Syndrome fibromyalgique Flashcards
Dimension sociale en jeu dans la fibromyalgie
Importance reconnaissance statut du patient
- Abs cause organique => doute origine des symptômes : physiques? psychosomatiques? Réel? Non réel ?
Stigmatisation possible du patient
Approche psychosociale
- Haute prévalence d’événements traumatiques
=> ordre psychologique +++ (deuil, violence, trauma enfant, divorce). - Traumatismes somatiques : accident; chirurgie, chute, gynécologiques/obstétriques.
- Traumatisme, physique ou psychologique : évènement déclencheur d’une maladie en dormance
Signes cliniques physiques/psychiques
- Douleurs musculaires diffuses permanentes
- Aggravation par le froid, l’humidité, les émotions
- Raideur matinale
- Fatigue chronique quasi constante, prédominante le matin et inexpliquée
- Troubles du sommeil quasi constants
=> Sommeil perçu comme léger et non réparateur - Troubles psychiques associés (dépression ++, anxiété ++ chez 60 à 85% des patients)
- Evolution chronique, limitation des activités quotidiennes et professionnelles
Critères diag 2
- Douleur à la pression d’au moins 11 des 18 points localisés très précisément (et pas seulement sensibles)
- occipital
- cervical bas
- trapézien
- sus-épineux
- 2e côte
- Epicondylien
- Fessier
- Trochantérien
- Genou
Critères diag 1
Douleur diffuse d’une durée d’évolution d’au moins trois mois quand toutes les caractéristiques suivantes sont présentes
- douleur des deux cotés du corps,
- douleur au-dessous et au-dessus de la taille.
- douleur du squelette axial (rachis cervical ou partie antérieure du thorax ou rachis thoracique ou rachis lombaire) (une douleur du rachis lombaire est considérée comme une douleur de la partie inferieure du corps)
Diagnostic du syndrome F.
DIAG CLINIQUE
- Biologie NORMALE
=> aucun signe inflammatoire (VS/CRP normales) ou immunologique (pas d’anticorps antinoyaux, FR négatif),
=> Enzymes musculaires, calcémie, phosphorémie, la TSH et la T4 : Taux Normaux
- Aucune anomalie radiologique n’est repérée.
En l’absence de lésion anatomique, d’anomalie biologique ou anatomo-pathologique pouvant rendre compte des symptômes déclarés, la variabilité́ des signes fonctionnels et la subjectivité de leur mesure rendent délicate sa reconnaissance.
Raisons doute de légitimité de faire du syndrome F une maladie
- Caractère subjectif des troubles invoqués (douleur, fatigue, mal-être, troubles du sommeil)
- Caractère artificiel et abusif des critères de classification quand on les utilise à tort comme critères de diagnostic
- Absence de toute anomalie biologique ou anatomo-pathologique susceptible de rendre compte des symptômes déclarés ou d’en garantir l’objectivité́
L’Académie nationale de médecine précisait dans sa conclusion :
« Un large consensus existe cependant aujourd’hui pour considérer que […] le syndrome fibromyalgique est une réalité́ clinique qu’il faut admettre comme autonome, une fois éliminées les autres affections qui peuvent se révéler par un syndrome douloureux chronique […].
Les problèmes psychiatriques sont, certes, constants, avec des éléments dépressifs et anxieux, mais ils ne sauraient à eux seuls résumer ce syndrome, même s’ils doivent toujours être pris en charge. »
Conséquences du Syndrome F.
- Médicales
- Psycho-sociales (restriction d’activités, handicap moteur invalidant, arrêts de travail prolongés, etc.).
- Absentéisme au travail (nombreux examens, consultations répétées auprès de spécialistes, visites fréquentes pour soins de santé)
- Importants coûts individuels et collectifs
Symptômes du Syndrome fibromyalgique
Douleurs diffuses chroniques
Fatigue souvent intense
Troubles du sommeil
+ autres manifestations variables
Prévalence en France du syndrome fibromyalgique
1,6%
Date et protagonistes ayant décrit la fibromyalgie
1977, Smythe et Moldofsky
Dimension sociale en jeu dans la fibromyalgie
Importance de la reconnaissance du statut de patient
Bien qu’il semble que la situation ait positivement évolué ces dernières années avec les connaissances acquises en neuro- sciences, l’impossibilité de relier le syndrome fibromyalgique à un problème organique clairement identifié et à le confirmer à l’aide d’un biomarqueur aurait longtemps discrédité les plaintes des patients, qui restent subjectives. L’absence d’une cause orga- nique reconnue par tous les professionnels de santé permet au doute de s’installer chez certains concernant l’origine des symp- tômes: sont-ils aussi physiques ou uniquement psycho- somatiques ? De cette question peut découler une représentation du syndrome comme « réel » dans le premier cas ou « non réel » dans le second cas avec stigmatisation possible du patient. C’est ainsi que les symptômes dits « médicalement inexpliqués » peu- vent être considérés comme « médicalement suspects ». Le syndrome constituerait alors une « illness you have to fight to get36 » : si la responsabilité du trouble est imputée aux patients, ceux-ci doivent se battre pour être reconnus malades. Il en résulte une situation paradoxale dans laquelle la douleur et les autres symp- tômes sont à la fois à abolir mais aussi nécessaires pour le patient afin de légitimer son identité sociale de personne souffrant d’une maladie.
Reconnaissance du statut de patient
Malgré les évolutions des connaissances en neurosciences, l’impossibilité de relier de syndrome fibroM à un problème organique clairement identifié et à le confirmer avec un biomarqueur a longtemps discrédité les plaintes des patients , qui sont très subjectifs.
L’absence de cause organique permet au doute de s’installer quant à l’origine des symptômes : physiques? psychosomatiques? Réel? Non réel ?
Stigmatisation possible du patient
Diag diff du S. Fibromyalgique
- Affections rhumatismales (SPA, rhumatisme pso),
- Maladies inflammatoires systématiques type connectivites,
- Hypothyroïdie
Extrême hétérogénéité des formes cliniques en termes de présentation de de sévérité
Comment sont les analyses biologiques et radiographique du syndrome fibromylagique ?
Normaux
- Biologie NORMALE
=> aucun signe inflammatoire (VS/CRP normales) ou immunologique (pas d’anticorps antinoyaux, FR négatif),
=> Enzymes musculaires, calcémie, phosphorémie, la TSH et la T4 : Taux Normaux - Aucune anomalie radiologique n’est repérée.