Structuralisme Flashcards

1
Q

Selon Saussure, le signe linguistique unit quoi?

A

non pas un nom et une chose, mais un concept et une image acoustique

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Q

Signifiant

A

image acoustique

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3
Q

Signifié

A

le concept

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4
Q

Signe Linguistique

A

une entité psychique à deux faces: signifiant/ signifié

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5
Q

quatre caractéristiques du signe linguistique

L’arbitraire du signe

A

le lien entre le signifiant et le signifié est arbitraire (c’est-à-dire immotivé, car un même concept peut être associé à des images acoustiques différentes selon les langues.

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6
Q

quatre caractéristiques du signe linguistique

Le caractère linéaire du signifiant

A

le signifiant, étant de nature auditive, se déroule dans le temps». Les éléments des signifiants se présentent donc obligatoirement les uns après les autres, selon une succession linéaire: ils forment une chaîne.

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7
Q

quatre caractéristiques du signe linguistique

L’immutabilité synchronique du signe

A

le signifiant associé à un concept donné s’impose à la communauté linguistique: un locuteur ne peut décider de le modifier arbitrairement

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8
Q

quatre caractéristiques du signe linguistique

La mutabilité diachronique du signe

A

les signes linguistiques peuvent néanmoins être modifiés par le temps, par l’évolution linguistique et modification du signifiant, du signifié ou de leur rapport.

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9
Q

Structuralisme

A

il est considéré que chaque élément n’est définissable que par ses relations avec les autres, dont l’ensemble forme ainsi un système,

  • rejette l’Autorité et prone la rigueur scientifique
  • étude des signes dans le contexte d’une structure (les lois qui les organisent)
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10
Q

Principe fondamentale du structuralisme

A

principe d’immanence, en fonction duquel un énoncé réalisé (une phrase, par exemple) ne peut être analysé qu’à partir de ses propriétés internes.

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11
Q

L’étude synchronique

A

qui s’occupera des rapports logiques et psychologiques reliant les termes coexistant et formant système, tels qu’ils sont aperçus par la même conscience collective
-c’est la coexistence des éléments au sein d’un même ensemble à un même moment du temps qui fournit l’intelligibilité

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12
Q

L’étude diachronique

A

qui étudiera au contraire les rapports reliant les termes successifs non aperçus par une même conscience collective et qui se substituent les uns aux autres sans former système entre eux
-la recherche de la formation ou de l’histoire de chaque élément pris isolément.

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13
Q

Critique structuraliste

A
  • considère le texte littéraire comme une manifestation de la langue
  • on l’étudie à l’aide des structures (réseaux) servant à l’analyse linguistique, qu’elles soient d’ordre grammatical, syntaxique, rhétorique, phonétique ou autre.
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14
Q

Stylistique

Michael Riffaterre

A

une étude linguistique des «effets du message», c’est-à-dire comme une prise en compte des effets du texte sur le lecteur

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15
Q

Où appliquer le structuralisme?

A

-à tout ce qui «offre un caractère de système!» (Lévi-Strauss), c’est-à-dire tout ce dont aucun élément ne peut être modifié ou supprimé sans que cela entraîne une modification de l’ensemble.

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16
Q

Structuralisme en anthropologie

A
la signification  (meaning) est produite et reproduite dans une culture à travers des pratiques, phenomènes et activités qui servent comme systèmes de signification. 
-levi-strauss L’inceste est une intervention pour organiser l’échange entre les membres de la société, la femme comme objet d’échange. A partir du moment ou je m’interdis l’usage d’une femme (ma soeur), qui devient ainsi disponible pour un autre homme, il y a quelque part un homme qui renonce  lui aussi à une femme, qui devient disponible pour moi
17
Q

Que visent les structuralistes?

A

Sémiotique et structuralisme admettent que les activités culturelles sont des signes

18
Q

La sémiotique

A
  • étude des signes dans le contexte culturel
  • étudie la production et l’interprétation des signes et des systèmes de signes, ainsi que leur organisation en fonction de certaines conventions culturelles
19
Q

Roland Barthes définit le texte

A

C’est une parole qui renvoie à une langue, c’est un message qui renvoie à un code, c’est une performance qui renvoie à une compétence”.

20
Q

Barthes

principe de formalisation

A

étude d’un corpus pour en dégager une structure

21
Q

Barthes

principe de pertinence

A

on cherche à trouver des différences de forme qui soient attestées par des différences de contenu

22
Q

Barthes

principe de pluralité

A

il vise à établir le lien des possibles du texte, le lien possible des sens, comme la langue est le lien possible d’un certain nombre de paroles).

23
Q

l’intertextualité

A

l’ensemble des relations qu’ont entre elles les citations, les références, les allusions plus ou moins explicites qui s’établissent entre les textes littéraires

24
Q

Charles Sanders Peirce

A

-théorie de signes qui les divisent en:
icône: photographie, panneau de traverse écolier
index: si…alors, fumée pour le feu
symbole: le mot,ex. papa

25
Q

Claude Levi-Strauss

A

-révolutionna l’anthropologie et les sciences sociales en étudiant les règles de constitution des signes et les systèmes symboliques

26
Q

Greimas

A
  • cherche les unités de signification
  • il intégrera ces unités à une structure et observera leurs afin d’en arriver à distinguer les sens immanents (latent) des sens manifestes de l’oeuvre
27
Q

Le sème

A
  • unité sémantique minimale

- résultats d’une opposition (homme/femme)

28
Q

Le lexème

A
  • éléments lexicaux du langage

- formés de combinaisons de sèmes

29
Q

Les isotopies

A

rassembler les classèmes à l’intérieur de structures qui mènent d’un ensemble de signifiés à une signification globale

30
Q

Limites du structuralisme

A
  • son appareil complexe ne nous éclaire pas davantage sur le texte que ne le ferait une simple lecture attentive
  • recours à sa compétence de lecteur pour interpréter les données que son étude du texte a révélées
  • la sémantique structurale ignore tout ce qui a trait à l’aspect intentionnel du texte littéraire
31
Q

Genette

palimpseste

A

manuscrit dont on a effacé le premier texte pour réécrire par-dessus

32
Q

Métaphore

A

établit une assimilation entre deux termes

33
Q

La métonymie

A

On ne nomme pas l’être ou l’objet mais on utilise un autre nom qui lui est proche parce qu’il s’agit de son contenant, sa cause

34
Q

Classème

A

; l’ensemble des sèmes répétés dans le texte afin dorganiser les differents lexemes selon leurs affinites

35
Q

Actant

A

être humain avec psychologie et non-être humain

36
Q

Acteur

A
  • personne de papier/fictif

- reste toujours, selon Greimas, une fonction