socio 3 Flashcards

1
Q

Étapes à suivre pour développer une perspective sociologique

A
  1. Prendre de la distance avec le sens commun
  2. Dénaturaliser le phénomène social et culturel : rendre l’ordinaire et le conventionnel extraordinaire
  3. Décentrer les perspectives, faire des comparaisons entre différents types de société
    o Comparaison diachronique : de manière temporelle (historique, “dans
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2
Q

Ordres de changements modernité

A
  1. Culturels (sécularisation)
  2. Économiques (révolutions industrielles)
  3. Politiques (démocratisation)
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3
Q

La recherche de changement modernité

A
  1. La politique établit des fins extérieures
  2. L’économie détermine les moyens de les atteindre
  3. Les lois et la justice définissent les normes internes
  4. L’éducation permet de les atteindre en socialisant les individus à ces normes
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4
Q

Les sociétées prémoderne

A
  • Paléolithique : -700.000.000 à -40.000
  • Néolithique : -10.000 à 0
  • Dans l’ordre : cueillette  pêche  chasse  agriculture  élevage
  • Elles sont séparées en deux types : tribales et traditionnelles
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5
Q

Les socétées tribal

A
  • Elles sont nomades ou semi-nomades et vivent de la pêche et de la chasse
  • Elles ne sont pas organisées en état
  • Il n’y a pas de commerce, c’est une économie basée sur le don (le village des Schtroumpfs)
  • Culture mythique et mentalité animiste : les êtres vivants, les objets, les éléments sont animés par une force mythique
  • Pas d’écriture, uniquement de l’oralité
  • Elles sont séparées en trois sous-types : chasseurs-cueilleurs, éleveurs et cultivateurs
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6
Q

Les socétées traditionnel

A
  • Elles sont sédentaires et vivent de l’agriculture
  • Elles sont organisées en état, premières formes d’apparition de structure d’état
  • Commerce et économie de la dette
  • Culture religieuse, pas d’animisme
  • Existence d’écriture
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7
Q

Les sociétés de chasseurs-cueilleurs (type tribal)

A
  • De -40.000 à aujourd’hui
  • Elles sont nomades et se déplacent pendant l’année pour se nourrir
  • Ce sont de petits groupes, entre 50 et 100 personnes
  • La parenté et la hiérarchie familiale sont très importantes dans les rapports sociaux, les anciens sont respectés et ont plus d’influence
  • Ils sont séparés en clans et en tribus
    Croyances
  • Leurs croyances se basent sur le culte des ancêtres
  • L’animisme veut que l’esprit des ancêtres soit partout et en toute chose
  • Le totémisme associe un ancêtre animal et mythique à chaque clan, et chaque clan a un totem
    Organisation économique
  • Ils ont peu de possessions matérielles (vu qu’ils sont nomades ; pas pratique de transporter des meubles)
  • Ils sont strictement égalitaires, tout le monde partage tout
  • La performance individuelle est peu valorisée
  • Ils n’étaient pas spécialement pauvres ou miséreux (selon Salhins)
    o La recherche de nourriture occupait entre 4 à 5 heures par jour et ils avaient pour le reste beaucoup de loisirs et de temps de repos
  • Il n’y a pas de commerce, la valeur d’usage est plus grande que la valeur d’échange ; ils avaient des besoins limités par rapport aux nôtres
  • Ce n’étaient pas des sociétés idylliques car elles n’étaient pas toujours proficientes et avaient nombre de défauts : violence, guerres, domination masculine, anthropophagie, …
  • De nos jours moins de 250.000 personnes sont chasseurs-cueilleurs, soit 0,001% de la population mondiale
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8
Q

Les sociétés de cultivateurs et d’éleveurs (types tribal)

A
  • De -10.000 à aujourd’hui
  • Elles sont sédentaires et ne cherchent pas de nourriture mais la produisent
  • Les groupes sont plus grands vu qu’ils sont installés
  • Ils sont organisés en petits états, les premières chefferies apparaissent avec un pouvoir monopolistique
    o Les relations de parenté et la hiérarchie familiale sont toujours présentes mais l’état s’y superpose
    Organisation économique
  • Ils accumulent des biens (vu qu’ils ne doivent pas se balader avec)
  • Ils sont pro-étatiques, être est au-dessus de l’avoir
    o Ils mettent en valeur le fait d’accumuler du prestige ou de l’honneur que d’accumuler des biens matériaux
    o Cependant, les biens matériaux restent très importants dans leur économie
  • Ils sont inégalitaires par l’accumulations de biens matériaux, de richesses
  • Ils fonctionnent avec l’économie du don, une forme primitive d’échange de biens (à distinguer du troc car le don est indirect)
  • Le don est un moyen d’exercer du pouvoir, et une stratégie politique
    Le don (par Marcel Mauss)
  • Il est réciproque : le receveur devient redevable et a une forme de dépendance ou dette morale envers le donateur.
  • Donner est très important dans ces sociétés, plus on donne et plus on accumule du prestige et de l’honneur.
  • Il est important de rendre (au moins l’équivalent, voire plus) sinon on n’est pas considéré comme digne ou prestigieux et on devient redevable et dépendant
  • En politique ça permet d’éviter des conflits mais paradoxalement ça peut en générer si le receveur ne rend pas assez par rapport au donateur (dans la même logique de dépendance)
  • C’est une triple obligation : on doit donner, on doit recevoir, et on doit enfin rendre
  • Le don est donc producteur de lien social mais un peu ambigu
  • Exemple : les potlachs (« nourrir », « consommer ») sont des cérémonies durant laquelle les chefs montraient leur générosité de manière publique en donnant voire gaspillant des ressources. C’était une forme de compétition pacifique et d’influence politique. Cependant il y a toujours cette obligation sociale et cette forme de dépendance car ces potlachs étaient en quelques sortes attendus et si on ne pouvait pas les refuser (sinon indigne).
    Croissance
  • L’agriculture et la croissance de la population forment un cercle vertueux : la population croît, ce qui entraîne un accroissement de la productivité agricole, ce qui fait que la population croît, etc…
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9
Q

Les sociétés de type traditionnel

A
  • De -5.000 à 19ème
  • Un petit groupe de paysans doivent subvenir à leurs besoins et ceux d’une élite qui les dirige
  • Cette élite est minoritaire et monopolise les ressources et exploiter le travail des paysans qui sont majoritaires
    o Elle distribue les terres et exerce donc une forte influence
  • Ils ont une économie de dette : la minorité donne des terres et protègent la majorité en échange de tâches manuelles (production de nourriture entre autres)
  • Ces sociétés ne sont pas autonomes mais dépendantes d’un pouvoir (l’élite), qui est souvent despotique (exemple : la société romaine qui impose son empire sur d’autres sociétés)
  • Elles sont séparées en ordres et sont peu égalitaires (exemple : le système féodal)
  • L’état accumule des richesses par l’impôt voire le vol basé sur un pouvoir militaire
  • La parenté est toujours très importante dans la minorité : hérédité des richesses et des prestiges
  • Ces sociétés sont souvent plus polythéistes
  • Apparition de culture : écritures, sciences, arts…
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10
Q

Les pays développés (1er monde)

A
  • Du 18ème siècle à nos jours
  • La majorité de la population vit en ville
  • Ils produisent industriellement et fonctionnent selon le principe de la libre entreprise
  • Les inégalités de classes sont importantes (mais moins que dans les sociétés traditionnelles)
  • Il y a des états-nations (comme les pays de l’Occident et le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande
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11
Q

Les pays communistes (2ème monde)

A
  • Du début du 20ème siècle avec la révolution russe de 1917 au début des années 1990
  • La majorité de la population vit en ville
  • Ils produisent industriellement mais selon un système économique centralisé et planifié par l’état
  • Il y a toujours des inégalités sociales
  • Il y a des états-nations (l’Union Soviétique et l’Europe de l’Est)
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12
Q

Les pays en développement (le tiers-monde)

A
  • Du 18ème siècle à nos jours
  • La majorité de la population travaille dans l’agriculture en utilisant des méthodes traditionnelles
  • Une partie de la production agricole est vendue sur les marchés mondiaux
  • Certains pays fonctionnent selon le principe de la libre entreprise mais d’autres avec un système d’économie centralisée et planifiée comme les pays communistes
  • En Chine, en Inde, et dans la plupart des pays africains et sud-américains
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13
Q

Les nouveaux pays industrialisés

A
  • Des années 1970 à nos jours
  • La majorité de la population vit en ville
  • Ce sont des anciens pays en développement
  • Ils se basent sur la production industrielle et généralement sur la libre entreprise
  • Les inégalités sociales entre les classes sont très fortes (plus que dans les pays développés) et le revenu moyen par habitant est beaucoup moins élevé
  • Au Brésil, Mexique, Hong Kong, Corée du Sud, Singapour, Taïwan
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14
Q

Le machinisme apporte deux changements principaux

A
  1. On passe de l’énergie humaine à l’énergie inanimée
  2. Les machines sont autonomes (elles peuvent fonctionner pendant un certain temps une fois qu’elles sont lancées)
    - On a toujours besoin de travail humain mais son statut change : il passe du modèle artisanal au modèle ouvrier
    - Le travail se spécialise : chacun tient un poste précis et en théorie toujours le même
    o On parle de déqualification du travail : les ouvriers spécialisés font des gestes simples et routiniers et ce sont toujours les mêmes
    o Le travailleur ne voit plus tout l’ensemble du processus de travail et ne devient qu’un genre de rouage de la machine
    - Ceci amène à une réduction du pouvoir du travailleur
    o Avant les artisans étaient dominants, ils avaient un savoir et étaient qualifiés ; ils étaient organisés en « corporations » (groupe d’artisans, qui fixait des rythmes de travail, déterminait les prix, etc…)
    o Maintenant, le producteur peut briser cette force de négociation car les ouvriers ne sont pas des artisans et n’ont pas de compétences particulières ou acquises après un long apprentissage
    o Tous les ouvriers deviennent remplaçables
    - La déqualification aide cependant à la prise de conscience « globale » des ouvriers
    o Apparition de premières formes de résistance (exemple : le luddisme consiste à casser des machines ou incendier des usines, actions lancées par les corporations qui voyaient leur pouvoir disparaître ; mais le changement était tellement puissant que ces actions n’ont abouti à rien)
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15
Q

Le taylorisme

A
  • F. W. Taylor crée l’organisation scientifique du travail (O.S.T.)
  • Elle diminue les coûts de fabrication et augmente la productivité
  • Elle organise la gestion et la conception du travail : des ingénieurs déterminent comment diviser le travail, quoi faire, et comment, pour que ce soit le plus efficace possible et supprimer tout geste inutile
  • Elle a des aspects négatifs pour le travailleur :
    o Il perd des compétences et est déqualifié
    o Il n’est plus qu’un rouage de la machine et exécute des tâches pénibles
    o Le travail de chaque travailleur perd de son sens
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16
Q

Le fordisme

A
  • Henri Ford se base sur le taylorisme et l’améliore
  • Il mécanise l’apport des pièces par des chaînes de montage : l’ouvrier n’a plus à bouger et à chercher les pièces requises lui-même
  • Il fait le lien entre la production massive et la consommation massive
    o Les voitures coûtent moins cher, donc plus de ventes
    o Il doit donc produire plus, et trouver des acheteurs pour ça, donc il doit développer lui-même le marché
    o Il y arrive avec des salaires élevés pour ses ouvriers pour qu’ils puissent eux aussi acheter des voitures (politique du « five dollars a day »)
17
Q

Le salariat du début de l’industrialisation

A
  • Entre le 18ème et le 19ème siècle

- Il est très défavorable au travailleur qui est prolétaire

18
Q

Le salariat du fordisme

A
  • Au début du 20ème siècle
  • Accès à la consommation pour l’ouvrier, pouvoir d’achat qui apparaît
  • Apparition des congés payés (en 1936) et intégration relative des ouvriers
19
Q

Le salariat des Trente Glorieuses

A
  • Entre 1945 et 1973
  • Intensification du régime salarial fordiste
  • Le rapport salarial s’étend à la plupart des travailleurs
  • La lutte des classes diminue notamment grâce à l’état social, qui soutient une croissance des salaires
  • Le salariat est valorisé (qui était auparavant mal vu notamment avec Marx)
20
Q

Le salariat d’aujourd’hui

A
  • La production est moins standardisée, l’organisation est moins centralisée et plus externe
    o Il y a d’autres modes d’organisation du travail
  • L’état social est en recul, beaucoup de salariés sont défavorisés, crise et chômage massifs
  • Pouvoir d’achat en baisse pour une partie des travailleurs
21
Q

Conséquences de ces transformations récentes du travail

A
  • Importance de la formation
  • Apparition de l’employabilité
  • Le travail est valorisé et présenté comme épanouissant
  • Le travail s’individualise au niveau de la conception (il n’y a plus d’O.S.T.)
22
Q

Les évolutions dans la manière de voir le travail

A

Le travail, facteur de production
- Origine : 18ème siècle par Adam Smith
- C’est une vision instrumentale du travail
Le travail, essence de l’homme
- Origine : 19ème siècle par Karl Marx
- Le travail est vu comme une liberté créatrice synonyme de réalisation de soi
Le travail, système de distribution des revenus, des droits et des protections
- Origine : 20ème siècle, social-démocratie
- Le travail permet d’avoir des droits et protections sociaux grâce à l’état social : sécurité sociale, droits de chômage
- Le travail permet de participer à la société de consommation

23
Q

Le capitalisme industriel

A
  • La machinisation développe le capitalisme industriel (concentration du capital)
  • La révolution industrielle est allée de pair avec le développement du capitalisme
  • Dans le capitalisme, la finalité est l’accumulation de capital
24
Q

Critères capitalisme

A
  • La question de la rationalité
  • La logique de l’accumulation
  • La dynamique de l’innovation
25
Q

Question sociale capitalisme

A
  • Principe d’accumulation de richesses, au lieu de la répartition des richesses :
    o Priorité de l’économique sur le social, droits civils plutôt qu’égalité sociale
    o Cependant le social est nécessaire pour réguler les effets du capitalisme (risques de révoltes car misère et pauvreté dans les classes laborieuses)
  • Lutte sociale, certains acteurs sont dominants et d’autres sont dominés
  • Crainte pour la paix car le prolétariat est perçu comme dangereux par les bourgeois
26
Q

Le modèle productiviste et consumériste

A

Le modèle productiviste

  • Industrie du 19ème siècle
  • La bourgeoisie prend toute la plus-value
  • L’ouvrier reçoit un salaire pour se nourrir afin de pouvoir continuer à travailler, sans plus

Le modèle consumériste

  • A partir de 1908
  • Il élargit le marché de biens industriel à toute la population
  • Permet d’écouler la production (principe du fordisme, « créer la demande et le pouvoir d’achat »)
27
Q

Les nouvelles révolutions industrielles

A

La deuxième révolution industrielle
- Apparition de nouvelles énergies (pétrole, électricité)
- Apparition de nouveaux modes de communication (télégraphe, téléphone)
- Apparition de la voiture moteur
La troisième révolution industrielle
- C’est une révolution numérique
- Invention des matières plastiques
- Evolution de l’électronique, informatique, information et communication (NTIC)
- Développement de l’énergie nucléaire :
o C’est une énergie propre mais pas forcément sécurisé
o On reste toujours fort dépendant des énergies fossiles

28
Q

Le retour de la question sociale capitalisme

A
  • Les Trente Glorieuses, l’âge d’or du capitalisme :
    o Diminution des inégalités sociales et économiques
    o Nouvelles théories mettant moins l’accent sur les classes sociales (considérées comme dépassées)
    o La moyennisation affirme que les classes moyennes sont dominantes par rapport aux extrêmes (par Henri Mendras)
  • Depuis, accroissement des inégalités sociales (cf. mouvement des gilets jaunes) :
    o Depuis le début des années 1980 (« panne de l’ascenseur social »)
    o Répartition inégale des richesses, notamment depuis la crise de 2007 (beaucoup aux USA)
  • 10% des plus riches possèdent 83% des richesses mondiales
  • 10% de belges les plus riches possèdent 47,3% des richesses privées du pays
  • 26 milliardaires détiennent plus que la moitié la plus pauvre de l’humanité
    o Un faible pourcentage de la population possède un grand pourcentage des richesses
29
Q

Apparition de la question écologique

A
  • Apparition en 1972 dans le rapport Meadows (« Les limites de la croissance ») : les ressources terrestres ne suivent pas la croissance industrielle
  • Apparition du « développement durable » en 1987 dans le rapport Brundtlant (« Notre avenir à tous ») :
    o Développement qui répond aux besoins du présent sans impact négatif sur la société future
    o Mais ne remet pas en cause la croissance économique
    o Selon certains, la solution est une « décroissance économique »
  • Apparition de nouveaux indicateurs pour s’y repérer :
    o Bilan carbone : permet de calculer les émissions d’origines humains des gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique (mesuré en tonne par an)
    o Empreinte écologique : indique la pression écologique qui convertir en hectares une série d’usage et de ressources naturelles pour les besoins d’une population donnée