Semaine 12: Dépendances, criminalité et réalités particulières Flashcards

1
Q

Comment a émergé le programme de l’ÉDQ?

A

 1989 Protocole d’entente
Partage des responsabilités entre le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et le ministère de la Sécurité publique (MSP)

 2002 Table de concertation régionale
La toxicomanie ciblée

 2003 Présence du CRDQ à l’ÉDQ

 Janvier 2009
L’idée est venue de transformer un département de l’ÉDQ en milieu thérapeutique.
Naissance d’un partenariat entre le MSP, le MSSS, le MELS et une équipe de recherche (CRDQ, CICC, RISQ, CRDM‐IV).

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2
Q

Quel est le but du programme?

A

Offrir des services thérapeutiques, psycho‐ éducatifs et éducatifs à notre clientèle toxicomane et / ou alcoolique pendant leur sentence d’incarcération.

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3
Q

Quels sont les objectifs du programme?

A
  • changer habitudes de conso
  • Répondre aux besoins des PI
  • Favoriser réinsertion sociale
  • Diminuer risque de récidive
  • Amener à poursuivre sa démarche à l’externe
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4
Q

Le programme est d’une durée de combien de semaines?

A

6

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5
Q

C’est un programme à groupe ouvert ou fermé?

A

ouvert

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6
Q

Quel type d’approche est utilisé?

A

approche motivationnelle et et de réduction des méfaits

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7
Q

Quels sont les critères d’admission au programme?

A
  • sentence de plus de 90 jours
  • Problème de consommation doivent être dépisté au DEBA
  • dossier sécuritaire
  • Ont des motivations
  • savent lire et écrire
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8
Q

Quels sont les critères d’exclusion?

A

o Les PI qui n’ont pas obtenu une cote suffisante au DEBA
o Les PI qui ne passent pas l’étude sécuritaire
o Les PI qui ne sont pas motivées

o Les PI qui ne savent pas lire, ni écrire
o Les PI qui ont un problème de santé mentale non stabilisé par une médication

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9
Q

Qui réfère les détenus au programme?

A

 Les ASC évaluateurs accompagnateurs effectuent la passation du DEBA :
- Si la cote est suffisante, ils réfèrent le dossier pour l’étude sécuritaire
- Si l’étude sécuritaire est favorable, le CRDQ rencontre les PI pour explications et vérification de la motivation.
 Le professionnel au dossier peut aussi référer lors de la confection du LS-CMI si le besoin criminogène n’avait par été identifié avant.

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10
Q

Quels sont les défis et enjeux de ce programme?

A
  • cibler un lieu
  • Adapter des règles de vie, des règles sécuritaires et des critères de référence
  • Ajuster les lieux physiques
  • Concilier l’implication de tous les intervenants impliqués
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11
Q

Les détenus admis au programme ont majoritairement commis quels genres de délits?

A

Possession, trafic, production de drogues, vols, conduite en état d’ébriété et voie de fait.

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12
Q

Le pourcentage de réussite de ce programme est de combien?

A

86%

14% non complété

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13
Q

Quelles sont les raisons lorsque le programme n’a pas été complété?

A

o 2 départs volontaires; + difficile, ex: homosexualité
o 6 exclusions par l’ÉDQ; ex: violence
o 4 exclusions par le CRDQ

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14
Q

Nommer quatre améliorations faites au programme ?

A
  • Thérapie maintenant offerte aux personnes incarcérées ayant une sentence de moins de six mois ; permet d’intervenir tout de suite sur la consommation, arrêter le problème le plus tôt possible. Donc permet de ne pas embarquer dans le cycle de la criminalité.
  • Mise sur pied d’un suivi post‐cure. ; accompagner le monde quand fini, c’est volontaire.
  • Étude sur l’efficacité de nos services par l’UQTR (résultats préliminaires en 2013) ; impacts après, ont pensé à faire une unité pour eux, pour se maintenir après. (idée)
  • Changements suite à l’étude : Importance de l’énergie d’entretien, de l’engagement, etc. employé, formation, faire valoir le programme.
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15
Q

Nommer deux types d’interventions et deux outils d’intervention utilisés dans le programme ?

A
Auto-évaluation
Modèle transthéorique du changement 
La balance décisionnelle

Différents concepts

Motivationnel
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16
Q

Qu’est-ce que le modèle transthéorique aide à faire comprendre par rapport à la rechute?

A

les 6 étapes aident à faire comprendre la rechute.

17
Q

Pourquoi est-il important de parler des avantages de la consommation dans la balance décisionnelle?

A

car cela permet de mettre des mots sur le pourquoi je consomme?

18
Q

Qu’est-ce que le concept de risque, de besoin et de réceptivité dans le programme?

A
  • Concept de risque : L’intensité du programme offert à la P.I. devrait correspondre à son niveau de risque qu’elle représente. 

  • Concept de besoin : Cibler les facteurs criminogènes de la P.I., soit ce qui mènent au comportement criminel (ex : toxicomanie) 

  • Concept de réceptivité : Correspond au style d’apprentissage de la P.I. et de l’approche utilisée (ex : TCC) 

19
Q

Quels sont les clés de la réadaptation?

A

o L’alliance thérapeutique

o Motivation
; base
o Empathie sans complaisance ; sans l’excuser, mais le comprendre. «comprendre ce n’est pas excuser la personne». Il faut se mettre à sa place.
o Cadre très rigoureux
o Encouragement ; valoriser pertes et réussites

o Valorisation du potentiel ; y croire, axé sur les forces.
o Attitudes pro‐sociales favorisées ; aller au devant d’eux, aller les chercher.

20
Q

Quels sont les défis de l’intervention dans le programme?

A

 Confier ses problèmes à une personne travaillant en milieu carcéral
 Vivre avec la réprobation des autres détenus
 Se révéler devant d’autres personnes incarcérées (contexte de thérapie de groupe)
 Et la motivation

- Certains veulent rendre leur parcours le moins pénible possible (et gagner du temps)
- D’autres nient leur dépendance pour ne pas miner leurs chances d’obtenir une libération conditionnelle