SHS 1 Flashcards

1
Q

Concernant les items suivants, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. L’éthique prescriptive correspond à donner des recommandations, des lignes de conduite à des praticiens confrontés à des dilemmes moraux.
B. Le dilemme éthique est aussi appelé cas de conscience.
C. On parle d’éthique lorsque la loi ne dit rien et reste silencieuse.
D. Dans le cadre de l’éthique les comportements sont évidents.
E. Les professionnels de santé qui refuseraient de se vacciner illustrent une tension entre les valeurs.

A

ABC
D. C’est le cas de la morale dans laquelle les comportements sont évidents comme ne pas tuer, ne pas blesser, ne pas humilier. Ce sont des conduites dans lesquelles il n’est pas nécessaire d’entreprendre une démarche de réflexion éthique.
E. C’est un conflit entre les valeurs dans lequel ils doivent être suspendus de leurs activités professionnelles, puisque les patients ne souhaitent pas, bien sûr, être approchés par des personnes qui seraient susceptibles de les contaminer.
Dans une tension entre les valeurs la résolution est envisageable sans sacrifier l’une ou l’autre des valeurs en jeu.

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2
Q

Parmi les propositions suivantes relatives aux principes de l’éthique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Un patient ne peut refuser un traitement antalgique que s’il est en mesure de justifier son choix.
B. En vertu du principe de bienfaisance, l’équipe soignante peut proposer des activités et des interactions sociales malgré la situation du patient en soins palliatifs.
C. Lorsqu’un patient refuse de révéler sa séropositivité à son partenaire sexuel, le médecin est dans l’obligation d’alerter ce dernier au nom du principe de non malfaisance.
D. En vertu du principe de justice, le patient guéri après un cancer peut bénéficier d’un droit à l’oubli dans les conditions prévues par la loi.
E. Les principes éthiques admettent plusieurs interprétations.

A

BDE
À. Un patient peut refuser un traitement antalgique. Il n’a pas besoin de se justifier.
C. e médecin n’est pas dans l’obligation d’alerter ce partenaire.

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3
Q

Concernant les items suivants, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. Le législateur donne du poids aux arguments pro-life en autorisant l’avortement jusqu’au terme de la 14ème semaine de grossesse.
B. Les pro-choice mettent en avant le libre choix de la mère de poursuivre ou d’arrêter sa grossesse et donnent alors la priorité au principe de bienfaisance.
C. Dans le cas d’une maladie grave et incurable comme la trisomie 21, le législateur autorise un avortement au-delà du terme de la 14ème semaine de grossesse.
D. Le dilemme de l’annonce de la maladie d’Alzheimer oppose le principe de non-malfaisance et de bienfaisance.
E. La résolution de dilemmes moraux nécessite de la prudence qui implique uniquement le sens du Kairos.

A

CD
À. Les pro-life sont plutôt contre l’avortement, ils défendent le fait que l’enfant à naître aurait un désir supposé de vivre et que la femme enceinte risque de regretter l’avortement.
Le législateur appui donc plutôt les arguments pro-choice en autorisant l’avortement.
B. Les pro-choice donnent la priorité au principe d’autonomie qui se traduit selon eux par le choix libre (elle seule décide) de la mère.
D. vrai = Les arguments en défaveur de l’annonce mettent en avant le principe de non-malfaisance qui je trouve est très bien défini par la citation d’Hippocrate : “Face aux malades il faut avoir deux choses à l’esprit : faire du bien (principe de bienfaisance) ou du moins ne pas faire de mal (principe de non-malfaisance)”. Ici ce principe se traduit par le fait d’éviter une souffrance inutile, ne pas ajouter du mal au mal.
Concernant les arguments en faveur de l’annonce ils mettent en avant le principe de bienfaisance envers la famille et le patient. Premièrement car cette annonce rend l’esprit de la famille un peu plus clair car cela les amène à comprendre davantage le changement de comportement de leur proche, ils peuvent alors être plus compréhensifs et aménager le quotidien de leur proche malade pour éviter tout accident. Deuxièmement cette annonce met fin à l’errance thérapeutique du patient qui peut être source de stress, d’angoisse et de tension familiale. Ces deux arguments démontrent que l’on fait du bien au patient et ses proches.
P.S : On a eu plusieurs items de ce type au concours de l’an passé.
E. La prudence ou sagacité se traduit par 4 pratiques : savoir s’entourer, procéder au cas par cas, avoir le sens du Kairos, chercher le juste milieu.
P.S : ne pas confondre chercher le juste milieu et le sens du kairos qui signifie “attendre le moment opportun”.

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4
Q

Concernant les items suivants, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. Les principes éthiques régissent des relations entre les individus dans un établissement de santé.
B. En vertu du principe de bienfaisance, on ne doit pas infliger des souffrances inutiles, comme par exemple l’obstination déraisonnable.
C. Nous devons considérer les émotions comme une partie intégrante de notre système de raisonnement éthique.
D. Les principes de bienfaisance et de non-malfaisance préfigurent dans le corpus hippocratique.
E. La bienfaisance se réduit aux calculs des bénéfices et des risques liés à un traitement.

A

ACD
B. C’est en vertu du principe de non-malfaisance. On peut observer des cas d’obstinations déraisonnables notamment pour la fin de vie en soins palliatifs.
L’obstination déraisonnable est définie comme le fait de pratiquer ou d’entreprendre des actes ou des traitements alors qu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie
E. Référence à la correction de l’item C, si on se rappelle de la signification du principe de bienfaisance, c’est faire le bien et bien faire, donc de se rappeler que dans ce calcul de bénéfice/risque, il y’a de la compassion à avoir envers le patient, de l’humanité.

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5
Q

Concernant les items suivants, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. L’éthique, en tant qu’adjectif,
qualifie une conduite qui met en œuvre des valeurs socialement partagées comme la loyauté, la justice, l’honnêteté intellectuelle, la maîtrise de soi, mais encore le contrôle de ses impulsions, l’éthique a donc un sens différent de la morale. HCCC
B. Pour répondre à des situations difficiles nous pouvons utiliser des outils juridiques, des outils de déontologie, des règles de bonne pratique de la HAS (Haute Autorité de Santé), nous sommes alors dans le domaine de l’éthique.

C. En ce qui concerne le droit à l’IVG, le législateur français accorde une liberté à la femme, mais après 14 semaines, il considère que la société doit protéger l’enfant en devenir.
D. L’interruption médicale de grossesse permet aux femmes de choisir ou non d’interrompre leur grossesse après 3 mois dans le cas où le fotus est atteint d’une pathologie grave, c’est ce que l’on appelle l’eugénisme idéologique.
E. Le dépistage d’une maladie pour laquelle il n’existe aucun traitement curatif soulève un dilemme moral.

A

CE
B. Les outils juridiques, de déontologie, et les règles de bonne pratique concernent le domaine de la morale.
D. Ici c’est la mère qui fait ce choix ce n’est donc pas de l’eugénisme. Si le législateur ou le corps médical lui imposent ce choix alors à ce moment là on pourrait parler d’eugénisme (= sélectionner les individus les plus sains pour améliorer l’espèce humaine).

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6
Q

Parmi les propositions suivantes relatives aux principes de l’éthique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le principe de justice dans sa dimension sociale concourt à une discrimination.
B. Selon les libéraux, être autonome c’est seulement effectuer des choix qui soient réfléchis.
C. Le prélèvement d’organes n’est pas un problème éthique.
D. En vertu du principe de justice, le médecin est tenu de soigner toute personne, sans tenir compte des particularités liées à l’âge, au sexe, à la couleur de peau ou à la religion.
E. Les principes éthiques sont: la justice, la bienfaisance, la malfaisance et l’autonomie

A

AD
À. vrai = C’est une discrimination assumée après réflexion sur l’équité; (cf. cours).
B. C’est une pensée du courant rationaliste. Les libéraux définissent l’autonomie comme le droit de dire ou de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
C. Le prélèvement d’organes est une problématique éthique récurrente dans le milieu biomédical.
E. Ce n’est pas la malfaisance mais la non-malfaisance.

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7
Q

Concernant les items suivants, indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. Le principe d’autonomie est respecté lorsque le patient a pu discuter avec le médecin et que le point de vue du médecin a été retenu pour la prise en charge.
B. Les principes d’autonomie et de justice ont été formalisés dans le corpus hippocratique.
C. Les principes éthiques reposent sur une réflexion rationnelle et en aucun cas sur les émotions.
D. Le législateur français n’a toujours pas proposé de solutions sur le dilemme mis en jeu par l’interruption volontaire de grossesse.
E. Le principe de non-malfaisance n’est pas respecté dans le cas où un patient atteint de la maladie de Parkinson présent dans une salle d’attente, est confronté à une vision de la maladie à un stade avancé.

A

E
A. En vertu du principe d’autonomie, les PATIENTS doivent participer aux décisions et c’est leur point de vue qui doit être déterminant dans la prise en charge. A la fin de la consultation, la décision de la prise en charge doit résulter d’une discussion entre le médecin et le patient dans laquelle le point de vue du patient a permis d’orienter la décision finale.
B. Les principes de BIENFAISANCE et de NON-MALFAISANCE ont été formalisés dans le corpus hipoccraptique. Les principes d’autonomie et de justice ont été formalisés bien plus tardivement à l’époque de Kant.
C. Les principes éthiques font appel à des émotions, par exemple, la bienfaisance nous fait nous rendre compte de notre compassion. Quand un patient est en toute fin de vie, on perçoit par intuition qu’il a besoin de présence humaine et qu’il ne suffit pas de l’entourer de toute sorte de dispositifs technologiques pour faire son bien.
D. Parmi les arguments proposés par les pro-life et les pro-choice, le législateur a trouvé un équilibre et penche en faveur des pro-choice. En effet, le législateur donne plus de poids à l’autonomie individuelle par rapport à la protection de la personne. Ainsi, depuis une cinquantaine d’années, la France a stabilisé les choses. Le législateur a trouvé une solution qui est d’autoriser l’avortement MAIS n’est praticable que jusqu’au terme de la 14e semaine de grossesse. À partir de la 15e semaine de grossesse, le législateur donne plus de poids aux arguments pro-life et empêche l’avortement du fœtus. Néanmoins, il autorise l’avortement après ce terme dans certaines circonstances, quand, par exemple, le fœtus est porteur d’une affection grave et incurable.

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