Spinelli - Langage Flashcards
Qd on accède au lexique, on active une représentat° lexicale, on prend connaissance de…. ?
la forme orthographique (orthographe), forme morphologique (morphèmes, préfixes, suffixes), forme syntaxique (genre des mots…), forme sémantique (significat°, ce que le mot veut dire).
Quelles sont les étapes de la reconnaissance d’un mot?
▬ Activat° automatique: des mots qui correspondent + ou - à ce qui est lu, 1 ensemble de candidats lexicaux. On considère qu’il y a compétition entre les mots pour être connus.
▬ Compétit°: mots les + activés inhibent les autres et on fini avec mot qui a ++ lvl d’activat°
Quelle est la position optimale du regard dans le mot ? (O’REGAN)
O’REGAN, effet posit° du regard ds le mot: sujets doivent regarder à 1 endroit donné ds le mot, 1 point de fixat° et soit la 1ere lettre/milieu/fin apparaît à l’endroit du point de fixat°.% réponse correcte (reconnaissance du mot) & tps. L’étude montrait aussi un effet de fréquence, mots fréquents reconnus + rapidement
➔ Posit° optimale du regard ds 1 mot est qd le regard est au milieu du mot. .
Quelles types d’informations peuvent conduire de l’analyse visuelle du mot à la récupération de sa représentation orthographique lexicale?
- unités multi-lettres,
- lettres abstraites,
- forme globale.
Selon NEISSER, de quoi dépendant la reconnaissance d’une lettre?
NEISSER, la recherche visuelle: i. doit trouver lettre Z ds chaînes de caractères. Le point important est que le sujet va mettre 2 fois - de tps à trouver la lettre ds la colonne du milieu que ds les 2 autres, car les lettres de la colonne du milieu partagent bcp de traits avec la lettre cible ce qui n’est pas le cas des 2 autres colonnes.
➔ La reconnaissance d’1 lettre dépendrait du nb de traits visuels/nb de traits partagés avec d’autres lettres et de la présence de traits distinctifs.
Qu’est-ce que la technique d’amorçage?
▬ Technique d’Amorçage: (avec ou sans masquage) consiste à regarder l’influence de la présentat° d’un stimulus amorce sur un stimulus cible. L’amorce peut ê reliée à la cible (condit° reliée) ou elle peut ne pas y ê reliée (condit° contrôle).
Si tps de réact° + court après amorçage condit° reliée = effet de l’amorce sur la cible. Si on observe cet effet facilitateur → traitement de l’amorce a permis l’activat° d’info qui st réutilisées pdt traitement cible (l’amorce a été utilisée). On peut également avoir un effet d’inhibition. Paradigme très utilisé car permet d’isoler les diff lvl de traitement, à condit° de bien sélectionner les amorces de la condit° contrôle afin qu’il n’y ait pas de variables confondues.
▬ Après amorçage: Tache de décision lexicale: On présente un mot ou non-mot et i. doit dire si c 1 mot. Mesure tps de réponse (TR) &% d’erreurs (PE). En général on conserve que résultats des mots. Ensuite on compare les résultats ds les 2 condit°.
Identificat° perceptive: Tâche visuelle où on présente 1 stimulus très rapidement et masqué puis demander de taper ce qu’il a vu.% de bonne réponse. Ensuite on compare les 2 condit°
Qu’est-ce que la Speed Accurary trade off?
press° temporelle conduit ppl a faire 1 compromis entre rapidité & précis°. (contrainte)
I. privilégie la rapidité : Tps très courts, + d’erreurs
I. privilégie la précis° : - d’erreur, Tps très longs
Consonnes ou voyelles + importantes pour reconnaissance des mots écrits?
NEW & NAZZI: xp décision lexicale avec masquage.
Pré-masque, amorce puis mot ou un non-mot.
4 condit° expérimentales:
condition identité (amorce = même mot que la cible),
condition non-reliée (amorce ne partage aucune lettre en commun avec la cible),
condition voyelles partagées (voyelles de l’amorce sont les mêmes que celles de la cible),
condition consonnes partagées.
L’amorce est masqué pr éviter les stratégies conscientes.
Effet d’amorçage condit° reliée /partageant les voyelles n’est pas significatif = 651-649 = 3ms
Effet d’amorçage condit° reliée/ partageant les consonnes est significatif = 649-631 = 18ms
Résultats: effet d’amorçage ds la condit° consonnes partagées.
➔ Consonnes + importantes que les voyelles pr la reconnaissance des mots écrits.
Mais, du fait que les consonnes st + fréquentes que les voyelles, ce sont les éléments les + importants pr la discriminat° lexicale. Voyelles remplissent d’avantage un rôle lié à la phonologie.
Quels sont les deux types de codages?
Activat° unités-lettre. Stimulus active des traits → active lettres → active mots. Pr reconnaître «loin» ou «lion», il faut coder la position de la lettre.
▬ Codage absolu: codage le + simple, chaque posit° de lettre correspond à un numéro.
▬ Codage relatif: Codage relatif des lettres les 1 par rapport aux autres. O est avant N, I est avant O, L est avant I.
Qu’observe-t-on sur l’effet de la position des lettres dans le mot?
HUMPHREYS, EVETT, QUINLAN, tâche d’identificat° perceptive:
Condit° reliée codage absolu: lettres amorce ont même posit° absolue que cible. Ex: btvuk.
Condit° contrôle codage absolu: amorce aucune lettre en commun avec cible. Ex: otvuf.
Condit° reliée codage relatif: lettres de l’amorce ont même position relative que la cible. Ex: bvk, b est la 1ere lettre comme ds black, k la dernière lettre (mais contrairement à absolu ce n’est pas la 5e mais la 3e).
➔ pas + de facilitat° d’1 condit° à l’autre. 1 codage de la position relative semble suffisant.
Qu’est-ce que le modèle des bigrammes ouverts?
GRAINGER & VAN HEUVEN, modèle des bigrammes ouverts: permet de formaliser le codage relatif.
On code de façon absolue 1ère & dernière lettre, mais à l’intérieur du mot, le codage serait relatif grâce à l’activat° de bigrammes. Des bigrammes non contigus st aussi codés, on parle de bigrammes ouverts jusqu’à 2 lettres espacées. C’est à partir des unités multi-lettres qu’on va pouvoir activer les représentat° lexicales.
Bigrammes st des unités de 2 lettres regroupées ds le sens de lecture. Il permet le codage relatif des lettres. Ils peuvent également ê activés qd ils ne st pas conjoints et st appelés bigrammes ouverts, la règle qu’il est essentiel de retenir est que nous pouvons activer un bigramme à 2 espaces ouverts entre les lettres activées
Qu’observe-t-on avec l’effet de supériorité du mot ?
Effet du supériorité du mot consiste à montrer qu’on identifie mieux 1 lettre au sein d’un mot plutôt que non-mot ou seule.
REICHER: 3 condit° :
• condit° mot: on flash de façon très brève/masquée 1 mot & i. identifie 1 lettre de ce mot
• condit° lettre: flash de façon très brève/masqué 1 lettre et ‘’ ‘’ ‘’ ‘’
• condit° non-mot: où on fait la même chose mais en flashant un non-mot.
➔ On est meilleurs pr reconnaître 1 lettre qd elle est présentée ds 1 mot.
Ceci est 1 peu contradictoire au modèle théorique de l’époque (sériel/séquentiel) qui postulait qu’on identifie les lettres composant le mot avant de traiter le mot.
Quels sont les types de modèles du traitement de l’information?
▬ Modèle sériel ou séquentiel : 1 forme particulière d’info est traitée de manière exhaustive par 1 sous-composante du système langagier avant d’ê transférée à la suivante = Fonctionnement modulaire du système langagier. Chaque sous-composante est associée au traitement d’1 info spécifique (phoné, phono, syntaxique). Processus de reconnaissance des mots complètement ascendant, du signal au concept. On ne passe au module 2 que qd on a fini de traiter le module 1. Chaque module est autonome, étanche et il n’y a pas d’interconnex°. Mais ce modèle n’explique pas l’effet de supériorité du mot. Ds ce type de modèle, on considère qu’on fait pour la production le chemin inverse de la perception on part du concept pour aller au signal (processus top down).
▬ Modèle en « cascade»: (Autonome + traitement en parallèle) Pas forcément besoin d’avoir fini l’étape 1 pr passer à la 2. L’info est délivrée en « paquets »→ la sous-composante ou module N peut poursuivre le traitement d’1 info spécifique tout en transférant en même tps au module N+1 1 info fragmentaire que ce dernier peut utiliser pr effectuer son propre traitement. Même si le système n’a pas tt à fait traité tt les lettres d’un mot on commence à envoyer au niveau d’après. Un peu plus de lien, mais on va toujours du signal vers le concept.
▬ Modèle interactif: Sert à expliquer l’effet de supériorité du mot. Le fonctionnement d’1 sous composante particulière N1 ne dépend pas uniquement de l‘info provenant du lvl immédiatement inférieur (N) mais également de l’info issue d’autres sous-composantes du système. Dès que l’on a de l’info, on l’envoie et il y a des retours du lvl supérieur au lvl inférieur. On a 1 un feedback d’activat° des lvl supérieurs vers les lvl inférieurs. Les lvl st perméables. Qd prise de décis° sur 1 lettre, on active 1 lettre mais aussi les mots. Le lvl d’activat° de la lettre T dépend du processus bottom up mais aussi du fait j’ai activé le mot chat, dc que je réactive les lettres c, h, a, t. Le t de chat est ainsi mieux perçu, car la lettre t est «boostée». On parle de processus top-down – feed-back. Le mécanisme de feedback permet alors de trouver le bon candidat en inhibant d’autre lettres et d’autres mots.
Qu’observe-t-on avec l’effet de supériorité des lettres?
SCHENDEL & SHAW, Effet de supériorité des lettres:
Même principe que l’effet de supériorité des mots
➔ les traits st mieux reconnus qd ils st présentés ds 1 lettre plutôt que seul ou non-lettre, car le trait intégré à 1 lettre reçoit de l’activat° provenant à la fois du lvl trait et du lvl lettre: double activat°.
Qu’observe-t-on avec l’effet de supériorité de la taille des lettres?
NEW, effet de supériorité de la taille des lettres : tâche de comparaison de taille
➔ lettres paraissent + grandes que les pseudo-lettres et les lettres miroirs. Cet effet se généralise aux mots : Mots perçus plus grands que pseudo mots / Mots perçus plus grands que mots miroir.
Le modèle à activation interactive nous permet de comprendre pourquoi ces effets existent.
1) Quel est le rôle de la syllabe selon Prinzmetal & all?
2) Quel est le problème de cette xp ?
3) Quelles xp ont essayé de pallier à ce pb?
1) PRINZMETAL & TREIMAN & RHO: xp mots coupés en 2 couleurs et ppl doit donner la couleur d’1 des lettres de ce mot. 2 mots de 5 lettres avec un D en 3e posit°: « vodka » et « today ». Ds vodka → D ds 1ere syllabe / ds today → D ds 2e syllabe. Le découpage en couleur respecte ou ne respecte pas la structure syllabique des mots
Hypothèse: on découpe automatiquement mots en syllabe → + de tps & + d’erreurs qd découpage en couleur ne respecte pas la structure syllabique.
➔ on fait 1 traitement d’un mot syllabe par syllabe.
2) Mais SEINDENBERG montre PB: on peut noter l’existence d’1 facteur confondu: la fréquence des bigrammes. Qd on change de syllabe on change la fréquence des bigrammes: le bigramme DK est - fréquents que les bigrammes OD et KA. On ne sait dc pas si on fait un calcul de la fréquence ou réellement un découpage en syllabes.
3) RAPP: xp pr éliminer facteur confondu. Il a utilisé mots pr lesquels il n’y pas de chute de la fréquence des bigrammes.
➔ effet de la syllabe aussi
3) FERRAND & SEGUI & GRAINGER. Tâche de naming, de lecture à voix haute. On mesure latence de dénominat° = tps mis par i. pr initier la lecture, le tps entre la présentat° du stimulus & moment où il commence à parler. Ceci est censé traduire le tps de reconnaissance. On a diff condit° xpmentales:
• situat° congruente avec la syllabe avec « bal (amorce) – balcon (cible) » et « ba – balance »
• situat° incongruente avec «ba – balcon» et «bal – balance».
L’amorce possède dc + ou - de lettres (2 ou 3).
➔ info syllabique importante, car qd on est ds les situat° congruentes la latence de dénominat° est + courte = découpage syllabique.
3) Même xp avec dénominat° d’image. Cible était 1 image à dénommer (carotte/cartable) et amorce: « car » ou « ca » → + rapide pr dénommer en situat° congruente (ca – carotte) qu’en non-congruente (ca – cartable)
➔ importance de l’information syllabique.
1) Quel est le rôle de la syllabe selon Prinzmetal & all?
2) Quel est le problème de cette xp ?
3) Quelles xp ont essayé de pallier à ce pb?
1) RASTLE & COLTHEART: tâche de dénominat° de non-mots avec même nb de lettres mais pas même nb de graphèmes : Loofh (5 lettres, 3 graphèmes) / Frolp (5 lettres, 5 graphèmes).
Tps de latence (VD) augmentent à mesure que le nb de graphèmes diminue, ils st + courts qd il y a 1 équivalence entre nb de lettre & de graphèmes.
➔ + de tps qd on a des graphèmes complexes & + rapides pr traiter des graphèmes simples qui correspondent à des lettres.
2) REY & JACOBS: critiqu XP ↑ (auteurs surestiment influence de la phonologie). En effet, ds xp ↑ → tâche de dénominat° sur des non-mots= exacerbent importance de la phonologie (dc graphèmes). Alors, autre xp utilisant des mots, 1 tâche d’identificat° perceptive des mots. Ainsi, pas recours à la phonologie.
➔ tps augmentent à mesure que le nb de graphèmes diminue = utilité des graphèmes pr reconnaissance des mots.
3) REY & ZIEGLER & JACOBS: xp tâche détect° de lettre ds 1 mot. La lettre à détecter se trouvait soit ds 1 graphème simple, soit complexe.
➔ Tps de détect° + courts qd lettre ds graphème simple que complexe.
Explication²: pr détecter A, need découper l’unité AU = + de tps. Critique: pas le même son ds 1 graphème simple que complexe, ds «place» on entend directle A = + facile à détecter.
REY, JACOBS, ZIEGLER: XP utilisant des mots de sorte que ce pb n’existe pas:
➔ tps encore + longs qd la lettre se trouvait ds un graphème complexe.
Qu’est-ce qu’un graphème?
représentat° écrite d’un phonème = son
Ex: «tuba» a 4 graphèmes car 4 phonèmes, tt les lettres se prononcent et les graphèmes correspondent aux lettres. Ds «char» 4 lettres mais 3 sons, dc 3 graphèmes.
Qu’est-ce qu’un graphème simple/graphème complexe ?
Graphème complexe : composé de plusieurs lettres
Graphème simple : composé d’1 seule lettre.
Qu’est-ce que l’effet de la complexité graphémique en écriture?
Démontrer qu’à 1 moment donné, on fait 1 regroupement en graphèmes, ce qui va prendre du tps. On cherche à savoir si l’on écrit lettre par lettre ou graphème par graphème.
XP : On s’intéresse au A ds diff graphèmes: ds graphème simple (clavier), complexe (prairie), encore ++ complexe (plainte). Qd on écrit, on a déjà programmé nos unités avant de commencer, au moment où on écrit le L on planifie déjà le A. VD: tps d’écriture de lettre précédent le graphème, calculé à partir de la «stroke duration».
➔ Qd on écrit 1 lettre, on planifie déjà celle qui vient après. Tps de product° de la lettre précédent le graphème est + élevé qd lettre (A) est ds graphème très complexe que complexe/simple.
➔➔ traitement unités par unités.
Qu’est-ce que le statut des lettres muettes?
ROYER, SPINELLI, FERAND: pr savoir si graphèmes contenant 1 lettre muette étaient considérés comme graphèmes simples ou complexes.
XP : Ppl doivent détecter lettre cible, A ds diff mots. Soit ds :
CHAT (avec lettre muette T),
CHAR (graphème simple),
QUAI (graphème complexe).
Tps de réaction.
Le A ds CHAT est détecté aussi rapidement qe ds CHAR (graphème simple). En revanche, détect° bcp + rapide que ds le graphème complexe QUAI.
➔ Les lettres muettes seraient dc des graphèmes simples.
Critique: grande similarité phonologique entre char et chat mais on entend pas le son A ds QUAI = facteur confondu. On peut se demander pk AT n’est pas traité comme graphème complexe mais T graphème simple muet. pas encore d’explicat° à ce jour, on peut peut-ê imaginer que c’est dû à la morphologie. Le T ds CHAT a 1 statut, à partir de cette lettre on peut dériver mots de la même famille (chaton, chatte…).