Semiologie Flashcards
Signes fonctionnels pollakiurie
Adénome de la prostate => modérée
Cancer ou infection urinaire => extrême
Étiologies :
- Obstacle
- Irritation vésicale (infection, calculs vésicaux, tumeur vésicale etc…)
- Diminution capacité vésicale (bilharziose etc…)
- Dysfonctionnement neuro végétatif
Troubles mictionnels
Pollakiurie
Dysurie
Rétention d’urine
Incontinence
Énurésie
Miction impérieuse
Miction interrompue
Miction en 2 temps
Sd d’hyperactivite vesicale : pollakiurie, urgenterie +/- brûlures mictionnels
Cystocele
Descente de la vessie
Insuffisance rénale obstructive : SF
Dysurie anurie
Hématurie
Globe urinaire
Douleurs lombaires
Hyperkaliemie
Augm creatininemie
Insuffisance rénale fonctionnelle : SF
1) hypovolemie vraie
- perte de poids
- pli cutané
- hypotension
2) pseudohypovolemie
- œdèmes
- OAP
- hypotension
3) oligurie
Insuffisance rénale organique : SF
Œdèmes
OAP
HTA
Oligurie
Comportement rénal des prot
- albumine globuline
Pas de franchissement de la barrière de FG
Albuminurie physio <30mg/j - RBP, VDP, alpha2microgl, bêta 2 microgl, cystatine
Franchissement BFG mais Reabs tubulaire proximale par endocytose - prot sécrétées : uromoduline, IgA, urokinase
Sécrétion tubaire (anse de henle)
Protéinurie quot : 30-130mg/j <150
Insuf rénale chronique
Accumulation des toxines urémiques – Pollakiurie nocturne – Fatigue, AEG – Perte d’appétit, – Odeur urémique de l’haleine
– Péricardite
– Prurigo – « Givre urémique » – Atteinte des fonction supérieures, – Myoclonies, Convulsions • Perte de l’homéostasie du milieu intérieur – Balance sodée: • Oedèmes, HTA, • OAP – Balance potassique et acidobasique: • Crampes – Balance phosphocalcique: • douleurs musculo-tendineuses • Calciphylaxie • Autres
Annales et complément :
Diminution de la calcémie
Augmentation creatinemie, urée sg, bêta 2 micro globuline, uricémie (acide urique du sang), kaliémie et phosphoremie / phosphatemie aussi
Donc augmentation de synthèse de PTH : Hyperparathyroidie de l’IRC
ANÉMIE –> fatigue AEG perte d’appétit
ACIDOSE MÉTABOLIQUE (elle met alcalose 💕)
Diminution élimination rénale de K+
Tombe : anémie normocytaire normochrone arregeneratif ou microcytaire si carence martiale +++
À cause p° diminue d’epo et dfcit en fer (carence martiale)
Hématocrite DIMINUE
Différence entre IRA fonctionnelle et organique –> regarder la natriurese
<20 : fonctionnelle 💕💕💕💕💕
> 20 : organique 💕💕💕💕💕💕
Créatinine urinaire :
💁♂️1200-2000
💁 900-1800
Si augmente –> IR
Sd néphrotique
Protéinurie > 3g/24h
Rappel N : <150mg / j
Et
Albuminemie plasm < 30g/L
Atteinte du podocyte et/ou de la membrane basale glomérulaire
Protéinurie > 3g/J
Hypoalbuminémie < 30g/L
Hypoprotidémie < 60g/L
Impur si hématurie hématurie, HTA ou IR
+ symptômes de protéinurie de débit élevé :
Urines mousseuses et œdèmes blancs mous indolore bilât et prenant le godet
Protéinurie de Bence Jones
Excès chaînes légères K ou lambda
Protéinurie de débit élevé composée d’albumine
Urines mousseuses
Œdème blanc mou (comme ma bite) indolore bilatéraux prenant le godet
Albuminurie entre 30 et 300 => sur risque vasculaire +++
Nephro sémiologie
Ratio protéinurie/créatinurie proche de la valeur quotidienne de la protéinurie
Logique lol car 1g de créatine éliminé par les urines environs hahaha
Néphropathie interstitielle ou tubulo aigue
HTA + ou - –> si IR
pas d’OMI
PARFOIS DOULEURS LOMB BILATÉRAL , fièvre, rash cutané (allergie)
- *Biologie :
- IRA
- pas de Pu massive : généralement <1g/g
- Perte des fonctions de concentration/réabsorption sélective : EF Na >2%, Urée U et creatinine U basses
- Leucocyturie aseptique avec cylindres granuleux
- > eosinophilurie (peu sensible et Spé)
Néphropathie interstitielle ou tubulo chronique
- IRC modérée et lentement progressive
- HTA souvent tardive
- faible proteinurie
- leucocyturie aseptique
- tr. Des fonctions de sécrétion/Reabs
- -> perte de Na/Cl
- -> hypokaliémie
- -> diabète insipide nephro génique
HISTO :
- fibrose interstitielle
- destruction des structures tubulaires
- infiltrât glomerulaire
- GLOMÉRULES ET VX NORMAUX +++
Syndrome hémolytique
Syndrome hémolytique et urémique
▪Insuffisance rénale
▪Anémie hémolytique:
– diminution Hb, augmentation schyzocytes,
diminution Haptoglobine, augmentation LDH
▪Thrombopénie
▪HTA
Fuite néphrose
- PROTÉINURIE
HypoproteinEMIE
Hypoalbuminemie
OMI +++
Microalbuminurie 30-300
Macro >300
néphrite = inflammation
- Sédiment urinaire actif :
- Hématurie +++
Cylindre hématique, GR dysmorphique ➢ Leucocyturie+ ➢ Insuffisance rénale ➢ Rétention sodée, HTA ➢ Protéinurie +
Syndrome Néphritique
- Protéinurie > 1g/J et < 3g/J
- Hématurie (> 10 000/mL) : urines bouillon sale
- HTA , OMI
- Insuffisance rénale modérée
Sd Néphritique :
Formation locale / dépots Complexes Ac – Ag glomérulaires --> Activation cytokines, Activation locale complément --> Afflux cellules inflammatoires Proliférations cellules mésangiales --> Histologie = GN endocapillaire
Glomérulonéphrite rapidement progressive
- Protéinurie significative
- Hématurie (micro parfois macro)
- Insuffisance rénale rapidement progressive
Hématurie
Détection :
- A l’œil nu : hématurie macroscopique (H>500 000/mL)
- Bandelette urinaire : dépistage systématique (médecine du travail ++)
o Faux positif : hémoglobinurie, myoglobinurie, betterave, Rifampicine - Analyse du sédiment urinaire : pathologique si >5 000/mL
- Compte d’Addis (HLM : Hématie/leucocyte/min) pathologique si >5 000/min
Origine rénale suspectée si :
- Totale : épreuve des 3verres où on demande au patient de pisser dans les 3 verres et on regarde si l’hématurie est présente dans les trois ; si oui : néphropathie ; si non : origine terminale (prostatique) ou initiale (urétrale).
- Hématies déformées : origine glomérulaire ++
- Présence de cylindres : protéine de Tamm-Horsfall (uromoduline) dans lesquelles sont engainées des hématies
Annales : origine glomerulaire
Jamais de douleurs lombaires
Imagerie normale
Protéinurie (l)
Leucocyturie
Détection :
- BU : seuil détection 10/mm3 (10 000/mL)
- Sédiment urinaire : ECBU >10 000/mL
- Compte d’Addis >10 000/min
Leucocyturie septique / aseptique
- Présence de nitrates à la BU
- Septique si germes + à la culture
Oesinophilurie :
- A rechercher sur urines fraîches
- Evocateur de néphropathie immunoallergique
QCM histologie rénale
présence de dépôts à l’extérieur de la MB est dénommée atteinte extramembraneuse et non capillaire attention
Présence de prolif à l’intérieur de la MB –> endocapillaire. Logique (cf cours)
Glomerulonephrite extracapillaire associe a prolifération des c capsule de Bowman. (L)
Les cellules mesangiales sont situés à L’INTÉRIEUR DE LA MB glomerulaire
Les podocytes constituent la barrière de filtration glomerulaire avec les cellules endotheliales et la membrane basale glomerulaire
Hyalinose : dépôt de matériel acellulaire composé de glycoprotéines et quelques lipides (annale osef)
Insuffisance rénale
Pas de signes cliniques à BIOLOGIE avec évolution créatinine plasmatique
Insuffisance rénale : analyse filtration glomérulaire (FG)
- Atteinte de la FG
- Aigue (48h) / chronique (>3mois)
- Méthode d’analyse de la FG
o Méthode des clairances : uniquement à l’équilibre à pas en situation aigue ++
▪ Clairance plasmatique
▪ Clairance rénale (UxV) / P
▪ Gold standard : traceur exogène à inuline, Iohexol, Iothalamate, Cr EDTA plasmatique
▪traceur endogène : creatinine plasmatique
Annale :
Peut être mesurée par décr plasmatique du iohexol
(Vrai)
Peut être ESTIMÉE par Cl rénale de la creatinine (piège avec mesure)
Creatinine plasm et FG
- Produite par les cellules musculaires (regarder le patient pour voir si créatinine adaptée à la masse musculaire)
- Comportement rénal :
o 80% filtré par le glomérule
o20% secrété par le tubule proximal par transport actif
Cl creatinine
💁 : 60-110 micromol/L
💁♂️ : 80-115 micromol/L
NON UTILISABLE EN IR
Estimation de la FG
Et non mesure attention
Formules utilisant la créatinine plasmatique
- Cockcroft :
o Comparaison à la clairance de la créatinine –> estimation de la clairance de la créatinine
o Exprimé en mL/min - MDRD :
o Comparaison au DFG mesuré par Iothalamate –> estimation de débit de filtration glomérulaire
o Exprimée en mL/min/1,73m2 - CKD EPI : HAS EN 2011 (annale)
o Amélioration de la formule MDRD
Cockcroft non valable : reflète clairance de la creatinine et non DFG
MARQUEURS EXOGÈNES +++ et CKD-EPI
IRA : 48h
ET IRC (>3mois)
IRA DÉF KGIGO 2012
Diminution rapide des fonctions du rein :
Stade1 :
- AUGM Créatinine pl > 26,5 micro Mol en 48h
- AUGM Créatinine pl > 50% en 7 jours
- Oligurie < 0,5mL/kg/h sur plus de 6h
Stade 2
- AUGM Créatinine pl > 100%
- Oligurie < 0,5mL/kg/h sur plus de 12h
Stade 3 : - AUGM Créatinine pl > 200% - Oligurie < 0,3mL/kg/h sur plus de 24h Ou anurie >12h ! Les formules d’estimation du DFG ne sont pas applicables car situation aigue ! Aigue à créatinine ++
IRC :
il existe 5 stades de la maladie rénale chronique (DFG estimé par la formule MDRD) :
• Stade 1 : Maladie rénale chronique sans IR
DFG ≥ 90 ml/mn
• Stade 2 : IRC débutante
DFG entre 89 et 60 ml/mn
• Stade 3 : Insuffisance rénale chronique modérée
DFG entre 59 et 30 ml/mn
• Stade 4 : IRC sévère
DFG entre 29 et 15 ml/mn
• Stade 5 : IRC terminale
DFG < 15 ml/mn
Formule d’estimation +++
Méthodes dosage creatinine
Specto masse : Gold standard
Colorimetrie : MDRD (méthode cinétique) ET Cockroft (a l’équilibre)
Enzymatique : CKD EPI
Hypokaliémie SF
Crampes paresthésies
Annale :
Fait courir un risque de troubles de l’excitabilite cardiaque
Aggravée par les episodes de diarrhées et lorsque la diarrhée entraîne l’hypoK+ une acidose métabolique liée à la perte dé HCO3- est également mise en évidence
Hyperkaliemie
Paralysie
Iléus
Atteinte des fonctions tubulaires
L’analyse du tubulo-interstitium : analyse de la fonction de réabsorption/sécrétion +++
Plasma filtrât glomerulaire : 1) Na : ++++++++++ 2) HCO3- : +++ K+ : + Urée : +
Urines finales : Na : + HCO3- : rien K+ : ++ Urée : ++++++++++
(((((Fonctions tubulaires :
- H20 : environ 2L, densité urinaire > 1015
- Natriurèse = apports oraux : environ 9g/j 150 mmol/j
- Kaliurèse = apports oraux : environ 50 mmol/j
- Glycosurie = 0
- Aminoacidurie = 0
- Bicarbonaturie = 0
- Calciurie = environ 0,1mmol/kg poids/j
- Phosphaturie : TmPi/DFG>0,8mmol/L))))
ALLER VOIR LA PHOTO DANS IMAGES ABSOLUMENT +++++
Embols de cholestérol
▪Livedo, orteil pourpre
▪Altération de l’état général, myalgies
▪Insuffisance rénale aigue ou rapidement progressive
Nephroangiosclerose
– HTA ± hypokaliémie
– Insuffisance rénale
– Reins de petite taille et de contours harmonieux
– OAP flash
Thrombose des gros vx
– Douleur lombaire mimant une colique néphrétique
– HTA : +++ si thrombose artérielle
– +/- Hématurie macroscopique, augmentation LDH (infarctus rénal)
– Si unilatérale : pas d’insuffisance rénale
Hyper natrémie : symptômes
Tremblements
Convulsions
Coma
Irritabilité
Léthargie (= sommeil profond)
Hypo natrémie : symptômes
“Asymptomatique”
Troubles de la marche
Nausées
Malaise
Céphalée Léthargie Obnubilation Convulsion coma Arrêt cardiorespiratoire
Natrémie
Reflète stock d’eau et non de sel !!!!
Annales nephro varies
- l’insuffisance rénale avancée peut être associée à une hypo natrémie du fait de l’accumulation de l’urée
- l’hyperglycémie sévère peut être associée à une hyponatremie
Tubulopathie proximale = syndrome de Fanconi
- Diminution bicarbonatémie
- Glycosurie à glycémie normale
- Protéinurie tubulaire
- Hypophosphatémie avec acidose métabolique
- Augmentation excrétion fractionnelle d’acide urique
Annale :
Conduit à une aminoacidurie (l) cf bicarbonates
Peut être associé à une bêta 2 microglobulinemie
Observe en cas de néphropathie interstitielle CHRONIQUE
Rappel : DESTRUCTIONS STRUCTURES TUBULAIRES
PSA
● Prostate specific Antigen.
● Spécifique de la prostate (+++).
● C’est un marqueur mais pas une substance toxique (≠ cholestérol).
● Variation intra-individuelle : 10% environ
● Variation inter-laboratoire : 17% environ
● Augmenté dans : ❤️
➢ L’hyperplasie bénigne de prostate 💕
PSA < 20ng/ml
➢ Cancer de prostate (+++) 💕
mais PAS spécifique du cancer de la prostate (c’est spécifique de la prostate mais pas du cancer).
➢ Prostatite (PSA < 100 ng/ml mais non recommandé).💕
➢ Après une rétention aigue d’urine ou une cystoscopie (un peu).💕
● Intérêt diagnostic mais non spécifique, en faveur du cancer si (+++) : ❤️
➢ Valeur élevée (seuil > 4 ng/ml, VPP : 30% et VPN : 90%).
➢ Rapport PSA libre/ PSA total bas (< 15% signe de cancer (on veut un rapport haut)) à plus il est bas, plus il y a un risque de cancer de la prostate. Mais ce rapport n’est pas mesuré en première intention
➢ Augmentation rapide (2ng/ml en 1 an).
➢ Si valeur très élevée > 100 ng/mL, très spécifique de cancer métastatique.
● Une confirmation histologique est impérative si un cancer est suspecté (biopsies de prostate) –> on ne pourra pas affirmer un cancer de la prostate uniquement avec le PSA. ❤️
● Valeur pronostique dans le cancer de prostate (car bon reflet de la masse tumorale). ❤️
● Intérêt dans le suivi des cancers de prostate ❤️
récidive après prostatectomie si PSA > 0,2 ng/Ml, récidive après radiothérapie si PSA + 2 ng/mL
o ex : si un patient a 8 de PSA au départ, puis après radiothérapie son taux descend a 1 et après quelques années si reprise de 2 points alors suspicion d’une récidive.
● Mais pas recommandé pour le diagnostic de la prostatite, on fait un ECBU.❤️
● Faire un toucher rectal pour détecter une induration de la prostate.❤️
Marqueurs K du testicule
● 3 marqueurs :
o LDH,
o alpha foeto protéine (non augmentée dans les tumeurs germinales séminomateuses = jamais augmentée dans les séminomes purs),
o hCG.
● Intérêt : diagnostic, pronostic, suivi/surveillance . 💕
Cocher faux :
Diagnostic de recidive ou encore volume tumoral
Échographie testiculaire
● Examen de référence pour le CONTENU SCROTAL (1).
● PARENCHYME TESTICULAIRE : tumeur (+++) (2), orchi-épididymite (si hétérogène)
● HYDROCELE : liquide entre testicule et vaginale testiculaire (3).
● VARICOCELE : dilatation des veines du cordon (mais le diagnostic est clinique, lorsqu’elles sont palpables).
● KYSTE du cordon.
● Peu performant dans le diagnostic d’une hernie inguino-scrotale.
Pièges :
Dg :
- Infertilité
- dysfonctionnement érectile
Testosteronemie
● Androgène sécrété par les testicules sous stimulation hypophysaire.
● Les 3 formes de la TESTOSTERONE (normale > 2-3 ng/ml variation selon laboratoire) :
➢ Fraction LIEE A LA SHBG (Sex Hormon Binding Globulin) : forme inactive qui augmente avec l’âge.
➢ Fraction LIBRE : active (2% de la testostérone totale, dosage rarement réalisé) –> barbe, libido…
➢ Fraction LIEE A L’ALBUMINE (liaison pouvant se rompre facilement avec l‘albumine, et devenir alors libre).
● Fraction libre + liée à l’albumine = TESTOSTERONE BIODISPONIBLE (dosage plus précis que la testostérone totale mais en 2 ème intention).
● RYTHME NYCTHEMERAL avec pic matinal donc faire le dosage le matin. 💕
● D’autres androgènes sont sécrétés par les surrénales.
● Agissent sur des récepteurs aux androgènes.
● Elle est responsable des caractères sexuels secondaires et dans la libido.
● 2 indications :
➢ DIAGNOSTIC d’un DEFICIT ANDROGENIQUE (utilisation dans le déficit androgénique lié à l’âge (baisse libido + asthénie)).
➢CONFIRMATION D’UN BLOCAGE ANDROGENIQUE dans le ttt du cancer de la prostate. (<0,5 ng/ml)
Castration chimique : antagoniste ou agoniste de la LH RH.
Spermogramme
● Recueil de sperme après 3-5j d’abstinence.
● Analyse de :
→ VOLUME de l’éjaculat : normal > 1,5 mL (anomalie = hypospermie).
→ NUMERATION PAR EJACULAT > 40 millions. → NOMBRE de spermatozoïdes : ✓ Normale > 15 millions/mL. ✓ Diminué : oligospermie. ✓ Absence : azoospermie. → MOBILITE des spermatozoïdes : ✓ Normale > 40% de formes mobiles. ✓ Hypomobile : asthénospermie. → VITALITE : normale > 60%. → FORME des spermatozoïdes : ✓ Normalement > 15/30% de formes normales. ✓ Trop de formes anormales : tératospermie. → Eventuelle spermoculture.
Cytopathologie urinaire
● Recherche de CELLULES TUMORALES dans les urines.
● Intérêt dans le diagnostic et le suivi des tumeurs de vessie.
● Pratiqué dans un laboratoire d’anatomo-pathologie.
● Manque de spécificité et sensibilité.
● On ne tient compte que des cellules évocatrices de tumeurs de haut grade
ECBU
Examen cyto-bactériologique des urines
● Permet recherche de GR, de GB et de bactéries. 💕
● HEMATURIE si > 5 000 ou 10 000 GR/mL ou 10 par mm 3 .
● Examen direct quasi-immédiat : identifie une bactériurie si > 10^5 /ml
● Seuil de LEUCOCYTURIE significative : 10 puissance 4 éléments ou 10/mm3
● Seuil de BACTERIURIE significative en culture (ufc = unité formant colonie) :
➢≥ 10^3 UFC/mL pour les cystites E.coli ou enterobacteries ou staphylocoque saprophyticus.
➢ ≥ 10^5 UFC/mL pour les cystites à autres germes dont entérocoque.
➢ ≥ 10 4 UFC/mL pour les PYELONEPHRITES et PROSTATITES.
➢ ≥ 10^3 UFC/mL pour les INFECTIONS URINAIRES liées aux soins.
Ces seuils sont à interpréter en fonction de la clinique.
● En cas de BACTERIURIE, un antibiogramme est réalisé. (2 ou 3 jours) 💕
● CRISTAUX : non pathologiques mais plus fréquents chez les individus ayant une maladie lithiasique.
Débitmètre
- Bilan d’une DYSURIE.
- Réalisé en consultation.
- Permet d’analyser :
→ VOLUME URINE (la débitmétrie n’est interprétable que si le volume uriné est > 125mL). 💕→ FORME de la COURBE : 💕
✓ Cloche normalement.
✓ Aplatie en cas d’obstruction sous vésicale ou d’hypoactivité vésicale –> obstacle prostatique 💕
✓ Plateau si sténose, rétrécissement uretral = obstacle infranchissable
✓ Polyphasique si contractions abdominales (le patient pousse pour vaincre l’obstacle)
Échographie app urinaire : rénale + vésicale
ÉCHO RÉNALE
- Examen de 1ère intention
- Visualise bien : 💕 → TUMEURS → KYSTES → CALCULS → DILATATION des cavités = hydronéphrose.
Mais :
→ Opérateur dépendant.
→ Pas de relecture possible.
→ Uretère mal vu sauf dans ses portions initiale et terminale.
→ Difficile chez l’obèse.
→ N’évalue pas la densité des calculs
ECHO VÉSICALE
* VESSIE PLEINE :
➢ Paroi vésicale :
- Tumeur ? les petites tumeurs ne sont pas vues en écho et en plus vessie mobile donc petit polype non visible (souvent si suspicion d’une tumeur on vérifie par cystoscopie)
- Diverticule ? replis de muqueuse dans de la musculeuse - Épaississement du détrusor en amont d’un obstacle chronique ? avant d’être diverticulaire la vessie s’épaissie
➢ Contenu vésical (caillots, calculs).
- Mesure du RESIDU POST-MICTIONNEL après vidange vésicale.
Annales :
- calculs du rein : image hyperechogene AVEC cône d’ombre
TDM sans injection abdomino pelvien
- Examen de référence pour visualiser un calcul rénal ou urétéral (radio-opaque ou non) –> le scanner voit TOUS les types de calculs même les radio-transparents.
- Donc si normal ECARTE LE DIAGNOSTIC DE CALCUL URINAIRE (sauf les calculs médicamenteux)
- Permet d’évaluer la densité du calcul : 400 UH en faveur d’acide urique (on peut le dissoudre avec les eaux alcalines, contrairement aux calculs calciques), > 800 UH en faveur de calculs calciques.
- Peut visualiser une hydronéphrose.
Annales :
- tumeurs = échographie rénale ou TDM injecté
- rein muet = avec injection
Pas de CI si IR
TDM injecté abdomino pelvien
- DOUBLE TOXICITE : rayons X et produit de contraste.
- 4 temps :
→ Sans injection.
→ Néphrogramme : temps parenchymateux précoce. (1)
→ Temps excrétoire : visualise les cavités. (2,3)
→ Temps tardif (visualise l’uretère, prend 20min). - Examen de référence pour le diagnostic des TUMEURS du rein et kystes atypiques… Les tumeurs prennent le contraste de manière modérée par rapport au parenchyme adjacent et de manière hétérogène.
- Permet de visualiser foyer de néphrite (hypodensite triangulaire à base périphérique).
- Permet d’apprécier l’épaisseur du parenchyme rénal et de rechercher un obstacle.
- Bilan des traumatismes rénaux.
Tumeur du rein G :
Remarque : Angiomyolipome est la seule tumeur bénigne diagnosticable au scanner
Seul à modifier la couleur des urines
Rifampicine
Un seul ne caractérise pas un tr mictionnel
Polyurie
Pollakiurie
● Étiologies :
→ OBSTACLE entraînant une miction incomplète (pathologie prostatique : si la vessie, de contenance normale de 300 cc environ, ne se vide que de 100 cc, elle va se remplir plus rapidement d’où un besoin plus fréquent d’uriner).
→ IRRITATION VESICALE (infection urinaire, calculs vésicaux, tumeur vésicale).
→ DIMINUTION de la CAPACITE VESICALE (bilharziose, fibrose de vessie, « petite » vessie).
→ DYSFONCTIONNEMENT NEURO-VEGETATIF (hyperactivité vésicale : contraction lors du remplissage par exemple –> objectivation par un bilan uro-dynamique pour étudier le comportement des sphincters et de la vessie au cours de la miction).
→ Pollakiurie MODEREE adénome de prostate
→ Pollakiurie EXTREME cancer ou infection urinaire
IR = vrai cf IRC COURS DE ESSIG
Piège : calcul vésical et non rénale attention ⚠️⚠️⚠️/ boissons abondantes / hématurie
Anomalie haut de l’app urinaire
- REGARDER le malade debout puis couché (selon comment il se tient, on peut déceler
une douleur d’un côté). - INSPECTION.
- PALPER BIMANUEL :
→Douleur provoquée (calculs ? tumeurs ?).
→Défense pariétale
→ Contact lombaire : mobiliser avec la main antérieure vers la main postérieure (masse rénale –> on sent le contact avec la main postérieure, pathologique car un rein normal ne se palpe pas (probablement tumeur)).→ Ballotement rénale (adhérences) : mobiliser avec la main postérieure vers la main antérieure. Si cancer qui infiltre les tissus, aucun ballotement. Si masse rénale très mobilisable, tumeur probablement localisée au niveau du rein sans envahissement.
Remarque : pour les uretères, on recherche une douleur le long du bord externe du muscle grand droit correspondant.
Anomalie bas app urinaire
- VESSIE : palper hypogastrique –> rechercher un Globe vésical (vessie normale ni palpable, ni percutable).
→ Palpation : masse sous-ombilicale médiane, arrondie, régulière, rénitente.→ Percussion : matité à concavité inférieure
PROSTATE : toucher rectal.
→ Prostate normale : antérieure, bilobée, sillon médian, limites nettes, poids 152-0g.
→ Adénome : augmentation régulière, élastique, disparition du sillon médian, dont on peut évaluer le volume.
→ Cancer : augmentation irrégulière, indurée (dureté pierreuse).
→ Prostatite : glande œdématiée et douloureuse.
Remarque : augmentation physiologique de la taille de la prostate en fonction du taux de testostérone (glande hormonosensible). Si augmentation de la taille prostatique vers les bords latéraux, peu de symptomatologie urinaire. Si augmentation de taille vers l’intérieur, compression de l’urètre, symptomatologie (+++).
Retention d’urine (2 types)
● RETENTION COMPLETE : RETENTION AIGUË D’URINE :
→ Miction impossible douleurs (+++) mais violente envie d’uriner avec globe vésical,
→ Si pas de douleur : diagnostic différentiel d’anurie –> le patient n’urine pas non plus mais n’a pas envie d’uriner car a une vessie vide, les reins ne fonctionnent pas.
● RETENTION INCOMPLETE :
→ Miction possible mais fréquente post-mictionnel. (+ pollakiurie) et difficile (+ dysurie) avec résidu post mictionnel
→ Au maximum, MICTION PAR REGORGEMENT : obstacle (jamais complet) très important, et forte pression de la vessie sur le sphincter –> goutte à goutte qui s’échappent de façon involontaire (c’est une fausse incontinence, on a en fait une vessie qui ne se vide pas du tout).
Étiologie de l’hématurie
● Étiologies urétro-cervico-prostatique (plus ou moins associées à des troubles mictionnels).
→ Adénome :
✓ La plus fréquente.
✓ Hématurie peu abondante et initiale 💕 ou très abondante et totale 💕.
✓ Diagnostic au TR.
✓ Rechercher une cause associée.
→ Cancer : hématurie initiale 💕, capricieuse (dates irrégulières), peu abondante. → Prostatite, lithiase urétrale, papillome du col vésical.
● Étiologies vésicales (souvent associées à des troubles mictionnels 💕: pollakiurie, brûlures mictionnelles, …). Les plus fréquentes : 50% des hématuries. Hématurie terminale 💕 d’abondance variable.
→ Cystite aiguë.
→ Lithiase vésicale. → Tumeur de vessie (+++) (dépistage tôt car mauvais pronostic) : ✓ Hématurie souvent abondante et alors totale 💕. ✓ Papillome ou cancer. → Bilharziose, angiome (tumeur vasculaire qu’on peut retrouver dans la vessie), endométriose (greffe de tissu utérin ectopique à hématuries qui se produisent pendant les règles).
● Étiologies rénales : 30%.
→ Cancers du rein ou de la voie excrétrice :
✓ Hématurie totale 💕, indolore💕, spontanée💕, capricieuse.💕
✓ Diagnostic radiologique.
→ Tumeurs bénignes : angiomes, … → Lithiases : ✓ Hématuries fréquentes. ✓ Hématurie provoquée, douloureuse, peu abondante. → Traumatismes : uroscanner.
→ Causes rares : ✓ Tuberculose. ✓ Pyélonéphrites. ✓ Glomérulonéphrites (hématurie microscopique). ✓ Nécrose papillaire. ✓ Polykystose. ✓ Infarctus rénaux.
● Hématuries essentielles : 10%.
→ Bilan radio-clinique négatif.
→ Intérêt de la cystoscopie en période hématurique (+++) (côté qui saigne). → Bilan néphrologique : ✓ Protéinurie des 24 heures. ✓ Morphologie des hématies (déformation par le passage dans les tubules rénaux) : si GR normaux à en dessous des tubules, si GR déformés à origine rénale. → Explorations plus invasives à discuter : endoscopie du haut appareil, biopsie rénale. → En l’absence de diagnostic : ✓ Surveillance régulière. ✓ Répétition du bilan.
Remarque : hématurie = cancer jusqu’à preuve formelle du contraire !!
Anurie
Œdème
Nausées
À voir pour: pâleur et asthénie
Coliques nepretiques aiguës impliquant drainage vésical sont : 3❤️
Anurique
Fébrile - Obstructive
CNA hyperalgique
Vérifier ABSCENCE de fièvre
Faire bu –> sang
Imagerie dans les 48h
Maladie de berger
glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d’IgA donc syndrome d’hematurie récidivante
Prolif des cellules mesangiales et expansion de la matrice
Proteinurie
*Cf albumine :
<30mg :N
30-300 mg : sur risque vasculaire
300-1g : patho
> 1g : glomerulopathie
- la protéinurie physio est essentiellement constituée d’uromodiline et de fragments de prot dégradées par les cellules tubulaires (VRAI)
Uromodiline : environ 70mg par jour
Protéinurie orthostatique
Elle est présente surtout chez la personne jeune, la protéinurie ne survenant alors que lors d’une position debout prolongée. Le diagnostic est suspecté lorsque la protéinurie du matin (urines de la nuit) est très sensiblement inférieure à celle mesurée sur un échantillon prélevé le soir. Elle n’a aucune conséquence ou complication.
Réduction nephronique (ANNALE)
Entraîne l’insuffisance rénale 💕
- L’augmentation de pression dans le capillaire est délétère pour les nephrons restants
- S’accompagne d’une hypertrophie compensatrice des néphrons sains (hyperfiltration glomerulaire dans les néphrons sains) SECONDAIRE À VASODILATATION artérioles AFFÉRENTES et VASOCONSTRICTION artérioles EFFÉRENTES
En effet stimulation SRAA
–> AUGMENTATION PRESSION HYDROSTATIQUE DANS LES CAP GLOMERULAIRES
Bloqueurs du système renine angiotensine => nephoprotection ++++
Entraîne hyalinose
Reste : FAUX
pas de vasodilatation dès art aff et eff
Normes pour répondre aux qcm de essig
Natriurese : 100 - 300 mmmol/L
Kaliurese : 40 - 100 mmol/L
Œdèmes : étiologies
Voir photo
Ttt des désordres volumiques
• Hypovolémie (déshydratation extracellulaire)
o Il manque du NaCl –> il faut apporter du NaCl et arrêter d’en retirer
▪Arrêt des diurétiques +++
▪Sachet de NaCl, Vichy, Badoit
▪Perfusion : NaCl 0,9%
Estimation du déficit extracellulaire (L) = 20 % x poids actuel x ([Hte actuelle/0,45] – 1)
NB : Répartition de 1L de NaCl 0,9%: Secteur plasmatique 300 mL / secteur interstitiel: 700 mL
• Hypervolémie (hyperhydratation extracellulaire)
o Il y a trop de NaCl –> Il faut « retirer » du NaCl
▪Régime désodé • Désodé strict : 2g/J • Désodé large : 6g/J ▪Diurétiques • Diurétique de l’anse : Furosémide • Diurétique tube distal : hydrochlorothiazide • Diurétique canal collecteur : Amiloride, Antialdostérone
–> +Traitement étiologique de la cause de l’anomalie de la régulation du stock sodé
Hypovolemie (desh EC)
Perte de poids
Hypo TA
PLI CUTANÉ
Comme ça :
Volemie par le stock de NaCl (EC)
Hydratation par le stock d’eau (IC)
Hyper volemie. = hyper hydr EC
Prise de poids
HTA
OMI
OAP
Ralentir la progression de l’IR
- contrôler l’hypertension (ex : Inh SRAA) et la protéinurie (<0,5g/j)
- surveillance sg et urinaire
- diurétiques
- régime pauvre en sel
- régime pas trop riche en prot (aggravé la f° rénale)
- FR CV : à prendre en charge (tabagisme, cholestérol : statines, sédentarité etc…)
- +/- vit D / calcimimetique pour éviter les effets secondaires sur l’os de la PTH
- +/- suppl en fer
Élimination rénale des médicaments (annale)
• Les concentrations plasmatiques (cp) sont directement proportionnelles au débit (dose/h) et inversement proportionnelles à la clairance : cp = débit/Cl
Elimination des médicaments
• Foie/rein, dépend de la fraction libre (fu)
o Plus fu augmente, plus part rénale importante
o Plus fu diminue, plus part hépatique importante
↘ de Cl rénale –> ↗ de la demi vie
*MRC :
MRC tends à ↘ l’absorption de certain médicaments du fait d’une alcalinisation du pH gastrique par hyper-sécrétion d’urée (qui est un composé alcalin) dans la salive (médicaments acides –> ionisé –> ↘ absorption médicaments acides)
Possibilité de modification du 1 er passage hépatique (↘ ou ↗ effet de 1 er passage par ↘ de liaison aux protéines plasmatiques)
Modification de la liaison aux protéines (changements conformationnels + compétitions toxines urémiques) par diminution de la synthèse hépatique –> modification de la fraction libre pouvant être éliminée
“La dose de metformine doit être diminuée pour éviter une acidose lactique”
Modification du métabolisme hépatique par compétition avec les toxines urémiques –> diminution Clint –> augmentation de F : influence de la MRC, même sur médicaments à élimination rénale minoritaire
Exemple d’accumulation et conséquences
• Antidiabétiques : –> augmentation T1/2 –> diminuer la posologie
o Metformine : risque d’acidose lactique
o Sulfamides hypoglycémiants : hypoglycémie
• ATB aminosides : accumulation de l’AB –> espace intervalle entre 2 prises : IR et ototoxicité (car efficace dose-dépendant donc on ne peut pas diminuer la dose) ⚠️⚠️
obtenir une concentration plasmatique efficace et non toxique :
o Diminution de la dose et +/- augmentation de l’intervalle entre 2 prises pour les AB temps-dépendants / éviter perfusion continue (sauf dialyse en continue) : ex vancomycine
o Espacement et augmentation des doses pour les AB concentration dépendants : ex aminosides (gentamycine, amikacine…)
Annale :
Aminosides : tox tubulaire
Cyclosporine : tox vasculaire
Aciclovir : peut précipiter les tubules rénaux
Produits de contraste I : toxicité rénale tubulaire
Incontinence par regorgement
Vessie goutte à goutte
Maladie lithiasiques (attention cocher les réponses fausses)
Alcalinisation des urines en cas de calculs d’acide urique
Restriction hydrique +++ pour le ttt mais é prévention des lithiques il faut boire beaucoup
Alimentation limitée en sel, et prot animales et oxalates
Diurèse abondante +++
Colique néphrétique aiguë compliquée (annale)
Hyperalgique
Anurique
Avec distension des cavités pyelocalicielles
: anomalie anatomique
💁 enceinte
Rein unique
Bilatérale
IRA
fébrile ??? Ça dépend des cours j’ai l’impression