T.A.G première partie Flashcards

1
Q

L’épidémiologie du T.A.G dans la population générale est de ?

A

3 %

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2
Q

Critère A du DSM-5 ?

A

Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (tels le travail ou les performances scolaires).

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3
Q

Critère B du DSM-5 ?

A

La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

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4
Q

Critère C du DSM-5 ?

A

L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les six derniers mois ; N.B. Un seul item est requis chez l’enfant) :

  1. agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
  2. fatigabilité
  3. difficulté de concentration ou de mémoire
  4. irritabilité
  5. tension musculaire
  6. perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
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5
Q

Critère D du DSM-5 ?

A

L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

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6
Q

Critère E et F du DSM-5 ?

A

E : La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).
F: La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.

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7
Q

Comment le T.A.G est conceptualisé par la TCC ?

A

Face à une situation (facteur déclencheur), l’individu se pose des questions à répétition (et
si?) générant ainsi un flot d’inquiétudes (pensées déclenchées par la question « et si? »)
accompagné d’une anxiété (malaise ressenti) qui peut se manifester sur le plan somatique
(par exemple, des tensions musculaires, fatigue, insomnie) et/ou psychologique (irritabilité,
nervosité, troubles de concentration), suivie de démoralisation, conséquence des pensées
négatives répétées, et d’épuisement secondaire à l’anxiété récurrente

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8
Q

Qu’est-ce qu’une inquiétude ?

A

Ensemble de pensées qui s’enchainent, au sujet d’événements négatifs futurs, et qui est accompagné d’anxiété.

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9
Q

Quelle différence entre planification et inquiétude ?

A

La planification considère autant les événements positifs que négatifs de la situation

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10
Q

L’inquiétude est-elle tout le temps négative ?

A

Non la courbe de l’inquiétude fait qu’elle est positive au début et en petite quantité. C’est son intensité et sa durée qui la rende négative

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11
Q

Combien d’inquiétude existe-t-il ?

A

Il existe 2 types d’inquiétudes. La 1ere sur problème actuel (qui existe déjà) et la seconde sur des problèmes potentiels ou éventuel. 2 types d’inquiétudes impliquent des solutions différentes pour chaque.

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12
Q

Que vise la TCC dans le traitement du T.A.G ? Quels en sont les principes ?

A

La compréhension du problème, de soi à travers la triade émotion/pensée/comportement. Développer des nouvelles compétences visant l’autonomie. Établir une collaboration patient/clinicien. Elle est centrée sur le moment présent. Le patient est acteur de la thérapie, il doit faire les exercices et les méthodes. Enfin, elle est brève est structurée.

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13
Q

Pourquoi l’évitement maintien le trouble anxieux ?

4 points sont attendus.

A
  1. Pour éviter l’anxiété, l’individu fuit ou évite les situations appréhendées ce qui l’empêche de confronter sa peur et de réaliser que rien de catastrophique ne se produit. C’est l’évitement comportemental.
  2. Éviter de penser à ce qui le rend anxieux par distraction ou en faisant autre choses implique un phénomène rebond une fois l’occupation ou la distraction terminée.
  3. Il peut se rassurer face au problème, mais cela ne fait que maintenir le problème.
  4. Le fait d’éviter ne permet pas à l’individu d’integrer le fait que rien de catastrophique ne se produira, si on fait face à la situations appréhendées. De plus l’individu ne peut pas intégrer qu’il est capable de faire à l’adversité ni même que l’anxiété diminue avec le temps.
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14
Q

Comment se structure les séances ? 5 points sont attendus

A
  1. Retour sur la dernière séance
  2. Retour sur les tâches à domiciles
  3. Présenter un nouveau concept/une nouvelle technique
  4. Assigner une tâche à domicile qui permette d’appliquer ce concept/technique.
  5. Remettre les feuilles d’exercice, le texte à lire (s’il y a lieu), le carnet d’auto-enregistrement
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15
Q

Quels sont les 3 buts lorsqu’on questionne l’utilité de s’inquiéter ?

A
  1. Explorer les différentes façon de surestimer l’utilité des inquiétudes.
  2. Faire le lien entre surestimation de l’utilité des inquiétudes et l’intolérance à l’incertitude.
  3. Réévaluer les croyances concernant l’utilité de s”inquiéter
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16
Q

Faire une balance décisionnelle est bon moyen d’évaluer l’utilité à s’inquiéter. Quelles sont les croyances rapportées habituellement pour justifier l’utilité à s’inquiéter ?

A
  1. S’inquiéter permet de résoudre, prévenir ou parer les problèmes.
  2. S’inquiéter permet de se protéger des émotions négatives (ressentir moins de tristesse)
  3. S’inquiéter nous permet d’influencer le comportements des autres, de montrer son soutien, son amour, etc.
  4. S’inquiéter peut modifier le cours des événements.
  5. S”inquiéter fait partie de notre personnalité (c’est immuable)
17
Q

Proposez des questions pour soulever l’inutilité de s’inquiéter ?

A

Quels sont les éléments, les preuves qui vous font dire qu’il est utile de s’inquiéter ?
Si vous aviez à convaincre que s’inquiéter n’était pas utile, quels seraient vos arguments ?
En ce moment, croyez-vous qu’il est utile ou non de s’inquiéter ?
Avez-vous déjà pris le temps de remettre en question ou de vérifier l’utilité réelle de vous inquiéter ? Si oui, comment et quelles ont été vos conclusions

18
Q

Comment faciliter la listes des inconvénients associés aux inquiétudes ?

A

Faire une balance décisionnelle et l’exercice de l’avocat du diable

19
Q

Quels sont les 3 buts lorsqu’on veut expliquer la nuisance qu’est l’intolérance à l’incertitude ?

A

Définir l’intolérance à l’incertitude .
Faire le lien entre intolérance à l’incertitude et inquiétudes excessives.
Voir l’importance de cibler l’augmentation de la tolérance à l’incertitude.

20
Q

Qu’est ce que l’intolérance à l’incertitude ?

A

L’intolérance à l’incertitude (C.A.D la non acceptation de la possibilité, même infime, qu’un événement négatif puisse se produire) est le facteur central de maintien du T.A.G . Il s’agit d’un sort d’allergie à l’incertitude, une réaction excessive lorsque l’individu n’est pas sûr de savoir ce qui va se passer.

21
Q

Comment passe -t-on de l’intolérance à l’inquiétude ?

A

Le fait de se poser à répétition des questions (“et si?”) nous amène à percevoir les éventualités négatives d’une situation, ce qui porte à d’avantage d’inquiétudes. Le fait d’avoir une mauvaise évaluation de la situation appréhendée amplifie le sentiment de vulnérabilité. La difficulté a d’accepté qu’une issue négative puisse survenir, même s’il y a peu de chance que cela arrive amène inévitablement à s’inquiéter plus.

22
Q

Que pourrait proposer le thérapeute pour surligner le mécanisme causal entre intolérance à l’incertitude et inquiétude ?

A

Demander une situation à l’issue incertaine et demander comment le patient fut amené à s’inquiéter

23
Q

Quelles sont les 2 types de réactions face aux inquiétudes

A

Soit on évite : procrastiner, trouver des obstacles artificiels, s’engager partiellement, s’éparpiller.
Soit on surréagit : ne pas déléguer, revérifier, rechercher plus d’information, chercher à se réassurer, remettre en question les décisions, surprotéger.

24
Q

Quels sont les effets à court termes ?

A

Soulagement TEMPORAIRE de l’anxiété, vouée à l’échec puisque l’incertitude n’est pas supprimable de la vie. De plus la recherche de certitude diminue la tolérance à l’incertitude

25
Q

Quelle solutions pour l’incertitude ? Et comment la travailler ?

A

Il faut augmenter sa tolérance à la certitude et