Semaine 13 Flashcards

1
Q

QUELS SONT LES ACTIONS PROFESSIONNELLES LIÉES À L’ÉVALUATION EN PSYCHOÉDUCATION ?

A
  • DÉPISTAGE : «départager les personnes qui sont probablement atteintes d’un trouble non diagnostiqué ou d’un facteur de risque d’un trouble, des personnes qui en sont probablement exemptes»
  • APPRÉCIATION : «prise en considération des indicateurs (symptômes, manifestations cliniques, difficultés ou autres) obtenus à l’aide d’observations cliniques, de tests ou d’instruments»
  • CONTRIBUTION
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2
Q

Avant de faire l’évaluation et de sélectionner des instruments, il faut se demander si des aspects de la personnalité du client ou de la cliente peuvent être :

A

1) utiles pour le dépistage ou la description/appréciation
2) des facteurs précipitants ou d’aggravation
3) des facteurs de **risque **de la récidive / rechute
4) des facteurs de **protection **ou de désistement
5) des facteurs qui peuvent nuire ou aider à l’alliance thérapeutique
6) des facteurs qui peuvent nuire ou aider à l’engagement thérapeutique

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3
Q

En se rappelant de l’aspect intégratif du concept de personnalité, il est clair que faire une évaluation de tous les aspects possibles de la personnalité humaine est impossible dans la majorité des contextes pratiques.

Comment déterminer ce qu’il faut mesurer ?
Selon l’approche psychanalytique ?
Selon l’approche humaniste ?
Selon l’approche sociocognitive ?
Selon l’approche des traits ?

ON DOIT SE POSER QUELLE QUESTION ?

A

Répondre clairement à la question : **pourquoi évaluer la personnalité de ce client ou cette cliente ? :
**
Pour du dépistage ?
Pour faire l’appréciation ? (évaluation clinique dans le cadre d’une intervention de réadaptation)
Pour faire les suivis de l’efficacité de l’intervention ?
Évaluation d’un individu seulement ou d’un groupe ?

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4
Q

QUELLE EST LA DEUXIÈME QUESTION À CONSIDÉRER ?

A

Parmi la multitudes d’aspects reliés à la personnalité, lequel ou lesquels je dois nécessairement évaluer (sans jamais oublier le principe de parcimonie) ? :

Les prédispositions (traits) ?
Les aspects motivationnels ? (motivations, buts, besoins)
Les aspects sociocognitifs ? (valeurs, attitudes, distorsions cognitives, stratégies de coping, etc.)
L’identité narrative ?

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5
Q

Lorsque l’objectif de l’évaluation est de faire du dépistage, ON ÉVALUE LA PLUPART DU TEMPS QUOI ?

A

Les traits

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6
Q

Lorsque l’évaluation se fait dans le cadre d’une intervention de réadaptation, on évalue le plus souvent les traits ET QUOI ?

A

-** Aspects sociocognitifs** (e.g., attitudes, distorsions cognitives, styles de coping),

  • **Aspects motivationnels ** (e.g., besoins psychologiques, buts, aspirations, etc.)

-L’évaluation du narratif de vie devient aussi de plus en plus fréquent en clinique

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7
Q

POURQUOI il est généralement reconnu que l’évaluation des traits de personnalité peut être fort utile à différentes étapes du processus d’intervention clinique ? et qui peut évaluer la personnalité ?

A
  • les traits de personnalité sont associés à une multitudes de variables critères

-les psychologues qui évaluent la personnalité, mais aussi les criminologues, conseillers en orientation, psychiatres, etc. et les psychoéducatrices !!!

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8
Q

Rôle des traits de personnalité dans l’évaluation psychoéducative:
cinq grandes fonctions :

Associe l’état des connaissance sur les traits de personnalité : 1. les traits sont liés de façon PROSPECTIVE à différents facteurs ou construits importants pour l’adaptation psychologique et sociale à son utilié pour l’évaluation.

A

DÉPISTAGE

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9
Q

Rôle des traits de personnalité dans l’évaluation psychoéducative:
cinq grandes fonctions :

Associe l’état des connaissance sur les traits de personnalité : 2. Les traits sont liés de façon CONCURRENTE à différents facteurs ou construits importants pour l’adaptation psychologique et sociale à son utilité pour évaluation.

A

DESCRIPTION/APPRÉCIATION

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10
Q

Rôle des traits de personnalité dans l’évaluation psychoéducative: cinq grandes fonctions :

Associe l’état des connaissance sur les traits de personnalité : 3. Les traits en début d’intervention sont liés à l’établissement de l’ALLIANCE THÉRAPEUTIQUE et à L’ENGAGEMENT DU CLIENT et aux progrès de l’intervention à son utilité pour l’évaluation.

A

ÉVALUATION EN DÉBUT D’INTERVENTION

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11
Q

Rôle des traits de personnalité dans l’évaluation psychoéducative: cinq grandes fonctions :

Associe l’état des connaissance sur les traits de personnalité : 4. Les TRAITS CHANGENT pendant une psychothérapie ou une intervention psychosociale à son utilité pour l’évaluation.

A

ÉVAL/SUIVI DES PROGRÈS DE L’INTERVENTION

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12
Q

Rôle des traits de personnalité dans l’évaluation psychoéducative: cinq grandes fonctions :

Associe l’état des connaissance sur les traits de personnalité : 5. Les traits sont liés aux ASPIRATIONS, BUTS/OBJECTIFS DE VIE et aux STRATÉGIES DE COPING à son utilité pour l’évaluation.

A

ÉVAL. POST-INTERVENTION

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13
Q

Qu’est-ce que les auteurs recommendent d’évaluer initialement avant le début d’une intervention clinique de réadaptation avec les adolescents et adultes?

A

Avec des clients.es adolescents et adultes, certains auteurs recommandent de toujours évaluer les traits de personnalité pour l’évaluation initiale avant ou au début d’une intervention clinique de réadaptation

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14
Q

POURQUOI certains auteurs recommandent de toujours évaluer les traits de personnalité pour l’évaluation initiale avant ou au début d’une intervention clinique de réadaptation ?

A
  • Procure (a) un «niveau de base» psychologique et (b) un aperçu de la comorbidité
  • Cette démarche initiale peut permettre aux intervenantes de rapidement identifier certaines forces ou faiblesses de l’individu référé ou qui demande de l’aide

–> Rappel : traits = «psychologie de l’étranger»

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15
Q

LES CLINICIENS ONT TRADITIONNELLEMENT ÉTÉ ENCOURAGÉS À QUOI ?

A
  • Évaluer davantage la présence de troubles de personnalité, plutôt que d’évaluer le niveau (degré) des traits de personnalité dits « normaux »
  • Pourtant, combiner des évaluations de traits de personnalité normaux et pathologiques n’est pas une démarche contradictoire, mais simplement plus intégrative
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16
Q

COMMENT IL est possible d’identifier et interpréter les diagnostics catégoriels de troubles de personnalité du DSM ?

A
  • Scores très élevés ou très bas aux traits de personnalité normaux
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17
Q

L’évaluation initiale des traits de personnalité est idéale pour quoi ?

A
  • Rapidement dresser un portrait global des cognitions, émotions et comportements habituels d’un ou une cliente qui débute une intervention
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18
Q

L’évaluation de la personnalité permet aussi de faire la distinction entre quoi?

A

Servir à diriger une évaluation plus poussée en entrevue vers des dimensions plus problématiques afin de faire la distinction entre ce qui relève d’une détresse psychologique passagère ou de traits pathologiques cristallisés (i.e., chroniques)

e.g., une cliente consulte, mais aucun problème significatif ne ressort de l’évaluation de ses traits

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19
Q

Qu’est-ce l’évaluation initiale des traits peut également informer sur deux aspects cliniques importants ?

A

Alliance et engagement

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20
Q

Quels traits suggèrent qu’un client est à risque d’être plus réfractaire au développement d’une alliance thérapeutique ?

A

Un niveau faible d’Amabilité, et dans une moindre mesure un niveau faible de C et de Stabilité Émotionnelle (ou N faible)

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21
Q

Quels traits suggèrent qu’un client est à risque d’être moins engagé dans les tâches cliniques, mais aussi qu’il risque davantage d’abandonner ?

A

Un niveau faible de Contrôle, et dans une moindre mesure un niveau faible d’A et de SÉ

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22
Q

Qu’est-ce qui est bien pour faire le suivi des changements/progrès durant et après une intervention ?

A

Les questionnaires de traits de personnalité = facilité d’utilisation

e.g., il est possible d’administrer une mesure brève des traits au début, au milieu et à la fin de l’intervention pour détecter l’évolution des aspects cognitifs, émotifs et comportements (Figure)

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23
Q

Au-delà du motif de référence: Cette évaluation initiale des traits (et d’autres construits) peut parfois suggérer quoi ?

A
  • Des cibles d’intervention potentielles qui n’auraient pas été envisagées sur la base du motif de référence, de la demande d’aide ou même des a priori théoriques de l’intervenante
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24
Q

Quels sont les deux enjeux du questionnaires de traits de personnalité ?

A

Deux enjeux : désirabilité sociale et biais des informateurs

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25
Q

Explique la désirabilité sociale.

A

Un biais reflétant une tendance chez une personne à choisir des réponses qui sont socialement désirables plutôt que des réponses qui reflètent leurs pensées / émotions / comportements réels

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26
Q

La tendance à la désirabilité sociale peut devenir un problème quand ?

A

Lorsque l’objectif de l’évaluation psychoéducative touche des QUESTIONS PERSONNELLES comme les comportements à risque et antisociaux (e.g., abus de substances psychoactives, actes criminels, etc.) ou des QUESTIONS SENSIBLES OU INTIMES (e.g., comportements sexuels, opinions politiques ou religieuses, etc.)

  • Ceci est aussi potentiellement très problématique dans les contextes où la personne doit PARAITRE À SON MIEUX (e.g., entrevue d’embauche) ou lorsqu’elle a QUELQUE CHOSE À GAGNER (e.g., évaluation pour libération conditionnelle)
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27
Q

QUEL EST LA CONCLUSION POUR LES QUESTIONNAIRES ET LES ENJEUX DE VALIDITÉ ?

A

Dans la pratique, on devrait possiblement intégrer une mesure de désirabilité sociale en plus des traits de personnalité
–> Si votre client dépasse le seuil critique, faire une entrevue post-évaluation

–>Ironiquement, détecter la présence de désirabilité sociale est intéressante sur le plan clinique : cela vous parle de votre client ou cliente

Bien que l’utilisation des quest. = simple/peu couteuse : les professionnels ne doivent jamais perdre de vue que ces outils sont potentiellement biaisés : désirabilité sociale/falsification

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28
Q

Lorsque la présence de dissimulation ou désirabilité sociale est suspectée, QUEL EST L’AUTRE FAÇON DE COMPOSER AVEC CELLE CI ?

A

Recueillir le point de vue d’autres informateurs qui connaissent bien la personne

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29
Q

L’évaluation de la personnalité est en général très largement basée SUR QUOI ?

A

autoévaluations par entrevue/questionnaire, pr plusieurs aspects de sa personnalité la personne est mieux placée pour rapporter de l’information, ex : pensées, croyances

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30
Q

V/F
Toutefois, il est généralement reconnu que tous les informateurs sont en partie biaisés – incluant la personne qui s’autoévalue !

A

Vrai

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31
Q

L’évaluation des traits de personnalité avec une moins forte «observabilité» (e.g., Névrotisme; pensées, affects) est plus valide par quoi ?

A

Auto-évaluation

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32
Q

L’évaluation des traits avec une forte «désirabilité sociale» (e.g., Amabilité, Contrôle) sera bonifiée, voire même parfois considérée plus valide à l’aide de quoi ?

A

D’informateurs

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33
Q

V/F
Pour les traits normaux, on observe typiquement un degré de fidélité inter-juges raisonnable entre les auto-évaluations et les évaluations faites par les informateurs qui connaissent bien la personne : r = 0,40 – 0,65

A

Vrai

34
Q

V/F
On observe un niveau d’accord comparable pour des traits non désirables, c’est-à-dire les traits pathologiques liés aux troubles de personnalité

A

Vrai

Voir p.26 pour le tableau

35
Q

Quel est le questionnaire probablement le plus employé dans le monde actuellement, autant en recherche qu’en clinique ?

A

Le NEO-PI-3 (McCrae & Costa, 2010

36
Q

Le NEO-PI-3, mesure quoi ?

A

Les cinq grands traits généraux, en plus de six traits spécifiques pour chacun des grands traits

37
Q

V/F
Le NEO-PI-3 a une version autoévaluation et informateur

A

Vrai

38
Q

V/F
Le NEO-PI-3, Doit payer pour utilisation : au Québec, c’est l’IRP

A

VRAI

39
Q

V/F
Le NEO-PI-3 : Des centaines d’études suggèrent que les propriétés psychométriques en général ne pas sont satisfaisantes

A

FAUX, ils sont satisfaisantes

40
Q

Quel est le problème central du NEO-PI-3 ?

A

Sa structure factorielle n’est pas toujours appuyée

41
Q

V/F
La cohérence interne du NEO-PI-3 est généralement bonne pour les adultes, mais moins bonne pour les adolescents.

A

VRAI

42
Q

Quel est la validité du NEO-PI-3 ?

A

Validité prédictive démontrée pour des centaines de variables critères liées à l’adaptation (+ et -)

43
Q

Dérivés à partir de scores du NEO-PI-3, il existe quoi ?

A

Il existe des systèmes de codification des troubles de personnalité du DSM

-scores très élevés, ou très faibles sur différents traits spécifiques

44
Q

Le NEO-PI-3 est souvent considéré comme quoi ?

A

Un instrument trop long (240 questions) dans certains contextes

45
Q

Soto et John (2017) ont développé quoi ?

A
  • Une mesure brève (60 items) des cinq grands traits avec trois traits spécifiques pour chacun
  • Mesure les cinq traits du modèles en cinq facteurs, soit: Ouverture, Extraversion, Amabilité, Contrôle et Névrotisme
  • Le BFI-2 constitue une des meilleures mesures brèves des cinq grands traits qui comprend des traits spécifiques
46
Q

Quels sont les deux avantages du BFI- 2 ?

A

bref et gratuit

47
Q

Le BFI est conçu pour qui ?

A

Conçu pour les adultes; mais auteurs assument que valide avec adolescents

48
Q

Quels sont les propriétés psychométriques du BFI-2 ?

A
  • En général très bonnes
  • Excellente validité de construit
  • Bonne cohérence interne
  • Bonne validité prédictive

Mais, comme la mesure est nettement plus brève (e.g., 25% du nombre d’items du NEO-PI-3) et qu’il y a moins de traits spécifiques, la validité de CONTENU demeure non optimale

49
Q

Quels sont les problèmes des questionnaires très brefs ?

A
  • Souvent la** validité de contenu** est moins bonne : certains traits spécifiques pas représentés par des items
  • Un autre problème est que la majorité sont validés pour les adultes, même si les auteurs «assument» que l’utilisation avec les adolescents.es est adéquate
50
Q

Morizot (2014) a développé quoi ?

A
  • Un questionnaire bref (50 items) à partir du bassin d’items du BFI afin qu’il puisse être utilisé de façon valide et fiable aussi bien avec des adolescents (à partir de 11-12 ans) que des adultes
  • Seulement les cinq grands traits généraux sont mesurés
51
Q

Nomme ce qui a été fait du BFI pour l’adapté aux adolescents.

A
  • Les items a été revue pour s’assurer qu’ils sont adéquats pour des adolescents.es: certains items ont été simplifiés, pour d’autres des synonymes ont été ajoutés
  • Des items théoriquement importants qui manquaient dans le BFI ont été ajoutés (e.g., impulsivité, recherche de sensation, ouverture aux différences culturelles, etc.)
  • Validité de contenu, convergente et prédictive concomitante ont été significativement améliorées p/r au BFI
  • La structure factorielle
    est solide et aucun biais de mesure selon le sexe/genre

-Peut être utilisé autant pour les adolescents que les adultes, en français, anglais, espagnol

52
Q

Qu’est-ce que les mesures dimensionnelles des traits pathologiques (ou inadaptés) de personnalité permettent ?

A

(a) d’éviter la dichotomisation arbitraire (présence vs absence d’un trouble)
(b) de procurer une estimation de la sévérité des difficultés
(c) mieux rendre compte de la comorbidité

53
Q

Explique le problème de dx en psychoéd.

A

Vous n’avez pas le droit (et pas le mandat de toute façon) de poser un diagnostic de trouble de personnalité, mais rien ne vous empêche d’évaluer les traits pathologiques pour l’appréciation, surtout qu’ils sont liés à des proc. cliniques

54
Q

Quel est le modèle alternatif des troubles de personnalité qui a été proposé dans le cadre des travaux de développement du DSM-5?

A

Le PID-5 mesure 5 grands traits généraux (dimensions) et 25 traits spécifiques

55
Q

Quels sont les 5 grands traits du PID-5 ?

A

Affectivité négative
Détachement
Antagonisme
Désinhibition
Psychotisme

56
Q

Quels sont les propriétés psychométriques du PID-5 ?

A
  • Il a démontré de bonnes propriétés psychométriques
  • Version française disponible, mais pas de normes pour l’instant (ni pour la France ni pour le Québec)
57
Q

Quel est l’évaluation pour le Critère A ?

A
  • Le DSM-5 a introduit l’Échelle du niveau de fonctionnement de la personnalité = estimations cliniques faites par l’intervenant.e après une entrevue
58
Q

L’Échelle du niveau de fonctionnement de la personnalité CONSISTE QUOI ?

A
  • 2 ou 4 descripteurs pour chacun des 4 domaines et cinq niveaux d’altération du fonctionnement, de «aucun» à «extrême»
  • Toutefois, ces estimations cliniques requièrent idéalement une formation et l’entrevue initiale pour faire ces estimations de façon valide peut souvent s’avérer longue
59
Q

Pour circonvenir aux problèmes de l’entrevue, Morey (2017) a développé une version questionnaire autorévélé, NOMME LA.

A

Le «Levels of Personality Functioning Scale-Self-Report» (LPFS-SR; Morey, 2017) compte 80 questions répondus sur une échelle à 4 points

60
Q

QU’EST-CE QUI EST INTÉRESSANT DU Levels of Personality Functioning Scale-Self-Report» ?

A

Chaque item est pondéré en fonction de la sévérité des descripteurs tels que décrits dans le DSM-5

61
Q

QUEL EST LE QUESTIONNAIRE LE PLUS UTILISER POUR ÉVALUER LE CRITÈRE A ?

A
  • «Levels of Personality Functioning Scale-Self-Report» (LPFS-SR; Morey, 2017) ou L’échelle du niveau de fonctionnement de la personnalité

-Plusieurs chercheurs et cliniciens le trouvent trop long, surtout considérant que le PID-5 aussi est long (220 items)

62
Q

QUELS SONT LES ALTERNATIVES PLUS BRÈVES POUR ÉVALUER LE CRITÈRE A ?

A
  • l’Échelle de fonctionnement du soi et interpersonnel («Self and Interpersonal Functioning Scale»; SIFS)

Le SIFS évalue les quatre domaines de fonctionnement tels que décrits dans le DSM-5
Soi (identité, autodétermination), Interpersonnel (empathie, intimité)

63
Q

NOMME LES AVANTAGES DU SIFS ?

A

-Nettement plus court que le questionnaire de Morey, donc on surtaxe moins le ou la cliente

-Est disponible en français et en anglais : important dans notre contexte québécois

-Contrairement aux autres questionnaires du même genre, à l’aide d’échantillons cliniques et communautaires ont proposé des points de coupure qui aident à **déterminer la présence d’altérations significatives du fonctionnement **de la personnalité

64
Q

QUELS SONT LES deux autres instruments très connus pour évaluer les traits pathologiques de personnalité ?

A
  • Dimensional Assessment of Personality Pathology - Basic Questionnaire (DAPP-BQ; Livesley & Jackson, 2009)
  • Schedule for Nonadaptive and Adaptive Personality
65
Q

Les instruments sont souvent trop longs dans plusieurs contextes pratiques
Il existe certains «screener» qui sont très brefs et procurent néanmoins de l’information valide et fiable, NOMME EN UN.

A

Le SAPAS

Le SAPAS permet une bonne classification des individus dans les catégories de troubles de personnalité du DSM – i.e., à risque de présenter un TP

66
Q

QUEL EST L’OBJECTIF DU LSI ? (NARRATIFS DE VIE)

A

L’objectif du LSI est d’obtenir un aperçu de l’identité narrative: comment un individu fait sens de sa vie et quels sont les éléments importants de sa vie qui ont laissé une marque et qui continuent de les «définir»

67
Q

LE NARRATIF DE VIE EST COMPLÉTÉ PAR QUOI ? ET IL EST COMMENT ?

A

-Narratif de vie complété par des scènes de vie, des personnages, des thèmes récurrents, etc.

  • Il s’agit d’un narratif dynamique et intériorisé de l’identité qui contient une reconstruction du passé, une sélection du présent et une anticipation du futuR
68
Q

LE NARRATIF DE VIE EST BASÉE SUR QUOI ?

A

LA mémoire autobiographique: l’histoire de vie qui en résulte n’est bien sûr pas complètement objective de ce qui est arrivé – beaucoup d’information chargée émotivement a laissé des marques, des tensions

69
Q

L’HISTOIRE DE VIE PERMET QUOI À LA PERSONNE ?

A

L’histoire de vie est la (re)construction psychologique qui sert à la personne à intégrer son «moi» dans le présent

Le focus n’est donc pas nécessairement sur ce qui s’est vraiment passé, mais plutôt comment la personne interprète ce qui s’est passé dans sa vie et comment elle anticipe son futur – et quels sont les «points marquants» de sa vie

70
Q

V/F
«histoire de vie intériorisée» est cruciale puisqu’elle influence l’adaptation actuelle d’un client

A

VRAI

71
Q

LE LSI EST QUOI ?

A
  • Un protocole d’entrevue semi-structurée, disponible aussi en version questionnaire
  • Il faut bien connaitre le matériel avant de faire une entrevue avec le LSI
  • Il faut aussi très bien connaitre la théorie derrière les narratifs de vie afin de faire une interprétation adéquate et utile des données collectées
72
Q

NOMME LES EXEMPLES DE SECTIONS DANS UNE ENTREVUE SUR LE NARRATIF DE VIE.

A
  • Les chapitres de vie
  • Les évènements marquants (positifs et négatifs) à différentes époques de la vie (enfance, adolescence, âge adulte)
    -Le plus beau souvenir d’enfance / le plus négatif souvenir d’enfance
    -Le point le plus positif de toute leur vie
    -Les échecs et regrets
    -Les personnages (positifs et négatifs) les plus importants à différentes époques de la vie
73
Q

QUELS SONT LES 5 DIFFÉRENTS THÈMES POUR CODÉS LE NARRATIF DE VIE ?

A

-Ton émotionnel narratif
-Les personnages centraux
-Acquisition de** sens **
-Thèmes motivationnels (agentivité, communion, croissance personnelle)
-Forme narrative (les trajectoires)

74
Q

IL FAUT SE CENTRER SUR QUOI DANS LE NARRATIF ?

A

Les personnages récurrents qui sont liés **au style d’attachement et à l’adaptation interpersonnelle **de la personne – deux construits centraux pour comprendre les troubles de l’attachement et les troubles de personnalité

On se centre aussi sur le réalisme ou non des aspirations futures de la personne

75
Q

LES MARQUES POSITIVES OU NÉGATIVES OFFRENT QUOI DANS LE NARRATIF ?

A

RICHES PISTES D’INTERVENTION

76
Q

Évaluation des concepts de la théorie de l’autodétermination, QUELS SONT LES MESURES ?

A
  • Mesures de satisfaction vs insatisfaction des besoins psychologiques : Autonomie, Compétence, Affiliation

-Mesure des aspirations : intrinsèques (relations significative) et extrinsèques (fortune, popularité)

-Mesures brève de motivation (continuum de la motivation) : motivation intrinsèque (accomplissement), motivation extrinsèque (identifiée), amotivation

77
Q

Évaluation de la personnalité selon l’approche psychanalytique, il utilise quoi ?

A

Des mesures projectives

78
Q

Quel est l’objectif des méthodes projectives ?

A
  • De comprendre les processus de personnalité sous-jacents aux réponses ou explications données par la personne évaluée

Le contenu manifeste est presque secondaire …

Certains auteurs suggèrent que ces stimuli ambigus sont nécessaires afin de «court-circuiter» le filtre des mécanismes de défenses

79
Q

La méthode l’approche psychanalytique est basée sur quoi ?

A

-L’hypothèse projective

-L’interprétation personnelle de stimuli ambigus doit nécessairement refléter les besoins et motivations inconscientes ainsi que les conflits intrapsychiques de l’individu

-Procèdures très subjectives, surtout leur interprétation

80
Q

Quels sont les trois grandes catégories de techniques projectives ?

A

les approches thématiques (Rorscharch : tache, TAT), les techniques de dessin et les tâches de complètement de phrases