Systèmes de santé Flashcards

1
Q

Explique la crise de l’état providence qui vient avec la mondialisation

A
  • Mondialisation de l’économie et de la technique VS.
  • Étatisation (nationalisation) du politique
  • = hausse dépenses en santé surpasse hausse richesse collective
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2
Q

Comment répondre à la crise de l’ÉP (2 courants)?

A
  • Réforme par la privatisation PK: pas le choix
  • Public: Réformer par la gouvernance et l’organisation. PK: Question de justice et de paix sociale
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3
Q

Répondre à la crise de l’ÉP
Explique les avantages de la réforme par la privatisation/ philosophie des organismes privés à but lucratif

A
  • On n’a plus les moyens.
  • Le vieillissement va faire exploser le système.
  • Quelle part donner au privé?
  • Le privé est-il plus efficace?
  • Personnalisation, mondialisation, citoyens consommateurs, etc.
  • Perte de l’idéal de service public.
  • //Vise le profit.
  • Rentabiliser les activités.
  • La capacité de prévoir les coûts permet de bien prévoir les profits.
  • On ne dépense pas pour rien.
  • Théorie = permet de concentrer les ressources publiques vers ceux qui en ont vraiment besoin.
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4
Q

Répondre à la crise de l’ÉP
Explique les avantages de la réforme par le public mais surtout les questions à se poser advenant le cas

A
  • Bon pour l’économie : les investisseurs n’ont pas besoin de s’occuper de la santé de leurs employés.
  • Le panier de services publics assurables doit-il être remis en question?
  • Le mode de rémunération des médecins (à l’acte) et la place des médecins en question.
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5
Q

Répondre à la crise de l’ÉP
Explique la philosophie de la réforme par le public

A
  • Principe fondamental = ne choisit pas ses patients.
  • Les patients sont traités en fonction de priorités médicales = les plus malades d’abord.
  • Accessible à tous, sans distinction de moyens, par la voie d’un financement et d’une prestation de soins essentiellement publics.
  • Objectifs : Accès équitable aux meilleurs soins possibles.
  • Implique un degré de confiance dans le régime public.
  • Implique aussi la notion de bien commun!
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6
Q

Explique la situation du privé aux USA (avantage vs. inconvénient)

A

Le privé aux USA est bon dans la mesure où il offre une alternative aux personnes qui ont les moyens de payer pour leur tx, (ex.: canadiens évitent 3 ans d’attente et payent 35 000$).
Mais pas bon pour le commun des mortels (décès des P à 45 ans car ne peuvent pas payer leurs meds pour le dbt). Ont les meilleurs hôpitaux du monde mais peu de gens y ont accès.

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7
Q

Explique la transition du privé à but lucratif - public au QC

A

Nationalisation: transfert propriété privé à une nation (propriété collective) car ambition commune.
Nationalisation bien souvent une étatisation (transfert propriété à l’État).
Ex.; HydroQc, Société alcool du Qc (Sociétés d’état)

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8
Q

Histoire du système de santé au QC (privé vs. public)

A

1900-1970: privé domine (bat contre l’étatisation de la santé)
- but lucratif: médecins, patronat et compagnies d’assurance…
- but non-lucratif: communautés religieuses

1967-1973: Commission Castonguay, le privé ne permet pas de développer le milieu de santé de manière rationnelle car inégalités vont croître. Commission propose:
- Assurance publique et universelle
- Nationalisation complète des services de santé/sociaux

1969: RAMQ
Mais échec de la nationalisation complète car ouverture au privé (le quart des services de santé sont au privé au QC).

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9
Q

Explique comment le système de santé en Suisse se démarque

A
  • Assurance santé privé universelle (obligée!!)
  • Ceux avec revenu moindre ont une réduction du prix
  • Transfert rapide entre la consultation et l’opération
  • 40% d’hôpitaux privés (meds et hôpitaux partiellement public et privé)
  • Patient paye une quote de 10% pour chaque prestation, 20% pour meds
  • (Au publique les choix sont politiques!)
  • Système + efficace il y a 10 ans, pcq aujourd’hui 10% n’arrivent plu à payer leurs soins
  • Considéré comme injuste car participation financière des patients ne dépend pas de leurs revenus
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10
Q

Nomme les moyens pris par le système public s’assurer de minimiser ses dépenses

A
  • Audits d’efficacité fréquents.
  • Assurance maladie ne paie que pour des prestations efficaces et économiques définies par des réglementations légales et des listes.
  • En cas de litige, le tribunal doit trancher.
  • Surveillance par les assurances maladies.
  • Procédure de remboursement fréquent.
  • Risque entrepreneurial non négligeable, puisque des millions de francs peuvent être réclamés.
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11
Q

Décris le problème autour de l’accessibilité aux soins avec le système de santé public/privé

A
  • Entreprises privées pour désengorger le système public et augmenter l’accès aux soins ?
  • OCDE = Assurance privée est bénéfiquepour les chirurgies électives, mais ne diminue pas le temps d’attente dans le public = les médecins vont au privé et les services publics manquent d’effectifs (ex. Australie).
  • Inéquitable= ce sont les mieux nantis qui bénéficient et souscrivent à ces assurances.
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12
Q

Décris le problème autour de qualité des soins avec le système de santé public/privé (surtout privé).

A
  • Qualité: profit et médecine sont compatible (quand tu vise le profit en étant au privé, plus enclin à proposer interventions - dimensions iatrogènes de la médecine)
  • Effet sur la qualité de la quête de profits
  • Exemple: Étude Wright & Paradise = 26% des gens opérés de cataracte avaient une moins bonne vue après et 31 % meilleurs.
  • Explication possible = patient opéré même si l’état clinique ne le nécessite pas.
  • L’augmentation de l’offre peut susciter une augmentation de la demande: SURDIAGNOSTIC?= Médicalisation de la société
  • Idem pour public au QC car médecins sont payés à l’acte
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13
Q

Nomme des statistiques sur la problématique de surdiagnostic au système privé

A
  • RAPPEL = La fonction première d’une institution de santé privée est de faire des profits.
  • Dans une logique de soins privés à buts lucratifs, chaque test est une «occasion d’affaires» = bcp + de tests (= aussi faux sentiment de sécurité)
  • Avec les tests viennent la question des faux positifs et du surdiagnostic (ex. dépistage cancer prostate).
  • Un bon test est spécifique à 80 ou 90 %.
  • Aucun test n’est spécifique à 100%
  • Donc il y aura toujours de 10 à 20 % de faux positifs.
  • Conséquences fâcheuses si ces tests sont effectués inutilement.
  • Conséquences: Perte de temps, coûts inutiles et risques pour le patient
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14
Q

Décris le problème autour de l’efficacité aux soins avec le système de santé public VS. privé.
- Avis de Couillard

A
  • Philippe Couillard (ex-ministre santé Québec) = «Ceux qui trouvent que la RAMQ est tatillonne et lourde, parlez aux assureurs privés; il faut négocier quasiment chaque opération avec l’assureur avant d’avoir le droit de la faire.»
  • Complications administratifs importants.
  • IMP : Les assureurs souhaitent réduire les coûts et faire du bénéfice, leur fonctionnement n’est ni plus léger ou plus simple que la bureaucratie publique.
  • Entreprises privées pour le public = peur de débourser les coûts des assurances de leurs employés en cas de privatisation du système.
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15
Q

Est-ce que la théorie de l’offre et de la demande est applicable en santé

A
  • Questionnable en santé pcq suppose que le fournisseur et le demandeur possède et disposent des mêmes informations, mais ce n’est pas vrai.
  • Relation médecin-client; respect de la P (mais le client n’a quand même pas un pied d’égalité avec soignant)
  • fournisseur et demandeur
  • Le problème c’est que le CLIENT peut se faire avoir par le vendeur de service (on est fragiles)
  • Patient vs. client: Nommer client pour ne pas avoir une approche paternaliste envers lui, dans l’optique de lui permettre de plus faire valoir ses choix (mais on ne veut pas capitaliser sa santé).
  • Approche néolibérale en voyant le patient comme un client.
  • Nuancer propos à examen
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16
Q

Le privé pour désengorger le public?

A
  • Fait : le privé se transforme en compétiteur féroce du public et réduit sa capacité à répondre à la population.
  • Crise de main d’oeuvre.
17
Q

Nomme les 2 problèmes demeurent constamment au QC en santé

A

1) Difficulté de financement de l’État (mondialisation de l’économie et de la technique; état doit baisser impôts pour rester compétitif, technologies coutent très cher et pression des citoyens pour les avoir = – $ VS mondialisation et nationalisation du politique; politique reste nationale; état responsable de ses lois, dépenses sociales et santé publique: citoyens veulent plus de protection mais état incapable de fournir donc rupture entre attentes et capacités)
2) La question du vieillissement de la population = un malaise à questionner.
- Regard uniquement productiviste (oubli de la contribution sociale des aînés)
- Ratio travailleurs/ dépendants change peu enfant/aînés (changement de la pop. dépendante)
- Moment transitoire au Qc

18
Q

Est-ce que les aînés contribuent davantage à la société qu’elles ne grèvent des ressources?

A
  • NON, selon ++ études
  • Impôts
  • Travail bénévole
  • Support familial
  • Donc moins de dépendance des inactifs envers les travailleurs qu’en 1960 (avant: ++ enfants)
19
Q

Comment répondre à la question du vieillissement de la population (question politique)?

A

On ne règle pas ça à coup de données probantes, plus résout avec la métapolitique: bouger fenêtre d’overton, soit se demander est-ce acceptable ou non; répondu par des valeurs culturelles, il faut le présenter d’une certaine façon et de différentes manières (bouger fenêtre prend ++ de temps)

20
Q

Décris la santé publique

A
  • Un regard qui est loin d’être unifié: anthropologique
  • Enjeu: se définir (est-ce une discipline scientifique, pratique administrative, gestion politique: pouvoir, contraintes, ..) ; On ne tranche pas, un art avec ++ de dimensions politiques
  • Dévoiler les «implicites de la santé publique».
  • Triple dimension de la santé publique, ordinairement occultées:
    1) La santé publique comme culture.
    2) Les dimensions normatives et pouvoir.
    3) En lien avec les fondamentaux de la condition humaine.
21
Q

Comment la santé publique se démarque de la médecine clinique?

A
  1. Davantage l’accent sur la prévention que sur les traitements curatifs.
  2. Ne regarde pas tant la maladie que la santé(préservation et promotion). Ex: santé pour tous en l’an 2000 = slogan de l’OMS.
  3. Approche de population(compétences qui relèvent des sciences sociales, du droit, de la médecine sociale et de l’économie).
  4. Implique des dispositifs publics = Politique de santé publique.
  5. Contrôle social lors d’épidémies : constantes (frustrations des commerçants, églises, complots, boucs émissaires, etc.)
22
Q

Explique l’importance de la santé publique depuis le 20e siècle

A
  • Une méta-analyse de 1994 attribue5/6 de l’augmentation de la longévité dans les pays industrialisés durant le 20esiècle à des mesures de santé publique plutôt qu’à des soins médicaux.
  • augmentation de la longévité moyenne due à une baisse drastique de la mortalité infantile.
  • La mortalité infantile = indicateur intéressant car démontre une grande sensibilité à un ensemble de facteurs non médicaux, par exemple des mesures d’hygiène tels le lavage des mains et la désinfection de l’eau avant sa consommation.
23
Q

Exemples de mesures de la santé publique?

A
  • Interdire de fumer dans des endroits publics.
  • Obliger l’employé à passer des visites médicales régulières
  • Obliger tel bâtiment avec amiante à fermer provisoirement ses portes.
  • Ceinture de sécurité.
  • Interdire les boissons XXL à New York.
24
Q

Est-ce que la santé publique est une culture?

A
  • Oui mais se méconnait comme une culture.
  • elle est sous-tendue par des normes et des valeurs (à commencer par la définition du bien-être) inscrite dans des croyances et des coutumes (au même titre, d’ailleurs, que tout milieu social, fût-il scientifique).
  • Les mettre à jour = avoir un rapport plus libre à ce qui est en jeu.
  • Toujours en tension avec le réel ou autres valeurs
25
Explique la culture de la santé publique
* **Santé = bien-commun** * Santé = bien supérieur, mais il n'y a pas d'accord sur ce qu'est la santé * Santé = bien public, mais pas de consensus sur ce qui est "public"
26
**En quoi est toujours en conflit la santé publique?** Ex? Nomme ses dimensions
Selon William DAB (medecin chaire "hygiène et sécurité" en France) Conflit Avec le réel et d'autres valeurs, comme valeurs économiques (productivité et compétitivité) (ex.: Québec; cancer ou emplois?) Donc toujours la défendre, c'est une préoccupation de préserver la santé (santé = valeur avant état, bien), capital ou norme - Bénéfices sanitaires ou préjudices économiques? - Donc vient inévitablement avec des réactions/ oppositions - Toujours contradiction entre respect des droits de la personne et la santé publique.
27
Comment se libérer de certaines obligations en santé?
* La prévention a le pouvoir car elle donne des statistiques. * Il suffit d'arrêter de diffuser ces stats et on ne verra plu les inégalités de la santé * penser en terme de statistique = donner la même valeur à chaque personne = uniformise et normalisé modes de vie * Manigances politiques avec la santé publique
28
Qu'est-ce qu'on veut dire lorsqu'on dit qu'il n'y a pas assez de culture en santé?
dire qu’il n’y a pas assez de campagnes de prévention susceptibles de soutenir les gens dans leur quête de longévité et de rationalité, c'est-à-dire de leur inculquer, par l'information et l'éducation, des «changements de comportement et des saines habitudes de vie ».
29
Comment est-ce qu'on devrait reconsider la santé publique? Dilemme de l'anthropologie face à la santé publique?
Être humain autrement: l'anthropologue reconnaît les bénéfices de la santé publique mais s'attarde plus sur son intention: s'assurer de son bien-fondé avec ++ de définitions de l'être humain, non-réduit à sa mesure d'espérance de vie. Vise à produire de saines habitudes de vie mais intervient de plus en plus à travers les droits et les responsabilités Attention de ne pas réduire la vie à sa pure expression biologique
30
Critique des mesures de santé publique? Conséquences (3)?
* À travers les statistiques, les seuils de risques et les normes épidémiologiques, la santé publique tend à **normaliser les comportements.** * On passe de « prévenir pour protéger » à « prévenir pour contrôler » : Surveillance des habitudes de vie + Stigmatisation des écarts (obésité, consommation d’alcool, sédentarité) + Campagnes culpabilisantes (obligation implicite d’adhérer à un style de vie) * Enjeux critiques : * Uniformisation des modes de vie (ex. : alimentation, activité physique) qui ne tient pas compte des contextes sociaux, économiques ou culturels. * **Réduction de la santé à un ensemble de conduites à risque mesurables**, au lieu d’une conception plus large du bien-être humain. * Risque de dérives autoritaires, notamment en période de crise (ex. : confinement, surveillance numérique, obligations vaccinales).
31
Nomme les 3 futurs défis de santé publique et de promotion de la santé
1 -La reconceptualisation de la santé. – Crise écologique, des ressources et démographique. – Rapport à la mort, contrôle de l’existence, etc. 2 -Nouvelles technologies et nouveaux dilemmes éthiques et politiques. – Inégalités numériques/ politiques. – l'accent sur la responsabilité personnelle qui détourne l'attention des déterminants sociaux de la santé. – Vie privée et données numériques. – Privatisation de la santé. – Virtualisation du social. 3 -Dynamiques sociales, géopolitiques et économiques mondiales – Mondialisation, pandémies, démocratie, migration, démographie, etc.
32
Pourquoi devons-nous repenser la santé publique, la pratique médicale et les organisations sanitaires?
* Sans véritable réflexion, le système de santé s'est construit sur l'exploitation des ressources non renouvelables et de filières d'approvisionnement mondialisées. - Impossible de ne pas interroger ses fondements. * les enjeux climatiques, démographiques, géopolitiques mettent en péril l'approvisionnement en eau, et en nourriture, renforce les maladies, aggrave la pollution, et affecte la santé mentale des population en plus d'augmenter les inégalités.
33
Explique comment le système de santé au QC cause souffrance de pop. Entières.
La santé individuelle se développe grâce a la provisionnement dans les autres pays au nom du développement des technologies. Cette santé s'obtient donc au prix de la souffrance de population et entraîne une dégradation des conditions de vie de l'humanité. C'est pourquoi il faut inscrire les avancées dans un environnement de durabilité, de justice et de réflexion sur les Infas culturels et les atteintes aux vulnérabilité
34
Solution pour que le système de santé au Québec aille mieux suite à la mondialisation?
Le système de santé doit se désapproprier de lui-même, de son autosuffisance, pour être **transformé par l'interdépendance, l'interconnexion des humains et de l'environnement** Le système de santé est entré dans une profonde révolution technologique, qui nous enferme dans une logique calculante qui n'est pas propre de l'humain, distinction entre besoins et demande.
35
Explique la vision sociologique de la santé publique
SP est construite par l'histoire et la politique * Analyse les **inégalités d’accès**, les **tensions entre secteur public et privé**, et la manière dont les politiques de santé reflètent des **rapports de pouvoir** (entre citoyens, médecins, assureurs, industriels). * Elle s’inscrit dans un contexte de crise de l’État-providence, mondialisation, transformations économique et vieillissement démographique * Critique du néolibéralisme qui prône privé = efficacité car favorise iniquités.
36
Explique la vision antropologique de la santé publique
La santé publique comme culture * Explique qu'elle repose sur des **valeurs, des normes et des représentations culturelles souvent invisibles** (ex. : idée du bien-être, de l’autonomie, de la prévention) * Montre que la santé publique n’est jamais neutre : elle construit des catégories (malade, à risque, responsable, déviant), produit du savoir normatif et façonne les comportements (hygiène, alimentation, sexualité, etc.). * Questionne aussi la tendance de la santé publique à vouloir « sauver la vie » à tout prix, parfois au mépris de la complexité humaine (ex. soins palliatifs, fin de vie, handicaps, etc.).
37
Explique le regard critique de la santé publique
**Biopouvoir, marchandisation et pouvoir médical** - inspiré par Michel Foucault (le pouvoir circule à travers les institutions, les discours, les normes = micropouvoir qui encadre individus, pas juste pouvoir à État) * Analyse comment la santé publique devient un outil de contrôle des populations (ex. pendant les pandémies). * La santé devient un **objectif politique** qui justifie des restrictions de liberté, de surveillance ou des interventions massives. * Les institutions de santé publique sont aussi vues comme des **acteurs économiques** (assurances, cliniques privées), parfois **guidées par la recherche du profit plutôt que par le bien commun.** * Le glissement vers la performance, l’évaluation constante et les statistiques crée une société où le soin est mesuré, codifié, parfois déshumanisé.