Test 2 Flashcards
Au sommet du gouvernement: le conseil des ministres et ses comités
- Ils assurent la direction générale et la coordination de l’activité administrative ainsi que le lien avec le politique et la population. Donc: le pouvoir exécutif.
Le pouvoir exécutif au Canada
Selon la Loi constitutionnelle de 1867: le pouvoir exécutif est détenu par la couronne. Se distingue du pouvoir législatif.
Le pouvoir exécutif au fédéral
Le GG, représentant de la reine. Est chargé de nommer des conseillers au sein du Conseil privé pour l’aider et l’aviser dans l’administration du gouvernement du Canada.
Le pouvoir exécutif dans les provinces
- Lieutenant-gouverneur, au nom de la reine, nomme au sein d’un Conseil exécutif les personnes chargées de remplir un rôle analogue à celui des membres du conseil privé
Exécutif formel vs exécutif effectif
- Dunn fait état d’une dichotomie ou d’une dualité. D’une part, l’exécutif formel, composé de la Couronne, de son représentant et du conseil privé ou exécutif. D’autre part, l’exécutif effectif, constitué du PM, du Cabinet et de l’administration publique.
Le pouvoir exécutif se compose de :
la couronne, le cabinet, mais aussi l’administration
Caractéristiques déterminantes du fonctionnement de nos institutions politiques.
- théorie suggère une séparation nette entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et même l’administration.
- Dans notre système parlementaire d’origine britannique: le pouvoir exécutif domine le législatif.
- Principe du gouvernement responsable: le gouvernement peut compter sur la confiance d’une majorité d’élus de la chambre.
- Les ministres sont choisis la plupart du temps parmi les députés du parti qui remporte les élections.
- Si une personne non-élu est nommée ministre, la tradition veut qu’elle se présente à une élection dans les meilleurs délais. Si défaite, appelé à quitter le conseil des ministres.
- Le gouvernement, en début de législature peut soumettre une politique générale (le discours du Trône ou le discours d’ouverture au Qc) et annuellement, le budget et le budget des dépenses.
- Les membres de l’exécutif contrôlent l’ordre des travaux parlementaires au nom du gouvernement. Il appelle les projets de loi à l’étude. C’est à lui que revient la responsabilité d’appeler les projets de loi à l’étude ou de convoquer les travaux des commissions (Québec) ou des comités (Ottawa) parlementaires. Seul un ministre peut présenter un projet de loi comportant des incidences financières.
- L’exécutif est aussi en mesure d’exercer son pouvoir directement au sommet de l’administration.
- Raison d’être des organismes centraux: Jonction entre le politique et l’administration exige des mécanismes de communication, de coordination et de contrôle.
Travail important des organismes centraux
- Assurer la prépondérance du politique sur l’administratif. Pour Bernard, cette prépondérance s’inscrit néanmoins dans un nécessaire partenariat entre le politique et l’administratif.
Un gvt doit tenir compte de quoi?
Selon Morin, un gouvernement doit tenir compte de la volonté du parti, de son programme, de la fonction publique, de l’état des finances publiques, des acquis hérités du passé, des promesses faites, de l’opposition parlementaire et de l’environnement extérieur.
Quels sont les organismes centraux? À Ottawa sur le plan politique et sur le plan individuel.
Sur le plan politique:
- Conseil privé
- Comités ministériels
- Conseil du Trésor
- Bureau du PM
Sur le plan individuel
- PM
- Ministre des Finances
Président du Conseil du trésor
Quels sont les organismes centraux à Québec?
- Conseil exécutif
- Comités ministériels dont le Conseil du Trésor et cabinet du PM
- PM
- Ministre des Finances
- Président du conseil du trésor
- Certains sont appelés à jouer un rôle de coordination déterminant: on pense notamment au ministre des relations fédérales-provinciales
Organismes centraux sur le plan administratif au Canada?
- Bureau du conseil privé avec ses multiples secrétariats.
- Secrétaire du conseil du trésor
- Commission de la fonction publique du Canada.
- Ministère des finances.
Organismes centraux sur le plan administratif au Qc
- Ministère du Conseil exécutif
- Secrétariats
- Secrétariats du Conseil du Trésor
- Secrétariats du ministère des finances
La composition du conseil des ministres en fonction
- Priorités du PM
- Postes à pourvoir
- Impératifs de représentation régionale
- Les élus disponibles
Rôle de ministre pour un PM
- Avant, il n’était pas rare que le PM occupait d’autres responsabilités ministérielles formelles en même temps que son mandat de PM.
- Macdonald: rôle de ministre de la justice et procureur général du Canada (1er mandat) et ministre de l’Intérieur (2e mandat).
- Diefenbaker: secrétaire d’État pour les affaires extérieures.
- Québec: Chauveau: Secrétaire et registraire de la province et ministre de l’instruction publique.
Sénateurs dans le rôle de ministre
- Parfois, au fédéral, des sénateurs sont appelé à occuper des rôles de ministres pour assurer une représentativité régionale.
- Depuis 1990, on fait un effort pour la parité.
Conseil du Trésor
- Premier comité ministériel à être mis sur pied.
- Est formé de 5 ministres dont un est nommé président du Conseil du Trésor par le PM
Comités ministériels
- Outre le Conseil du Trésor, les autres comités ministériels sont créés par décision du Conseil des ministres afin de procéder à l’étude préalable des dossiers avant qu’une décision ne soit rendu publique.
- Leur rôle consiste à assurer la coordination et la cohérence des politiques gouvernementales.
- C’est sous Mackenzie King que s’impose petit à petit leur recourt et sous Pearson que leur usage s’installe. Sous PET que leur rôle sera plus structuré et renforcé.
Comité de législation
- Créé sous le gouvernement Bertrand en 1969.
- Rôle consiste à assurer que les projets de loi présentés à l’ASSNAT par les ministres seront conformes aux décisions du conseil des ministres et cohérent avec le corpus législatif.
- Au fur et à mesure que les structures de l’État se développent, les enjeux deviennent plus complexes. Les PM se sont alors entouré d’une équipe formée de personne externe à la fonction publique.
- Un directeur de cabinet dirige le personnel de cette équipe. Est appelé à être en contact avec le greffier ou le secrétaire du cabinet pour la gestion de dossiers. Est entouré d’un noyau de conseillers aux rôles bien précis.
Conseiller senior
- Interviennent dans les dossiers plus complexes.
- Conseillers chargés de veiller aux nominations qui font l’objet d’une nomination au PM.
Attaché de presse
Pour les relations avec les médias.
Directeur des communications
Pour la stratégie en termes de communication
Équipe importante pour la logistique et les déplacements
Directeur de cabinet et conseillers sont appelés à travailler sur plusieurs plans à la fois.
- Entre eux, à l’interne, pour assurer la cohésion de l’action du PM; en lien avec les cabinets ministériels, pour assurer la coordination de l’ensemble des ministres. À l’occasion avec l’appareil administratif pour assurer la prise en compte des aspects plus politique des dossiers. Aussi, en lien avec les instances du parti politique pour assurer la continuité de l’action partisane.
Le dispositif administratif
- Greffier du Conseil privé: aussi secrétaire du cabinet et agit comme sous-ministre au PM.
Bureau du Conseil privé a trois types d’activité
1- Conseiller le PM sur les questions relatives à l’appareil gouvernemental.
2- Appuyer le cabinet et ses comités.
3- Prodiguer des conseils sr la nomination des cadres supérieurs.
Responsabilité des organismes centraux
Les organismes centraux sont les composantes politiques et administratives qui ont la responsabilité de définir, de coordonner et de contrôler dans une certaine mesure les politiques centrales du gouvernement.
Les organismes centraux doivent être distingués des ministères horizontaux
- Les premiers déterminent les politiques internes de gestion et sont responsables de la coordination et du contrôle de l’ensemble de l’application administrative, tandis que les seconds ont pour fonction de coordonner l’action de l’administration publique vis-à-vis de l’extérieur.
L’institutionnalisation du cabinet
- court government: concentration du pouvoir au PM et entourage immédiat
Le conseil des ministres fédéral a connu 4 phases distinctes
1- cabinet traditionnel
2- Cabinet ministériel
3- cabinet institutionnalisé
4- Cabinet désinstitutionnalisé ou centré sur le PM
Cabinet traditionnel
Avant le développement de l’État administratif. Les relations fédérales-provinciales étaient minimalistes. Il articulait les demandes régionales et distribuait le patronage (1867-1920)
cabinet ministériel
Ministres sont relativement autonomes à une époque où le secteur public est en plein développement. En anglais on parle de unaided cabinet alors que le conseil des ministres n’est pas aidé par des comités, mais que les organismes centraux existent déjà. (1920-1960)
Cabinet institutionnalisé
- Celui-ci a divers comités ministériels pour l’appuyer et la solidarité ministérielle devient plus importante alors que plusieurs dossiers concernent plus d’un ministère. Les rôles des agences centrales est renforcée alors qu’elles peuvent désormais développer leurs propres analyses de certains dossiers en ajout à celle du ministre responsable (1960-1990).
Cabinet désinstitutionnalisé ou centré sur le PM
À partir du milieu des années 80. On a tendance à vouloir alléger le système du conseil des ministres. On a simplifié le système des comités et donné plus d’autonomie aux ministères pour un certain nombre de dossiers. Les organismes centraux ne sont plus de simples coordonnateurs, mais gèrent eux-mêmes un certain nombre de dossiers pour le PM. Dunn fait aussi le lien avec le jeu médiatique plus centré sur le PM qui a aussi changé le rôle de la fonction publique.
Le pouvoir su PM dépend de:
Dépend de la solidité des résultats électoraux, de leur propre position au sein de leur parti, de leur style de gestion, des enjeux auxquels le gouvernement est confronté ainsi que du développement des organismes centraux.
Rappel sur l’État
État selon Weber est une entreprise politique à caractère institutionnel, dont la direction administrative revendique avec succès dans l’application des règlements et le monopole de la contrainte physique légitime–> fondée sur l’autorité, soit le pouvoir de la contrainte et la légitimité.
Souveraineté
État souverain jouit du droit exclusif d’exercer l’autorité politique sur un territoire–> notamment avoir ses propres lois. Distingue les États unitaires et fédéraux.
État unitaire
Souvent est considéré concentré dans un seul niveau de gouvernement. Ex: France, Japon–> municipalités existent, mais pas considéré comme niveau de gouvernement à part entière, car leur existence découle du bon vouloir de l’État central.
État fédéral
Canada, Belgique, Allemagne, USA. Souveraineté est partagée entre deux ou plusieurs ordres de gouvernement avec chacun leurs compétences. Ex: Canada, au fédéral: armée, diplomatie, assurance-emploi
Provincial: santé, éducation
État de droit
Les grandes démocraties sont des États de droit. Pas de dictature, mais États constitutionnels. Importance des règles et lois. En droite ligne avec concept d’autorité rationnelle-légale (Weber).
État de droit
- Légalité/ primauté du droit (rule of law): gouverne de la société n’est pas arbitraire, mais fondée sur des lois promulgué/ autorité légitimement constituée.
- Caractère officiel et public
- caractère impératif: s’applique réellement
- Caractère sanctionnable
- Égalité
- Hiérarchie des lois
La constitution est au sommet, les lois, les règles des ministères et les règles des municipalités.
Séparation des pouvoirs
- Locke, Montesquieu, Rousseau–> principe stipule que pour prévenir l’arbitraire, il faut éviter de concentrer les pouvoir de l’État dans 1 seule personne. Fonctions doivent être indépendantes.
Séparation des trois pouvoirs
- Législatif
- Exécutif
- Judiciaire
Pouvoir législatif
- Capacité de faire les lois –> députés et lieutenant-gouverneur qui sanctionne les lois.
Pouvoir exécutif
- Applique les lois, dirige l’armée, la police, l’administration des ressources publiques: la prise de décision visant la gouverne et la prise de direction de l’État.
Pouvoir judiciaire
Responsable de contrôler l’application des lois, sanctionner leur non-respect et trancher les litiges de nature juridique.
Deux composantes du pouvoir exécutif
1) Gouvernement
- Dirige l’exécutif et l’administration
2) Administration publique
- Met en oeuvre les décisions du gouvernement
Quelques nuances
1) Législation déléguée: administration jouit d’une grande autonomie pour promulguer des règlements pour préciser des lois adoptés/ partenaires. L’un des volets du pouvoir de mise en forme.
2) Tribunaux administratifs: Rôle quasi-judiciaire. Plusieurs entités administratives comme Régie du logement– tribunaux administratifs qui tranchent les litiges que les citoyens ont.
Les deux face du pouvoir exécutif
1) officielle
2) Effective
Pouvoir exécutif officiel
(de jure)–> constitution
- La reine
- Gouverneur-général/ lieutenant-gouverneur
- Conseil privé/ conseil exécutif
- Tel qu’il est décrit dans la constitution. Le Canada est une monarchie constitutionnelle–> régime au sein duquel le chef d’État est un monarque dont les pouvoirs sont encadré par une constitution. Mentionne que la reine est la chef d’État, mais lègue ses pouvoirs à GG et LG.
Pouvoir exécutif effectif
(de facto)–> convention constitutionnelle
- PM
- Conseil privé/ conseil exécutif
- En réalité PM tire les ficelles
Convention constitutionnelle
- Règle non-écrite
- Fondée dans l’expérience
- Obligatoire
- Sanction politique, par opposition à juridique
- Règles non-écrites, fondé sur la pratique politique encré dans la tradition, us et coutumes.
Principes constitutionnels encadrant l’exécutif
1) gouvernement responsable
2) Responsabilité ministérielle
Gouvernement responsable
- Exécutif provient du législatif:
- ministres proviennent des députés
- Plus de siège= gouvernement
- Exécutif doit maintenir la confiance du législatif
- Motion de censure
- Discours d’ouverture
- gvt peut être défait sur une motion de censure ou sur le discours d’ouverture ou le vote sur le budget.
- Politique budgétaire et crédits budgétaires
- Question sur laquelle le gouvernement engage sa responsabilité–> principe du gouvernement responsable prend la ligne à suivre–> enjeux moraux= plus compliqué.
- Importance de la discipline de parti: whip indique la ligne à suivre –> pour des enjeux moraux, c’est plus compliqué.
Responsabilité ministérielle
- Volet collectif
- Tous les ministres sont solidaires de toutes les décisions du conseil des ministres.
- -> Sont tenu de défendre publiquement. S’ils sont incapables, doivent démissionner.
- Volet individuel
- Concerne chaque ministre. Chaque ministre doit répondre individuellement de la gestion de son ministère devant les parlementaires. Rendre des comptes et démissionner si une faute majeure au sein du ministère, même si pas personnellement responsable.
- – Ex: Rita Dionne-Msrsolais (gvt Bouchard)–> Ministre du revenu–> erreur d’un fonctionnaire. Divulgation de données nominative confidentiels de citoyens.
Plus haut fonctionnaire
- Secrétaire général et greffier du conseil exécutif
Fonctionnement du conseil exécutif
- Conseil exécutif au gouvernement du Québec, composé du PM et des ministres.
- Séances du conseil exécutif sont tenues à huis-clos et sont confidentielles.
- Secrétaire général et greffier du Conseil exécutif et son adjoint sont les deux seuls fonctionnaires présents.
- PM peut inviter d’autres personnes. Ex: directeur de cabinet, président du caucus, whip du parti.
- Délibérations protégées pour 25 ans: PV rendus publics après 25 ans.
Rôles et pouvoirs du conseil exécutif
1- Définir les priorités, orientations et politiques gouvernementales.
2- Déterminer le cadre financier
- plus de budget, plus d’impacts sur la société.
3- Décider de l’organisation administrative
- Principes et entité qui structure l’administration publique.
- Ex: Transformer un ministère en organisme publique autonome.
- Changement structurel = changement législatif souvent et donc besoin d’être approuvé par les parlementaires.
4- Déterminer les projets de lois soumis à l’Assemblé nationale.
- Seul l’exécutif peut présenter des projets de loi publics avec incidences financières–> initiative de la couronne.
5- Nommer les hauts fonctionnaires et les dirigeants d’organismes publics.
- Par le pouvoir de nomination, le PM s’avère être le véritable patron des sous-ministres.