Stratification 2 Flashcards
Parlez de la thèse de la moyennisation.
- Avec la hausse du niveau de qualification, la baisse des indépendants, la hausse des revenus (donc l’accès à la consommation de masse), le développement des emplois de la fonction publique et la baisse de la lutte des classes; la société se moyennise. Selon K.Marx, il y a un grossissement de la partie centrale (les nouvelles classes moyennes salariées) à partir des années 1970. Pour H.Mendras, la constellation populaire devient centrale
- Il y a également une homogénéisation des modes de vie avec la baisse des cluvages sociaux (moins de hiérarchie puisque consommation et a l’école de masse), et la démocratisation de la consommation (produits réservés a une partie de la population car chers puis accessibles à tous car baisse des prix)
- Changement social (notau innovateur): Il y a une constellation centrale, plus de libéralisme culturel et un nouveau système de valeurs.
Pourquoi la thèse de la moyennisation doit-elle être reconsidérée?
La société moyennisée n’est pas un ensemble homogène, et est principalement composée de classes populaires.
- Les inégalités de revenu persistent même si il y a eu une réduction des inégalités de niveau de vie (50-68: croissance inegalitaire / 68-84: baisse des inégalités / depuis 80: se réduisent sans cesse). Il y a donc eu une baisse des inégalités de niveau de vie mais pas des revenus du patrimoine
- En ce qui concerne les modes de vie (ici: consommation et culture), les clivages sociaux persistent concernant la consommation: coefficient budgétaire (part du revenu dépensé pour l’alimentation, logement, loisirs et culture). Il y a aussi une logique de distinction qui est le besoin de se distinguer par sa consommation (apparence d’effacement avec la consommation de masse) et le choix de consommation lié aux facteurs sociaux. Pour finir, il y a des clivages sociaux dans les pratiques culturelles (ex des musées qui sont clivés socialement de part de type de musée selon le milieu d’origine).
Parlez de la bipolarisation du marché du travail.
Selon L.Chauvel, un schéma bipolaire se met en place par l’aspiration vers le bas des classes moyennes. Le marché du travail se bipolarise de part la disparition des qualification intermédiaires avec l’augmentation des emolois qualifiés et peu qualifiés. Il y a également une démocrayisation de l’accès aux classes moyennes mais selon L.Chauvel il ne suffit oas d’augmenter le nombre de places des professions intermédiaires puisque la trop trand augmentation absorbe le surcroît des diplômésmais contribue a dévaloriser ces diplômes. Pour finir, il y a une baisse des prix du travail qualifié puisqu’il y a une augmentation du nombre de diplômés plus rapide que l’augmentation des offres en travail qualifié.
Parlez du déclassement intergénerationnel.
Depuis la dernière massification scolaire notamment, nous observons une panne de l’ascensceur social: c’est-à-dire un déclassement des classes moyennes (avenir des enfants pas aussi prestigieux que celui des parents). En effet, il y a un tassement de la mobilité structurelle (car aspiration vers le haut lors des premiers baby boom) et une augmentation de la fluidité sociale (car plus de mobilité des brassages entre classes populaires supérieures). Il y a un accroissement des effectifs du salariat intermédiaire (notamment de part les ascensions sociales).
Les résultats sont donc contradictoires selon les choix des générations (déclassement plus ou moins important) et la définition des classes moyennes / classes noyaux comme noyau innovateur.