Semaine 10 Flashcards

1
Q

Les gens non spécialisés en psychologie conviennent souvent dans _______________________ des individus que la personnalité peut changer.

A

leurs théories implicites

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2
Q

Depuis le début du 20e siècle, plusieurs psychologues ont soutenu que les traits tempéramentaux présents dès la naissance se façonnent au fil de l’ontogénèse et constituent les _______________________________ à l’adolescence et l’âge adulte.

A

précurseurs de la personnalité

L’ontogenèse (ou ontogénie) décrit le développement progressif d’un organisme depuis sa conception jusqu’à sa forme mûre, voire jusqu’à sa mort.

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3
Q

•Il est possible d’affirmer que la plupart des théories __________________________ considèrent que la personnalité de l’individu se cristallise durant l’enfance ou au tout début de l’adolescence et qu’elle demeure stable par la suite (stades du dév. psychosexuel de Freud).

A

psychanalytiques classiques

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4
Q

•Au contraire, les ____________________ considèrent que la personnalité – si elle existe – peut changer à n’importe quel moment de la vie, dépendamment des apprentissages et des facteurs environnementaux auxquels une personne est exposée

A

comportementalistes

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5
Q

•Les théories _____________quant à elles sont en général peu élaborées pour ce qui est du développement, mis à part le postulat central que les individus vont tendre vers l’auto-actualisation au cours de leur vie

A

humanistes

Pour Rogers (1951), les individus « augmentent » ou progressent vers leur niveau optimal pour les cinq caractéristiques d’une personne qui fonctionne pleinement

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6
Q

•Pour ce qui est des ____________________ , elles ne sont souvent pas réellement « développementales », mais il y a des études longitudinales sur certains concepts clés, notamment le développement des narratifs de vie (ou de l’identité narrative) et l’émergence de différents buts personnels au cours de la vie

A

théories sociocognitives

Ces études démontrent qu’il y a certains aspects qui demeurent semblables mais que les buts et les récits changent selon l’âge (enfance, adolescence, jeune adulte, quarantaine, personne âgée). (Texte lu).

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7
Q
  • Dans les formulations théoriques classiques et contemporaines, deux points de vue opposés quant à la stabilité ou non de la personnalité sont généralement mis de l’avant. Quels sont-ils?
  • Dans laquelle de ces perspectives les théories des traits s’inscrivent-elles ?
A

•Perspective de la continuité (ou du plâtre) (« plaster »)

•Perspective du changement (ou de la plasticité)

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8
Q
  • Dans laquelle de ces perspectives les théories des traits s’inscrivent-elles ?
  • Perspective de la continuité (ou du plâtre) (« plaster ») ?
  • Perspective du changement (ou de la plasticité) ?
A
  • Puisque les théoriciens classiques postulaient que les traits sont tributaires de la génétique, ils ont typiquement considéré les traits comme relativement stables ou résistants au changement au cours de la vie
  • Toutefois, d’autres chercheurs considèrent que les influences environnementales et les changements de la personnalité sont si importants, surtout à l’enfance, qu’on peut difficilement accepter le postulat de la continuité des traits au cours de la vie (Lewis, 1999)
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9
Q
  • Allport (1937, 1961), considérait que plusieurs aspects de la personnalité, dont les traits, peuvent changer de façon significative au cours de toute la vie, jusqu’à ce que l’individu ait atteint une ___________________.
  • En tentant d’intégrer les perspectives psychanalytique, humaniste et de l’apprentissage social, Allport a proposé une définition de la maturation psychologique.
A

« personnalité mature »

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10
Q

Allport considérait que la maturité psychologique se définit par six grandes caractéristiques :

A
  • (1) un déploiement de soi étendu (i.e., participation à des activités sociales/sociétales, prise d’engagements liés à l’avenir, etc.)
  • (2) une capacité d’intimité et de compassion pour autrui (i.e., capacité de relations chaleureuses avec les membres de la famille et les amis, respect et compréhension des autres)
  • (3) une sécurité affective/émotive (i.e., capacité de garder son calme, de contrôler ses émotions, son impulsivité, etc.)
  • (4) une acceptation de soi (i.e., accepter ses besoins, ses limites et ses frustrations)
  • (5) des perceptions réalistes du monde (i.e., du milieu, des problèmes existentiels à résoudre, capacité de s’oublier et de s’engager dans son travail)
  • (6) une connaissance objective de soi et des autres (i.e., perception de soi objective, capacité de rire de soi, vision ou philosophie intégrée de la vie humaine)
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11
Q

Selon Allport, est-ce que la maturité psychologique est la même d’une personne à l’autre?

A
  • Allport insistait pour dire par contre que la maturité psychologique n’est pas la même d’une personne à l’autre
  • Il ne s’agit pas d’un but ultime ou d’une « quantité » à atteindre par tous et toutes
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12
Q
  • Pour Allport, la période de changement la plus importante serait celle de : ___________________________.
  • en raison de _______________________________________________________________________.
  • Allport soutient toutefois clairement que la personnalité des individus peut changer à l’âge adulte, même jusqu’à _____________________.
A

l’enfance à l’adolescence

tous les apprentissages nécessaires,

les tâches développementales et

défis sociaux auxquels l’individu est confronté.

la vieillesse avancée.

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13
Q
  • La plupart des autres théories classiques des traits proposées ensuite (i.e., Cattell, 1965; Eysenck, 1981), s’intéressaient surtout à l’identification d’une __________________.
  • À cette époque, les théoriciens semblaient donc peu intéressés à la question du développement des traits, se limitant à dire qu’ils sont « relativement stables dans le temps »
A

structure des traits.

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14
Q

•Pour Cattell comme pour Allport, ___________ est la période où la personnalité change le plus, car c’est durant cette période que les _______________________ sont les plus importantes

A

l’enfance

pressions environnementales

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15
Q

•Durant l’enfance, dépendamment de son bagage génétique (qui s’exprime en partie par des prédispositions dans les traits), le processus de socialisation pourra :

A

favoriser l’enfant ou le défavoriser en le confrontant à certaines limites quant à ses capacités d’adaptation, d’accommodation et d’apprentissage

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16
Q

•L’environnement servirait donc de ___________ permettant le façonnement du développement des traits soit par une ________________ou une __________________________.

A

modérateur

cristallisation (i.e., continuité des traits)

dilution de son potentiel héréditaire (i.e., changement des traits).

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17
Q

•Cependant, puisque les bases des traits sont, selon eux, largement héréditaires, les théoriciens classiques considéraient que les traits devraient cesser de changer une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique et que le système nerveux central est complètement développé, soit vers _____________________.

A

la fin de l’adolescence.

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18
Q

•En somme, à l’exception de la théorie d’Allport qui postule des changements significatifs au cours de la vie, les théories classiques des traits s’inscrivent dans la perspective du _________________ pour la période de l’enfance et de l’adolescence et dans celle de la ____________ pour l’âge adulte.

A

changement

continuité

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19
Q
  • Plus récemment, inspirés par l’accumulation des résultats des études longitudinales,McCrae et Costa (2003, 2008) ont formulé une théorie proposant des postulats _________________ à propos du développement des traits au cours de la vie.
  • Ces chercheurs ont concentré leurs formulations théoriques sur l’âge adulte
  • Ils ont peu, voire pas d’intérêt pour l’enfance
  • Une amélioration importante de la théorie de McCrae et Costa est qu’elle est la première à considérer ________________________________.
A

plus spécifiques

différentes formes de continuité

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20
Q

•Une note terminologique : Les termes stabilité et continuité sont souvent été utilisés de façon interchangeable, mais aujourd’hui on utilise souvent le terme continuité.

  • Terme stabilité a tellement été galvaudé qu’il est difficile de faire l’unanimité en l’employant
  • Contrairement au concept de stabilité, qui présuppose une absence de changement, l’idée de continuité reconnaît que les individus peuvent se développer de façon _____________.
A

dynamique

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21
Q
  • Puisque McCrae et Costa (2008) considèrent que les traits sont des caractéristiques évolutionnistes essentiellement de nature biologique (i.e., génétique), ces derniers ont postulé qu’une fois que l’organisme a atteint sa pleine maturité physique, soit au tout début de l’âge adulte, une forte continuité des traits devrait être observée
  • Selon eux, cette position s’applique généralement à toutes les formes de continuité

•En somme, bien que la théorie de McCrae et Costa propose des postulats développementaux plus spécifiques, pour le reste, cette théorie ne diffère pas beaucoup des théories classiques de Cattell et Eysenck

•Elle s’inscrit donc, elle aussi, du côté de la perspective de la continuité, du moins pour la période de l’âge adulte

A
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22
Q
  • En général, les principales théories des traits existantes (i.e., Cattell, Eysenck, McCrae & Costa) ne tiennent pas compte de façon systématique et explicite du cycle de toute la vie, de la naissance jusqu’à l’âge adulte avancé
  • À première vue, elles semblent même « moins développementales » que certaines théories psychodynamiques, celles d’Erikson par exemple
A
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23
Q

•Caspi et Roberts (1999, 2001) ont identifié cinq formes de continuité des traits de personnalité :

A
  • continuité structurelle
  • continuité différentielle
  • continuité absolue
  • continuité centrée sur la personne
  • continuité hétérotypique
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24
Q

Continuité structurelle

  • Continuité structurelle est aussi appelée continuité de l’échelle métrique (i.e., « measurement scale»)
  • Elle réfère à la persistance de ____________________________.
A

la structure factorielle des traits à travers le temps

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25
Q
  • Cette première forme de continuité (structurelle) des traits a très peu été étudiée jusqu’à maintenant
  • Très étonnant puisque si les chercheurs ne peuvent assumer que les traits qu’ils utilisent sont sur une même échelle de mesure métrique à travers le temps, il devient alors possible de postuler que les résultats des autres formes de continuité pourraient potentiellement être _______________________.
A

biaisés par des artefacts de mesure

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26
Q
  • En fait, établir la continuité structurelle devrait être un préalable nécessaire à l’étude de toutes les autres formes de continuité
  • Sinon, on ne sait pas si on compare des pommes à un moment avec des oranges à l’autre …
  • Pour certains chercheurs, le fait que la structure en cinq grands traits constamment recouvrée dans des échantillons d’adultes soit aussi identifiée avec des échantillons d’enfants et d’adolescents soutient indirectement l’hypothèse de la continuité structurelle des traits (Costa & McCrae, 1997)
A
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27
Q

Dans les faits, il est difficile d’identifier un nombre fixe de traits présents dès les premiers mois qui peuvent ensuite être mesurés sur une même échelle de mesure jusqu’à la vieillesse

•Des changements multiples et très rapides s’opèrent dans l’organisme durant ___________________________ , il est donc attendu que les traits tempéramentaux vont changer de façon qualitative ou structurelle (Kagan, 1994; Rothbart & Bates, 2006)

A

les deux premières années de la vie

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28
Q
  • En somme, les études longitudinales disponibles suggèrent que la structure des traits de personnalité semble demeurer la même, à tout le moins à partir de la fin de l’enfance (approximativement 10-12 ans) jusqu’à l’âge adulte (Soto et al., 2011)
  • Il est toutefois difficile de soutenir l’hypothèse de la continuité structurelle si on considère tout le cours de la vie
A
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29
Q

Continuité différentielle

  • La continuité différentielle est aussi appelée continuité de l’ordre relatif (« rank-order »)
  • Elle réfère à la permanence des différences entre les individus à travers le temps (i.e, différences interindividuelles)
  • Il s’agit donc d’une estimation du maintien de la _______________ ou de___________ des individus à différents moments dans le temps
  • La continuité différentielle est estimée à l’aide de d’une corrélation entre les scores d’un même trait à différents âges
A

position relative

l’ordre

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30
Q

Continuité différentielle (suite)

•Celle qui a été la plus étudiée

  • McCrae et Costa (2003) ont postulé que les différences ________________ sont très stables au cours de la vie et qu’à partir du début de l’âge adulte, soit vers ___________ , les traits ne changent plus et sont fixés comme du plâtre (i.e., « set like plasters »)
  • Les théoriciens classiques tels que Cattell et surtout Eysenck adoptaient une position similaire, mais un plus tôt au cours de la vie
A

interindividuelles

25 ou 30 ans

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31
Q

Continuité différentielle (suite)

  • Une méta-analyse de Roberts et DelVecchio(2000) a initié un changement d’opinion chez les chercheurs et praticiens
  • Méta-analyse de 152 études longitudinales de partout dans le monde
  • Roberts et DelVecchio ont classifié tous les traits qu’ils ont étudiés selon le modèle en cinq grands traits
  • Le phénomène le plus intéressant révélé par cette méta-analyse est que le coefficient de corrélation moyen devient ________________ au fur et à mesure que les individus vieillissent
A

de plus en plus élevé

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32
Q

Continuité différentielle (suite)

Aussi, même s’il est bien connu qu’il y a des différences de moyennes entre les sexes/genres pour certains traits de personnalité, les différences interindividuelles sont aussi stables (ou instables) pour les femmes que les hommes

Cette méta-analyse procure un portrait intégratif dans la population générale, mais il faudra déterminer si ces estimations s’appliquent à différentes populations cliniques

•e.g., Morizot et Le Blanc (2003a) ont observé que les hommes judiciarisés durant leur adolescence affichent des estimations de la continuité différentielle plus élevées que celles des hommes de la population générale (rM = 0,65 vs 0,57)

A
33
Q

Continuité différentielle (suite)

  • En somme, il semble qu’il y ait clairement des différences interindividuelles dans les traits de personnalité et ce, durant la majeure partie de la vie
  • En conséquence, le postulat général de la continuité des traits devrait être reformulé de façon plus spécifique pour rendre compte du fait que la continuité différentielle augmente à travers le temps, de l’enfance jusqu’à la vieillesse : postulat de la ________________.
A

continuité cumulative.

34
Q

Continuité absolue

  • La continuité absolue est aussi appelée continuité du niveau moyen (« mean-level »)
  • Elle réfère à la continuité intra-individuelle, c’est-à-dire au maintien du _______ ou de la________ d’un trait de personnalité à travers le temps
  • Cette forme de continuité a été beaucoup étudiée, mais nettement moins que la continuité différentielle
A

niveau

quantité

35
Q

Continuité absolue (suite)

  • Sur le plan conceptuel, la continuité absolue réfère au maintien du niveau moyen pour chaque individu séparément
  • Toutefois, elle est habituellement estimée via une comparaison de la moyenne d’un groupe(i.e., scores agrégés de tous les individus) sur les scores d’un même trait mesuré à différents âges
  • La position de la continuité a aussi dominé pour cette forme de continuité au cours des dernières années
  • Par exemple, McCrae et Costa (2003) ont soutenu qu’à partir du début de l’âge adulte, soit vers 25 ou 30 ans, aucun changement intra-individuel significatif dans les traits ne devrait être observé chez des individus sans problème d’adaptation
A
36
Q

Cont. absolue – suite

  • Une méta-analyse récente de Roberts, Walton et Viechtbauer (2006) a initié un autre changement d’opinion
  • Cette méta-analyse permet de dresser un portrait intégratif plus clair à propos de la continuité absolue des traits de personnalité au cours de la vie
  • Elle utilise les données de 104 études longitudinales comportant des évaluations d’individus âgés de 10 à 101 ans.
  • Roberts et al (2006) ont classifié tous les traits qu’ils ont étudiés en fonction du modèle en cinq grands traits
  • Toutefois, dans cette nouvelle méta-analyse, ils ont divisé l’Extraversion en deux traits primaires distincts, soit ___________________et _______________________________.
A

la Vitalité Sociale(i.e., sociabilité, chaleur) et la Dominance Sociale (i.e., confiance sociale, activité, etc.)

37
Q

Continuité absolue

•Cette méta-analyse de Roberts, Walton et Viechtbauer (2006) a démontré que des changements intra-individuels significatifs se manifestent dans les traits à partir de l’enfance jusqu’à la vieillesse

Les scores des individus sur différents traits tendent à augmenter graduellement.

Sur quels traits?

•Les changements les plus importants de ces traits surviennent au début de l’âge adulte (18 à 30 ans)

•pas à l’enfance et l’adolescence (10-18 ans), comme le prédisent la plupart des théories du développement de la personnalité

A
  • Stabilité émotionnelle (pôle du névrotisme)
  • Amabilité
  • Contrôle
  • Dominance Sociale (extraversion divisée en 2 catégories dont celle-ci).
38
Q

Continuité absolue (suite)

  • Cependant, les scores des deux autres traits ne sont pas bien représentés par des changements linéaires – il y a plutôt des trajectoires curvilinéaires.
  • En effet, la Vitalité Sociale et l’Ouverture montrent une augmentation durant l’adolescence et au début de l’âge adulte, mais ensuite ils commencent à diminuer au milieu de la vie et durant la vieillesse
A
39
Q

Continuité absolue (suite)

•Même s’il est bien connu qu’il y a des différences de moyennes entre les sexes/genres pour certains traits de personnalité, les différences intra-individuelles ne sont pas différentes entre les femmes et les hommes

•Changent au même rythme, en moyenne

A
40
Q

Continuité absolue (suite)

  • Roberts et al. (2006) ont examiné la continuité absolue des traits d’ordre supérieur seulement
  • Or, certaines études laissent croire que l’analyse des changements intra-individuels dans les traits primaires (spécifiques) procure de l’information qualitativement distincte
A
41
Q

Cont. absolue – suite

  • Méta-analyse récente de Orth et al (2018) sur le développement de ______________ – un trait primaire souvent reconnu comme faisant partie de la Stabilité émotionnelle – de 4 à 94 ans
  • 331 échantillons; 164 868 participants

•Confirme qu’il y a des changements du niveau moyen de l’enfance jusqu’à la vieillesse, mais la trajectoire est curvilinéaire

•Les résultats sont similaires pour les deux sexes/genres, dans différents pays, différentes origines ethniques et différentes cohortes (i.e., générations)

A

l’estime de soi

42
Q

Continuité absolue (suite)

  • Morizot & Le Blanc (2003a) ont observé que _________________demeure plus stable que les autres traits d’ordre supérieur de l’adolescence jusqu’au milieu de la vie
  • Cependant, parmi les traits primaires de ___________ , certains présentent des trajectoires développementales distinctes
  • la ___________- demeure assez stable, tandis que la________________ diminue de façon importante
A

l’Extraversion

l’Extraversion

Sociabilité

Recherche de sensation

D’autres auteurs ont observé la même chose pour les traits spécifiques (primaires) de l‘extraversion : certains traits spécifiques présentent des trajectoires développementalesdistinctes.

43
Q

Cont. absolue – suite

A

l’Extraversion:

l’Émotivité Positive Communale

D’autres auteurs ont observé la même chose pour l’extraversion. Il y a des changements dans les traits spécifiques au niveau de la trajectoire développementale.

44
Q

Continuité absolue (suite)

  • La méta-analyse de Roberts et al (2006) procure un portrait intégratif de la continuité absolue pour l’individu moyen dans la population générale
  • Toutefois, n’informe pas sur les trajectoires des traits pour différentes populations cliniques
  • e.g., est-ce que des enfants qui manifestaient des problèmes de comportement graves manifestent une continuité absolue des traits similaire à celle dans la population générale ?
  • Très peu d’études à long terme pour répondre
A
45
Q

Continuité absolue (suite)

•Autrement dit, les adolescents judiciarisés manifestent un profil de personnalité défavorable qui tend à demeurer plus stable que les jeunes sans problèmes (i.e., ils s’améliorent aussi, mais significativement plus lentement)

A
46
Q

Continuité absolue (suite)

•Quel portrait global peut-on dresser à partir des études longitudinales de la continuité absolue des traits de personnalité?

A

•De façon générale, les changements dans les traits vont dans une direction socialement désirable et sont interprétés comme une maturation psychologique normative

47
Q

Continuité absolue (suite)

•À partir d’une recension des théories classiques de la personnalité, Roberts et Caspi (2003) ont proposé que ces changements représentent en fait deux formes de maturation psychologique :

A

la maturation fonctionnelle

la maturation phénoménologique

48
Q

Continuité absolue (suite)

  • La première forme est la maturation fonctionnelle
  • En termes de traits, elle correspond à une augmentation de la Stabilité Émotionnelle, du Contrôle, de l’Amabilité et de la Dominance Sociale
  • La maturation fonctionnelle représenterait une ____________________ de la personnalité afin de négocier toutes les transitions sociales normatives et les défis sociaux auxquels fait face la personne à différentes périodes de la vie (Roberts & Wood, 2006)
  • La méta-analyse de Roberts et al. (2006) appuie clairement l’hypothèse d’une maturation fonctionnelle dans les traits de personnalité
A

adaptation nécessaire

49
Q

Continuité absolue (suite)

  • La deuxième forme est la maturation phénoménologique, qui correspond à une tendance vers l’actualisation de soi
  • En termes de traits, elle correspondrait à une augmentation de la Vitalité Sociale et de l’Ouverture à l’Expérience
  • Des théoriciens de l’approche humaniste tels que Rogers ou Maslow postulaient une telle forme de maturation … mais aussi Allport
  • La méta-analyse de Roberts et al. (2006) révèle qu’il y a une augmentation de la Vitalité Sociale et de l’Ouverture durant l’adolescence et le début de l’âge adulte, ce qui correspond à une maturation phénoménologique
  • Cependant, il y a ensuite une diminution dans ces traits avec l’approche de la vieillesse
  • Il semble donc qu’une telle forme de maturation existe, surtout durant l’adolescence et l’âge adulte, mais pas durant la vieillesse
A
50
Q

Continuité absolue (suite)

  • En somme, il semble qu’il y ait clairement des changements intra-individuels dans les traits de personnalité et ce, durant la majeure partie de la vie des individus
  • Ceci contredit les théories classiques des traits
  • En conséquence, le postulat classique de la stabilité des traits doit être reformulé afin de mieux représenter ce phénomène développemental : _____________________________
A

postulat de la maturation normative des traits

51
Q

Continuité centrée sur la personne

  • La continuité centrée sur la personne est aussi appelée continuité morphogénique ou ipsative
  • Les trois formes de continuité présentées jusqu’ici (i.e., structurelle, différentielle et absolue) sont estimées à l’aide d’agrégats statistiques caractérisant la moyenne de tous les individus d’un échantillon
  • Elles s’intéressent donc aux variables que sont les traits de personnalité (Magnusson, 1998)
  • Toutefois, la continuité centrée sur la personne se centre davantage sur _____________.
A

les individus

52
Q

Continuité centrée sur personne – suite

•Alors que la continuité absolue examine le maintien du niveau moyen d’un trait pour tous les individus d’un groupe, celle centrée sur la personne examine la continuité de ________________________- manifestant des trajectoires dans les traits qui sont qualitativement et quantitativement distinctes

•les individus faisant partie d’un même groupe affichent des trajectoires similaires, mais différentes de ceux des autres groupes

•Cette forme de continuité a été la moins étudiée

A

différents sous-groupes d’individus

53
Q

Cont. centrée sur la personne

  • En étudiant cette forme de continuité, les chercheurs tentent en fait d’identifier une _______________________________ (Block, 1971; Morizot & Le Blanc, 2003b, 2005)
  • L’exemple classique d’une typologie développementale de la personnalité est l’étude classique de Block (1971)
  • Ce dernier a étudié un échantillon d’hommes et de femmes évalués à deux reprises, soit à l’adolescence (14-17 ans) et à l’âge adulte (30-37 ans)
A

typologie développementale de la personnalité

54
Q

Cont. centrée sur la personne

  • Block a identifié cinq types développementaux chez les hommes et six chez les femmes
  • Pour les hommes, les Adaptés, le plus grand groupe de l’échantillon (30%), demeurent bien adaptés de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte

•Les Sous-Contrôlés, le plus petit groupe (16%), présentent un profil caractérisé par l’extériorisation stable (i.e., des scores élevés stables sur différents traits primaires reliés à la Désinhibition)

•Les Sur-Contrôlés, environ un cinquième de l’échantillon (19%), présentent plutôt un profil caractérisé par l’intériorisation stable (i.e., des scores élevés stables sur différents traits primaires reliés au Névrotisme)

A

3 types développementaux stables.

55
Q

Cont. centrée sur la personne

  • Les deux autres types développementaux de Block montrent des changements significatifs
  • Les Adaptés-Tardifs (17,5%) montrent un profil de personnalité inadapté à l’adolescence qui s’améliore vers l’âge adulte– ils ont donc manifesté une maturation psychologique
  • Finalement, les Extravertis-Anomiques(17,5%) montrent un profil bien adapté de personnalité durant l’adolescence, mais développent des problèmes d’adaptation vers l’âge adulte, manifestant ainsi une détérioration psychologique
A

2 types développementaux : changements significatifs

56
Q

Cont. centrée sur personne – suite

  • Plus récemment, dans deux échantillons d’hommes québécois, Morizot et Le Blanc (2003b, 2005) ont aussi identifié une typologie développementale de la personnalité
  • Ces hommes ont été évalués à quatre reprises, de l’adolescence jusqu’au milieu de la vie (15 à 40 ans), à l’aide du modèle en trois traits d’ordre supérieur (i.e., Désinhibition (bleu), Émotivité Négative (vert) et Extraversion (rouge))

Seulement quelques autres chercheurs ont aussi tenté d’identifier une typologie développementale de la personnalité (voir Aldwin et al., 2001; Johnson et al., 2007; Tubman et al., 1992)

•Morizot et Le Blanc ont identifié quatre types développementaux de personnalité dans chaque échantillon

A
57
Q

Cont. centrée sur personne – suite

  • Le fait qu’il existe différentes trajectoires de développement de la personnalité est si évident que presque aucun chercheur ou clinicien n’oserait nier cette réalité
  • Il est donc étonnant que la continuité centrée sur la personne n’ait pas été étudiée davantage, surtout que selon l’avis de plusieurs, elle est probablement la plus pertinente pour les théories de la personnalité (Block, 1971; Kagan, 1994; Magnusson, 1998)
A
58
Q

Cont. centrée sur personne – suite

  • En somme, les études sur la continuité centrée sur la personne disponibles montrent que les études basées sur des indices agrégés pour tout un groupe, peuvent dissimuler d’importantes différences intra-individuelles qualitatives
  • Toutefois, à l’heure actuelle, les études sont trop peu nombreuses pour présenter une synthèse solide – comme on peut le faire pour les autres formes de continuité des traits qui ont été présentées
A
59
Q

Cont. centrée sur personne – suite

  • Il n’existe pas encore « une » typologie développementale qui fasse consensus parmi les chercheurs et praticiens
  • En somme, encore une fois, le postulat classique général de la stabilité des traits doit être reformulé afin de mieux représenter ce phénomène développemental – :
A

postulat des types développementaux de personnalité

60
Q

Continuité hétérotypique

  • Les quatre formes de continuité présentées jusqu’ici sont toutes de nature homotypique, c’est-à-dire qu’elles réfèrent au maintien des mêmes caractéristiques phénotypiques (i.e., les mêmes traits) mesurées à différents âges
  • La continuité hétérotypique, quant à elle, élargit la définition de la continuité
  • Puisqu’elle est de nature hétérotypique, elle réfère à la continuité de caractéristiques phénotypiques conceptuellement similaires, mais non identiques dans leur manifestation concrète
A
61
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • Clairement, il est probable que des traits tempéramentaux mesurés durant la petite enfance ne puissent être mesurés de façon identique durant l’adolescence ou l’âge adulte
  • Ils peuvent cependant être fortement reliés à des traits conceptuellement similaires
  • Dans l’étude de la continuité hétérotypique, il est assumé que ces caractéristiques non identiques sont phénotypiquement similaires sur le plan conceptuel parce qu’elles représentent une même caractéristique génotypique sous-jacente
A
62
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • Il existe d’innombrables exemples de continuité hétérotypique dans la littérature scientifique
  • Les études longitudinales classiques qui ont servi à illustrer ce phénomène de la petite enfance à l’âge adulte sont celles de Kagan et Moss (1962), Thomas et Chess (1977), Werner et Smith (1992) et, plus récemment, Caspi (2000)
A
63
Q

Cont. hétérotypique

•Soulignons ici trois des phénomènes de continuité hétérotypique les plus robustes :

A

•Premièrement, plusieurs études longitudinales ont démontré que les individus qui présentaient de fortes prédispositions (traits) liés à l’extériorisation tels que l’activité, l’agressivité et l’impulsivité élevées à l’âge préscolaire ou scolaire ont tendance à manifester durant l’adolescence et l’âge adulte des comportements conceptuellement similaires, tels que la violence, la criminalité et la consommation de psychotropes (Le Blanc & Loeber, 1998; Sanson et al., 2004)

•Deuxièmement, plusieurs études longitudinales ont aussi montré que les individus qui présentaient de fortes prédispositions (traits) liés à l’intériorisation tels que l’inhibition sociale, la dysphorie et l’anxiété durant leur enfance ont tendance à manifester ultérieurement des problèmes conceptuellement similaires, tels que les troubles dépressifs et anxieux (Kagan, 1994; Sanson et al., 2004)

•Troisièmement, de plus en plus d’études confirment la continuité de traits tempéramentaux ou de personnalité conceptuellement similaires (non identiques)

•Tel que mentionné avant, malgré des changements structuraux inévitables entre la petite enfance et les périodes subséquentes de la vie, les traits tempéramentaux constituent des précurseurs des traits de personnalité à l’adolescence et l’âge adulte (Buss & Plomin, 1984; Caspi, 2000; Rothbartet al., 2000; Thomas & Chess, 1977)

64
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • Quelques études longitudinales à long terme ont démontré que les traits tempéramentaux mesurés tôt au cours de la vie sont significativement associés aux traits de personnalité à l’âge adulte
  • Caspi a démontré que les traits tempéramentaux des enfants de 3 ans sont significativement reliés à leurs traits de personnalité à 18 ans (Caspi & Silva, 1995) et à 26 ans (Caspi et al., 2003)
  • Shiner (Shiner et al., 2002, 2003) a aussi montré que les traits de personnalité des enfants de 8 à 10 ans sont reliés à des traits conceptuellement similaires à 30 ans
A
65
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • Morizot, Vitaro & Tremblay (en préparation) ont démontré avec un échantillon québécois qu’il est possible d’observer des corrélations significatives entre des évaluations de traits de personnalité faites par les mères à l’enfance (6 ans) et des autoévaluations des traits du modèle en cinq traits à l’âge adulte (21 ans)
  • Donc, des liens significatifs sont observés à 15 ans d’écart, même avec des méthodes d’évaluations différentes
A
66
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • Bien que les résultats des études de cohérence soient statistiquement significatifs, la magnitude des corrélations estgénéralement de faible à modérée, au mieux (Rothbart & Bates, 2006)
  • Une des raisons qui expliquent ces faibles corrélations est qu’il y a une foule de facteurs environnementaux qui vont modérer (i.e., augmenter ou diminuer l’effet initial) ou médiatiser (i.e., servir d’intermédiaire) les relations entre des traits de personnalité dont les mesures sont séparées par une longue période de temps
A
67
Q

Cont. hétérotypique – suite

  • En résumé, les études longitudinales supportant l’hypothèse de la continuité hétérotypique permettent de rejeter la position obsolète des psychologues sociaux radicaux qui croient que le tempérament précoce n’a aucun rôle à jouer dans le développement adulte et qu’il est impossible de parler de continuité des traits (e.g., Lewis, 1999)
  • En fait, les études récentes ont mené Caspi (2000) à réitérer le vieil adage proposant que _« l’enfant est le père de l’homme » (_vient du poète William Wordsworth)
A
68
Q

Cont. hétérotypique – suite

•En somme, encore une fois, le postulat classique général de la stabilité des traits doit être reformulé afin de mieux représenter ce phénomène développemental : –

A

postulat de la continuité hétérotypique des traits

69
Q

Conclusion - Causes continuité

Quelles sont les causes de la continuité et du changement des traits ?

  • De façon générale, les études suggèrent un même constat : les facteurs génétiques expliquent une bonne part de la stabilité, alors que facteurs environnementaux expliquent davantage le c_hangement(_Krueger et al., 2006)
  • Ce constat général cache par contre des différences développementales (Krueger & Johnson, 2008)
A
70
Q

Conclusion - causes

  • Ce constat général cache par contre des différences développementales (Krueger & Johnson, 2008)
  • Génétique semble expliquer davantage la stabilité des traits durant ______________________
  • Durant l’âge adulte, la __________des facteurs environnementaux devient aussi importante pour expliquer stabilité (e.g., stabilité des rôles)
A

les 2 premières années

stabilité

71
Q

Causes continuité

  • Toutefois, de plus en plus d’études montrent que des facteurs environnementaux classiques (e.g., pratiques parentales, conjugalité/mariage, travail, etc.) sont influencés par la génétique
  • rGE : on choisit notre environnement en fonction de _____________________________
A

nos caractéristiques de personnalité (gènes)

72
Q

Causes continuité

  • Malgré le nombre d’études relativement limité, elles suggèrent néanmoins une chose cruciale : des changements environnementaux permettent de promouvoir des changements des traits
  • Appuient donc la ______________________________ (un changement environnemental)
A

pertinence des interventions psychosociales

73
Q

Conclusion

En somme, pourquoi les traits de personnalité sont stables?

Très important et expliquer chacune de ces causes.

3 causes et la 3e est subdivisée en 7 points.

A

Diapos 98-99

74
Q

Conclusion

Pourquoi les traits de personnalité changent avec l’âge?

5 raisons et être capable de les expliquer.

Important

A

Diapo 100

75
Q

Conclusion

Pourquoi les traits ne changent pas davantage en réponse à des changements environnementaux ?

Important

4 raisons et être capable de les expliquer.

A

Diapo 101

76
Q

Conclusion

•Est-ce que les études longitudinales récentes soutiennent une approche énonçant un postulat général qui stipule que les traits de personnalité soient relativement stables ou changent au cours de la vie ?

A

•Non : un postulat général unique manque clairement de spécificité

•Chaque forme de continuité procure de l’information qualitativement différente à propos du développement des traits et donc, des postulats spécifiques à chacune sont nécessaires

77
Q

Conclusion

•Ce qui est clair :

A

Les traits sont loin d’être des construits statiques sur le plan développemental

•Il semble qu’il y ait autant continuité que changement dans les traits de personnalité, dépendamment de la période de la vie et dépendamment de la forme de continuité qui est considérée

78
Q

Conclusion

•Les études disponibles ont permis de proposer des _grands principes du développement de la personnalité (_Roberts, Wood, & Caspi, 2008)

Quels sont-ils? (8)

Nommer et expliquer.

Important

A