Douleur Flashcards

1
Q

Définition douleur

A
Une expérience sensorielle et
émotionnelle désagréable liée
à des lésions tissulaires réelles ou
potentielles, ou décrites en des termes
évoquant de telles lésions »
NOTE : Conceptions actuelles et progrès dans la lutte contre la douleur
existent que depuis le 19e siècle.
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2
Q

x/x souffre d’un problème de
douleur au moins une fois /semaine, sur plus de trois
à six mois.

A

1/5

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3
Q

Au Québec : environ X personnes atteintes

de douleur chronique.

A

1 500 000

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4
Q

Données varient selon l’âge :

A

Une personne de moins de 18 ans sur dix en
souffrirait
À 65 ans, on évalue la prévalence à quatre personnes
sur 10 (plus dans certaines études)

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5
Q

Douleur et mécanismes générateurs

Trois types

A

Excès de stimulations nociceptives
Dysfonctionnement au niveau du système nerveux
périphérique ou central
Difficultés sociales et psychologiques

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6
Q

Excès de stimulations nociceptives :

A

information, née
au niveau des récepteurs, est transmise vers la moelle
épinière, puis vers les structures cérébrales centrales,
où le message est interprété, on parle alors d’origine
nociceptive.

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7
Q

Dysfonctionnement au niveau du système nerveux

périphérique ou central

A

douleur d’origine

neurogène

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8
Q

Difficultés sociales et psychologiques

A

douleur

d’origine psychogène.

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9
Q

Tous ces mécanismes peuvent être

A

combinés

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10
Q

Douleur et évaluation

Intensité

A

Échelle visuelle analogique ÉVA

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11
Q

Localisation et irradiation

A

Schéma du corps humain (de face et de

dos) et couleurs pour l’intensité

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12
Q

Autres choses évalués :

A

Durée, Type (pesanteur, brûlure, chocs électrique et autres),
Circonstances d’apparition
• Croyances, peurs, anxiété et stratégies d’adaptation face à la
douleur

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13
Q

La dimension _____________
prend tout son sens pour
différencier la douleur aiguë de la
douleur chronique

A

temporelle

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14
Q

Douleur aiguë ou « douleur-alarme »

A

Signal de protection du corps contre un danger potentiel
􀁘 Origine connue (piqûre, brûlure,
pincement, compression, irritation chimique)
􀁘 Prise en charge immédiate peut être nécessaire pour la
survie ou le maintien de l’intégrité physique de la
personne

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15
Q

Douleur chronique ou « douleur-maladie »

Persiste au-delà de

A

3 à 6 mois ou de la durée habituelle de

la guérison et ne répond pas aux traitements courants

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16
Q

Aucune fonction

A

biologique

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17
Q

Expérience

A

subjective émotionnelle et sensoriellelocalisée ou diffuse, avec ou sans cause connue et multiforme

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18
Q

multiforme : (5)

A

1) être liée à une maladie (pancréatite chronique ou arthrite)
2) survenir suite à un accident ou une blessure
3) débuter de manière progressive (lombalgie et douleur à la nuque)
4) être récurrente comme dans le cas de la céphalée
5) autres types : douleur neuropathique et la fibromyalgie

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19
Q

Douleur chronique : Coûts de santé

A

Troubles psychologiques (anxiété, dépression)
Absence de productivité professionnelle
Recours fréquents aux services de santé
Détérioration du fonctionnement, de l’humeur, du
sommeil, des rapports sociaux et de la qualité de vie
des patients.

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20
Q

Douleur chronique ou « douleur-maladie »

Prévalence mondiale (population générale adulte)

A

Entre 11,5 et 55,2 %

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21
Q

Statistique Canada

A

20 % des Québécois et 24 % des Québécoises 29 % de la

population canadienne

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22
Q

Formes de douleurs chroniques les plus courantes

A

D’après les données d’une enquête internationale, les dorsalgies, les céphalées et les arthralgies

23
Q

Maladies qui ont la douleur pour symptôme principal

A

Le syndrome de fatigue chronique (encéphalomyélite myalgique)
L’endométriose
La maladie intestinale inflammatoire (maladie de Crohn / colite
ulcéreuse)
Le syndrome du côlon irritable
La sclérose en plaques
La polyarthrite rhumatoïde
L’accident vasculaire cérébral
Le lupus érythémateux systémique (maladie auto-immune)
Le traumatisme cérébral

24
Q

Douleur chronique et
différences homme/femme
Facteurs biologiques

A

•La transmission et la modulation des signes de douleur peuvent
différer chez les hommes et les femmes.
•Les variations hormonales normales et les changements reliés aux
fonctions de reproduction des femmes peuvent constituer des
sources sexospécifiques de douleur.

25
Q

Facteurs psychologiques

A

Les femmes peuvent différer par leur façon cognitive et affective
de traiter la douleur et se comporter aussi différemment
lorsqu’elles sont aux prises avec la douleur.

26
Q

Facteurs sociaux

A

Les femmes diffèrent des hommes par leurs rôles sociétaux,
familiaux et professionnels (p. ex., responsabilités multiples du rôle
principal), qui peuvent aussi constituer des sources possibles de
différences entre les sexes sur le plan de la douleur.

27
Q

Douleur chronique : Impact principal

A

détresse émotionnelle intense

28
Q

Impacts

A

diminution des capacités physiques de travail
Difficultés de concentration, à se souvenir et à réaliser des tâches journalières
Bouleversements émotionnel
Sommeil perturbé (difficulté d’endormissement, réveils fréquents et précoces, agités, piètre qualité)
Altérations des relations sociales, familiales et de couples (insatisfactions sexuelles)

29
Q

particularité de la douleur chez l’enfant prématuré et le nouveau-né

A

Structure physiologique permettant de ressentir la douleur EXISTENT
Mécanismes internes protecteurs, inhibiteurs de la douleur sont IMMATURES

30
Q

On peut supposer que la douleur chez l’enfant prématuré et le nouveau-né est ressentie X

A

Plus intensément

31
Q

Perception et compréhension de la douleur en fonction de l’âge de l’enfant
De 0 à 6 mois

A

pas de compréhension ni de contrôle de la douleur
réponses réflexes à la douleur dominées par les perceptions
douleur perçue comme un mal-être global plutôt que comme une douleur localisée

32
Q

à partir de 6 mois

A

début de la localisation de la douleur
début de verbalisation de la douleur (bobo, aie)
crainte des situations douloureuses déjà vécues
vers 18 mois : recherche de soulagement (câlin)

33
Q

À partir de 2 ans

A

Utilisation du mot mal

douleur souvent vécue comme une punition

34
Q

à partir de 3 ans

A

utilisation spontanée du jeu ou de la distraction pour se sentir mieux

35
Q

à partir de 4-5 ans

A

capacité à évaluer sa douleur

capacité à repérer des solutions pour lutter contre sa douleur

36
Q

À partir de 7 ans

A

Compréhension du lien de cause à effet

capacité à expliquer le pourquoi de la douleur

37
Q

À partir de 8-10 ans

A

capacité à chiffrer sa douleur

38
Q

Trois composantes cognitives de la colère en lien avec la douleur

A
  1. Frustration : liée à l’incapacité de poursuivre
    les objectifs fixés
  2. Attributions externe : blâme envers les autres,
    événements externes et/ou soi-même comme explication des
    incapacités et de la douleur.
  3. Sentiment d’être une victime d’injustice
39
Q

Colère =

A

Expression d’une grande détresse;
􀁹Favorise l’ancrage dans le passé;
􀁹Plus la colère est intense, plus la douleur est intense;
􀁹Freine l’adaptation à la reconnaissance de la réalité;
􀁹Cache souvent d’autres émotions telles que :
􀁹Honte, culpabilité, désespoir, découragement, tristesse, peur et autres
émotions témoignant de la difficulté à accepter la nouvelle réalité.

40
Q

Donc la colère :

A

Immobilise, derespoonsabilise, contre-productive

41
Q

Raison pouvant être à l’origine de la colère p/r

douleur chronique

A

Circonstances à l’origine de la blessure (début de la douleur)
Attentes p/r professionnels de la santé (soins spécialisés)
Déceptions p/r traitements qui ne donnent pas les résultats
escomptés
Remarques diverses de l’ entourage professionnel/ familial/ social
Problématiques avec prestation du tiers payeurs, plus ou moins
conciliant
Soi-même : ne pas être suffisamment à la hauteur

42
Q

Principaux objectifs thérapeutiques

A

Évaluer les attentes du client p/r à la douleur (réalistes ou non)
Confrontation à la réalité vs attentes exprimées
Permettre au client de ressentir d’autres émotions
Cesser de voir la réalité en termes de limites, mais plutôt
en termes de capacités

43
Q

X des personnes vivant dans la communauté et ̴ Y
en résidence (Helme & Gibson, 2001) vivent avec une/plusieurs
formes de douleur(s) chronique(s).

A

50%

80%

44
Q

Représentation sociale véhiculée = erronée :

A

􀀩douleur = sous-traitée (􀃈 sujet très âgé et atteint de démence) et peu
d’études scientifiques sur la prise en charge et les
traitements efficaces.

45
Q

Évaluation de la douleur

A

Localisation
Intensité
Durée
circonstances

Obtenir les informations directement du
patient 􀀩 la perception de la douleur varie
selon les âges (hésitation à exprimer, ̴ résignation

46
Q

Également :

A

Consommation de médicaments
•Traitements suivis dans le passé
•Condition médicale générale (corps plus fragile = impact détresse psychologique)
•Comparaison entre : fonctionnement quotidien, social et familial
avant et après apparition de la douleur
•État émotionnel (détails diapo suivante)

47
Q

Évaluation de la douleur : État émotionnel

A

Éléments dépressifs et anxieux La personne âgée qui souffre de douleur chronique comparativement à celle
qui n’en souffre pas présente quatre à cinq fois plus de risque de souffrir de
dépression majeure » (Ohayon & Schatzberg, 2003 dans Rivard, M.-J., 2011).
• Anxiété = étroitement associée à la douleur (pensée catastrophique) et
reconnue comme la problématique la plus fréquente chez les aînés

48
Q

Deuils multiples

A

Rêves de retraite : frustration et déception
• Impression d’être punis : erreurs commises dans leur vie pouvant expliquer
ce « sort »

49
Q

Niveau d’autonomie et état émotionnel

A

diminution du niveau d’autonomie = dépendre augmentation de l’entourage

  • Détresse intense provoquée par une faible estime de soi
  • Détresse intense + douleur intense - idées suicidaires
50
Q

Impact important du décès du conjoint et/ou isolement

social

A
  • Seul pour gérer le corps et l’esprit en souffrance
  • Absence de soutien social
  • Douleur devient envahissante puisque non exprimée
51
Q

Modalités de traitement à privilégier

A

􀁹 Médication analgésique 􀀩 Effets secondaires indésirables, davantage que
chez les autres populations (enfants et adultes), avec dosage plus faible.
􀁹 Prioriser une approche multimodale : combiner traitement
pharmacologique, médical, physique ET psychologique (développer
stratégies efficaces de gestion de la douleur chronique)
􀁹 Thérapie cognitivo-comportementale :
• favorise une réduction de la douleur
• Augmentation des habiletés de gestion
• Réduction de la détresse psychologique
• Diminution des symptômes anxiodépressifs

52
Q

Le milieu médical met l’accent sur

A

la dimension
biologique, psychologique et la responsabilité
personnelle de gestion de la douleur.
Que dire de la douleur comme phénomène social?
Le soutien offert aux personnes atteintes?
Regard sur l’empathie de l’entourage, notamment du
personnel soignant.

53
Q

L’empathie face à la douleur d’autrui

A

Un thème qui revient souvent dans les consultations:
La souffrance de ne pas être prise au sérieux
« Mon médecin me dit que je n’ai rien, que c’est dans ma tête! »
Recadrage: Une douleur, c’est toujours dans la tête, c’est le
cerveau qui envoie les messages de douleur, les émotions, les
réactions corporelles peuvent influencer cette douleur etc.
( souvent le médecin veut surtout dire qu’il ne se sent pas
outillé pour aider…)

54
Q

Dr Nicolas Danziger, neurologue, spec.
neurophysiologie clinique
«Selon les études sur l’empathie, les soignants ont

A

Une tendance très largement majoritaire à sous-estimer la douleur d’autrui
Pas seulement les spécialistes, urgentologues (contexte de recherche de causes ou
de survie) mais aussi les médecins en cabinets, infirmières, sages-femmes
bref, toutes professions confondues.
Conférence mise en ligne en février 2014 il parle de sa recherche sur
l’empathie face à la douleur chez des gens qui n’ont jamais ressenti de
douleur…