Texte 2 Flashcards

1
Q

Comment Blos explique certains états psychiques contradictoire de l’adolescence?

A

Blos (1979) explique certains états psychiques contradictoires de l’adolescence comme le résultat d’un processus fondamental de «désidéalisation» des objets libidinaux de l’enfance.

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2
Q

Que se passe-t-il lors du processus de désidéalisation ?

A

Au cours de ce processus, l’adolescent défait les images parentales idé ( relations avec parents )les (père et mère) de son enfance par la découverte de toutes leurs imperfections en outre, par la découverte de ses propres limites personnelles, il défait aussi l’idéal de soi qu’il s’était forgé de lui-même. Cette désidéalisation fait partie intégrante du processus de
croissance puisqu’elle est l’unique chemin menant à la construction de nouveaux objets
plus adaptés à la réalité de la condition humaine.

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3
Q

Ca : partie que l’on ne peut sonder a l’intérieur de nous Inconscient, cote qui accumule les expériences vécues et plus souvent celles traumatiques. Réservoir de tout ce qui a été refoule. Satisfaire les besoins.
Moi : ( subconscient et préconscient ) ce que vous pensez, ce que vous êtes, les valeurs, la personne que vous etes de tous les jours.
Idéal du moi : attentes parentales c’est l’idéal du moi attentes qui peuvent etre sweet, ou vraiment negatif si parents performants
Surmoi : interdits parentaux, règles
Etat 0 : quand on se dit maudit que jsuis ben dans ma vie, je suis bien dans ma peau : on dit qu’on est heureux, on est relativement comble sur pleins d’aspect de notre vie, sa veut pas dire que tout est parfait mais generalement. Pas de frustration.

A

-

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4
Q

À quelle période Blos associe la phase la plus intense de changement?

A

À l’adolescence

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5
Q

Pour Blos qu’est-ce que l’adolescence?

A

Pour lui, l’adolescence constitue un
processus dialectique de tension entre la régression et la progression (entre les pulsions et le MOI), l’une et l’autre étant nécessaires à l’individuation. Ainsi le tumulte adolescent est l’effet normal de la croissance et témoigne de la reconstruction d’une nouvelle personnalité où les objets d’amour de l’enfance perdent leur perfection imaginée et sont réintégrés avec leurs bons et leurs mauvais côtés dans une mosaïque personnelle différenciée et autonome.

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6
Q

Quel terme utilise Blos pour décrire l’intégration des forces contradictoires qui se fait à l’adolescence?

A

Blos (1979) parle d’ambivalence mature pour expliquer cette intégration de forces contradictoires: la réalité est intégrée comme elle est, avec ses bons et ses mauvais aspects.

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7
Q

Quelles sont les trois étapes de l’adolescence selon Blos?

A
Selon Blos (1962), l'adolescence comprend trois étapes: 1° le début de l'adolescence 2°
l'adolescence proprement dite et 3° la fin de l'adolescence.
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8
Q

Que se passe-t-il dans le début de l’adolescence?

A

Au début, une perturbation
développementale se manifeste, marquant ainsi la fin de la période de latence. Cette
perturbation est alimentée par l’écart entre le degré de maturité biologique et la
conscience psychologique, la croissance personnelle étant fonction de l’intégration de
ces deux dimensions existentielles

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9
Q

Que se passe-t-il durant la période d’adolescence selon Blos?

A

l’adolescence, la personne remet en question les
images de son enfance et réévalue ses investissements libidinaux, abandonnant
d’anciens objets pour utiliser l’énergie ainsi libérée dans la création de nouvelles amitiés.

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10
Q

Que se passe-t-il dans la phase fin de l’adolescence selon Blos?

A

La fin de l’adolescence se caractérise par la consolidation:
Les structures psychiques acquièrent alors un haut degré d’irréversibilité. Elles perdent
pour ainsi dire la fluidité et l’élasticité uniques de l’enfance qui facilitent, encore à
l’adolescence, les corrections adaptatives du passé. La stabilisation structurale de la fin
de l’adolescence est marquée par la finalisation de la formation du caractère. Cette acquisition de la personnalité à la fin de l’adolescence marque le passage de l’enfance ou, en langage courant, de l’adolescence.

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11
Q

La fin de l’adolescence arrive quand selon Blos?

A

La fin de l’adolescence survient de
façon normale ou anormale à un moment déterminé selon la biologie et la culture. Le fait que des points de fixation à divers stades antérieurs soient transportés vers les stades
suivants maintenant ainsi constamment actif l’effort que le moi déploie pour harmoniser
la sensibilité, la vulnérabilité et les idéaux qui constituent l’essence de chaque individu,
semble être une loi du développement.

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12
Q

Quelle est la théorie de Erickson propose?

A

Erikson propose huit stades de développement pour décrire le passage de l’enfance à l’âge adulte. Chaque stade se caractérise par des conflits et des tensions que la personne doit surmonter en s’adaptant aux exigences du milieu tout en préservant son identité

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13
Q

Quel est le point commun d’Erikson avec Blos?

A

Erikson perçoit la tension et les conflits entre des tendances contradictoires comme
générateurs de croissance. La personne peut sortir grandie de chaque stade si le conflit se
résout par une solution constructive. La tendance positive est alors intégrée au MOI pour construire une nouvelle identité personnelle

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14
Q

Que se passe-t-il si le conflit n’est pas résolu?

A

Toutefois, si le conflit n’est pas résolu de façon satisfaisante, c’est la tendance négative qui s’intègre au moi en freinant le développement et en donnant lieu éventuellement à une psychopathologie pour chacun d’eux.

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15
Q

Que se passe-t-il à chacun des stades?

A

À chacun des stades, l’identité personnelle est confrontée aux attentes et aux aspirations influencées par le monde social et culturel de l’individu. Chaque stade constitue une crise psychosociale à résoudre qui
met en jeu des tendances opposées, présentes pendant les autres stades mais atteignant leur apogée, c’est-à-dire la crise, au cours d’une phase déterminée du développement

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16
Q

En quoi consiste le stade de la crise d’identité, adolescence?

A

12-18 ans
Identité vs diffusion des rôles
Définition des frontières personnelles parmi une série de rôles possibles, exploration puis adoption de ceux qui conviennent le mieux

17
Q

Pour Erickson à quoi consiste la période de la crise d’identité?

A

Pour lui, c’est une période de recherche, d’introspection et d’exploration à partir de laquelle surgit l’identité

18
Q

Est-ce que la période de la crise d’identité adolescence intègre d’autres périodes selon Erikson?

A

Celle-ci constitue un phénomène d’intégration des éléments d’identification des stades précédents (confiance, autonomie, initiative et compétence), du potentiel et des habiletés actuelles ainsi que des aspirations futures.

19
Q

Quel sorte de bilan personnel l’adolescent effectue pour Erikson?

A

Le défi d’établir une identité personnelle en évitant la diffusion des rôles ou la confusion de l’identité implique d’abord l’établissement d’un bilan personnel de la part de l’adolescent: Qui suis-je? D’où est-ce que je viens? Où vais-je?

20
Q

Qu’est-ce qui va aider un jeune à répondre aux qui suis-je?

A

Cependant, la présence dans l’environnement de points de repère pour établir l’histoire ou la tradition
personnelle pourra aider le jeune à effectuer ce bilan et à choisir des valeurs conséquentes. Par exemple, l’absence de famille ou la présence de tumultes sociaux majeurs rendront ce bilan plus
difficile à faire.

21
Q

Qu’arrive-t-il s’il y a un échec au niveau de l’établissement de l’identité personnelle?

A

L’échec dans l’établissement d’une telle identité personnelle se solde pour Erikson par une diffusion des rôles, une confusion et un sentiment d’aliénation durable.

22
Q

Chez qui peut-on retrouver une diffusion des rôles?

A

Cette diffusion des rôles
se trouve par exemple chez les jeunes qui changent de personnage selon le contexte social immédiat dans lequel ils évoluent: soumis et rangés à l’école, obstinés et capricieux avec leurs parents, prêts à tout en groupe de pairs, etc. Lorsque ce stade «caméléon» n’est pas dépassé et
subsiste à la fin de l’adolescence, la diffusion persiste comme un obstacle à l’établissement de relations intimes et vraies; en revanche, lorsque le jeune adulte parvient à se reconnaître dans son personnage, cette phase « caméléon» n’aura été qu’une expérimentation constructive sur le
plan développemental.

23
Q

Quels sont les passages utile pour Érickson pour explorer?

A

Le groupe de pairs constitue un milieu très favorable pour expérimenter des rôles, pour présenter des images différentes et en connaître l’effet social à l’intérieur de relations interpersonnelles réelles. Les premiers amours sont aussi perçus par Erikson comme des passages utiles pour tester le moi

24
Q

Qu’est-ce que l’identité forclose?

A

Ainsi il appelle «identité forclose» (forclosure identity) celle qui survient sans
expérimentation réelle. C’est le cas par exemple d’une jeune personne qui joue très tôt un rôle social ou qui occupe un emploi sans avoir connu autre chose, ni s’être questionnée sur sa propre orientation future. Ces personnes sont souvent devenues ce qu’elles sont non par choix délibéré,
mais sur les décisions de leurs parents (ou autres intervenants), prises en fonction de valeurs religieuses, culturelles ou politiques. Par conformisme et respect de l’autorité, ces jeunes ont accepté tacitement ce type d’avenir sans réellement participer à leurs choix personnels. Encore aujourd’hui, il existe des cultures où les jeunes évoluent dans un chemin tracé à l’avance par leurs parents.

25
Q

Qu’est-ce que l’identité négative?

A

Par ailleurs, les adolescents qui se sentent exclus de la culture dominante et qui ont l’impression d’être rejetés par la société se construiront ce qu’Erikson appelle une «identité négative », c’està- dire qu’ils se définiront par leur marginalité, qu’ils valoriseront les comportements antisociaux,
qu’ils aspireront à devenir d’habiles escrocs, etc. L’identité négative peut être à l’origine de comportements antisociaux et aussi de névroses profondes ( des gens qui vont souvent être dans des modalités dépressives, la personne tourne l’agressivité contre elle-même).

26
Q

Quels ont été les pionniers du courant cognitivo développemental?

A

Jean Piaget a été à l’origine du courant théorique appelé «cognitivo-développemental ». Les travaux du psychologue d’origine allemande Heinz Werner (émigré aux États-Unis sous le régime hitlérien) et ceux des Américains John H. Flavell, David Elkind, Jerome Bruner et Lawrence Kohlberg font aussi plus ou moins intégralement partie de cette conception du développement
humain.

27
Q

Quels sont les quatre propositions théoriques réunissant les tenants du courant cognitivo développemental selon Baldwin?

A

1- Le développement donne lieu non seulement à des additions quantitatives d’habiletés, mais aussi à des changements qualitatifs du fonctionnement cognitif.

2- À chaque changement qualitatif correspond un palier développemental, de sorte que le développement ne s’accomplit pas de façon continue mais plutôt par stades;

3- L’impulsion du développement provient de conflits posés par un problème donné dont la résolution entraîne une nouvelle organisation, un nouvel équilibre, c’est-à-dire un nouveau stade;

4- Le développement est un phénomène transactionnel en ce qu’il est la conséquence d’une interaction constante entre l’individu et son milieu physique et social.

28
Q

Pour Piaget, le corps et l’intelligence évolue que quelle manière?

A

Par stade.Pour Piaget, l’intelligence, aussi bien que le corps, évolue de cette façon. Il propose un modèle du développement cognitif dans lequel une différenciation et une articulation de plus en plus grandes sont attribuées à la pensée dont les structures se modifient suivant les stades traversés.

29
Q

Quel est le point commun entre Stanley Hall et Piaget?

A

Comme Stanley Hall, Piaget croit que l’enfant franchit, au cours du développement de sa
connaissance, les mêmes stades que l’humanité au cours de l’histoire et que, par conséquent, l’observation de l’enfant peut apporter un éclairage épistémologique très enrichissant.

30
Q

Quelle est la différence entre Stanley Hall et Piaget?

A

Toutefois, à la différence de Hall qui croyait en une récapitulation des stades de l’histoire humaine transmise génétiquement, Piaget soutient que c’est par le biais de la filiation des structures cognitives que le développement ontogénétique a une signification épistémologique.

En d’autres mots, c’est parce que les structures de la pensée se transforment selon une séquence unique et
que l’intelligence n’a qu’un seul chemin structural pour se développer, que l’enfant passe par les mêmes étapes que nos ancêtres et non pas, comme le croyait Hall, parce que l’histoire de l’humanité est codée génétiquement. Ce sont les mécanismes fondamentaux de l’adaptation
humaine qui sont transmis génétiquement et qui donnent lieu à ce «plan» de développement invariable, et non les événements de l’histoire.

31
Q

Pour Piaget, que représente l’intelligence?

A

Pour Piaget, l’intelligence est une forme d’adaptation de l’organisme à son milieu au même titre que l’adaptation biologique. La connaissance est une construction qui résulte de l’interaction de l’individu avec son milieu. Ainsi chacun de nos actes dépend de l’équilibre entre ce que nous sommes et ce qu’est notre milieu. Le milieu pose des exigences auxquelles nous devons nous accommoder (accommodation), mais notre organisme a des façons de faire, ou des structures propres, qui influencent et transforment le milieu (assimilation comment je vais intégrer ces différents éléments qui me seront utiles).

32
Q

Les facons de s’adapter dépendent de quoi?

A

L’adaptation résulte donc de cette interaction sujet-milieu. Or, les “façons de s’adapter évoluent selon le degré de maturation biologique et l’influence que le milieu physique et l’environnement
social exercent sur la personne. Les mécanismes d’adaptation se structurent selon ces facteurs de développement (maturation, milieu physique, environnement social) et suivant une tendance
innée à chercher l’équilibre: l’équilibration. Ils s’organisent selon des stades qui définissent des structures plus ou moins différenciées et plus ou moins généralisables.

33
Q

Qu’est-ce qui caractérise les opérations formelles, le stade du concret à l’abstrait?

A

La pensée n’est plus limité à des objets tangibles ou des événements réels : elle peut dorénavant porter sur des situations abstraites.

L’adolescent passe d’un mode de pensée qui opère sur le réel, le concret ou le perceptible à un mode de pensée qui peut opérer sur les données et des propositions abstraites ou encore des hypothèses. L’une des premières étapes de ce processus est la capacité d’étendre ses habiletés de raisonnement opératoire concret à des objets qu’il ne peut manipuler et à des situations dont il n’a jamais fait l’expérience

34
Q

Qu’est-ce qui caractérise les opérations formelles, le stade du réel au possible?

A

L’adolescent est capable d’envisager les différentes possibilités d’une situation en se détachant d’une perspective unique. Cette caractéristique comprend aussi l’envol de l’imaginaire.

L’adolescent commence à envisager toutes les possibilités d’une situation afin de combiner mentalement les différentes relations possibles. La capacité de raisonner sur des propositions abstraites libère l’intelligence du réel et la rend indépendante du contenu.

35
Q

Qu’est-ce qui caractérise les opérations formelles, prévision des conséquences à long terme?

A

L’adolescent est capable d’envisager les différentes possibilités qui s’offrent à lui et prévoir les conséquences de ses actions ou de ses choix à long terme.

L’adolescence commence à penser à l’avenir de façon systématique. Il peut envisager les diverses options ou possibilité qui s’offrent à lui et prévoir les conséquences de ses actions à long terme.

36
Q

Qu’est-ce qui caractérise les opérations formelles, le stade la logique déductive?

A

Devant un problème, l’adolescent peut poser des hypothèses et les vérifier systématiquement ( ce qu’on appelle la pensée hypothético-déductive )

La logique inductive de l’enfance permet d’aboutir à une conclusion ou à une règle en se basant sur les expériences ou des observations individuelles. La logique déductive, qui constitue une forme de raisonnement plus complexe qu’on nomme aussi raisonnement hypothético déductif, suppose une relation de type ‘’ si ,, alors ..

37
Q

Qu’est-ce qui caractérise les opérations formelles, le stade de la résolution systématique des problèmes?

A

Devant un problème, l’adolescent est capable de chercher systématiquement et méthodiquement la réponse.

La pensée hypothético déductive permet à l’adolescent de générer plusieurs hypothèses de résolution d’un problème particulier, d’en vérifier la pertinence et finalement, d’en tirer les conclusions appropriées.

Les adolescents parvenus à la période des opérations formelles adoptent généralement une approche plus systématique. Ils réfléchissent d’abord à la question, puis précisent leur plan pour essayer de manière systématique toutes les combinaisons possibles des facteurs concernés. C’est ce qu’on nomme la résolution systématique des problèmes.

38
Q

Qu’est ce que l’idéalisme naïf ? ( stade du réel au possible )

A

L’adolescent peut utiliser sa nouvelle capacité intellectuelle pour penser à un monde idéal et le comparer au monde réel.
Il n’est pas surprenant de constater que le monde idéal de l’adolescent est très loin de sa réalité vécue. Piaget parle d’idéalisme naïf pour décrire ce nouvel outil cognitif. L’adolescent peut alors décider de réagir à ce constat négatif en essayant de changer le monde.