignement optimal des segments du corps. L’objectif est de créer un changement permanent de la performance motrice (apprentissage) afin d’assurer une bonne stabilité articulaire, une posture adéquate du corps ou des segments du corps, pendant le maintien de positions statiques ou lors de l’exécution d’activités fonctionnelles.

56
Q

mode des exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)

A

plusieurs formes mais les deux principaux sont. :
1) Exercices visant à améliorer le recrutement des muscles stabilisateurs articulaires pendant le maintien de posture (activité statique) ou lors de l’exécution de mouvements (activité dynamique).
2) Exercices visant à améliorer le patron des mouvements lors de l’exécution de tâches fonctionnelles. L’emphase est mise sur la séquence (coordination) et la fluidité des mouvements de même que sur l’alignement des segments.

57
Q

paramètres (7) des exercices de contrôle postural (ou de contrôle moteur)

A

 Pour créer un apprentissage optimal, un exercice doit être exécuté le plus souvent possible jusqu’à ce que le client réussisse à accomplir la tâche en maintenant un contrôle moteur/postural automatique et permanent (reproductible lors des séances subséquentes).
 L’exercice doit être cessé si la qualité de la performance se détériore, par exemple à cause de la fatigue ou de la douleur.
 Le client doit entrevoir un lien entre l’exercice et une tâche significative pour lui. Il doit être capable de réussir la tâche.
 L’exercice est exécuté lentement au début et sans distraction externe. La progression est réalisée lorsque le mouvement de base est bien exécuté et que la performance est stable dans le temps. Elle peut se faire en augmentant par exemple l’amplitude, la charge, la vitesse d’exécution, en ajoutant des doubles tâches ou en
modifiant les contraintes de l’environnement (ex. surface instable, yeux fermés, etc.).
 Les périodes de repos entre les séances d’exercices sont essentielles pour consolider les apprentissages.
 Les rétroactions visuelles, tactiles ou verbales pendant l’exécution de l’exercice peuvent être facilitantes dans les
stades précoces de l’apprentissage, afin d’améliorer la compréhension de l’exercice par le client. Dans les stades avancés, une fréquence élevée de rétroactions (>50%) peut être un distracteur qui empêche le client de garder son attention sur la tâche et ainsi nuire à l’apprentissage. Les rétroactions sont préférablement données après, plutôt que pendant l’exercice. Le client devrait développer la capacité de juger sa propre performance (auto-estimation) et de trouver lui-même les solutions adéquates.
 La guidance manuelle ou l’usage d’une orthèse ou d’un « taping » neuro proprioceptif sont appropriés dans les phases initiales d’apprentissage, mais doivent être cessés dès que possible.

58
Q

première chose à faire avec le patient quand on le voit pour la première fois

A

Vous devriez d’abord déterminer les raisons qui amènent le client à vous consulter de même que les limitations et les restrictions qui découlent de son problème

59
Q

buts de connaitre les facteur personnels

A

faire du dépistage, de détecter des facteurs de risque et d’identifier les facteurs pouvant influencer le pronostic. Souvent fait sous forme de questionnaire avec investigation des ATCD et CA

60
Q

Pourquoi investiguer sur l’environnement de travail et de domicile

A

Des erreurs techniques lors de l’exécution des activités de travail ou sportives et le maintien prolongé de mauvaises postures induisent des stress mécaniques excessifs sur les tissus.
Pour comprendre comment l’environnement contribue aux problèmes du patient.

61
Q

facteurs environnementaux autres que physiques (5)

A

Elle comprends entre autres les caractéristiques de la famille dans l’optique d’organiser le soutien, l’attitude des proches, de l’employeur et des collègues, les conditions d’emploi qui permettent de la souplesse des horaires et un retour au travail progressif, la disponibilité de ressources financières et l’accès à des services publics.

62
Q

Lorsque le physiothérapeute a établi les objectifs de la rencontre et investigué les facteurs personnels qu’est ce qui vient après

A

évaluation du problème actuel

63
Q

que comprend l’évaluation du problème actuel

A

-dates du début du problème
-mécanisme : trauma, usure, dégénérescence, position du corp, grandeur et direction des forces, activité habituelle ou inhabituelle, surcharge

64
Q

que vient après la date et mécanisme de blessure

A

-les interventions effectués avant d’arriver en physio, établir le décours temporel des évènements et savoir quelles interventions qui ont été effectuées.
-Pour chacune des interventions effectuées, il faut préciser les paramètres ou le dosage et vérifier si la prescription a été suivie
-Finalement, il faut déterminer l’effet des interventions effectuées, incluant les effets secondaires

65
Q

que vient après les intervention effectué

A

l’évolution des signes et symptômes entre le début du problème et la consultation initiale en physiothérapie. Une fois les S&S initiaux établis, il faut déterminer comment ils ont évolués et faire le parallèle avec les interventions qui ont été effectuées.

66
Q

facteur environnementaux - médications pourquoi important de savoir

A

Les médicaments peuvent avoir des effets secondaires qu’il faut différencier des symptômes attribuables au problème du client. Les médicaments peuvent avoir un effet sur les symptômes du client et biaiser votre analyse de son problème.

67
Q

Résultats d’examen médicaux pourquoi utile

A

souvent utilisés par le physiothérapeute pour soutenir son raisonnement clinique et élaborer son plan de traitement.

68
Q

description des symptomes : localisation (3 douleurs)

A

-Douleur bien localisé : La douleur produite par une lésion se situant au niveau d’une structure superficielle ou localisée à une articulation distale est généralement assez bien circonscrite.

-Douleur diffuse : À l’inverse, les structures plus profondes et situées aux articulations proximales, ou encore les affections aigues ou systémiques, tendent à produire des douleurs plus diffuses.
-Douleur référé : Une douleur peut aussi être référée, c’est-à-dire qu’elle est perçue à un site anatomique distal par rapport à la lésion.

69
Q

Que signifie une sensation d’engourdissement et de picotement

A

Les engourdissements sont une diminution de sensibilité à la stimulation tactile ou douloureuse qui sont plus souvent associée à une pression sur un nerf ou une racine nerveuse. La diminution totale de sensibilité est une anesthésie alors qu’une diminution partielle est une hypoesthésie. Les picotements ou paresthésies sont une sensation de fourmillements également plus souvent associées à une pression sur un nerf ou une racine.

70
Q

que signifie une sensation de raideur

A

La sensation de raideur est un manque de souplesse à la mobilisation d’un membre. Elle peut être associé à une diminution réelle de mobilité articulaire ou de souplesse musculaire ou encore à des stases veineuses, c’est-à-dire au ralentissement du retour veineux à la suite de périodes de repos prolongées qui favorisent l’accumulation des métabolites de l’inflammation. Si la raideur persiste plus de 15 minutes, on considère que l’activité inflammatoire est possiblement plus importante. Au-delà d’une heure, on peut penser à un problème arthritique systémique, en particulier si la raideur se manifeste à plusieurs articulations.

71
Q

que signifie une sensation de faiblesse musculaire

A

La sensation de faiblesse musculaire est souvent ressentie à la suite de l’immobilisation prolongée d’un membre. Elle peut aussi être la conséquence d’une lésion nerveuse ou d’une occlusion vasculaire ou encore d’une inhibition arthrogénique qui attribuable à la présence de douleur ou d’œdème intra-articulaire.

72
Q

que signifie la présence de signes trophiques

A

Les signes trophiques comme l’œdème ou des changements de coloration ou de température de la peau sont des manifestations associées à l’inflammation ou à un dérèglement du système nerveux autonome qu’il faut questionner lors de l’entrevue parce qu’elles peuvent se manifester à certains moments de la journée et ne pas être observables lors de l’examen.

73
Q

comment est évaluer l’intensité de la douleur

A

à l’aide d’une échelle de cotation

74
Q

les échelles de cotation peuvent être sous quelle forme

A

visuelles analogues numériques ou nominales, c’est-à-dire comportant des descripteurs.

75
Q

Vrai ou faux : La fidélité et la validité des échelles de douleur sont généralement bonnes à excellentes mais peuvent varier sensiblement selon le type d’échelle utilisé ou la période de référence.

A

vrai

76
Q

Quelle est la MDD des échelles de douleur

A

10 à 15%

77
Q

vrai au faux : L’intensité de la douleur devrait toujours être évaluée en relation avec un critère significatif pour le client et pourquoi

A

vrai, car la réévaluation plus tard dans le temps pourra alors se faire en relation avec le même critère, ce qui rendra la comparaison beaucoup plus valide.

78
Q

Douleur constante qu’est-ce quelle indique

A

Elle est souvent un indice de la présence d’inflammation, mais peut aussi suggérer une condition médicale plus grave.

79
Q

Douleur intermittente qu’est-ce qu’elle signifie (apparition et disparition)

A

Elle est plutôt mécanique, c’est-à-dire qu’elle apparait en adoptant certaines positions ou en effectuant certains mouvements et disparait lorsque le stress mécanique imposé à la structure lésée est relâché.

80
Q

Douleur qui fluctue pourquoi important de savoir l’horaire

A

il est important de décrire précisément l’horaire de la douleur, ce qui facilite ensuite le suivi en cours de traitement.

81
Q

quoi faire lorsque vous n’êtes pas capables d’identifier un patron de douleur connu, compatible avec une lésion musculosquelettique,

A

il faut habituellement penser à une pathologie d’un autre système, effectuer les procédures de dépistages requises et considérer l’option de référer au médecin.

82
Q

que signifie une douleur qui diminue ou disparait avec le changement de la position de sommeil

A

elle est plutot mécanique

83
Q

que signifie une douleur qui ne varie pas avec le changement de position

A

ceci peut indiquer un problème inflammatoire aigu ou une condition médicale sérieuse.

84
Q

3 grandes catégories de douleur

A

-douleur nociceptive
-douleur neuropathique
-douleur nociplastique

85
Q

qu’est-ce que la douleur nociceptive

A

La douleur nociceptive, que l’on rencontre plus souvent en clinique, est attribuable à un dommage aux tissus mous ou à la présence d’inflammation.

86
Q

que’est ce que la douleur neuropathique

A

La douleur neuropathique est associée à un dommage nerveux. Ce type de douleur sera abordée plus en détail dans le cours MS-2.

87
Q

qu’est-ce que la douleur nociplastique ou sensibilisation central

A

-Chez certaines personnes, la douleur qui perdure peut devenir plus complexe à cause d’une réorganisation du système nerveux central.
-La douleur aigue, l’immobilisation et l’altération des patrons de mouvements seraient à l’origine d’une modification de l’excitabilité du cortex sensorimoteur chez certains individus. Ce phénomène, se caractérise par une intensité douloureuse et une distribution de la douleur qui sont disproportionnés par rapport à ce qui est attendu pour la lésion présumée.

88
Q

par quoi puet être aggravé la douleur chez les personnes avec douleurs nociplastique

A

la douleur peut être aggravée par des stimulations habituellement non-nociceptives comme le toucher léger ou le froid, de même que par certains facteurs cognitifs ou émotionnels, par exemple le stress ou un état dépressif.

89
Q

que faire avant l’examen physique

A

il faut prendre le temps de planifier les procédures qui seront réalisées pour vérifier vos hypothèses en gardant en tête qu’aucun préjudice ne doit être causé au client.
il faut avoir une bonne idée de (animation) l’ampleur de la réponse inflammatoire de même que l’état d’irritabilité des tissus.

90
Q

quand est-ce que le côté opposé à la lésion n’est pas un bon point de comparaison

A

à cause de la présence de séquelles d’une blessure antérieure

91
Q

l’examen physique doit être réalisé par ordre de position quelle est cette ordre?

A

habituellement debout, puis assis et finalement en décubitus,

92
Q

avec quoi débute l’examen physique

A

L’évaluation de la posture

93
Q

Différence entre déformations fonctionnelles et structurelles

A

-fonctionnelles = elle sont présentes dans certaines positions et pas dans d’autres. Par exemple le rétraction des fléchisseurs de la hanche peut exagérer la lordose en position debout et être imperceptible en position assise. Ce type de déformation est souvent corrigeable par une intervention en physiothérapie.
-structurelles = celles qu’on observe peu importe la position. Elles sont plus souvent de cause anatomique, congénital ou acquise, et habituellement non modifiable par une intervention en physiothérapie.

94
Q

quoi regarder avec posture unipodale statique frontal

A

si trendelenburg ou flexion lat du tronc

95
Q

qu’est-ce qu’on observe lors d’un squat unipodal est déficient

A

une rotation médiale du membre inférieur provenant de la hanche, un abaissement du bassin controlatéral et la projection verticale de la patella plus médiale.

96
Q

à quoi attribuer un manque de controle du squat unipodal

A

à un manque de force des muscles abducteurs et rotateur latéraux de la hanche, ce qui devrait être validée avec un test de force dynamométrique. La présence d’oscillations du genou et de pertes d’équilibre, surtout si le phénomène est bilatéral, pointe plutôt vers un déficit de contrôle neuromusculaire qui origine du système nerveux central.

97
Q

Si le tronc est trop vertical lors du squat unipodal on suspecte quoi

A

une faiblesse des extenseurs de la hanche et une sur utilisation du quadriceps, ce qui peut créer un problème au genou.

98
Q

pourquoi demander un squat bipodal

A

pour dépistage rapidement des limitations d’amplitude de flexion des articulations du membre inférieur. Un squat complet, symétrique et non douloureux permet d’exclure des limitations d’amplitude de flexion des articulations du membre inférieur

99
Q

quand prendre le gonio ou l’inclino?

A

lors d’hypo ou hypermobilité

100
Q

vrai ou faux : Le bilan musculaire manuel est considéré comme une méthode de dépistage des faiblesses musculaire et pourquoi

A

vrai : parce que ses propriétés de base (fidélité, sensibilité au changement) sont extrêmement faibles et ne permettent pas d’établir avec précision le déficit de force et de faire le suivi dans le temps.

101
Q

quand faut-il les pouls fémoral, poplité, tibial postérieur ou pédieux.

A

Dans certaines situations particulières où l’on sait que la perfusion sanguine pourrait être compromise

102
Q

si la peau semble plus épaisse et indurée, et la pression avec le pouce laisse une marque c’est quoi

A

l’oedème à godet. Ce type d’œdème est souvent le signe d’un système veineux et lymphatique déficient et n’est généralement pas associé à un phénomène inflammatoire récent.

103
Q

vrai ou faux : Le dépistage des aspects psycho-sociaux, des problèmes émotionnels et de communication est également important à l’étape de la revue des systèmes

A

vrai

104
Q

comment évaluer l’ampleur des limitations et restrictions du client

A

des questionnaires spécifiques à une région, à une articulation ou à une pathologie. Ces questionnaires sont habituellement auto-administrés et comprennent des questions qui recensent un ensemble d’activités ou de domaines de participation qui sont pertinents à la condition du client. considérer comme des mesures de suivi même si donné subjective

105
Q

à quoi s’intéresse le physio en premier lors de l’examen de la marche

A

le physiothérapeute s’intéresse d’abord aux paramètres spatio-temporels, par exemple la vitesse, la cadence, la longueur des pas ou la durée de la phase d’appui. L’observation des mouvements doit ensuite être effectué systématiquement dans le plan sagittal et frontal, une articulation à la fois pour chacune des phase de la marche

106
Q

lire chapitre 14 Magee

A
107
Q

Peut-on filmer notre client lors de la marche?

A

oui : Il faut obtenir l’accord du client avant d’utiliser la vidéo et l’inscrire à son dossier. Il faut aussi faire une gestion rigoureuse des séquences vidéo parce que cette information fait partie du dossier médical.

108
Q

vrai ou faux : Le fait d’observer des anomalies des patrons de mouvement ne signifie pas nécessairement que le client a une limitation de l’activité en question.

A

vrai : Il arrive assez souvent en effet que les clients développent des stratégies pour compenser les déficiences, ce qui leur permet de maintenir un niveau de capacité normal

109
Q

À quoi servent les tests diagnostique

A

identifier les structures atteintes et confirmer une hypothèse sur un problème de santé

110
Q

BMTS = visé diagnostique?

A

oui : Il est réalisé chaque fois que l’on tente d’identifier la ou les structures anatomiques atteintes, en effectuant une synthèse des informations recueillies lors de l’examen des composantes contractiles et non-contractiles d’une articulation.

111
Q

BMTS : si lésion des tissus inerte quelle mvt sont limité

A

-actif et passif limité et douloureux dans la même direction
-résisté = normaux
-si patron de mvt capsulaire = glissement limité et si non capsulaire= glissement non limité
-SFM renseigne sut les structures limitantes

112
Q

BMTS : si lésion des tissus contractiles quelles mvt sont limités?

A

-actif et résisté douloureux dans la même direction
-actif et passif douloureux et limité dans la direction opposé

113
Q

Fort et non douloureux signifie quoi

A

pas de lésion

114
Q

Fort et douloureux signifie quoi

A

lésion mineure

115
Q

faible et douloureux signifie quoi

A

lésion majeure

116
Q

faible et non douloureux signifie quoi

A

nerveux ou déchirure complète

117
Q

vrai ou faux : la palpation ne devrait être effectuée qu’à la fin de l’examen et si nécessaire

A

vrai : La sensibilité et le spécificité de la palpation sont très faibles et il est donc facile d’arriver à des conclusions erronées si on accorde trop de valeurs aux informations obtenues avec cette procédure.

118
Q

la sélections des procédures d’intervention est en fonction de quoi?

A

1) la ou les structures anatomiques qui causent la diminution de mobilité
2) les précautions et contre- indications à la mobilisation, qui sont déterminés principalement par la nature et la sévérité du problème de santé
3) l’irritabilité tissulaire et le stade inflammatoire
4) la disposition ou la capacité du patient à collaborer à l’intervention en effectuant des exercices de façon autonome

119
Q

Les 4 interventions pour augmenter la mobilité articulaire

A

-Les mobilisations ou exercices actifs physiologiques
-Les mobilisations ou exercices actifs-assistés physiologiques
-Les mobilisations passives physiologiques
-Les mobilisations passives en mouvements accessoires

120
Q

vrai ou faux : Les exercices de renforcement sélectionnés doivent tenir compte de la capacité des tissus à soutenir la charge et sont donc parfois contre-indiqués aux stades initiaux d’une pathologie.

A

vrai

121
Q

vrai ou faux : Les exercices de contrôle neuromusculaires ou posturaux visent à stimuler le recrutement ou améliorer la coordination musculaire de même que la fluidité et la qualité des mouvements par la répétition de mouvements isolés ou avec tout le corps

A

vrai

122
Q

but des technique de massage

A

Les techniques de massage visent à créer un drainage lymphatique, activer la guérison des tissus mous, briser des adhérences, atténuer la douleur ou créer une sensation de relâchement musculaire

123
Q

but des aiguille

A

L’introduction d’aiguilles à des points particuliers sous la peau a pour but principal d’atténuer les signes et symptômes inflammatoires. Cette approche est utilisées en complément à d’autres modalités pour le traitement des troubles musculosquelettiques avec douleurs aiguës et chroniques persistantes

124
Q

Vrai ou faux : les aiguille sont une approche spécialisée qui ne nécessite pas une attestation de l’ordre professionnelle de la physiothérapie.

A

faux : nécessite une attestation

125
Q

Vrai ou faux. :l’éducation la prévention sont autant important dans l’intervention en physiothérapie

A

vrai

126
Q

qu’est-ce que les thérapies alternatives

A

Les thérapies alternatives réfèrent à l’éventail des pratiques de soins de santé auxquelles on prête des effets curatifs mais qui ne sont pas fondées sur les évidences établies à partir de la méthode scientifique et qui ne sont pas intégrées aux services traditionellement offerts par le système de santé. Il peut s’agir de l’usage de produits naturels, d’ostéopathie ou autres formes de thérapies par les mains, de massages ou de techniques de relaxation qui sont utilisés en complément ou en
remplacement des thérapies conventionelles. La congruence avec les valeurs et les croyances sont des facteurs qui expliqueraient davantage le recours aux thérapies alternatives que l’insatisfaction par rapport à la médecine.

127
Q

vrai ou faux : le physio devrait toujours déconseillé son client de faire de la thérapie alternative

A

faux : Le recours à des thérapies alternatives ne devrait pas être rejeté d’emblée. Les valeurs et croyances du patient sont souvent fortement ancrées et il est souvent vain de tenter de convaincre un patient du non fondé de telle ou telle thérapie

128
Q

quelle préoccupation le physio devrait avoir quant à la thérapie alternative

A

le risque potentiel de préjudice pour son patient.