stress Flashcards
VRAI OU FAUX
Le stress est le résultat d’une pression
FAUX
d’une tension
(accumulationreprend
son expansion)
La relation particulière entre la
personne et l’environnement, relation que
la personne évalue comme excédant ses ressources et menaçant son bienêtre
Certaines conditions psychologiques peuvent participer à l’apparition de
la condition de stress chez un individu :
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La perte de contrôle La nouveauté L'imprévisibilité La menace à l'ego L'anticipation de conséquences négatives L'ambiguïté de la situation L'ampleur d'un stress psychologique est déterminé par l'évaluation de la situation par l'individu.
Selon les experts, le stress est
une réaction psychique et
physiologique résultant de la perception d’une attente de
l’environnement, cette attente demandant un effort
d’adaptation.
Qu’est-ce que l’inverse du stress ?
La résilience est la capacité d’avoir un plan B, C, D … Pour FAIRE FACE à la situation
qui nous stress.
Trois composantes du stress
- L’agent de stress (stresseur): un stimulus d’ordre physique, mental, social ou
émotionnel survient auquel il faut s’ajuster - La réaction de stress: Lorsque le cerveau sonne l’alerte, des réactions
physiologiques immédiates - L’attitude: la perception qu’a l’esprit du stimulus en question
Walter Cannon (1871-1945) S’intéresse au système nerveux
autonome en lien avec la
nécessité biologique de faire face aux dangers: La réponse
d’urgence
Le système nerveux autonome (qui contrôle les organes) réagit
devant un danger extérieur de façon à mobiliser les ressources
de l’organisme pour le préparer à combattre ou à fuir
Fight or Flight, soit: Combattre ou Fuir
D’après Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant
trois stades successifs :
« Réaction d’alarme » : les forces de défense sont
mobilisées
« Stade de résistance » : adaptation à l’agent stressant
« Stade d’épuisement » : inexorablement atteint si l’agent
stressant est suffisamment puissant et agit longtemps.
Le syndrome général d’adaptation
Alarme Mise en alerte de l’organisme. Activation des systèmes nerveux et endocrinien Courbe : un s a l'envers
Résistance Réaction de combat, de fuite ou d’impuissance. Dépenses/récupération des réserves d’énergie
Épuisement Incapacité de récupérer et de s’adapter. Apparition de maladies. Effondrement de l’organisme Cest souvent ici que les gens vont consulter : symptomes physiques
Stresseurs physiques
Ces stresseurs causent une tension ou une contrainte sur notre corps (ex.: des températures très froides ou très chaudes, des blessures, des maladies chroniques, de la douleur).
Stresseurs psychologiques
Ces stresseurs sont des événements, des situations, des
individus, des commentaires négatifs ou dangereux, ou tout
ce que nous interprétons comme négatif ou dangereux (ex.: ne
pas être capable de trouver une gardienne pour votre enfant alors que vous ne pouvez
pas vous absenter du travail).
Stresseurs absolus
objectifs et universels. Toutes les personnes confrontées à
ces stresseurs les interprètent comme étant stressants.
(ex.: un tremblement de terre, un tsunami, les événements du 11 septembre 2001).
Stresseurs relatifs
subjectifs. Seulement certaines personnes confrontées à ces
stresseurs les interprètent comme étant stressants : Ils causent différentes réactions chez
différentes personnes.
(ex.: la pression au travail, la circulation, les impôts, un examen).
Qu’ils soient absolus ou relatifs, les stresseurs provoquent
La secretion d’hormone de stress.
Les moindres petits stresseurs, sils saccumulent, sont
suffisant pour le stress chronique.
Ingrédients du stress. : Menace et Sentiment
Contrôle Imprévisibilité Nouveauté Égo menacé Une ou plusieurs de ces caractéristiques peuvent induire une réponse de stress
Le facteur le plus important dans l’influence
de la réaction de stress est
L’ESTIME DE SOI. Lorsque faible :nous avons plus souvent l’impression de ne
pas avoir le contrôle sur la situation
Un stress aigu est
celui qui survient suite à un
élément déclencheur à un moment précis et actuel
(par exemple un accident de voiture ou un discours qui doit être prononcé devant
plusieurs personnes)
Le stress aigu peut avoir un effet
positif en
préparant l’organisme à affronter la nouvelle
situation.
Un stress devient chronique :
Lorsqu’un individu subit des stress fréquents;
Lorsqu’un grand stress n’a pas su être contrôlé;
Lorsqu’un individu ne sait pas réagir de façon efficace au stress (soit que ses mécanismes
d’adaptation (« coping ») sont inadéquats ou inexistants).
Les interferences interne (pensé, décrocher) coutent
plus cher au
niveau de l’attention selective que les interferences externes. Les
interférence externes coutent plus cher sur la mémoire que
interferences imternes. BLABLA : les 2.
IMPORTANT : les hormones de stress dans le stress chronique
ne permettent pas de
détecter ce qui est ou non menaçant.
Réponses possibles de l’organisme :
- Tout devient menaçant: anxiété
2. Rien n’est menaçant : dépression
*Dans tous les cas, __________________est atteinte
L’attention sélective
La mémorisation consiste en 3 étapes sensibles aux interférences. Les
stress est la principales source d’interférence et peut nuire à chq étape de
mémorisation (encodage consolidation, remémoration)
Ex: ÉCPT
Suite aux théories classiques du Stress issues des conceptions de
Selye, des tentatives d’évaluation du stress ont suivi pour lier les
événements stressant à la maladie.
ex: Holme et Rahe (1967) et leur SRRS Social Readjustment Rating
Scale , une liste d’événements pour lesquels une charge de stress
a été attribuée suite à une recherche auprès de centaines de
sujets d’âges et de provenances variés.
Les conclusions tirées à l’aide de ces échelles
Il y a un lien entre ces événements et l’apparition de maladie
mais la corrélation entre les scores à ces échelles demeure
plutôt modérée (.30 env.)
Les gens peuvent avoir des maladies pour d’autres raisons
Les items sont vagues et sujets à interprétation
Les items mettent l’accent sur des stress aigus impliquant un
événement au détriment du stress chronique alors que ce dernier est
considéré comme ayant le plus d’effet sur la santé (Monroe, 2008)
Surtout, ces conceptions événementielles ne considèrent pas les
différences
interindividuelles dans la façon de percevoir ces
situations.
Or on sait maintenant que « les caractéristiques objectives des
événements ont des effets nocifs inférieurs à ceux du stress perçu »
Il y aurait un lien entre stress perçu et … (10)
Hypertension (Sparrenberger et al. 2009)
Problèmes cardio-vasculaires à long terme (Krantz et McCeney, 2002; Steptoe
et Brydon, 2009)
La qualité de vie des patients atteints de cancers (Cousson-Gélie, Bruchon-
Schweitzer et al. 2011) et indirectement à l’évolution des cancers en
induisant des comportements à risque (sédentarité, non-compliance aux
traitements) impliqués dans la progression des cancers par des effets
inflammatoires et immunitaires.
La progression de la maladie et la mortalité par VIH (Chida et Vedhara,
2009)
L’apparition et l’évolution du diabète (Fisher et al. 2007) (impact des
hormones du stress sur l’insuline sécrétée contribuant à l’apparition et
mauvais contrôle glycémique par la suite faisant évoluer la maladie)
La douleur chronique chez des patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde (Treharne et al. 2007)
Les troubles musculo-squelettiques
Le déclenchement d’épisode de psychose, la dépression, les
troubles anxieux (Amiel-Lebigre, 1993)
La détresse émotionnelle (Baker, 2003)
Le syndrome d’épuisement professionnel
« Le stress est une transaction particulière entre la personne et
l’environnement, dans laquelle la situation est
évaluée par l’individu
comme taxant ou excédant ses ressources et pouvant menacer son
bien-être »
Selon ce modèle, ce ne sont pas X et
leurs caractéristiques (gravité, durée, fréquence, etc.) mais Y qu’en fait chaque personne qui agirait sur
la relation entre le contexte et l’état émotionnel et physique de
cette personne.
Il est donc indispensable de considérer la situation potentiellement
stressante comme étant distincte de la réaction subjective de la
personne i.e. le stress perçu. (Quintard, 2001)
X ; les évènements eux-mêmes
Y: L’évaluation
Ce qui module le stress perçu
Caractéristiques de la personne : optimistes vs pessimistes,
sentiment plus ou moins fort d’auto-efficacité, impuissance
apprise, tendance à l’anxiété vs tolérance à l’incertitude,
etc. Peut aussi être une disposition temporaire (ex: maladie
qui fait régresser, épuisement)
Caractéristiques des situations: menace de l’estime ou
l’image de soi, gravité nouveauté, imprévisibilité,
ambiguïté, manque de contrôlabilité.
Une situation n’est stressante
que si vous
l’interpretez comme stressante
Des maladies peuvent apparaître suite à du stress chronique ( si jumelé à des contextes
familiaux, environnementaux, héréditaires et personnels qui favorisent sa présence).
Peuvent se situer au niveau de différents systèmes :
Dermique (eczéma) Cardiovasculaire (hypertension) Cognitif (troubles de mémoire) Pulmonaire (asthme) Psychique (troubles anxieux) Neurologique (maux de tête fréquents) Immunologique (infections) Gastro-intestinal (ulcères)
Le stress joue habituellement un rôle important dans les maladies suivantes (fragilise le système immunitaire) :
tension artérielle et accidents cardiaques;
ulcères gastriques et duodénaux (ulcères de stress);
divers types de troubles mentaux;
en général, les maladies psychosomatiques;
et certains auteurs mentionnent le cancer (le développement serait
souvent favorisé par une attitude mentale négative qui, elle-même, serait la
conséquence du stress).
Mythe ou réalité
Le stress est causé par le manque de temps
Faux. Le fait qu’on pense qu’on a pas de temps. Nous ne
savons pas apres quoi nous courrons.
Les enfants et les personnes âgées sont moins stressées que les adultes
Faux. Pllus stresse puisque moins
de ressources pour y faire face.
Le stress accélère le vieillissement
vrai
Le stress est néfaste pour la santé
Le stress est positif car le cerveau est un detecteur de menace. Le stress
chronique oui
Le stress affecte la mémoire, les émotions et l’apprentissage
vrai
L’attention sélective est le premier élément affecté par le stress
vrai
Si nous avons peur, nous ne pouvons pas détecter le danger
Faux (quand notre cerveau ne sait
plus détecter la menace : stress
chronique)
Le cerveau connait la différence entre un stresseur absolu et un stresseur relatif
Faux, le cerveau produit autant d’hormone de stress et le cerveau souffre autant
Chaque fois que le cerveau détecte une menace, il produit des hormones de stress
vrai
Le coping est l’ensemble
des efforts cognitifs et
comportementaux, qu’une personne exerce, afin de maîtriser la
situation ou de réduire les demandes associées à cette situation,
qu’il s’agisse d’un évènement de vie particulier, ou d’un stress
chronique de la vie quotidienne
LE PROCESSUS DE COPING (6)
1- La demande 2- L’évaluation primaire 3- L’évaluation secondaire 4- La réponse de coping 5- L’efficacité primaire 6- L’efficacité secondaire
1- LA DEMANDE
Qu’elle est la cause du stress?
Être le plus précis possible
Mieux on identifie la cause, plus on sélectionne les stratégies
d’adaptation appropriées
Cumul de stress
Réactivation de problèmes reliés au passé
2- L’ÉVALUATION PRIMAIRE
Jusqu’à quel point la demande est une menace?
Qu’est-ce qui est en jeu dans l’événement?
Perte, menace, défi
Percevoir un bénéfice potentiel = moins de stress négatif que de
s’imaginer automatiquement une perte
Lors de l’évaluation primaire, la personne ____________________
et __________ ce qu’elle représente pour elle.
Identifie la situation
évalue
Représente-t-il un danger ou un avantage potentiel en fonction de ses
buts, valeurs, etc.
Est-ce que la santé ou le bien-être de quelqu’un (soi ou un proche)
est en danger?
L’événement peut-il avoir un impact sur l’estime de soi?
3- L’ÉVALUATION SECONDAIRE
Quelles sont les options d’adaptation?
Que faire pour remédier à la perte, prévenir la
menace ou obtenir le bénéfice?
Est-ce que j’ai du contrôle sur la cause ou non?
Après avoir évaluer la situation, la personne va se
questionner sur les ressources disponibles pour y faire face.
Elle se demande ce qui peut être fait pour
faire face à la
situation pour atténuer ses effets ou en sortir gagnant.
Plusieurs stratégies peuvent être considérée et évaluées.
Ces stratégies d’ajustement =coping
4- LA RÉPONSE DE COPING
Quelles stratégies vais-je employer?
Stratégies centrées sur le problème, stratégies centrées sur
l’émotion ou les deux?
2 fonctions du coping
Régulation de la détresse émotionnelle
Gestion du problème qui cause la détresse émotionnelle
Les stratégies (coping)
EMPHASE Problème
Résolution de problème
• Responsabilisation
- La résolution des problèmes
- La recherche d’un soutien social
Émotion
Distanciation (objectivation / déni) • Fuite (pensée magique) • Auto-contrôle • Réévaluation positive
- La réduction de la tension
- L’évitement
Les stratégies centrées sur le problème sont plus efficaces dans
une situation où il y a
potentiel de contrôle
Les stratégies de régulation des émotions sont plus adaptées
dans une situation
jugée incontrôlable
1) Je cherche À prendre du recul pour pouvoir analyser plus
objectivement la situation.
2) Je respire et entends dans ma tête ma musique favorite.
3) Je crie/pleure un bon coup et laisse sortir la pression.
4) Je décide de ne pas me faire de souci, et j’attends que ça passe.
5) Je relativise, et cherche les aspects positifs de la situation.
Émotions
6) J’analyse la situation étape par étape (ce que je peux faire).
7) J’identifie l’objectif À atteindre.
8) Je cherche des solutions et j’identifie les ressources dont j’ai besoin.
9) Je rencontre des spécialistes, et je leur demande de l’aide.
10) Je dresse mon plan d’actions et j’y vais.
Problème
Stratégie de coping : adéquate si elle permet au sujet de
Maitriser ou de diminuer l’impact de l’agression sur son bien-être physique et psycho
CRITÈRES D’EFFICACITÉ
Réduire les conditions environnementales nuisibles
Résoudre le problème
Régulariser les émotions
Maintenir une estime de soi positive
5- L’EFFICACITÉ PRIMAIRE
La demande est-elle résolue? Le problème est-il réglé?
La personne se sent-elle mieux? Les émotions pénibles
générées par la situation sont-elles encore présentes?
Dépend des caractéristiques de l’événement et du niveau
de contrôle
6- L’EFFICACITÉ SECONDAIRE
Quel a été l’impact sur la santé physique et/ou mentale à long terme?
Trop souvent, nous employons des stratégies efficaces à court terme,
mais néfastes à long terme.