Rousset - Mémoire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le modèle d’Atkinson et Shiffrin?

A

émoire = ordinateur

3 processus fondamentaux : Encodage, Stockage et Récupération.

Analogies d’ATKINSON et SHIFFRIN :
▬ Disque dur, choses de manière permanente jusqu’à ce qu’on les supprime. = MLT
▬ La RAM : mémoire qui disparaît qd j’éteins la machine. + petite que l’autre mais qd l’info y
est disponible je peux travailler dessus. = MCT
▬ Le processeur gère l’ensemble, appelé contrôle exécutif.
Il manque 1 lvl de mémoire → il existe 1 mémoire au lvl des systèmes périphériques. Elle sert à
maintenir les stimulat° sur les capteurs périphériques. Il s’agit de la mémoire sensorielle.

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2
Q

Quelle est la différence entre la MCT et la mémoire sensorielle ?

A

Dans la MCT on suppose qu’on a transformé les choses
sous formes de codes qui représentent le monde extérieur, l’info a été encodée.

La mémoire sensorielle est simplement 1 stimulat° sensorielle, les choses n’y st pas encodées. L’encodage
se fait entre le périphérique et la RAM. (Atkinson & Shiffrin)

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques des registres sensoriels?

A

▬ ils doivent ê 1 reflet fidèle de l’environnement sans aucune limite en termes d’info = capacité illimitée.
▬ Ce système doit ê indépendant des processus de haut lvl.
▬ maintien de la stimulat° doit avoir 1 durée brève et ê sensible à l’écrasement.

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4
Q

Quelle est la capacité des registres sensoriels ? Quelles sont les expériences qui ont permi d’en arriver à cette conclusion?

A

1) Paradigme de SPERLING:
Pdt 50ms, on présente 1 tableau de lettres au sujet et on demande de reporter le + de lettres possibles + VI : tps de présentat° du tableau (50/100/200ms). Tâche de report global sur 15 lettres au total → pr un tps de présentat° de 50ms/100ms, report global identique d’en môy 4.5 lettres. Report global est stable car à son maximal.

2) Autre XP où la tâche change : report partiel.
Avant l’xp, on apprend 1 code à ppl : s’il entend un son aigu, il devra reporter la 1ere ligne du tableau, s’il entend un son médium, la ligne du milieu & s’il entend un son grave, la ligne du bas. Le son apparaît après que le tableau ait été présenté. Ds cette condition le sujet
aura l’impress° que le son est arrivé pdt que le tableau était encore présenté car il verra tjr l’image.
⇉ 4.5 mots en moyennes. Même score brut, en report partiel qu’en report global, ça veut dire qu’on a bien l’indice expérimental qu’on est sur des processus de maintien de l’info (= des processus sensoriels) et non pas d’encodage.

Mais en report partiel, comme le sujet ne savait pas à
l’avance quelle ligne il allait devoir rappeler cela signifie que sur les autres lignes les stimulat°
devaient elles aussi être suffisamment bonnes pr qu’on puisse les rappeler, elles étaient elles
aussi encodables. Le report partiel est dc supérieur au report global. → RP = 4.5*3=13.5/15 > RG= 4.5/15.

3) Autre XP : tableau + lettres, qui disparaît et sur l’écran on souligne l’emplacement précédemment occupé par 1 des lettres. On demande au sujet la lettre soulignée. → 1 seule lettre à encoder, dc no pb de capacités limitées d’encodage. → très bonne capacité de registre sensoriel.
PB : 26 lettres ds l’alphabet, on peut pas tester à l’infini.

⇉⇉ Résultats qui vont ds le sens de capacités illimitées du registre sensoriel mais on n’a donc pas pu entièrement le vérifier.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une tâche de report global ?

A

On demande au sujet de restituer le + de

lettres possibles

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6
Q

REGISTRES SENSORIELS : Quelle est la différence entre report global & partiel dans les processus d’encodage et sensoriels?

A

En report global on peut pas distinguer les processus d’encodage des processus sensoriels.

En revanche, si on indique la ligne à reporter après que le tableau ait disparu (=report partiel) cela traduira bien les processus sensoriels (= registres sensoriels), le maintien de l’info après disparit° du tableau (= de la stimulat°).

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7
Q

REGISTRES SENSORIELS : Pourquoi, s’il y a + de 5 lettres sur une ligne, le report stagne?

A

Ça stagne à un moment, ce n’est pas dû à la limite de capacité des registres sensoriels, mais à la longueur de la ligne trop importante.
⇉ Les capacités d’encodages sont limitées. (pas le registre sensoriel).

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8
Q

REGISTRES SENSORIELS : comment pourrait-on tester la capacité illimitée des registres sensoriels?

A

Il faudrait augmenter le nb de lettre ds tableau, mais pas nb lettres/lignes. On a essayé avec + de lignes, mais limite car ppl pas bons pr discriminer + de 3 sons. (report partiel)

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9
Q

Quelle est la durée de maintien de l’info des registres sensoriels ? Quelles sont les expériences qui ont permi d’en arriver à cette conclusion?

A

1) SPERLING : Ajoute une VI à la tâche de report global : l’ISI. Soit le signal (son) apparaît direct après la présentat° du tableau, soit il apparaît après 1
délai.
+ l’ISI est grand, + le stimulus a de chances d’ê dégradé
Qd l’ISI = 250ms, ø diff ds les chiffres entre le nb de lettre potentiellement recodables en
report partiel/recodés en global. ⇉ ø supériorité du report partiel sur le report global à 250ms.
⇉ registres sensoriels durent dc 250ms. ATTENTION, ce n’est qu’1 résultat expérimental.

2) paradigme de fusion = on découpe le stimulus en 2 parties, inidentifiables séparément mais qu’on peut lire qd on les superpose.
Si le registre sensoriel agit encore et maintient la 1ere image = superposit° → on peut lire.
Qd délai entre la présentation des 2 images = 0ms = très bon taux de lecture. Très rapidement (100ms) on tombe au taux de hasard.
⇉ Ds ce paradigme le registre sensoriel dure dc 100ms. + sensibles à l’écrasement.

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10
Q

Qu’est-ce que l’ISI ?

A

l’ISI (inter-stimuli interval) = tps entre la fin de présentat°
du 1er stimulus & fin de présentat° du 2e.

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11
Q

Qu’est-ce que l’SOA ?

A

SOA (stimulus onset asyncrhony) = tps entre début de présentat° du 1er stimulus et le début de la présentat° du 2e.

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12
Q

Est-ce que les registres sensoriels sont sensibles à l’écrasement ? Quelles sont les expériences qui ont permi d’en arriver à cette conclusion?

A

1) paradigme de fusion = on découpe le stimulus en 2 parties, inidentifiables séparément mais qu’on peut lire qd on les superpose.
Si le registre sensoriel agit encore et maintient la 1ere image = superposit° → on peut lire.
Qd délai entre la présentation des 2 images = 0ms = très bon taux de lecture. Très rapidement (100ms) on tombe au taux de hasard.
⇉ Ds ce paradigme le registre sensoriel dure dc 100ms. + sensibles à l’écrasement.

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13
Q

Quels sont les 2 modes de dégradation du registre sensoriel ?

A

▬ Estompage.
Ex : on laisse lgtps une photo à la lumière les couleurs vont disparaître
▬ Par perte de la structure spatiale.

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14
Q

REGISTRES SENSORIELS : Qu’est-ce qu’un effet de masquage ?

A

Dus à l’écrasement des registres sensoriels par de new stimulat°. + ou - d’écrasement. → masque est + ou - fort.

On dit qu’il y a un effet de masquage si on observe 1
dégradat° de la performance mais on peut pas dire que le masque a supprimé la stimulat°.

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15
Q

Quels sont les 3 types de masques?

A

▬ Masquage de luminosité : Stimulat° uniformes qui viennent estomper le registre sensoriel.
Masquage des registres sensoriels mais pas de la MCT. (pas encodable)

▬ Masquage de bruit: Écran avec points placés au hasard. (ex : « neige » sur les anciennes TV.) Masquage + fort que celui de type luminosité.
Rien d’encodable ici non plus dc masquage seulement des registres sensoriels.

▬ Masquage de forme : Ex : # # # → masque la MCT. (car encodable) + Masque des registres sensoriels, car variat° de luminosité.
Avec ce masque, on ne peut pas savoir si c’est le RS, la MCT ou les deux qui ont été masqué.

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16
Q

Est-ce que les registres sensoriels sont indépendants des processus de haut niveau ? Quelles sont les expériences qui ont permi d’en arriver à cette conclusion?

A

1) XP tableau avc lettres vertes & des jaunes mélangées. Tableau disparaît et on demande à ppl de ne reporter par ex que les lettres jaunes. → supériorité du report partiel sur le report global car la couleur est 1 primitive visuelle qui n’a pas eu besoin d’ê encodée.
2) XP la même avec des sons et on demande de reporter voyelle/consonnes selon le son. → pas de supériorité du report partiel car besoin d’encoder pr déterminer si la lettre est une voyelle ou consonne.

3) La même avec sons mais chiffes/lettres → supériorité du report partiel sur le report global ⇉⇉ INVALIDE le modèle.
Peut-être est-ce dû au fait qu’on est entraînés très tôt à
différencier chiffres et lettres.

17
Q

Quelles sont les caractéristiques de la MCT ?

A
  • 1er lvl de codage
  • info st présentes sous forme de code
  • capacité limitée
  • passage obligé pr aller ds le reste du système.
  • MCT très dépendante de la tâche d’empan.
18
Q

MCT : Quels sont les intérêts et les limtes de la mesure d’empan mnésique? Explicitez ce paradigme.

A

Paradigme de l’empan mnésique : tâche de rappel immédiat.
On a lgtps pensé que cette tâche permettait de mesurer le nb de choses qu’on peut mettre en MCT. En môy = 7 info en MCT.

On présente des stimuli individuellement les 1 après les autres. (évite pb liés à encodage) Fin présentat°, on fait un geste (et non 1 parole car rappel immédiat) et sujet doit rappeler les stimuli vus (ou entendus) ds l’ordre.

En môy, on obtient 1 courbe quasiment normale.

PB :
• items justes doivent ê ds le bon ordre. Or l’ordre n’a rien à voir avec la capacité. Ex : restitut° complète ds désordre → 0 → pourtant, on a pas une capacité de MCT de 0.
• Chunks : on peut retenir 7 unités d’info : « chunk » en MCT. Ex : « upmfratpsncfump ». Ici,+ de 7 lettres, mais - de 7 chunk (en l’occurrence 4 : upmf-ratp-sncf-ump) et on peut dc tt retenir.

19
Q

Existe-t-il un code visuel en MCT (et non pas seulement langagier? Quelles sont les expériences qui ont permi d’en arriver à cette conclusion?

A

1) POSNER: Successivement 2 lettres apparaissent. Le sujet doit dire « oui » si la 2e lettre est la même que la 1ere et « non » si elle est diff. Tps de réponse, mesurés à
partir du début de la présentat° de la 2e lettre.
On fait varier 2 VI :
VI1→Identicité de la 2e lettre
VI2 → Identicité de la casse
• AA : ppl répondra oui s’il a uniquement un code propositionnel (2 lettres st identiques) et s’il a un code visuel (les lettres se ressemblent)
• Aa : ppl répondra oui si code propositionnel (lettre A tt les 2) mais non si code visuel (les 2 lettres ne se ressemblent pas).
• AB : Bonne réponse= non.
• Ab : Bonne réponse= non.

Les 2 lettres ne st pas présentées au même endroit de l’écran. (permet de dire si le sujet a bien lu la lettre, sinon, on pourrait répondre oui ds la 1ere condit° en se basant uniquement sur 1 similarité ds les registres sensoriels.)

VI3 : SOA. Il faudra s’assurer que SOA est assez grand pr que ppl ait pu encoder la 1ere lettre, dc au - 250ms de présentat° de la 1ere lettre.

CONDIT°1 : ISI = 0 → environ 500 ms pr répondre oui. 500ms est dc le temps qu’il faut pr : extraire le code phonologique & visuel de la 2e lettre, comparer le code
visuel et le code phonologique de la 1ere lettre qui est en mémoire à celui de la 2e lettre, le tps pr décider que oui, c le même code phonologique & produire la réponse.
⇉ Capacité à maintenir les codes phonologiques est excellente.

CONDIT° 2 : les sujets répondent « oui » aux alentours de 400ms pour un ISI de 0. Or, si on suppose que le code visuel n’existe pas, le tps de réponse devrait être de 500ms. On est dc également sensibles au code visuel.
⇉ L’influence du code visuel diminue avec le tps, mais pdt au - 1sec on a bien 1 mémoire d’un code visuel à court terme. Pr voir si le codage visuel perdure après un certain tps, il faudrait empêcher le codage phonologique.

2) PHILIPS : new tâche, (suivant le paradigme de POSNER) avec matrices plutôt lettres. On présente 2 matrices successivement et le sujet doit dire si elles st identiques ou non. On peut tjs faire 1 codage verbal de ces matrices mais c très couteux
⇉ mémoire visuelle (code visuel) existe et dure + de 2 sec. La MCT visuelle dure assez lgtps, mais elle est sensible au nb d’info (- bon pour + grandes matrices).

20
Q

Le modèle de base selon lequel il est nécessaire pour l’info de passer par MCT pr avoir accès à la MLT (et inversement) est-il juste ? Illustrez.

A

Modèle postule que si on remplit la MCT à son empan max, elle ne pourra plus transmettre d’infos à la MLT et plus d’accès aux infos.

1) paradigme de la Double Tâche : 2e tâche doit remplir MCT et s’assurer que infos y restent = tâche d’empan de
chiffres : on présente x chiffres successivement & sujet doit redonner en continu ces chiffres à haute voix. Pdt qu’il répète les chiffres, on présente la tâche primaire : doit dire si la phrase qu’on leur présente est de type AB ou BA.
→ + on augmente la charge de l’empan en mémoire, il y a bien 1 augmentat° du TR sur la tâche primaire (car need concentrat°). En revanche, pas de variat° nb d’erreurs selon l’augmentat° de la difficulté de la 2e tâche = bien que MCT soit pleine, on peut accéder à la MLT.

⇉ Le modèle de base pas correct, on n’est pas obligé de passer par la MCT pr accéder à la MLT. (Du moins si on considère que l’empan mesure bien la MLT.)

BADDELEY propose alors un modèle dans lequel l’empan n’est pas dû à un système préalable à la MLT mais à un système esclave du reste du système (qui va se greffer sur le système). Ce système esclave est la Mémoire de Travail (MDT), il ne s’agit pas d’un système obligatoire, l’information n’y passe pas nécessairement.

21
Q

Quels sont les mécanismes qui expliquent le fonctionnement de la MDT?

A

BADDELEY : Son modèle se découpe en 3 composantes.
• L’exécutif central, qui doit gérer l’attent°, partager les ressource, il fait tt ce qui n’est pas expliqué par les systèmes esclaves.
• Il propose ensuite 2 systèmes esclaves à partir desquels on pourra faire des prédict°: la boucle phonologique (phonological loop) et le calepin visuo-spatial (VSSP = visuo spatial sketch pan).

22
Q

Qu’est ce que le calepin visuo-spatial ?

A

MDT. (BADDELEY)
C’est comme 1 feuille sur laquelle on peut dessiner des choses, sauf qu’il garde l’ordre ds lequel les choses st dessinées.
1 fois que l’info est mise sur le calepin, il est possible de la rafraîchir. Processus très efficace. Maintien + efficace
si on peut rafraîchir la sémantique car on ne se rappelle pas très bien des détails visuels.

⇉ calepin = système qui peut aider si on arrive à dessiner les choses. Si le dessin n’a pas de sens ou pas vraiment relié au sens alors c’est difficile à rafraîchir et dc marche - bien. Cela reste néanmoins un système qui permet de maintenir et travailler sur l’info.

23
Q

Qu’est-ce que la boucle phonologique?

A

Extrêmement efficace et bcp utilisé.

Analogie boucle phonologique = cassette possédant 1 tête de lecture-écriture + bande magnétique bouclée.

• Tête de lecture-écriture = registre phonologique, système d’encodage/décodage.
1 info arrive → registre → transformat° en info, en code phonologique → écrire 1 programme articulatoire (de prononciat°) sur la boucle, ça signifie que la mémoire passe à un moment donné par un code moteur (de la prononciat°).
• La bande magnétique = boucle articulatoire. C’est là-dessus que le registre phonologique grave le code articulatoire. C’est 1 système physique limité → idée de capacité de stockage limitée.

24
Q

Qu’est-ce que l’effet de similarité phonologique?

A

Effet dû au registre phonologique & risque de confus° et
d’interférence liés au codage phonologique.

Si les choses que le registre code st similaires d’un
PdV phonologique, on risque de faire des erreurs ds le codage des mots qui se ressemblent.

Lors d’1 tâche d’empan, la performance est - bonne si les items partagent des traits phono entre-eux. Cet effet s’observe en rappel immédiat uniquement, à long terme c l’inverse.

25
Q

Qu’est-ce que l’effet du discours entendu et non-écrit?

A

Le rappel sériel de mots présentés visuellement ou
auditivement est altéré par la présentat° simultanée d’un matériel auditivo-verbal.

Le registre phono est chargé de transcoder codes lus/entendus en codes phono puis en codes articulatoires.

On peut perturber ce système en lui présentant des choses qui encode automatiquement mais qui ne st pas pertinentes pr la tâche. (∼Stroop) → confusion, on interfère avec le fonctionnement normal → perturbat°, on baisse l’efficacité du registre sensoriel.

XP : mesure d’empan du sujet avec présentat° visuelle et
restitut° écrite. Pdt qu’il réalise cette tâche on met casque audio ds lequel il entend qqun parler mais à qui il ne doit pas prêter attention. Empan sera - bon qu’en tps normal, infos entendues perturbent le registre phono.

Marche uniquement si les sons st codables phono. (musique n’entraînera pas de perturbat°). 1 langue étrangère (non comprise) entraînera 1 perturbat° car il
y a tjr des éléments phonologiquement connus ds 1 langue.

+ Effet McGurk : mesure empan ppl qd on présente en parallèle soit un film ds lequel ppl parlent sans les entendre, soit 1 film ds lequel ils font semblant de parler (tjr sans son). Pas de perturbat° ds 2e condit°. Le fait de prononcer des mots avec les lèvres, même sans le son
provoque un effet sur le registre phonologique.

26
Q

Qu’est-ce que l’effet de la longueur de mot ?

A

Bande articulatoire limitée.
On pourra écrire - de choses longues que de choses courtes. Empan + faible pr des mots longs, qui se définissent par le tps d’articulat°.

L’empan est + réduit pr les mots les + longs à prononcer. (français). Les effets de similarité phonologique et de discours entendu mais non écouté st dus au registre phonologique. En revanche, l’effet de longueur de mot est dû à la boucle articulatoire.

27
Q

Qu’est-ce que l’effet de suppression articulatoire?

A

Si la boucle articulatoire est un programme de prononciat°, alors en le perturbant on devrait casser la boucle articulatoire, en supprimer les effets.

1) XP : on demande à l’i. d’occulter ses programmes d’articulat°. Avant de commencer la tâche d’empan, il devra commencer 1 tâche répétitive d’articulat° automatique qui supprime les programmes d’articulat°. (Répéter tatatata…) ?
→ baisse de l’empan (environ de moitié). Boucle articulatoire = programme d’articulat°.
PB: peut-être due au fait qu’on compare 1 double-tâche à 1 tâche normale.

2) XP : On met donc en place 1 3e tâche de tapotage
en rythme = taping. Avant de passer l’empan on donne au sujet un rythme et pdt tt la tâche d’empan le sujet doit tapoter sur ce rythme. Contrôle car demande ressources attentionnelles mais n’implique par l’articulat° → la baisse d’empan est bcp - forte voire inexistante.

Interactions doubles : on va regarder l’effet de la suppress° phonologique sur les autres effets.
⇉ Qd pas de suppression, on utilise la boucle car + efficace → 3 effets. Qd suppression, on utilise pas la boucle mais le calepin. En visuel on n’observe donc aucun effet. En revanche en oral, même si on utilise pas la boucle on doit passer par un codage phono → effet de discours entendu mais non écouté et de la similarité phono mais pas d’effet longueur de mot car il n’est pas dû au codage articulatoire

28
Q

Quel résultat obtient-on quand on veut tester la relation entre vitesse et pronontiation de l’empan?

A

Forte corrélation entre vitesse de prononciat° et empan.
+ on prononce facilement/rapidement, + grand est l’empan : Si on demande à des Chinois de
prononcer 1 chiffre → môy 264ms. / Anglais de Grande-Bretagne → môy 321 ms / Gallois →
môy 385ms. Dc les Chinois ont 1 meilleur empan Mais cette corrélat° pourrait aussi ê due à de nbreux facteurs (apprentissage des chiffres en Chine + efficace qu’en Angleterre maybe).

29
Q

En Chinois, l’empan est-il meilleur pour les mots complexes ou les radicaux? Ilustrez.

A

Supériorité boucle phono : On se sert du Chinois.
Ds langues Européennes, lettres se prononcent et ont 1 prononciat° + simple que les mots. En chinois on a des radicaux qui servent à écrire des mots = équivalents des lettres.

Tâche avec présentat° visuelle - restitut° par pointage où on présente soit des radicaux, soit des mots qui st visuellement + complexes (mais phono + simples).
→ Empan meilleur pr mots complexes (entre 5-7) que pr les radicaux (3) car pr se souvenir des radicaux on peut pas se servir de la boucle phono mais uniquement du calepin comme ils se prononcent pas. En revanche on peut se servir des 2 avec les mots.

30
Q

Comment se passe la discrimination des homophones ?

A

En FR, assez peu d’homophones, alors qu’en Chinois bcp, parfois 12 homophones pr 1 même son.

XP : Présentat° visuelle – restitut° par pointage, on peut présenter 1 liste où ya que des homophones.

Boucle phono peut marcher, peuvent recoder les mots phonologiquement et en faire le programme d’articulat°, mais elle sert à rien, car à chaque fois on aboutit au même programme articulatoire
→ impossible de discriminer les diff mots à partir de la boucle phono. L’empan est très bas, car ppl doivent se servir uniquement du carnet visuo-spatial. (2.3 môy empan)

31
Q

Quel est le test de BROWN-PETERSON, quelles en sont les premières conclusions?

A

Test d’oubli MCT, censé mesurer la rapidité avec laquelle
l’info décline qd elle est pas rafraichie volontairement (à court terme).

XP : on empêche rafraîchissement en occupant i. à autre chose. On donne 3 mots successivement au sujet
(avion-maison-poulet). Puis présente un nb (36). Il doit ensuite décompter à haute voix à l’envers de 3 en 3. On l’arrête au bout d’1 délai variable (1, 5, 10, 15, 20 sec) et il doit alors rappeler les 3 mots. On manipule le tps pdt lequel le sujet décompte. La tâche de décomptage
occupe tt ressources attentionnelles et empêche rafraichissement de l’info. On pourrait ainsi mesurer la rapidité d’oubli naturelle, sans rafraichissement. On obtient les résultats suivants :

+ le tps de décompte est long, - la performance est bonne. + 20sc, l’info qui n’a pas été rafraîchie a disparu. → La MCT durerait une 20aine de secondes.
Cette expérience est contestable car pour le 1er essai, le délai est variable selon les personnes (1, 5, 10….) et pourtant, tout le monde a 100% de bonnes réponses !

32
Q

Comment expliquer les incohérences du test de Brown-Peterson?

A

Hypothèse d’interférence
1) XP : 1er essai, I. doit rappeler 3 items et pas vu d’autre item qui pourrait gêner, on aurait donc de très bon scores. Essai 2 on doit rappeler 3 items et 3 items vus auparavant nous gênent. ETC…..
Au fur et à mesure qu’on avance ds les essais on a de + en + d’interférence proactive, les essais qu’on a eus auparavant gênent l’essai actuel.

Théoriquement, la MCT est limitée à 7 éléments. L’interférence proactive devrait dc ê à son max à l’essai 3. L’interférence au dernier essai devrait dont ê la même qu’au 3e.
⇉ Ce n’est pas le cas, alors on mesure autre chose que la MCT. L’interférence proactive ne semble dc pas ê uniquement un phénomène de MCT.

2) XP. Faire la diff entre ts les items qu’on a vus auparavant et retrouver parmi les 3 derniers vus. (confus°)
L’interférence ici sera de confondre les 3 mots de l’essai avec ts ceux qu’on a vu avant ds les autres essais. risques d’interférence + grands sur des choses qui se ressemblent. -> 1 VI ressemblance afin de diminuer/augmenter la confus°, l’interférence.

Ds les 1er essais, svt les 4-5 premiers, ts les items font partie d’1 même catégorie (Meubles). Puis, à l’essai critique on introduit items d’1 autre catégorie (Animaux). Si pb de confus° → remontée performances pr essai critique = levée de l’interférence proactive. Si après l’essai critique on présente encore noms d’animaux,
alors les performances devraient à nouveau baisser car les mots seront ressemblants des précédents.
⇉ Résultats vont ds sens des prédictions

3) Cette explication alternative n’est pas correcte. Pr le mettre en évidence on réalise 1 autre XP avec changement de catégorie, pas perçu par ppl pdt l’apprentissage. C qd il doit rappeler le mot qu’on lui indique qu’il y a des catégories diff. Catégories :
fleurs domestiques / fleurs sauvages. Au rappel, on dit : « Savez-vs qu’il existe des fleurs domestiques & sauvages ?» → levée de l’interférence proactive. Mais si on dit rien on observe pas cet effet.

33
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse d’interférence?

A

qqchose qui gêne autre chose

34
Q

Qu’est-ce que l’interférence proactive?

A

Interférence proactive : un ancien apprentissage gêne un nouvel.

35
Q

Qu’est-ce que l’interférence rétroactive?

A

Interférence rétroactive : nouvel apprentissage gêne un ancien

36
Q

Quelle est l’expérience qui reprend le BROWN-PETERSON avec distinctive temporelle?

A

MLT : Analogie de départ/modèle : Se souvenir, retrouver des mots (MLT) aurait mêmes propriétés
que de regarder dans l’espace. Regarder ds l’espace = Regarder ds passé. Ds l’espace on voit mieux ce qui est proche de ns → mémoire → ce qu’on a appris y’a lgtps est + « loin » en MLT. Ds l’analogie, risque de confus° entre 2 choses augmente lorsqu’elles s’éloignent sauf si on augmente aussi distance entre ces choses. On peut en tirer les mêmes propriétés pour la MLT.

1) XP tâche de BROWN-PETERSON mais manipule tps de décomptage en inter sujet. 2 gp :
G1 décompte pdt 10 sec avant de rappeler les 3 mots.
G2 décompte pdt 20 sec avant de rappeler les 3 mots. Résultats sur n’importe quel essai sauf le 1er pr lequel on a toujours 100% de bonnes réponses.
RESULTATS :
G1 : confus°, rappel des mots gêné par mots précédemment vus
G2 : mots st 2x + loin ds le tps (dc on devrait
confondre +) mais 2 fois + espacés (on a eu le tps d’en voir seulement 3, pas de mots bleus).
Mêmes résultats pour les deux, la confusion est la même

Au bout de qq essais pour les 2 groupes, on ajoute un essai de 15s :
G1 : Rappeler mots rouges vus 15s auparavant en les distinguant des mots bleus qu’ils ont vus
25s auparavant.
G2 : Rappeler mots rouges vus 15s auparavant en les distinguant des mots bleus qu’ils ont vus 35s auparavant.
⇉ modèle est valide, le gp 2 a meilleures performances car - de confus°, les mots à répéter st aussi loin ds le tps que pr gp 1 mais ils st + éloignés des distracteurs.

Si on passe le délai en intra sujet : baisse performance avec le délai (- bons à 20sec qu’à 10).
L’essai qu’on mesure est soit espacé de 10s, soit de 20s de l’essai précédent.
GA vs GD : En D les mots à rappeler st 2x + éloignés qu’en A mais les distracteurs st aussi 2x
+ éloignés. La confusion est donc la même. GA = GD. GA vs GB : En A les mots à rappeler st aussi proches qu’en B. En revanche les distracteurs st + proches en A qu’en B. La confusion est plus grande en A. B>A

GC vs GD : En C les mots à rappeler st aussi proches qu’en D. En revanche les distracteurs sont plus éloignés en D qu’en C. La confusion est plus grande en C. C

37
Q

Qu’est-ce qui explique les résultats de la tâche de supra-empan sans contrainte sur l’ordre?

A

XP Tâche supra-empan sans contrainte sur l’ordre → tâche de rappel immédiat avec présentat° de
+ d’items que la capacité de la boucle phono qui est de 10 items (10, 20, 30, 40 et 50 items).
On demande au sujet de rappeler ces items mais pas nécessairement ds l’ordre. On regarde le % de rappel correct. 2 explications résultats :

1) 1er item → pas d’interférence proactive car aucun item n’a été vu auparavant dc aucun item gêne. L’interférence proactive augmente progressivement avec l’avancement ds la liste. Similairement, pas d’interférence rétroactive à la fin car aucun item ne vient gêner l’apprentissage des items déjà vu. L’interférence rétroactive diminuerait dc avec l’avancement ds la liste. Donc au milieu on n’est pas bon car il y a à la fois de l’interférence proactive et de
la rétroactive alors qu’au début et à la fin on n’a qu’1 des 2 phénomènes.
Limites : explique pas pk interférence proactive sur les 6 premiers essais seulement et de rétroactive sur les 6 derniers. On devrait avoir une courbe en U, pas 6, plat puis 6

2) ts les items ont été stockés (+ ou - bien) en MLT, d’après les résultats issus du Brown-Peterson. On part donc sur une explication liée à la MLT.
▬ Effet de récence : car mots peuvent ê ds la boucle phono en + d’ê ds la MLT. Les derniers mots seulement peuvent encore ê présents ds boucle phono car capacités limitées, les 1er mots ont été chassés. Effet de récence n’existe qu’en rappel immédiat, si qqchose intervient avant le rappel il disparaît → tous les facteurs qui affectent la boucle phono font disparaître l’effet de
récence. L’implication de la boucle phono dans l’effet de récence est donc claire.
▬ Effet de primauté : Effet à long terme. Pdt apprentissage boucle phono va aider au stockage.
Le principe de profondeur d’encodage stipule que + on peut réfléchir sur un mot, mieux il va être retenu en MLT. Or, qd 1er mot est présenté on a tt le tps entre le 1er et le 2e mot pr y penser exclusivement, se l’auto-répéter, etc. Mais au bout d’1 moment (5 à 7 mots), plus le tps pr penser à ts ces mots entre les 2 mots.

Pr avoir un effet de récence à long terme, il faut laisser le sujet libre, lui laisser du tps à la fin de l’apprentssage pr le laisser retenir les derniers mots. Ainsi, il va s’auto-répéter à la fin de l’xp les mots qui lui restent ds boucle phono. Mais effet de récence dû au mécanisme à l’origine de l’effet de primauté. On parlera donc de pseudo-effet de récence

38
Q

Comment prouve-t-on l’effet de primauté

A

On prouve cette hypothèse en gênant le sujet ds sa réflexion au fur et à mesure qu’on lui présente les mots → tâche où il doit apprendre mots (tâche classique) tout en faisant 1 tâche attentionnelle (appuyer le + vite possible dès qu’il voit un point) → 1 disparit°/diminut° de
effet de primauté alors que ça n’a pas d’effet sur l’effet de récence. Disparit° de l’effet de primauté et maintien de l’effet de récence

39
Q

Qu’est-ce que l’amorçage sémantique et qu’apporte-t-il?

A

Phénomène s’observant à très court terme qui a tjs été
expliqué en termes d’activat° en MLT.

XP : Consiste à présenter successivement et très rapidement 2 stimuli. Le 1er stimulus est appelé l’amorce, le 2e, la cible. On contrôle le SOA. On obtient un effet de l’amorce sur le traitement de la cible très temporaire pr un SOA très court (300-500ms). Auparavant on lui a présenté 2 types d’amorces :
• amorce reliée sémantiquement à la cible. (condition reliée)
• Soit 1 amorce ayant un sens diff de celui de la cible. (condition non-reliée).
On observera 1 facilitat° sur le traitement de l’amorce en condit° reliée.

L’activat° de la représentat° formelle (= unité lexicale)
se fait sur la base d’info phono et orthographiques. En ce qui concerne la reconnaissance des visages, on aurait des unités correspondant aux visages connus
en mémoire reliées à la sémantique liée à ces visages. On pourrait nc se rappeler le nom d’une personne à partir de son visage. → accès à la sémantique par la voie visuelle.

3 conditions :
Reliée : amorce & cible ont 1 unité sémantique en commun. ex : Laurel amorce, Hardy cible.
Non reliée : 2 mots n’ont pas d’unité sémantique en commun. Ex : Diana amorce, Hardy cible. Les 2 st des ê humains dc qd on dit « pas d’unité sémantique en commun » ce n’est pas vraiment le cas. Les 2 st très légèrement liés mais ça ne change rien.
Neutre : Ex : Inconnu puis Hardy.
RESULTATS : en relié meilleures réponses sur la cible que ds la condition non-reliée. Les performances dans la
condition neutre st égale à celles dans la condition non-reliée.