Livre Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le corps subit à l’adolescence?

A

Le corps subit alors une véritable métamorphose. De nouvelles fonctions apparaissent, les capacités physiques sont modifiées, l’enfant se transforme en adulte.

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2
Q

Qu’est-ce que la transformation du corps suscite chez l’adolescent?

A

Or, comme le corps est la base concrète de notre identité, sa fransformation est à l’origine d’une certaine dose d’anxiété et d’interrogations qui ont leur importance pour l’adaptation future : quand cela va-t-il s’arrêter? Qui vais-je devenir?

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3
Q

Qu’est-ce qui ne concorde pas au niveau de l’adolescence?

A

Toutefois la maturité psychique ne correspond pas nécessairement à l’apprence physique

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4
Q

Quel type de processus est la puberté?

A

La puberté comportant à la fois des dimensions biologique, psychologique, social, on dit qu’elle est un processus bio-psycho-social.

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5
Q

Quelles dimensions varient au niveau bio-psycho social?

A

Les transformations physiques ou biologiques associées à la puberté sont universelles, mais les dimensions psychologiques et sociale de ces transformations varient, quant à elles, selon les cultures et les périodes historiques.

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6
Q

Quand apparaissent les hormones reliées à la puberté?

A

Les hormones et les systèmes qui commandent les changements pubertaires sont déjà tous présents dans l’organisme à la naissance et ce n’est pas la puberté qui en provoque l’apparition.

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7
Q

Qui suis-je : je joue un rôle central dans le déclenchement et l’évolution de la puberté

A

Le système nerveux et le système endocrinien jouent un rôle central dans le déclenchement et l’évolution de la puberté.

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8
Q

Donnez des exemples de glandes endocrines?

A

La thyroide, les parathyroides, l’hypophyse, le pancréas, les surrénales et les glandes sexuelles ou gonades sont des exemples de glandes endocrines.

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9
Q

Quels sont les responsables de la maturation pubertaire?

A

Les phénomènes de la maturation pubertaire sont principalement sous la dépendance d’un axe neuro-hormonal qui implique plusieurs glandes, soit l’hypothalamus, l’hypothyse, les gonades ou les glandes sexuelles.

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10
Q

Décrivez les étapes de la gonadarche?

A

Ce processus, qu’on appelle la gonadarche, début vers 8-10 ans pour les filles et vers 10-11 ans pour les garçons. L’hypothalamus synthétise tout d’abord la gonadolibérine ( Gn-RH ). Cette hormone était initialement active durant la grossesse et les premiers mois suivant la naissance, mais elle était réprimée durant l’enfance jusqu’au début de la puberté, ou elle est alors réactivtée sous l’action d’une sorte d’horloge interne. La production de la Gr-RH entraîne à son tour la sécrétion, par la partie antérieure de l’hypothyse, les gonadotrophophines FSH ( follicle stimulating hormone ou l’hormone de la stimuatlion folliculaire ) et LH ( kuteinizing hormone ou hormone lutéostimuline ). La FSH et LH agissent à leur tour sur les gonades, entraînant la sécrétion des hormones sexuelles ; la testostérone par les testicules et loestrogène par les ovaires.

Les tissus sensibles à l’œstrogène, tels que les seins et l’utérus, se développent alors chez la fille. Une seconde hormone géminime, la progestérone, est aussi produite par les ovaires. Chez les gars, sous l’effet de la testotérone, les testicules augmentent de volume. Cette hormone est aussi responsable du développement des autres organes sexuels mâles ( les vésicules séminales, la prostate, l’épididyme, le pénis et le scrotum ). La spertamogénèse devient alors possible.

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11
Q

Quelles sont les deux catégories des transformations pubertaires?

A

Les transformations pubertaires sont souvent divisées en deux catégories : les caractères sexuels primaires et les caractères sexuels secondaires.

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12
Q

Les caractères sexuels primaire concernent quels éléments ?

A

Les caractères sexuels primaires concernent directement la fonction de reproduction soit le fonctionnement du cycle ovarien chez la fille et la possibilité d’éjaculer chez le gars.

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13
Q

Les caractères sexuels secondaires concernent quels éléments?

A

Mais ce sont surtout les caratères sexuels secondaires qui, parmi les transformations pubertaires, se prêtent le plus facilement à l’observation. Ceux-ci n’influencent pas directement le système reproductif, mais déterminent la différence d’appartenance entre les hommes et les femmes. C’est l’apparition des caractères sexuels secondaires qui fait en sorte que les corps des filles et des gars, relativement semblables durant l’enfance, prennent une apparence générale radicalement différente à la fin de l’adolescence.

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14
Q

Quelles sont les premières manifestations de la puberté chez les filles?

A

Chez les filles, c’est le développement d’un bourgon mammaire qui est la première manifestation visible de la puberté, en moyenne vers 10-11 ans. Le début du développement des seins est associé à une poussée de croissance, tandis que chez les gars, la poussée de croissance survient dans la seconde moitié de la puberté. La pilosité pubienne apparaît dans les six mois qui suivent le développement des seins. Les filles ont leurs premières menstruations un peu plus de deux ans après le début de la transformation des seins, soit en moyenne entre 12 et 13 ans pour les jeunes.

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15
Q

Quelles sont les premières manifestations de la puberté chez les gars?

A

Chez les gars, les premiers signes de la puberté sont une augmentation du volume des testicules et du scrotum. La sécrétion de testostérone entraîne aussi une augmentation des dimensions de la verge, des érections et de la mue de la voix.

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16
Q

Quand la poussée de croissance se termine-t-elle?

A

Généralement, la poussée de croissance se termine environ 5 ans après les premiers signes pubertaires. La jeune fille atteint donc sa talle adulte vers l’âge de 15-16 ans alors que le jeune homme en aura fait autant vers 17-18 ans. C’est la maturation sexuelle qui provoque la cessation de la croissance en hauteur : les os longs du corps( tibia, fémur, humérus, radius ) ect.

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17
Q

Est-ce que les changements hormonaux associés à la puberté influent sur les comportements et les humeurs des adolescents?

A

Il se produit en effet chez l’adolescent plusieurs changements comportementaux ou d’humeur coincidant avec les transformations corporelles qui surviennet à la puberté. Il est donc tentant d’attribuer l’irritbilité et les problèmes de comportement de certains adolescents à cette augmentation de leur taux d’hormones. Un des problèmes lié à la compréhension du rôle des hormones sur la plan humain réside toutefois dans la complexité du système endocrinien. Plus d’une dizaine d’hormones importantes interviennent dans le développement pubertaire.

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18
Q

Que peut-on observer au niveau de l’agressivité chez les ados?

A

À l’adolescence, les comportements agressifs, les problèmes de délinquance et les conduites antisociales augmentent, surtout chez les gars. Le rôle des hormones, plus spécifiquement celui de la testostérone a été étudié en association avec ces comportements.

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19
Q

La testostérone joue-t-elle un rôle dans l’agressivité?

A

En somme, les écrits disponibles sur cette question permettent de conclure que la testostérone joue réellement un rôle, bien que limité, dans les comportements agressifs. Ce rôle serait plus particulièrement apparent dans certains contexts.

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20
Q

À quel type de comportement la testostérone est-elle plus liée?

A

. En fait, il semble que cette hormone soit davantage liée aux comportements de dominance sociale qu’aux comportments agressifs ou antisociaux proprement dit.

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21
Q

Quel est le lien entre Hall et le changement d’humeurs?

A

Le lien entre l’adolescence et les changements d’humeur constitue peut-être la partie la plus ancienne et la plus durable de la thèse du tumulte et du stress invoqué par Hall

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22
Q

Est-ce vrai que les hormones ont un lien avec les sautes d’humeur à l’adolescence?

A

La recherche montre, en général, que les adolescents sont d’humeur plus volatile que les enfants ou les adultes. Les adolescents expérimenteraient plus d’humeurs dépressives, plus d’humeurs extrêmes et passeraient plus rapidement d’un extrême à l’autre. es résultats révèlent qu’il y a du vrai dans cette partie de la thèse de Hall : les adolescents rapportent, plus que les adultes, des émotions extrêmes, principalement négatives mais aussi positives. Ils se sentent plus embarrassés, bizarres, seuls, nerveux ou ignorés des autres.

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23
Q

À quel moment de l’adolescence est-on plus aptes à voir des changements d’humeur?

A

Ces expériences émotionnelles en dents de scie sont particulièrement observables au début de l’adolescence, comparativement à la fin de cette période.

24
Q

Quels symptômes sont apparent chez les filles à l’adolescence?

A

Outre ces variations d’humeur, une augmentation considérable de la dépression et des symptômes dépressifs est observée, particulièrement chez les filles, au moment de la puberté. Le statut pubertaire, plus que l’âge en lui-même, serait associé à cette augmentation. À ce sujet, des études indiquent qu’il existe bel et bien un lien entre les hormones notamment l’œstrogène et la dépression chez les adolescentes.

25
Q

Y-a-t-il un deuxième facteur qui vient expliquer les humeurs dépressives chez les femmes?

A

Plusieurs recherchent montrent plutôt que l’apparition des caractères sexuels secondaires, combinée avec des facteurs psychologiques et sociaux tels que l’estime de soi et les événements stressants, explique la hausse de la dépression chez les adolescentes,En d’autres termes, les facteurs biologiques et les changements hormonaux qui surviennent à l’adolescence ne pourraient expliquer à eux seuls l’augmentation des symptômes dépressifs.

26
Q

Depuis environ cinq décennies, les chercheurs s’intéressent à la question du lien entre le rythme de la puberté et le développement de l’adolescence Deux hypothèses explicatives ont servi d’assisses à ce questionnement.Lesquelles?

A

La première hypothèse, celle de la déviance, précise que la précocité et le caractère tardif de la puberté peuvent tous deux comporter des risques pour les jeunes. C’est la déviance, par rapport aux norme qui, selon cette hypothèse, mène à des difficultés d’adaptation chez les adolescents. Dans cette perspective, l’adolescent qui va le mieux est celui qui se développe au même rythme que la majorité de ses pairs.

La deuxième hypothèse explicative est celle de la précocité. L’argument qui soutient cette hypothèse est que la puberté précoce interrompt le parcours normal du développement. Le jeune manque de temps pour accomplir les tâches développementales liées à l’enfance et la préadolescence. Il n’aurait donc pas tous les acquis ni toutes les expériences nécessaires pour relever les défis que lui pose l’accession à la maturité physique et sexuelle.

27
Q

De très nombreuses études rapportent que la maturité précoce chez les filles constitue un risque sur le plan adaptatif. Quels sont-ils?

A

Ainsi, la précocité pubertaire est associée à des symptômes de dépression, à l’usage de drogue, de cigarette et d’alcool, à des activités sexuelles plus précoces, à des troubles de conduite et à des troubles alimentaires

28
Q

Le processus de puberté chez les filles précoces commence quand?

A

On rappelle que les filles que l’on qualifie de précoce entreprennent le processus de transformations pubertaires durant une période ou elles sont encore considérées par leur entourage comme des enfants. Elles ont effectivement autour de 7 à 9 ans et sont donc en troisième ou quatrième année du primaire. L’entourage, comme les filettes d’ailleurs, est moins préparé à ces transformations.

29
Q

Que ressent une fille qui est précoce?

A

Les jeunes filles peuvent éprouver des sentiments ambivalents face aux changement qui surviennent dans leurs corps, en être à la fois fières et embarrassées. On sait notamment que les jeunes filles précoces sont plus secrètes : elles parlent moins à leur mère et à leur amis des changements qui s’opèrent dans leur corps.

30
Q

Quel est l’adaptation des jeunes filles tardives?

A

Il y a moins de résultats disponibles en ce qui concerne la puberté tardive des filles ; cependant, quelques études montrent que cette dernière pourrait être associé à une adaptation plus positive, se manifestant notamment par la persévérance et la réussite scolaire.

31
Q

Quel est l’aspect négatif d’être tardif chez les jeunes filles?

A

Mais ces adolescentes peuvent, quoique temporairement, être moins populaires auprès des gars et éprouver des problèmes liés à l’image de soi et même des problèmes de comportement.

32
Q

Les études récentes indiquent quoi à propos des gars?

A

Cependant, plus récemment, la précocité chez les gars a aussi été associé à des difficultés, notamment à une augmentation des symptômes dépressifs, à la détresse psychologique, à la prise d’alcool, à la délinquance et à des problèmes extériorisés. La maturation tardive chez les gars semble aussi présenter des risques, tels que la détresse psychologique, une image de soi négative, la prise d’alcool, ces problèmes pouvant survenir pendant la transition à l’âge adulte.

33
Q

Quels mécanismes permettent d’expliquer les variations individuelles chez les personnes précoces ou tardives?

A

L’amplification contextuelle est proposée en tant que premier mécanisme. Selon celui-ci, les difficultés éprouvées durant cette période peuvent être amplifiées ou au contraire atténuées par le contexte dans lequel le jeune vit. Ainsi la maturation précoce est particulièrement difficile pour un sous-groupe de jeunes qui fréquentent des pairs plus agés qu’eux ou des pairs déviants. Dans ce contexte, les jeunes plus précoces pourrait adopter des comportements pour lesquels ils ne sont pas préparés.

Les facteurs de vulnérabilité qui existent préalablement à l’adolescence augmentent aussi la probabilité de difficulté au cours du développement pubertaire. Ce deuxième mécanisme s’appelle l’accentuation. Peu importe leur rythme pubertaire, les jeunes qui n’ont pas d’histoire de vulnérabilité préalable à cette transition ne présenteront pas de problèmes d’adaptation. Autrement dit, la puberté accentue la trajectoire problématique déjà présente avant cette transition.

34
Q

Les filles et les gars se distinguent clairement quand il s’agit de l’Image corporelle. Pourquoi?

A

Les filles ont une image de leurs corps plus négative et différencié que les gars. Par exemple, la jeune fille parlera de ses hanches, de son nez, de son visage, de ses jambes, de son ventre etc alors que le gars parlera de son corps de manière plus globale. La jeune fille énoncera aussi des opinions plus tranchées et négatives à propos des diverses parties de son corps. Comparativement aux garçons, les filles se trouvent aussi moins attirantes.

35
Q

Le développement pubertaire est corrélé à quelle variable chez les filles?

A

En général, les recherches indiquent aussi que le développement pubertaire est lié à l’insatisfaction corporelle chez les filles, tandis que chez les gars, c’est plutôt l’inverse. Le développement pubertaire augmente la satisfaction face au corps.

36
Q

Quel est l’une des causes les plus fréquentes d’insatisfaction corporelle chez les filles?

A

L’une des causes les plus fréquentes de l’insatisfaction corporelle chez les filles concerne leur poids, qu’elles jugent trop élevé.

37
Q

Qu’est-ce qui pourrait expliquer que les filles trouvent toujours leur poids plus élevé?

A

Les standards proposés actuellement, dans les sociétés occidentales tout au moins, sont pratiquement inatteignables pour la plupart des femmes et sont moins bien inférieurs à ce que l’on qalifie de poids santé. On explique aussi l’image corporelle plus négative des jeunes filles par le fait qu’au cours de leur socialisation, elles sont amenées à croire que leur apparence est une base importante de leur valeur personnell

38
Q

On dit que les gars ont une image d’eux positives mais peuvent-ils toucher au négatif aussi?

A

Cela dit, bien que les gars aient typiquement une image d’eux mêmes plus positive que celle des filles, il n’en demeure pas moins qu’Eux aussi expriment une insatisfaction face à leur poids, à leur musculature, à leur apparence et qu’ils ne sont pas à l’abris des désordres liés à l’alimentation tel que l’anorexie ou la boulimie.

39
Q

Ils sont une des sources les plus importantes et les plus influentes sur le plan de la communication des standards de beauté dans notre société. Qui sont-ils?

A

À ce chapitre, les médias jouet un rôle de chef de file. En effet, ils sont une des sources les plus importantes et les plus influentes sur le plan de la communication des standards de beauté dans notre société. Les images répétées de femmes très minces et d’hommes très musclés transmettent des modèles du corps idéal mçeme si elles ne reflètent pas les proportions réelles de la population. Non seulement les médias présentent ces images, mais ils donnent aussi des instructions explicites sur la manière d’atteindre cet idéal.

40
Q

Quel est le lien entre les médias et l’insatisfaction corporelle chez les filles?

A

Or, de très nombreuses études indiquent que les adolescentes qui lisent plus de magazine de mode et qui regardent beaucoup la télévision sont plus insatisfaites de leur corps. Une majorité des adolescentes interrogées rapporent que les images proporées dans les magazines influaient sur leur conception du corps idéal et près de la moitié affirmaient que ces images les ont incitées à suivre un régime amaigrissant

41
Q

Est-ce que les hommes sont affectés aussi par les médias au niveau de leur image?

A

Il semble que les hommes adultes puissent aussi être sujet à l’impact négatif des images idéalisées que véhiculent les médias. Cependant, les recherches réalisées auprès des adolescents révèlent que ces derniers sont affectés de manière moins directe et moins forte que les adolescentes par cette source de transmission des standards de beauté.

42
Q

Qu’en est-il au niveau du regard familial et de l’image corporelle de l’enfant?

A

Ainsi, des messages en provenance du père, de la mère et des membres de la fratrie au regard de l’apparence, de la silhouette ou du poids idéal peuvent agir de manière importante sur l’image corporelle des enfants et des adolescents et les inciter à adopter certains comportements, tels que les restrictions alimentaires.

À l’inverses, les jeunes qui recoivent des messages positifs concernant leur corps développent une image corporelle positive. Les commentaires des parents à propos des résussites de leur jeune dans plusieurs domaines, autre que l’apprence physique, peuvent aussi agir comme des facteurs de protection puisqu’ils indiquent que l’apprence N’est qu’un des aspects de l’identité.

43
Q

Est-ce que les pairs ont un rôle dans l’image corporelle d’une jeune?

A

Par ailleurs, il ne faut pas négliger le rôle des pairs puisque ces derniers représentent aussi un contexte social important sur le plan du développement de l’image corporelle. En effet, qui n’a pas été l’objet de moqueries ou de critiques de la part de ses amis ou de son groupe de pairs à propos de l’une ou l’autre des parties de son anatomie? Ces moqueries, plus ou moins constantes et plus ou moins graves, peuvent mofier sérieusement l’Image qu’un jeune se fait de son corps

44
Q

Quels sont les facteurs de vulnérabilité?

A

Trois caractéristiques psychologiques en particulier semblent jouer un rôle à cet égard, soit la tendance à la comparaison sociale, l’intériorisation des normes de beauté et l’investissement dans l’apparence physique.

45
Q

Lesquels des sexes est le plus vulnérable aux pressions sociales?

A

Ces caractéristiques paraissent plus présentes chez les filles que chez les gars, ce qui les rend donc particulièrement vulnérables aux pressions sociales.

46
Q

Quel lien a été fait entre vulnérabilité et comparaison sociale?

A

En ce qui concerne la comparaison sociale, les personnes qui ont plus tendance à se comparer aux autres, que ce soit à leurs pairs ou à des célébrités, sont plus vulnérables à la pression venant de la société. Ce processus cognitif implique à la fois la recherchce d’information et un jugement à propos de soi par rapport aux autres.

47
Q

Quel lien a été fait entre intériorisation des normes et vulnérabilité?

A

D’autre part, certains jeunes intériorisent aussi davantage les normes véhiculées par la société au sujet de l’image corporelle idéale. En effet, on peut être conscient des normes proporées par une société, sans pour autant les intérioriser. À l’opposé, pour certains, ces normes deviennent des buts personnels. Or, un jeune qui a intériorisé le modèle proposé dans la société risque plus de développer une image corporelle négative, car il y a peu de probabilité qu’ils parviennent à atteindre ses buts.

48
Q

Quel est le lien entre vulnérabilité et l’investissement dans l’apparence physique?

A

Finalement, l’apparence physique revêt pour certaines personnes une importance capitale, ce qui entraine une forme de vulnérabilité face aux messages véhiculés dans la société. Cet investissement dans l’image corporelle fait référence à l’importance psychologique, cognitive et comportementale que les personnes accordent à leur apparence physique. Se préoccuper de son apparence et chercher à paraître à son avantage n’est pas néfaste en soi ; cela reflète plutôt un soin et une fierté face à son apparence corporelle. Cependant, certaines personnes voient dans leur apparence une partie fondamentale et intégrante de leur conception d’elles mêmes et de leur valeur personnelle. Cette facette de l’investissement dans l’image corporelle est nettement plus problématique.

49
Q

L’apparition des pulsions sexuelles associées à la maturité correspond elle au début de la sexualité?

A

Ainsi, l’apparition des pulsions sexuelles associées à la maturité ne correspond pas au début de la sexualité, étant donné que celle-ci se manifeste déjà pendant l’enfance. Il ne s’agit simplement plus de la même sexualité : si les rôles sexuels prennent racine dès le début de la socialisation enfantine, la maturité sexuelle donne un caractère concret aux différences de sexe.Il y a moins de confusion possible entre les gars et les filles car sur le plan de l’apparence les corps prennent leurs distances.

50
Q

La dynamique pubertaire joue aussi sur d’autres plans, nommez les

A

Mais la dynamique pubertaire joue aussi sur d’autres plans, notamment sur celui de l’orientation sexuelle ou les objets du désir sexuel doivent se définir. Dans la plupart des cas, les fantasmes sexuels des adolescents les poussent vers le sexe opposé. ; il arrive toutefois que le choix de l’objet sexuel s’oriente vers le même sexe. Le cas échéant, le jeune doit relever le défi considérable de construire son identité en intégrant son homosexualité ou sa bisexualité. Pourquoi suis-je comme cela? Qu’ai-je fait pour devenir ainsi? Comment vivre avec cela sans que les autres s’en rendent compte? Voilà la problématique qui se présente alors et qui témoigne du conflit personnel que doivent assumer les personnes qui vivent une orientation sexuelle différente de celle de la majorité.

51
Q

L’accession à la maturité sexuelle s’inscrit comme quel type de passage?

A

En dépit de tous les bouleversements qui en découlent, l’accession à la maturité sexuelle reste pour l’individu un des moments privilégiés de son existence étant donné qu’elle marque une étape cruciale dans la conquête de son autonomie, un rite de passage dans la réalisation de son indépendance émotionnelle.

52
Q

Qu’est-ce qui est clairement défini comme faisant partie de ce que les jeunes peuvent disposer sur leur sexualité et qu’est-ce qui ne l’est pas?

A

ans nos sociétés modernes, l’accession à la maturité sexuelle n’est pas synchronisée avec l’accession au stade social et à l’état psychologique liés à la maturité. Le droit inaliénable des jeunes à disposer de leur corps ainsi que la condamnation de la prostitution et des abus sexuels à l’endroit des mineurs sont des positions clairement affirmées par les sociétés occidentales. Le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne va de pair avec le respect de son libre arbitre en matière de sexualité. En revanche, les positions sont beaucoup moins tranchées quant à la marge de liberté que l’on peut concéder aux jeunes sexuellement adultes pour qu’ils puissent vivre leur sexualité conformément à leur maturité physique.

53
Q

La sexualité adolescente touche quels enjeux ( social ? )

A

La sexualité adolescente est non seulement physique mais aussi affective, sociale et culturelle. Elle est affective parce que, au dela des courants de libération sexuelle et des différences de conception entre hommes et femmes, les relations sexuelles demeurent un contact interpersonnel d’une importance majeure vu le degré élevé d’engagement intime qu’elles supposent. Ce qui est vécu à l’adolescence en ce domaine sera probablement inscrit dans la mémoire personnelle toute la vie durant.

54
Q

Quatre phénomène sociaux ont surtout contribué à modifier les attitudes et les discours à légard du contrôle du comportement sexuel des adolescents, nommez les

A

1) l’apparition sur le marché de moyens contraceptifs surs, qui a permis de distinguer l’activité sexuelle de la fonction reproductrice 2) La disparition de la croyance faisant de la virginité une valeur symbolique centrale pour la qualité de l’union du couple 3) la prolifération des unions libres 4) la fragilisation considérable de l’institution de la famille en raison des ruptures conjuguales

55
Q

Que peut-on observer au niveau de l’activité sexuelle des filles dans les pays industrialisés?

A

Dans l’histoire récente des pays industrialisés on a observé une diminution notable de l’écart de l’activité sexuelle entre les gars et les filles. Traditionnellement, une proportion nettement plus élevée de gars étaient sexuellement actifs à l’adolescence comparativement au filles.En 1983 c’était le contraire ( par un ans de différence).