T11 Flashcards

1
Q

INTERVENTIONS EN PHYSIO (7)

A

l’éducation et la consultation,
* les exercices thérapeutiques (ex. renforcement musculaire, mobilisations articulaires, contrôle moteur)
* les techniques de thérapie manuelle et des tissus mous,
* l’entraînement aux activités fonctionnelles,
* les techniques cardiovasculaires et respiratoire,
* la prescription de matériel d’aide (ex. aides ambulatoires, orthèses)
* l’utilisation d’agents biophysiques

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2
Q

la prévention: but

A

Regroupe les interventions qui visent à diminuer, éliminer un facteur de risque modifiable ou compenser un facteur de risque non modifiable en lien avec un problème anticipé.

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3
Q

prévention primaire

A

Prévention primaire: Ensemble des interventions destinées à empêcher l’apparition (ou diminuer l’incidence) d’une maladie.

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4
Q

prévention secondaire

A

Prévention secondaire: Ensemble des interventions destinées à stopper ou retarder l’évolution d’une maladie (au stade préclinique*

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5
Q

prevention 3

A

Prévention secondaire: Ensemble des interventions destinées à stopper ou retarder l’évolution d’une maladie (au stade préclinique*

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6
Q

les interventions en liens avec les buts (4)

A

Les interventions découlent toujours des buts de traitement.
* Plusieurs interventions peuvent contribuer à réaliser un seul but.
Ex. Exercices de mobilisation et la thérapie manuelle  la mobilité articulaire
* Une seule intervention peut contribuer à réaliser plusieurs buts.
Ex. Exercices de contrôle moteur  la force musculaire et la mobilité articulaire
* Une intervention peut contribuer à réaliser un but pour un problème existant et pour un problème anticipé. Pour le problème anticipé, l’intervention cible le facteur de risque.
Ex. les exercices contre résistance des extenseurs du genou permettent
* de compenser une instabilité articulaire tibiofémorale (FR non modifiable d’arthrose –
problème anticipé) en augmentant la stabilisation dynamique de l’articulation * d’améliorer la limitation de capacité à la marche (problème existant)

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7
Q

facteurs a prendre en compte pour sélectioner les interventions

A

La sélection des interventions repose sur la compréhension du problème de santé acquise à l’étape de la synthèse, notamment…
1. Les déficiences (tissus lésés ou fonctions organiques altérées), limitations, restrictions et obstacles;
2. Le stade, la sévérité et la stabilité du problème;
3. L’irritabilité de la condition;
4. L’interrelation entre différents problèmes (ex. La douleur au genou ET une faiblesse des extenseurs du membre inférieur contribuent à une limitation de la montée des escaliers).

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8
Q

certains FACTEURS CONTEXTUELS peuvent avoir une incidence sur la réponse aux traitements et influencer le choix des interventions ou justifient des précautions ou des contre-indications. Il s’agit par exemple de(s):

A
  • l’âge du client;
  • changements anatomiques et physiologiques liés à la croissance, au
    développement et au vieillissement;
  • l’état cognitif et émotionnel du client;
  • comorbidités (CA), séquelles (ATCD), complications et état de santé général;
  • co-interventions (médicales, chirurgicales, thérapeutiques);
  • l’environnement (physique, social, attitudinal);
  • certains comportements ou habitudes de vie;
  • habiletés psychomotrices;
  • engagement anticipé du client dans son plan d’intervention
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9
Q

autres choses à ne pas oublier dans les facteurs de la sélection de l’intervention

A

les évidences scientifiques qui soutiennent l’utilisation des interventions;
* son expérience de la réponse aux interventions dans certaines situations cliniques (formation de scripts);
* son niveau d’expertise ou de compétence;
* la disponibilité/accessibilité des ressources (les équipements, les ressources humaines, les ressources financières, incluant la capacité du client de défrayer des honoraires).

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10
Q

établir une stratégie d’intervention : étape 1

A

Déterminer la PRIORITÉ des objectifs d’intervention et établir un plan d’intervention à court, moyen et long terme si nécessaire.
Ex : la douleur est le facteur prédominant limitant la mobilité et la force musculaire – il faudra prioriser les modalités visant à  la douleur avant d’étirer mécaniquement les tissus rétractés ou faire du renforcement musculaire.

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11
Q

établir une stratégie d’intervention : étape 2

A

Identifier les situations où unei ntervention pourrait causer un préjudice au client, selon la sévérité, le stade de guérison et la présence de facteurs contextuels, puis déterminer
* les CONTRE-INDICATIONS
* les PRÉCAUTIONS - adapter les procédures d’intervention ou le
dosage, changer l’ordre des interventions, débuter l’intervention plus tard

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12
Q

que faut-il énumerer dans un plan dintervention?

A

Énumération des interventions effectuées et la fréquence à laquelle elles seront réalisées. Le plan d’intervention ne comprend pas le dosage précis de chacune des interventions. Ces informations sont consignées au dossier à chaque visite lorsque le service est rendu.

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13
Q

à quelle etape de la demarche clinique correspond le plan d’intervention ?

A

intervention: planification

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14
Q

a quelle etape de la demarche correspond intervention?

A

intervention: action

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15
Q

importance du dosage des interventions?

A

Le physiothérapeute à l’obligation d’établir avec exactitude de quelle façon l’intervention sera réalisée:

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16
Q

definition du dosage?

A

Le dosage : intensité, charge, durée, nombre de séries et de répétitions, mode, temps de repos, progression, paramètres des appareils (Hz, largeur d’onde, etc.) selon la nature de l’intervention

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17
Q

comment selectionner le dosage

A

Doivent être assez spécifiques pour atteindre les buts
ex. le renforcement musculaire
* 3 séries de > 15 répétitions à 50% de la force (charge) maximale avec repos de 30 secondes améliore l’endurance musculaire
* 3 séries de 8 à 12 répétitions à 70-80% de la force (charge) maximale avec repos de 2 minutes améliore la force maximale

  • Doivent être déterminés en fonction du contexte
    On va entraîner « l’équilibre » d’un jeune enfant en créant une
    situation de jeu
  • Le dosage est ajusté / progressé en fonction de la réponse du client (douleur, fatigue, réponse inflammatoire) et l’atteinte des buts de traitement.
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18
Q

les exemples de dosage ont 5 categories ?

A

Enseignement de l’utilisation de béquilles :
Modalité : méthode «swing to».
Durée : 15 minutes,
Séries: 3 X 3 minutes avec repos de 2 minutes Fréquence: 3 séances par semaine Progression:  à 30 minutes selon tolérance.
 supervision et assistance selon sécurité

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19
Q

quelle etape de la demarche correspond les resultats?

A

la verification

20
Q

données recueillies pour le changement de la condition du client

A

Informations ou variables recueillies lors d’une évaluation précédente pour lesquelles des changements sont attendus
* Nouvelles informations (ex. évènement inattendu) qui aura une incidence sur l’évolution de la condition.
* Les tests et mesures sélectionnés pour documenter les variables cliniques doivent
1) être sensibles au changement
2) permettre de vérifier l’atteinte des buts (critères de réussite)

21
Q

Le physiothérapeute doit effectuer _____ à chaque séance d’un même épisode de soins et rédiger une note au dossier. Cet examen fait état d’un ______pour lesquelles un changement est attendu à ___ terme et qui reflète l’évolution de la condition.

A

un examen de suivi
état d’un nombre limité de données (S&S)
à court terme

22
Q

vrai ou faux : L’information recueillie au début de la séance a pour objectif de conclure sur les changements de la condition depuis la dernière séance. Ne permet toutefois pas de conclure spécifiquement sur la réponse aux interventions (passage du temps).

A

vrai

23
Q

L’information recueillie à la fin de la séance a pour objectif
« d’évaluer » dans un contexte clinique la réponse du client aux interventions effectuées en cours de séance en comparant avec les données recueillies en début de séance.

A

vrai

24
Q

définition du bilan

A

Le bilan est un examen plus exhaustif que l’examen de suivi qui est effectué occasionnellement et a pour objectif de revoir les buts de traitement et le plan d’intervention

25
Q

conditions du bilan

A

l’évolution du client n’est pas telle qu’anticipée;
* la situation du client est complexe et imprévisible;
* l’épisode de soins est très long;
* la condition du client pourrait avoir changé avec le passage du temps sans intervention;
* on planifie le congé du client.

26
Q

vrai ou faux? le raisonnement clinique est lineaire?

A

faux : Le raisonnement clinique n’est pas un processus linéaire

27
Q

vrai ou faux? des fois on passe de la section résultats jusqu’a la synthese, et de la synthese on retourne a l,examen?

A

vrai,
exemple: nouvelle info

28
Q

que faire quand le problème ne s’améliore pas tel qu’anticipé ou encore que les mesures n’indiquent pas d’amélioration?

A

Il arrive que le problème de santé du patient ne s’améliore pas tel qu’anticipé ou encore que les mesures n’indiquent pas d’amélioration. Dans ces situations, un processus de résolution de problème efficace peut permettre d’optimiser l’intervention.

29
Q

quels sont les 5 erreurs de raisonnement de l’évaluation et de l’effet de l’intervention

A

biais de confirmation
de suivi
de spectre
de conviction
de memoire

30
Q

Le choix d’une intervention peut être influencé par le succès marquant obtenu avec un évènement rare ou s’étend produit récemment alors que la probabilité de succès est dans les faits habituellement faible.

A

Biais de mémoire

31
Q

Ex: La disparition rapide et complète de signes de compression radiculaire (abolition de réflexe, diminution de force musculaire et perte de sensibilité) suite à des tractions mécaniques. L’expérience favorable de cet évènement plutôt rare peut donner l’impression d’une grande efficacité des tractions alors que la littérature est plutôt non concluante au regard de ce type d’intervention.

A

biais de memoire

32
Q

lorsque nos espoirs ou nos convictions influencent nos choix et notre interprétation des résultats.

A

« Biais de conviction » (Value-induced Bias)

33
Q

Optimisme centré sur soi – « Cette intervention va être efficace si c’est moi qui la réalise » même si les données suggèrent qu’elle soit peu efficace lorsque d’autres la réalisent.
Illusion que l’on contrôle mieux les choses.
 Pensée optimiste générale – Tendance à exagérer, de façon inconsciente les effets d’une intervention parce que l’on y est favorable, au point d’interpréter faussement les données objectives.

A

biais de conviction

34
Q

lorsque l’on a des raisons de croire qu’une réponse défavorable au traitement est attribuable au fait que la présentation clinique de notre patient diffère de celle du patient typique, qui est habituellement amélioré par l’intervention. On évite ainsi d’ébranler nos convictions sur l’effet d’un traitement en invoquant plutôt la sélection inappropriée du patient pour le traitement en question.

A

« Biais de spectre » (Spectrum Bias):

35
Q

Ex: « Mes patients ont en majorité des problématiques complexes plus difficiles à traiter et répondent moins bien à cette intervention »
« Mon patient à possiblement un autre problème sous-jacent et c’est la raison pour laquelle il répond moins bien au traitement.»

A

biais de spectre

36
Q

L’appréciation de l’effet d’une intervention est obtenue à partir des données recueillies auprès des clients qui reviennent en suivi. Ceux qui sont perdus au suivi ont peut-être une réponse différente qui pourrait changer l’appréciation que l’on se fait de l’efficacité d’une intervention:

A

biais de suivi

37
Q

Ils ont peut-être eu une amélioration immédiate et ne sentent pas le besoin de revenir en traitement. Le fait de ne pas connaître cette information amène le clinicien à sous-évaluer l’effet de son intervention.
 Ils ont peut-être été détériorés par l’intervention et ne reviennent pas en suivi de peur d’être détériorés encore plus. Le fait de ne pas connaître cette information amène le clinicien à surestimer l’effet de son intervention.

A

biais de suivi

38
Q

Tendance naturelle à confirmer l’effet bénéfique d’un traitement chez les patients qui se sont améliorés. L’absence de réponse favorable au traitement chez les patients qui ne se sont pas améliorés est ignorée.

A

biais de confirmation

39
Q

Le physiothérapeute qui confirme auprès du client que l’amélioration qu’il lui rapporte est attribuable aux exercices enseignés lors de la visite précédente.
On assume que le client qui ne s’est pas amélioré n’a pas fait ou n’a pas bien fait ses exercices sans en faire la vérification.

A

biais de confirmation

40
Q

Que permet la redaction au dossier?

A

Permet de regrouper et communiquer les données de l’examen, les conclusions de l’évaluation et les stratégies d’intervention de façon standardisée
* Recommandé par l’OPPQ
* N’est pas un modèle de
démarche clinique !!!

41
Q

quelle(s) lettre(s) de SOAPIE ?

Douleur intermittente à l’épaule maximum 4/10, n’augmente pas avec AVD > 30 minutes Patiente est capable d’attacher son soutien-gorge derrière son dos

Patiente n’est plus au stade inflammatoire.
augmentation AA de 7 o en rotation externe et 5 o en flexion et un niveau vertébral avec MDD

A

S et A

42
Q

quelle(s) lettre(s) de SOAPIE ?
Amplitudes articulaires passives:
Rotation externe 32 o
Flexion pure gléno-humérale 87 o
Main derrière le dos (MDD) à L3
Rythme scapulo-huméral: en abduction, mouvement précoce de l’omoplate  40 o

Poursuivons mobilisations, progresser les exercices

Rotation externe 41 o, flexion 93 o MDD L2 Exercices bien réalisés, n’irritent pas l’articulation

A

O, P,E

43
Q

quelle(s) lettre(s) de SOAPIE ?
Glissements gléno-huméraaux antérieur, inférieur et postérieur, grade III, 60 Hz, 5
minutes chaque direction
2) Mobilisations passives selon tolérance en rotation externe, flexion (omoplate fixée) et MDD, 15 répétitions de 5 secs chaque direction
3) Progressons exercices de flexion et MDD assistés à 30 répétions 3 fois par jour dans la résistance selon tolérance
4) Glace à l’épaule 20 minutes

A

I

44
Q

les 5 points cardinaux de l’inflammation

A

Rougeur (hyperémie)
* Chaleur (hyperémie)
* Œdème (bris vasculaire,  de perméabilité vasculaire)
* Douleur (irritation chimique des terminaisons nerveuses, compression par l’œdème)
la présence ou non de douleur au repos (24/24) et son intensité sont habituellement indicateurs de l’ampleur de la réponse inflammatoire.
* Perte de fonction (accumulation d’œdème et douleur)

45
Q

les critères d’irritabilité

A

La vigueur d’une activité (exigence mécanique, intensité et durée) qui est requise pour augmenter les symptômes;
* La sévérité des symptômes;
* Le temps nécessaire pour que les symptômes s’atténuent
lorsqu’ils ont été aggravés.