Tableaux cliniques, règles de prédilection et guides de radiologie Flashcards

1
Q

Quelle règle de radiologie doit-on suivre pour la prise de radios cervicales pour les cas traumatiques?
(doit avoir 1 critère sur 3, lesquels?)
(pas besoin de radio si…?)

A

Canadian C-Spine rule
Doit avoir 1/3 :
- (+) de 65 ans
- traumatisme à la nuque
- paresthésie dans les extrémités

Pas besoin de radio si 1/5 ET si rot active cervicale BL de + de 45 degrés
- capable de s’asseoir dans salle d’attente
- simple accident d’auto avec impact arrière
- capable de se déplacer sans problème
- dlr apparue après délais post-accident
- pas dlr ligne médiane des proc. épineux

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2
Q

Quelles sont les règles du guide de radio pour les cervicalgies (non-trauma)?

A
  • (-) 20 ans ou (+) 65 ans
  • déficits neuro progressifs OU sx radiculaires OU suspicion myélopathie cervicale
  • manque amélioration avec soin + 4 semaines ou restriction importante des activités quotidiennes après 4 semaines
  • dlr cervicale de nature non-mécanique ou rigidité de la nuque en l’absence de trauma
  • conditions graves (arthrite inflammatoire, néoplasme, infection) ou suspicion de laxité ligamentaire
  • trauma grave (fx compression, déformation rachis)
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3
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme (2:1), 30-50 (60) ans
- niveaux C5-C6 et C6-C7 + fréquents
S&S :
- radiculopathie dans dermatome MS, associée à une cervicalgie et dlr interscap
Fx aggravants :
- extension cervicale
- Triade Déjérine
Examen/tests ortho :
- fasciculation
- faiblesse muscu
- perte senso
- diminution ROT
- valsalva +
DDX : sténose latérale cervicale, myélopathie cervicale

A

Hernie discale cervicale

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4
Q

Quelle est la règle de prédiction clinique pour la radiculopathie cervicale? Décris-la.

A

Règle de Wainner
1. Spurling
2. Décompression rachis cervical
3. Mise en tension membre sup (ULNTT 1,2,3,4)
4. Rot cervicale - de 60 degrés

3 tests sur 4 = excellent pour confirmer (SpPIn)

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5
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- (+) 45 ans
- dégénérescence rachis cervical - de 12 mm
S&S :
- amalgame d’anomalies au niveau des MS et MI avec une possible perturbation subtile de la démarche et perte de dextérité
Fx aggravants :
- flexion de la nuque (Lhermitte)
- extension cervicale (sx MS)
Examen/tests ortho :
- ROT hyperactifs MS et MI
- réflexes pathos
- Romberg +/-, démarches +/-, Valsalva +/-, signe de Lhermitte +/-
DDX : SQC, syringomyélie

A

Myélopathie cervicale dégénérative

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6
Q

Vrai ou faux? Diagnostic confirmé de myélopathie cervicale lorsqu’il y a présence d’au moins 1 symptôme (maladresse des mains, perte d’équilibre à la marche, engourdissement, faiblesse, dysfonction de la vessie) et 1 signe (dysfonction de la motricité fine des mains, hyper-réflexie, ataxie de la démarche, déficits sensoriels et faiblesse focale).

A

Vrai

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7
Q

Quelle est la règle de prédiction clinique pour la myélopathie cervicale? Décris-la.

A

Règle de Cook
1. Patient + de 45 ans
2. Anomalie à la démarche
3. Signe de Hoffman
4. Signe de Babinski
5. Signe du “inverted supinator”

2 tests sur 5 = 88% spécifique
3 tests sur 5 = 99% spécifique
4 tests sur 5 = 100% spéficique

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8
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- 25 à 40 ans
- souvent associée à la malformation de Chiari
S&S :
- amalgame d’anomalies avec céphalées et dysfonctions des sphincters
- pertes de sensibilité à la douleur et à la température
- faiblesse et atrophie musculaires MS et MI
Fx aggravants :
- flexion rachis cervical
- tousser et éternuer
Examen/tests ortho :
- valsalva +, déjérine +
- réflexes pathologiques
- Romberg +, démarches +
DDX : myélopathie cervicale, SQC

A

Syringomyélie

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9
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 20-40 ans
S&S :
- engourdissements et/ou paresthésie (C8)
Fx aggravants :
- mauvaise posture, côtes cervicales, dormir avec le bras élevé au-dessus de la tête, sac-à-dos
Examen/tests ortho :
- discrimination 2 points
- règle de prédiction de Gillard
DDX : radiculopathie cervicale (C8), neuropathie du n. ulnaire

A

Syndrome du défilé cervico-thoracique de type neurogène (96%)

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10
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 20-35 ans
S&S :
- rougeur et enflure du MS
Fx aggravants :
- mauvaise posture, côtes cervicales, dormir avec le bras élevé au-dessus de la tête, sac-à-dos
Examen/tests ortho :
- discrimination 2 points
- règle de prédiction de Gillard
DDX : radiculopathie cervicale (C8), neuropathie du n. ulnaire

A

Syndrome du défilé cervico-thoracique de type veineux (3%)

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11
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F = M, 20 ou 50+ ans
S&S :
- froideur des doigts et pouls faible
Fx aggravants :
- mauvaise posture, côtes cervicales, dormir avec le bras élevé au-dessus de la tête, sac-à-dos
Examen/tests ortho :
- discrimination 2 points
- règle de prédiction de Gillard
DDX : radiculopathie cervicale (C8), neuropathie du n. ulnaire

A

Syndrome du défilé cervico-thoracique de type artériel (1%)

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12
Q

Quelle est la règle de prédiction pour le syndrome du défilé thoracique? Décris-la.

A

Règle de Gillard
1. test de hyperabduction
2. test de Wright
3. Test de ROOS (ou test de EAST)
4. Test de Adson
5. Tinel fosse supraclav

5 tests sur 5 = 84% sensible, 84% spécifique
Excellente règle pour confirmer un syndrome du défilé C-T “mixed”

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13
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 40-60 ans
- tabagisme
S&S :
- Syndrome de Horner (compression n. sympathique)
- dlr intense épaule droite et omoplate
- paresthésie au petit doigt (C8)
- perte de dextérité (C8 et T1)
Fx aggravants :
- mouvement du bras au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- ptôsis, anhidrose et myosis (PAM)
- discrimination 2 points
DDX : radiculopathie cervicale (C8), syndrome du défilé cervico-thoracique

A

Syndrome de Pancoast

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14
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- athlètes (sports de contacts, football, rugby)
S&S :
- paresthésie non spécifique de l’épaule aux doigts
- faiblesse en abd et rot externe de l’épaule et flexion du coude (C5-C6)
- Grade 1 = 0 - 2 semaines (neuropraxie temporaire)
- Grade 2 = 2 - 6 semaines (axonotmésis, EMG +)
- Grade 3 = + de 6 semaines (neurotmésis, EMG +)
Fx aggravants :
- flexion latérale de la nuque
Examen/tests ortho :
- faiblesses musculaires du supra/infra-épineux et biceps
- test de Spurling
- tinel de la fosse supraclaviculaire
DDX : radiculopathie cervicale (C5-C6), défilé thoracique (si chronique)

A

Syndrome du “Cervical Burner’s” “Stinger”

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15
Q

Quelles sont les indications du guide de radiologie pour les lombalgies?

A
  • (-) 20 ans ou + 65 ans
  • déficit neuro progressif
  • manque d’amélioration avec les soins (+ 4 semaines)
  • dlr lombaire de nature non-mécanique
  • conditions graves (arthrite inflammatoire, néoplasme, infection)
  • traumatisme grave (fx compression, déformation du rachis)
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16
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- enceinte
- hypermobilité
- trauma
- asymétrie des jambes, 10-25% des lombalgies
- femme (2:1), 35-58 ans (+ ou - 10 ans), jeunes athlètes
S&S :
- dlr aiguë localisée au SI avec dlr lombaire et irradiation à la fesse
- occasionnellement, irradiation derrière la cuisse ipsilatérale jusqu’au genou (dlr sclérogène)
Fx aggravants :
- assis à debout
- mise en charge
Examen/tests ortho :
- palpation SI
- règle prédiction Laslett
DDX : prodrome d’hernie discale lombaire, syndrome de Maigne (n. clunéal à la crête iliaque), pathologie de la hanche (nécrose, arthrose, fx), ostéose iliaque condensante, spondylo-arthropathie séronégative (arthrite réactive)

A

Syndrome sacro-iliaque

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17
Q

Quelle est la règle de prédiction clinique pour la provocation de la douleur au sacro-iliaque?

A
  1. test d’écartement des ailes iliaques
  2. test de thigh thrust
  3. test de Gaenslen
  4. test de compression SI
  5. test de poussée de l’apex sacré

3 tests sur 5 = excellent pour confirmer une dysfonction du sacro-iliaque

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18
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- surtout les femmes après une grossesse
S&S :
- souvent asymptomatique
- possibles douleurs sacro-iliaques
Radiographie :
- ostéo-condensation triangulaire des tiers moyen et inférieur des articulations sacro-iliaques
- conservation de l’interligne articulaire
- conservation relative du versant sacré
DDX : syndrome SI, sacroiliite inflammatoire

A

Ostéose iliaque condensante

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19
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- idiopathique, neuromuscu, neurofibromatose, tumeur, infection, trauma, iatrogène, non-structurelle
Examen/tests ortho :
- test d’Adam
- radiographies
Traitement : corset, chirurgie

A

Scoliose

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20
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- femme (6:1) 30-40 ans, - de 10% des sciatalgies
S&S :
- douleur chronique dans la fesse qui peut irradier vers la jambe
Fx aggravants :
- pire avec la marche et accroupissement ou la rotation ou l’adduction interne de la hanche
Examen/tests ortho :
- palpation du muscle piriforme
- Bonnet
- Hibbs
- Freiberg
DDX : syndrome SI, hernie discale lombaire, pathologie de la hanche (nécrose, arthrose)

A

Syndrome du piriforme

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21
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- 40% des lombalgies mécaniques aiguës ou chronique chez les patients de + de 50 ans
- militaire et certaines athlètes dont le sport implique des mouvements en extension et rotation excessifs du rachis
S&S :
- lombalgie unilatérale ou bilatérale souvent dans la région lombo-sacrée provenant d’une irritation de la charnière dorso-lombaire
- parfois une douleur pseudo-viscérale, qui peut simuler une douleur rénale, urinaire, intestinale, gynécologique ou testiculaire
Fx aggravants :
- souvent à un effort en rotation ou à un faux mouvement
- se pencher et rotation du rachis
Examen/tests ortho :
(les signes cliniques ne siègent que d’un côté)
- sensibilité à la palpation thoraco-lombaire
- manoeuvre du pincé roulé
- point douloureux de la crête iliaque
DDX : syndrome SI, bursite trochantérique, pathologie à la hanche, douleur pseudo-viscérale

A

Syndrome de Maigne (syndrome de la charnière thoraco-lombaire)

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22
Q

Qu’est-ce que la règle de prédiction pour le syndrome la charnière thoraco-lombaire? Décris-la.

A

Règle de prédiction de Maigne
1. palpation jonction thoraco-lombaire
2. pincé-roulé
3. douleur crête iliaque

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23
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme (3:2), 25-45 ans
- < 3% des lombalgies)
S&S :
- sciatalgie souvent plus intense que la lombalgie
- dlr lombaire est sévère avec une irradiation de la dlr (type électrique) dans une jambe
Fx aggravants :
- soulever des charges
- torsions répétitives
Examen/tests ortho :
- atrophie et faiblesse musculaire MI
- fasciculation, perte sensorielle MI
- diminution ROT
- ÉJT+, ÉJT croisée +
- slump test +
- Valsalva +
DDX : syndrome SI, syndrome du piriforme, sténose latérale lombaire

A

Hernie discale lombaire

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24
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- 22 à 64 ans (44)
- fréquemment associé à une hernie discale lombaire
S&S :
Les 4 “S” apparaissent soudainement
- sciatica (bilat)
- saddle anasthesia (symétrique)
- sphincterian dysfunctions (dès le début)
- sexual dysfunction
Examen/tests ortho :
- Valsalva +, ÉJT + (bilat)
- faiblesse MI bilat, fasciculations
- parestésie en selle
- ROT +
- réflexes patho +
DDX : myélopathie cervicale, sténose centrale lombaire (dégénérative, tumeurs)

A

Syndrome du cône médullaire

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25
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- 22 à 64 ans (44)
- fréquemment associé à une hernie discale lombaire
S&S :
Les 4 “S” apparaissent graduellement
- sciatica (unilat)
- saddle anasthesia (asymétrique)
- sphincterian dysfunctions (tardif)
- sexual dysfunction
Examen/tests ortho :
- Valsalva +, ÉJT + (unilat)
- faiblesse MI unilat, fasciculations
- parestésie en selle
- ROT -
- réflexes patho absents
DDX : myélopathie cervicale, sténose centrale lombaire (dégénérative, tumeurs)

A

Syndrome de la queue de cheval

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26
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme (2:1), + de 65 ans, niveau de L5 (75%)
- canal < 15 mm, inter-pédicules < 18 mm
S&S :
- signe de claudication neurogène
- douleur dans une ou les deux jambes à la marche
- soulagement en position assise ou flexion lombaire
Facteurs aggravants :
- marcher, position debout
Facteurs atténuants
- assis, marcher appuyé sur le chariot d’épicerie, vélo stationnaire
Examen/tests ortho :
- pouls MI sans remarques
- faiblesse et perte sensorielle MI
- diminution ROT
- Herron-Pheasant +
- Romberg
DDX : SQC/cône médullaire, claudication vasculaire

A

Sténose centrale dégénérative lombaire

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27
Q

Quelle est la règle de prédiction pour la sténose centrale lombaire? Décris-la.

A
  1. (+) de 50 ans
  2. sx dans les 2 jambes
  3. dlr aux jambes pire que douleur lombaire
  4. dlr marcher ou être debout
  5. soulagement en position assise

4 tests sur 5 = 98% spécificité

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28
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- trouble fonctionnel chez l’adolescent associé à un ancrage de la moelle épinière à la base du canal rachidien, créant ainsi une traction
S&S :
- sciatalgie souvent plus intense que la lombalgie
- perte sensorielle région périnée avec incontinences intestinale et urinaire
Facteurs aggravants :
- flexion du tronc
Examen/tests ortho :
- faiblesse musculaire MI
- perte sensorielle périnée
- test d’Adam
- diminution ROT
- ÉJT +, XÉJT +
DDX : SQC, diastématomyélie

A

Syndrome de la moelle épinière attachée

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29
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- une forme de dysraphisme spinal rare qui consiste en un dédoublement du canal vertébral et de son contenu
S&S :
- lombalgie avec perte sensorielle région périnée et incontinences intestinale et urinaire
Facteurs aggravants :
- flexion du tronc
Examen/tests ortho :
- patch de poils région lombaire
- faiblesse musculaire MI
- perte sensorielle périnée
- test d’Adam
- diminution ROT
- ÉJT +, XÉJT +
DDX : SQC, syndrome de la moelle épinière attachée chez l’adolescent

A

Diastématomyélie

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30
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- dysplasique, isthmique (fx pars 90% L5, C6), dégénératif (sans fx pars, L4 (10x) 3F : 1H), post-traumatique (C2 hangman fx), pathologique, post-chirurgical
S&S :
- douleur aiguë localisée au niveau lombo-sacré
- parfois irradiation dans les MI
- contracture des ischio-jambiers avec hyperlordose
Facteurs aggravants :
- debout pour de longues périodes
Examen/tests ortho :
- dénivellation “step defect” de l’épineux
- ÉJT = tight hamstring syndrome
- hyperlordose
DDX : irritation facettaire, syndrome d’instabilité lombaire

A

Spondylolisthésis (avec ou sans fx de pars interarticularis)

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31
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme (3:1), 15 à 30 ans
- maladie inflammatoire chronique affectant le squelette axial, aussi hanche et épaules
S&S :
- dorsalgie et lombalgie souvent noctures
- dlr aux fessiers (sacro-iliite)
- raideur matinale diminuée par l’activité
- enthésites
- fièvre et perte de poids
Facteurs aggravants :
- restriction progressive de la mobilité du rachis et de l’expansion thoracique
Examen/tests ortho :
- posture (hypolordose avec hypercyphose)
- ADMs lombaires, GALS
- expansion de la cage thoracique (< 3 cm)
- provocation du sacro-iliaque
DDX : artérite réactionnelle, syndrome sacro-iliaque, ostéose iliaque condensante

A

Spondylite ankylosante

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32
Q

Quelle est la manifestation clinique la plus fréquente (92%) chez les patients atteints de spondylite ankylosante?

A

enthésite périphérique

aussi, HLA-B27 avec 90%

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33
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- surtout les jeunes hommes, 20 à 30 ans
- arthrite aseptique parfois associée à une conjonctivite, une urétrite chez l’homme, une cervicite chez la femme et survenant quelques semaine après une infection génitale ou digestive
S&S :
- douleur asymétrique ciblant principalement les grosses articulations du membre inférieur et celles des orteils
- lombalgie dans les cas sévères
- fièvre et perte de poids
Facteurs aggravants :
- sexuellement transmissible : chlamydia trachomatis
- dysentérique : infection entérique à Shigella, Yersinia, Salmonella et Campylobacter
Examen/tests ortho :
- ADM lombaires, GALS
- provocation du sacro-iliaque
- examen des yeux (conjonctivite)
DDX : spondylite ankylosante, syndrome SI

A

Arthrite réactionnelle

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34
Q

Comment se nomme le syndrome qui représente la forme la plus complète d’arthrite réactionnelle et est défini par la triade urétrite-conjonctivite-arthrite?

A

syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter

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35
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H = F, 30 à 50 ans
- peut être périphérique, axiale ou les deux
- 85% des cas, apparait après l’apparition de lésions cutanées
S&S :
- dlr et raideurs inhabituelles dans une ou plusieurs articulations
- déverrouillage de 30-60 minutes
- lésions cutanées et des ongles
- sx généraux de fatigue
- dlr aux enthèses
Facteurs aggravants :
- dlr et raideur du matin peuvent persister une majeure partie de la journée
Examen/tests ortho :
- évaluation des mains : dactylite (doigts en saucisse)
- lésions au niveau des ongles
- palpation des articulations interphalangiennes distales
- test du bracelet
- GALS
DDX : PAR, arthrite réactionnelle, goutte

A

Arthrite psoriasique

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36
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme (3:1), 20 à 40 ans
- caractérisée par atteinte : squelette axial, arthrite périphérique migratoire et asymétrique, enthésopathies, maladies des yeux et muco-cutanées
S&S :
- toutes les articulations périphériques peuvent être touchées, incluant les hanches
- 10-20% des cas ont une maladie inflammatoire du côlon (Crohn ou colite ulcéreuse)
- arthrite périphérique peut disparaitre avec le tx du côlon
Facteurs aggravants :
- la marche (effusion fréquente des genoux, chevilles et pieds)
Examen/tests ortho :
- ADM lombaires, GALS
- provocation du SI
- examen des articulations périphériques
- examen des yeux (conjonctivite)
DDX : spondylite ankylosante, arthrite réactionnelle

A

Arthrite entéropathique

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37
Q

Vrai ou faux? L’arthrite entéropathique est souvent le premier symptôme clinique d’une maladie du côlon.

A

Vrai

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38
Q

Quels sont les critères de diagnostic de la spondylarthrite? Décris-les.

A

Critères de New York modifiés pour la spondylarthrite
- Critères cliniques
1. lombalgies avec raideur de + de 3 mois, améliorées à l’effort, mais ne diminuant pas au repos
2. limitation des mouvements du rachis lombaire à la fois dans le plan frontal et le sagittal
3. limitation de l’ampliation (augmentation du volume du thorax par rapport aux valeurs normales corrigées pour l’âge et le sexe)
- Critères radiologiques
1. sacro-iliite bilatérale de stade = ou > 2,
2. ou unilatérale de stade = ou > 3
- Score : la spondylarthrite est considérée comme dx si le critère radiologique est associé à au moins 1 des critères cliniques

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39
Q

Vrai ou faux? Il est possible d’observer une sacro-iliite avant l’apparition des symptômes.

A

Faux, la sacro-iliite radiologique ne survient que tardivement, en moyenne 7 ans après le début des symptômes.

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40
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- femme > 50 ans > homme
- surpoids, tabagisme, alcool
S&S :
- douleur abdomen quadrant supérieur > 6 heures
- contracture abdominale, frissons
- dlr référée à l’épaule droite (32%)
- fièvre (94%), indigestion (84%), vomissements (76%), nausées (44%)
Facteurs aggravants :
- aliments gras
Examen/tests ortho :
- signe du point de Murphy
- palpation et percussion de l’abdomen
DDX : pancréatite biliaire, appendicite, ulcère gastroduodénal

A

Cholécystite aiguë

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41
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- infection Helicobacter pylori
- tout âge, mais + fréquent > 40 ans
S&S :
- dlr abdomen quadrant supérieur
- éructations fréquentes (rapports, gaz)
- sans fièvre, vomissements et nausées sont communs
Facteurs aggravants :
- alcool, AINS, Prednisone
Examen/tests ortho :
- palpation et percussion de l’abdomen
- signes d’exclusion : point de McBurney (appendicite), point de Murphy (cholécystite), poing de Murphy (néphrolithiase)
DDX : reflux gastro-oesophagien, oesophage de Barrett, cancer de l’oesophage

A

Ulcère gastroduodénal

42
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- homme > 40 ans > femme
S&S :
- dlr intense région lombaire
- dlr peut irradier dans abdomen vers l’aine, testicules ou vulve
- fièvre élevée avec frissons
- vomissements et nausées
- sang dans l’urine
Facteurs aggravants :
- dlr pendant la miction
Examen/tests ortho :
- palpation et percussion de l’abdomen
- coup de poing de Murphy
DDX : infection de la vessie, prostatite (infection, HBP)

A

Calculs rénaux (néphrolithiases)

43
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- entre 10 et 30 ans
S&S :
- dlr quadrant inférieur droit
- fièvre (60%), vomissements, nausées, perte d’appétit, absence de gaz
Examen/tests ortho :
- palpation et percussion de l’abdomen
- signe de McBurney
- signe du rebond
- signe du psoas
- signe de Rovsing
DDX : cholécystite, colite ulcéreuse, maladie de Crohn

A

Appendicite aiguë

44
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 20 à 40 ans, travailleur manuel
- athlète, chute, instabilité GH
S&S :
- dlr avec mvt au-dessus de la tête
- sensation de crépitus, popping, snapping, catching
Facteurs aggravants :
- mvt au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- test de mise en tension du biceps
- test de Speed
- test de Crank
- signe du décalage (instabilité)
- arc douloureux + entre 120 et 180 degrés
DDX : ténosynovite du long chef du biceps, lésion de la coiffe des rotateurs, conflit sous-acromial

A

Déchirure du bourrelet glénoïdien

45
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 20 à 60 ans, travailleur manuel
- souvent associé à une chute
S&S :
- dlr incapacitante, souvent chronique avec ou sans historique de traumatisme
Facteurs aggravants :
- élévation du bras
- pathognomonique = dlr nocturne
Examen/tests ortho :
1. test de rotation externe du bras = m. infra-épineux
2. test de rotation interne du bras = m. sous-scapulaire
3. test de Hornblower = m. petit rond
4. signe de l’abaissement du bras = m. supra-épineux
DDX : dégénérescence GH ou AC, conflit sous-acromial

A

Rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs
(condition aiguë vs dégénérative)

46
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 40 à 60 ans, main non-dominante
S&S :
Trois phases (durée 30 mois en moyenne)
1. Phase de douleur (2-9 mois)
2. Phase de raideur (4-12 mois)
3. Phase d’amélioration (5-26 mois)
(durée 5-10-20)
- Approche thérapeutique favorable à la phase 1 & 3
Facteurs aggravants :
- rotation interne, abduction et flexion du bras impliqué
Examen/tests ortho :
- 50% réduction ADM passif = ADM actif
- pathognomonique = diminution avec douleur à la fin rotation externe
DDX : rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs

A

Capsulite adhésive

47
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 15 à 25 ans, chute
S&S :
- dlr localisée à l’articulation AC avec ou sans difformité selon le grade de séparation
Facteurs aggravants :
- élévation du bras
Examen/tests ortho :
- sensibilité à la palpation AC
- Scarf test
- Yochum (actif, résisté)
- Hawkins
DDX : séparation de grade 1 vs 2 vs 3, ténosynovite du long chef du biceps, conflit sous-acromial

A

Séparation acromio-claviculaire

48
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 25 à 40 ans
S&S :
- dlr antérieure et latérale à l’épaule
Facteurs aggravants :
- mvt au-dessus de la tête avec ou sans crépitus
Examen/tests ortho :
- arc douloureux 60 à 120 degrés
- règle de prédiction de Michener
DDX : rupture partielle de la coiffe des rotateurs

A

Conflit sous-acromial

49
Q

Quelle est la règle de prédiction pour le syndrome du conflit sous-acromial? Décris-la.

A

Règle de Michener
1. Test de Hawkins
2. Test de Neer
3. Test de l’arc douloureux
4. Test de la canette vide
5. Test de rotation externe de l’épaule

3 tests sur 5, excellent pour confirmer un syndrome du conflit sous-acromial

50
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 15 à 30 ans
- hypermobilité
- chute
S&S :
- sensation d’instabilité de l’épaule
Facteurs aggravants :
- mouvements au-dessus de la tête
- rotation externe
Examen/tests ortho :
- signe du décalage (sillon)
- provocation de la douleur
- hx de dislocation : à vérifier, lésion du nerf axillaire, déficit sensoriel de la patch militaire
DDX : rupture partielle de la coiffe des rotateurs, conflit sous-acromial

A

Instabilité gléno-humérale

51
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- 20-40 ans, épaule dominante
- sports de contact ou avec lancement
S&S :
- paresthésie aspect latéral de l’épaule
- faiblesse avec la rotation externe à 90 degrés d’abduction
- atrophie du m. petit rond et m. deltoïde
Facteurs aggravants :
- mvt du bras au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- perte sensorielle sur la “patch militaire”
- test de Hornblower
DDX : radiculopathie cervicale (C5), syndrome de Parsonage-Turner (névrite plexus brachial)

A

Syndrome de l’espace quadrilatéral
“compression du nerf axillaire”

52
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- jeunes athlètes, lancement répétitif, haltérophiles, volleyball
S&S :
- dlr et fatigue à l’élévation du bras
- inconfort lorsqu’assis contre le dos d’une chaise
Facteurs aggravants :
- mvt du bras au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- omoplate ailée médialement
- faiblesse en protraction de l’omoplate (wall push-up test)
DDX : syndrome du nerf accessoire (NC XI) (va faire omoplate ailée latéralement)

A

Syndrome du nerf long thoracique

53
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- athlètes, baseball, volleyball et tennis
S&S :
- dlr profonde postéro-latérale de l’épaule
Facteurs aggravants :
- mvt du bras au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- faiblesse et atrophie des m. supra-épineux et infra-épineux
- palpation douloureuse de l’encoche
- rotation externe
- test de l’abaissement
DDX : lésion de la coiffe des rotateurs

A

Syndrome de l’encoche suprascapulaire

54
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- athlètes, baseball, volleyball et tennis
S&S :
- dlr profonde postéro-latérale de l’épaule
Facteurs aggravants :
- mvt du bras au-dessus de la tête
Examen/tests ortho :
- faiblesse et atrophie du m. infra-épineux
- palpation douloureuse de l’encoche
- rotation externe (infra-épineux)
DDX : lésion de la coiffe des rotateurs

A

Syndrome de l’encoche spinoglénoïde

55
Q

Quels sont les indicateurs généraux chez l’adulte pour prendre des radiographies de l’épaule?

A
  • 50 ans et + (40 si trauma)
  • dlr au repos
  • dlr inexplicable sans antécédent d’imagerie
  • absence de soulagement après 4 semaines de soins conservateurs
  • restriction des activités quotidiennes plus de 4 semaines
  • dlr pas reproduite à l’examen (non-mécanique)
  • drapeaux rouges (hx cancer, perte de poids, fièvre, infection, etc)
  • rougeur, masse palpable, acromion de type 3
  • traumatisme important, hx d’une première dislocation
  • signes neurologiques (perte de sensation, perte de force)
56
Q

Réviser pathologies sur radio :
- tendinopathie calcifiante du supra-épineux
- dislocation gléno-humérale antérieure
- dislocation gléno-humérale postérieure
- lésion de Bankart
- lésion de Hill-Sacks
- séparation A-C
- fx du col chirurgical de l’humérus
- fx impactée du col chirurgical de l’humérus
- fx glénoïde
- fx de la scapula
- fx de la clavicule
- fx du tubercule majeur
- anomalies acromiales
- ostéolyse A-C
- dégénérescence gléno-humérale
- arthrite rhumatoïde
- sponlydite ankylosante
- tumeur chondrosarcome
- tumeur adénocarnicome
- tumeur dysplasie fibreuse
- tumeur kyste osseux anévrismal

A

PPT tableaux clinique page 187

57
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- M = F, 35-50 ans, sportif, travailleur manuel, côté dominant
S&S :
- douleur graduelle et localisée avec raideur matinale
- douleur au repos
Facteurs aggravants :
- mouvements répétitifs en extension du poignet et des doigts
Examen/tests ortho :
- point maximal de douleur sur épicondyle
- test du majeur
- test de Mill
- test de Cozen résisté
DDX : syndrome du supinateur (nerf radial)

A

Épicondylite latérale (tennis elbow)

58
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- M = F, 35 à 50 ans, sportif, travailleur manuel, côté dominant
S&S :
- douleur graduelle localisée avec raideur matinale
- douleur au repos
Facteurs aggravants :
- mouvements répétitifs en flexion du poignet
Examen/tests ortho :
- point maximal de douleur sur épicondyle
- test de Mill inversé
- test de Cozen résisté inversé

A

Épicondylite médiale (golfer’s elbow)

59
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
S&S :
- douleur juste distale à l’épicondyle latérale, localisée et graduelle
Examen/tests ortho :
- supination résistée en extension du coude
- extension résistée du pouce
DDX : épicondylite latérale

A

Syndrome du supinateur
(neuropathie compressive du n. interosseux postérieur qui passe dans l’arche du supinateur (arcade de Fröhse))

60
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- rare = moins de 3% de la population
S&S :
- douleur au coude
- douleur dans l’avant-bras
- faiblesse en pronation
- parfois paresthésie dans la main
Examen/tests ortho :
- faiblesse du test du rond pronateur à 180 degrés

A

Syndrome du ligament de Struthers
(compression du nerf médian au niveau du coude)

61
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
S&S :
- perte de la dextérité
- faiblesse de la pince pollici-digitale
- paresthésie de la main (rare)
Examen/tests ortho :
- signe de OK
- flexion résistée du coude = paresthésie

A

Syndrome du canal lacertus fibrosus (compression du nerf médian au niveau du coude, aponévrose bicipitale)

62
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, rare relativement au canal carpien
S&S :
- douleur proximale et antérieure à l’avant-bras
- aucune faiblesse de la pince pollici-digitale
- paresthésie a/n de la main
- aucune paresthésie nocturne
Facteurs aggravants :
- mouvements répétitifs en pronation
Examen/tests ortho :
- rond pronateur sensible au toucher
- aucune faiblesse à la pronation
- tinel au site de compression
- paresthésie du test du rond pronateur 180 degrés
- compression du nerf médian au coude
DDX : syndrome du canal carpien

A

Syndrome du rond pronateur

63
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- < 1% de la population, très rare
S&S :
- douleur proximale de l’avant-bras
- sans paresthésie (nerf moteur seulement)
Facteurs aggravants :
- mouvements répétitifs en pronation
Examen/tests ortho :
- signe OK
- pronation résistée à 90 degrés = faiblesse
DDX : syndrome du ligament de Struthers

A

Syndrome du nerf interosseux antérieur (Kiloh-Nevin)

64
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 45 à 60 ans, 10% de la population, obésité, diabète, enceinte
S&S :
- paresthésie au pouce, index, majeur
- souvent paresthésie est + intense la nuit
Facteurs aggravants :
- mouvements répétitifs du poignet
- utilisation d’outils à vibration
- moins fréquent : clavier d’ordinateur
Examen/tests ortho :
- test de l’opposant du pouce
- test de discrimination 2 points
- test Phalen + compression
DDX : radiculopathie cervicale (C6), syndrome du rond pronateur

A

Syndrome du canal carpien

65
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- M > F, 35 ans, trauma, hyperflexion répétitive
- athlètes (baseball), secrétaire
S&S :
- engourdissement des 4e et 5e doigts
- faiblesse de la main avec perte de dextérité
- si chronique, main en griffe au repos (faiblesse m. intrinsèques)
Facteurs aggravants :
- flexion du coude prolongée durant le sommeil, clavier d’ordinateur
Examen/tests ortho :
- signe de Wartenberg
- signe de Froment
- discrimination à 2 points
- signe de tinel au coude
- flexion maximale du coude (60 secs)
DDX : défilé thoracique, tumeur de Pancoast, canal de Guyon, radiculopathie cervicale (C8)

A

Syndrome de la gouttière cubitale

66
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- kyste ganglionnaire
- traumas répétitifs
S&S :
- paresthésie de la main (4e et 5e doigts)
- atrophie éminence hypothénar
Facteurs aggravants :
- guidon du vélo
Examen/tests ortho :
- signe de Wartenberg
- signe de Froment
- discrimination à 2 points
- signe de tinel sur canal de Guyon
- flexion du petit doigt
DDX : radiculopathie cervicale (C8), syndrome du défilé cervico-thoracique (C8-T1)

A

Syndrome du canal de Guyon

67
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F 3x > H
S&S :
- douleur brûlante avec hypersensibilité
- 75% des cas, les S&S disparaissent sans séquelles en 12 mois
- 25% des cas, les S&S persistent jusqu’à 24 mois
- 3 phases : aiguë, dystrophie et atrophie
Facteurs aggravants :
- mouvements du membre affecté
- toucher superficiel de la peau
Examen/tests ortho :
- aucun
DDX : radiculopathie, hypochondriaque

A

Syndrome du complexe chronique régional

68
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 30 à 50 ans
S&S :
- douleur du poignet latéral et du pouce
Facteurs aggravants :
- mouvement, déviation ulnaire
Examen/tests ortho :
- test de Finkelstein

A

Ténosynovite de Quervain
(irritation de la gaine synoviale du court extenseur et long abducteur du pouce)

69
Q

Quels sont les indicateurs généraux de prise de radiographies du poignet chez l’adulte?

A
  • Traumatisme récent (FOOSH)
  • Lésion suspectée du complexe de fibrocartilage triangulaire
  • Syndrome douloureux régional chronique
  • Antécédents de traumatisme non-investigué ou dlr chronique au poignet non-investiguée
  • Absence de soulagement après 4 semaines de soins conservateurs
  • Restriction d’activité importante plus de 4 semaines
  • Red flags : cancer, masse, douleur non-mécanique, goutte, arthrite rhumatoïde, maladie de Kienböck
70
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H > F, 10-70 ans, plus souvent jeune adulte
- 10% sont associées à d’autres fractures au poignet
S&S :
- dlr aiguë a/n de la tabatière anatomique
Examen/tests ortho :
- palper le scaphoïde sous la tabatière anatomique

A

Fracture du scaphoïde

71
Q

Quelles sont les indications du guide de radiologie pour prendre des radiographies de la hanche chez des patients adultes avec mouvement complet ou limité et douleur non-traumatique à la hanche de < 4 semaines de durée?

A
  • Échec du tx conservateur dans le passé
  • Histoire médicale complexe
  • Antécédent de traumatisme
  • Douleur importante inexpliquée (sans rx)
  • Perte de mobilité importante (sans dx précis)
  • Début aigu ou subaiguë associé à un blocage intermittent
  • Masse palpable
72
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F > H, 8 à 75 ans
- soccer, hockey, golf, ballet, FAI
S&S :
- douleur en coup de couteau à l’aine
- “catching, locking, giving-way, snap or click”
Facteurs aggravants :
- faire la split
Examen/tests ortho :
- test du cisaillement postérieur
- test de l’empiètement
DDX : syndrome du “snapping hip”

A

Lésion du bourrelet acétabulaire

73
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- athlètes (coureur, cycliste)
- F = H
S&S :
- dlr à la région latérale du genou associée à des activités impliquant des flexions répétitives du genou
Facteurs aggravants :
- friction de la BIT entre 30-40 degrés de flexion
- surentrainement, pente descendante
Examen/tests ortho :
- test de la BIT
- Ober modifié
DDX : syndrome patello-fémoral, chondromalacie

A

Syndrome de la bandelette iliotibiale

74
Q

Pincement fémoro-acétabulaire causé par une formation osseuse sur le rebord de l’acétabulum.
PINCER ou CAM?

75
Q

Pincement fémoro-acétabulaire causé par la tête fémorale qui n’est pas ronde et une formation osseuse se produit donc sur le rebord de la tête fémorale.
PINCER ou CAM?

76
Q

Quelle est la règle d’Ottawa concernant la prise de radiographies du genou pour les 16 ans et plus?

A

1 critère sur 5
1. âge > 55 ans
2. dlr isolée de la patella
3. dlr de la tête fibulaire proximale
4. incapacité de flexion à 90 degrés
5. incapacité de mise en charge sur 4 pas

77
Q

Quels sont les indicateurs généraux de prise de radiographies du genou chez l’adulte?

A
  • antécédents de traumatisme non-évalués
  • historique médical complexe
  • épanchement important inexpliqué
  • début insidieux
  • verrouillage intermittant
  • absence de soulagement après 4 semaines de soins conservateurs
  • masse palpable
  • prothèse douloureuse
78
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- adolescent ou adulte
- 70% touche le condyle fémoral médial
S&S :
- douleur diffuse au genou associée à l’activité
Facteurs aggravants :
- activité physique
Radio :
- lésion affectant le cartilage articulaire et l’os sous-chondral

A

Ostéochondrite disséquante du genou

79
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- jogger/coureur
S&S :
- dlr à la région postéro-latérale du genou
Facteurs aggravants :
- course sur plan incliné
- difficulté à croiser les jambes
Examen/tests ortho :
- palpation douloureuse du tendon du muscle poplité
DDX : déchirure de la corne postérieure du ménisque

A

Tendinopathie du muscle poplité

80
Q

Quelle est la règle de prédiction pour une déchirure du ligament collatéral médial? Décris-la.

A

Règle de prédiction de Kastelein
1. historique de traumatisme (force externe sur la jambe ou force en rotation)
2. examen démontre une laxité médiale douloureuse en stress valgus à 30 degrés

81
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- athlètes F > H
- personnes âgées
S&S :
- dlr agonisante avec effusion rapide
- sensation de “pop” et instabilité
- rouge, chaud avec bcp d’oedème
Facteurs aggravants :
- pivoter
- descendre les escaliers
Examen/tests ortho :
- Lachman
- tiroir antérieur
- règle de prédilection de Wagemakers
DDX : lésion du ligament croisé postérieur, lésion méniscale

A

Lésion du ligament croisé antérieur

82
Q

Quelle est la règle de prédiction pour une déchirure complète du ligament croisé antérieur?

A

Règle de Wagemakers
1. Historique “pop”, “enflure”, “céder (giving way)”
2. Examen : tiroir antérieur positif

83
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- football, soccer, baseball et ski alpin
S&S :
- dlr diffuse et aiguë, postéro-latérale
- sans effusion massive, mais instabilité de genou
- rarement une sensation de “pop”
- rouge, chaud avec oedème modéré
Facteurs aggravants :
- la mise en charge pour marcher
Examen/tests ortho :
- signe de gravité
- tiroir postérieur
DDX : lésion du ligament croisé antérieur, lésion méniscale

A

Lésion du ligament croisé postérieur

84
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- H 3x > F, 28-40 ans : traumatisme par torsion
- > 50 ans : dégénérescence méniscale
S&S :
- sensation de déchirure au moment de la blessure
- effusion retardée (6-24h après la blessure)
Facteurs aggravants :
- monter les escaliers, s’accroupir et pivoter sur le genou
- football, basketball, lutte olympique, rugby et la dance
Examen/tests ortho :
- dlr avec flexion passive maximale du genou
- dlr ou clic audible avec la manoeuvre de McMurray
- sensibilité de la ligne articulaire
- inconfort ou sensation de blocage pendant le test de Thessaly
- règle de prédiction d’Esmaili
DDX : déchirure du ligament croisé antérieur ou postérieur, déchirure du ligament coronaire

A

Déchirure méniscale

85
Q

Quelle est la règle de prédiction clinique pour confirmer une déchirure du ménisque? Décris-la.

A

Règle d’Esmaili
1. historique de blocage au genou
2. palpation de la ligne articulaire
3. test de McMurray

Excellente règle de prédiction clinique pour confirme ou infirmer une déchirure du ménisque.

86
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- femmes et jeunes athlètes
S&S :
- dlr antérieure au genou
- sans effusion mais grincement possible
Facteurs aggravants :
- monter ou descendre les escaliers
Examen/tests ortho :
- signe du cinéma
- Clark
- Fouchet
- Perkins
- Extension résistée du quad à 30-40 degrés
DDX : chondromalacie

A

Syndrome fémoro-patellaire

87
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- jeunes athlètes surtout les coureurs
S&S :
- dlr antéro-médiale aggravée par position accroupie
- effusion mineur
Facteurs aggravants :
- claquement avec activité
Examen/tests ortho :
- signe du cinéma
- palpation du plica médial
- test du plica
DDX : chondromalacie, syndrome fémoro-patellaire

A

Syndrome du plica médial

88
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- âge avancé, grossesse, contraceptif, immobilité, chirurgie MI, risque d’embolie pulmonaire
S&S :
- dlr à la jambe (90%)
- sensibilité au toucher (85%)
- oedème de la cheville (76%)
- enflure du mollet (42%)
- chaleur et rougeur
Facteurs aggravants :
- immobilité prolongée
Examen/tests ortho :
- signe de la rose
- différence de circonférence entre les mollets (H > 15 mm & F > 12 mm)
- règle de prédiction de Wells
DDX : déchirure du tendon d’Achille, infection, cellulite, kyste de Baker

A

Thrombose veineuse profonde (thrombophlébite)

89
Q

Quelle est la règle de prédiction clinique pour la thrombophlébite? Décris-la.

A

Règle de prédiction de Wells
(chaque élément vaut 1 point)
- oedème de la jambe entière
- enflure du mollet > 3 cm
- enflure des veines superficielles
- gobet positif
- sensibilité le long du système veineux profond
- antécédent de thrombophlébite
- récemment alité (+ 3 jours)
- chirurgie/anesthésie générale (12 dernières semaines)
- paralysie, parésies, ou récente immobilisation des MI
- cancer actif (6 derniers mois)
- diagnostic alternatif est possible (-2 points)
Total : < 0 = risque faible, 1 à 2 risque modéré, > 3 risque élevé

90
Q

Quelle est la règle d’Ottawa concernant la radiographie de la cheville pour les adultes entre 18 et 55 ans?

A

Un des critères suivants :
- incapacité à faire 4 pas
- sensibilité à la palpation de la malléole médiale (sur 6 cm)
- sensibilité à la palpation de la malléole latérale (sur 6 cm)
- sensibilité au niveau de l’os naviculaire
- sensibilité au niveau de la base du 5e métatarse

91
Q

Quels sont les indicateurs généraux pour la prise de radiographies de la cheville/pied chez l’adulte avec douleur chronique?

A
  • arthrite inflammatoire (enthésopathie)
  • absence de soulagement après 4 semaines de soins conservateurs
  • suspicion de fracture et de fracture de stress
  • suspicion d’une ostéochondrite du talus
  • suspicion d’une tendinopathie avec arthrite inflammatoire
  • instabilité de la cheville
  • aucune investigation par imagerie
  • historique de dégénérescence d’autres articulations
  • syndrome d’empiètement de la cheville
  • conditions neurologiques
  • fasciite plantaire chez les jeunes athlètes
  • drapeaux rouges : infection, néoplasme, diabète, etc.
  • syndrome douloureux régional complexe
92
Q

Quels ligaments/structures sont touchés pour chacune des entorses de la cheville suivantes?
- entorse latérale
- entorse médiale
- entorse de la syndesmose

A
  1. entorse latérale
    - lig. talo-fibulaire antérieur
    - lig. calcanéo-fibulaire
    - lig. talo-fibulaire postérieur
  2. entorse médiale
    - lig. deltoïdien
  3. entorse de la syndesmose
    - lig. tibio-fibulaire antérieur
    - syndesmose
93
Q

Instabilité sous-talienne présente chez les athlètes caractérisée par une douleur antéro-latérale persistante à la cheville suite à des entorses répétées. Quelle est cette condition?

A

Syndrome du sinus du tarse

94
Q

Décris la règle de prédiction clinique pour confirmer un syndrome du carrefour antérieur (empiètement antérieur de la cheville).

A

5 critères sur 6
- sensibilité antéro-latérale de la cheville
- oedème antéro-latéral de la cheville
- douleur avec la dorsiflexion forcée
- douleur en position accroupie
- douleur lors d’activités
- absence d’instabilité de la cheville

95
Q

Hypertrophie de la base d’un nerf digital induite par un stress mécanique, localisée entre les 2e et 3e ou 3e et 4e métatarses. Quelle est cette condition?

A

Névrome de Morton

96
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- compression du nerf tibial (3 branches) : n. plantaire médial, n. plantaire latéral et n. calcanéen médial
- types de compressions sous le rétinaculum des m. fléchisseurs des orteils = intrinsèque (kyste, tendinopathie, tumeur, ostéophyte) ou extrinsèque (soulier, traumatisme)
S&S :
- dlr médiale au pied, parfois intense, sensation de brûlure
- engourdissement intermittent sous le pied
Facteurs aggravants :
- être debout longtemps
- marche de longue durée
Examen/tests ortho :
- signe de Tinel positif sur le n. tibial
- atrophie des muscles intrinsèques du pied
- compression digitale sur le canal tarsien
DDX : fasciite plantaire, névrite de Baxter, fracture de stress du calcanéus

A

Syndrome du canal tarsien

97
Q

Piégeage du n. calcanéen inférieur, douleur et engourdissement au talon. Quelle est cette condition?

A

Névrite de Baxter

98
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- F (2x) > H, 30-50 ans, obésité, pied plat, professions exigeant une station debout prolongée (caissière, militaire)
S&S :
- dlr insidieuse qui débute souvent en se levant du lit
- dlr localisée 1-2 cm médiale sous le talon
- parfois implique les 2 pieds
Facteurs aggravants :
- pire en fin de journée après avoir été debout longtemps
- dance
- course à pied
Examen/tests ortho :
- restriction en dorsiflexion au niveau de la cheville
- mise en charge avec extension passive des orteils (Windlass test)
- palpation douloureuse de la tubérosité médiale du calcanéus
- palpation plus douloureuse lors de la dorsiflexion passive des orteils et du pied
DDX : L’épine de Lenoir, névrite de Baxter, fracture de stress du calcanéus, syndrome du canal tarsien

A

Fasciite plantaire

99
Q

Associe le tableau clinique à la condition :
Prédisposition :
- > 40 ans
- traumatisme répétitif à l’insertion du tendon d’Achilles
- pression directe des souliers sur le tendon d’Achilles
S&S :
- douleur aspect postérieur du talon, oedème, sensation de brûlure
- déformation progressive de Haglund à l’insertion du tendon d’Achille
Facteurs aggravants :
- pire en fin de journée après avoir été debout longtemps
- activités comme la dance et la course
Examen/tests ortho :
- palpation douloureuse de l’insertion du tendon d’Achilles
- Test de Hoffa
- Test de Thompson
DDX : fracture de stress du calcanéus, bursite rétro-calcanéenne, déchirure du tendon d’Achilles

A

Tendinopathie Achilléenne

100
Q

Lors de la dorsiflexion et flexion plantaire, le patient ressent de la douleur, paresthésie, perte de pouls, parésie, paralysie et/ou pâleur. Quelle est la condition associée?

A

Syndrome du compartiment