Séance 9 Flashcards
A. Qu’est-ce que reconnaissait Maslow?
B. Les relations interpersonnelles sont considérées comme quoi?
C. Qu’est-ce que l’être humain actualisé sera en mesure de faire?
D. Quelle est la position de Maslow dont il faut se rappeler? (et avec quoi ne pas confondre?)
A. que l’humain a besoin des autres dans la satisfaction de ses besoins
B. des outils de l’actualisation de soi
C. de transcender un environnement inadéquat, de trouver en lui la motivation (intrinsèque) d’agir plutôt que de dépendre des encouragements d’un environnement inadéquat.
D. qui parle de forcer les individus à conquérir leur autonomie (pas confondre avec auto-suffisance ou ne pas réduire à une simple autonomie financière)
A. Qu’est-ce que la connectivité?
B. Quelle est la place que Maslow accorde à la connectivité?
C. En quoi cette vision instrumentale des relations interpersonnelles a-t-elle été critiquée?
A. fait généralement référence à un sentiment qui habite l’individu et lui donne le sentiment d’être relié au monde qui l’entoure. Un tel sentiment s’accompagne également d’une certaine volonté d’engagement.
B. Il reconnait que les RI contribuent à satisfaire les besoins de l’individu dans son processus d’actualisation. Cependant, il reconnaitrait aussi la connectivité comme une source de motivation importante dans une quête d’actualisation de soi.
C. Reprochait de proposer une vision de l’actualisation qui repose essentiellement sur une conception occidentale, masculine et individualiste de la connectivité qui réduit les relations interpersonnelles à de simples outils de l’actualisation.
Qu’elle est la perspective féministe de la connectivité?
A. les femmes présenteraient des valeurs différentes de celles des hommes. Pour elles les RI ne seraient pas simplement un moyen d’atteindre un objectif, elles représenteraient plutôt un objectif en soi.
Dans cette perspective, ce n’est pas juste la théorie de l’actualisation de soi qui est remis en cause. En effet, c’est l’ensemble de la pensée scientifique occidentale que l’on remet en qst ici, alors que le concept d’objectivité, au cœur de la démarche scientifique, est considéré comme une valeur essentiellement masculine qui rimerait avec pouvoir et domination.
Dans cette perspective féministe, même la quête d’autonomie constituerait une valeur masculine, les femmes proposant un modèle d’actualisation plus collectif tenant compte d’une plus grande interdépendance entre les être humains.
A. Quel concept certains philosophes existentialistes proposent? En quoi ça consiste?
B. Pourquoi la vision de Maslow de l’actualisation de soi serait donc incomplète?
C. Quelle est donc la place de la dépendance dans cette perspective? Quel exemple donnent ils pour convaincre?
D. Dans les autres RI, l’engagement des protagonistes l’un envers l’autre constitue quoi?
A. Le concept de fidélité créative.
Qui suggère que les RI reposent sur ce qu’ils appelle la fidélité créative et permettent à toutes les parties impliquées de vivre des expériences de croissance ultime à travers leur engagement à autrui. Cet engagement à autrui représenterait ainsi la forme ultime d’expression créative.
B. Car elle repose sur un objectif de réduction de certaines carences (affectives, relationnelles, etc.) et non sur l’expérience de l’engagement comme source ultime d’actualisation.
C. Dans le contexte de la fidélité créative, la dépendance devient une réalité positive, source d’actualisation.
Ex de la relation entre le parent et l’enfant, source de créativité ultime pour le parent à travers son soutien au développement de son enfant. Autrement dit, l’actualisation du parent serait dépendante (lié) de sa capacité à s’occuper correctement de son enfant.
D. Une occasion de se redéfinir à travers la relation à l’autre et de relier ainsi l’actualisation de soi et l’actualisation de l’autre.
A. Quelle est la vision de l’environnementalisme et la connectivité extrapersonnelle?
B. Ces auteurs insistent sur la nécessaire quoi?
C. Sur quoi le concept de symbiose insiste-t-il?
D’autre remettent également en question la proposition de Maslow de transcender son environnement afin de s’actualiser. L’environnement naturel constituerait plutôt la clé de l’actualisation de soi. Selon eux, il est impossible d’atteindre une véritable actualisation de soi sans se recentrer sur l’environnement et la nature. Dans cette perspective, on parlera de connectivité avec l’environnement.
B. Sur la nécessaire adéquation entre les besoins humans et les besoins de la planète.
C. sur un enseignement voulant que le tout soit plus grand que la somme de ses parties et, que dans ce contexte, il y a nécessairement des choses qui l’ont ne peut accomplir seul.
Quant à Carl Rogers et l’actualisation de soi.
A. son modèle est centré sur quoi? (plutôt que non directif)?
B. À quoi les enseignements de Rogers ont permis?
C. Rogers sera le premier psychothérapeute à parler de quoi plutôt que quoi? Qu’est-ce que ça a démontré?
D. Qu’est-ce qui constitue la pierre angulaire de la thérapie pour Rogers?
Pour y arriver, qu’est-ce qu’il affirme?
E. Finalement, qu’elle serait la véritable RI?
A. sur la personne
B.
- De mieux comprendre l’importance d’autrui dans tout processus d’actualisation de soi
- De comprendre l’importance de ne pas avoir la volonté d’imposer sa route d’actualisation à l’autre
- Et de ne pas considérer les autres visions ou perspectives comme étant pathologiques
C. de “client” plutôt que de “patient”, marquant ainsi sa volonté de présenter la relation thérapeutique comme une relation égalitaire.
D. l’établissement d’une véritable relation entre le client et son thérapeute.
Qu’il est de la responsabilité du thérapeute d’aborder son client avec une volonté absolue de compréhension empathique (comprendre la réalité du point de vue de son client)
E. Serait celle qui permet de communiquer (mettre en scène) les deux aspects du soi, c’est-à-dire la façade consciente (le personnage) et nos expériences les plus profondes (la personne). On permet ainsi à l’individu de se sentir véritablement relié à un autre être humain. Seul véritable rempart contre la solitude.
A. À quoi fait référence le concept d’impasse relationnelle?
B. Quel est le lien avec les retraits émotionnelles?
- Que sont-ils?
- À quoi sont-ils liés?
A. au sentiment d’être coincé dans une dynamique relationnelle qui tourne en rond. Correspond au sentiment que ressent les individus qui sont coincés dans leur modèle relationnel et leurs expériences passées.
B. Il est possible de décrire l’impasse relationnelle comme la détérioration d’une relation suite à un retrait émotionnel (d’un ou des deux protagonistes).
Ces retraits émotionnels peuvent s’exprimer de différentes façons:
- intellectualisation de la discussion
- emphase sur des détails
- recadrage sur le quotidien et ses difficultés
- des périodes de silence superficiels
Ces manifestations de désengagement sont généralement liées à un sentiment de frustration de la part des protagonistes.
A. Que se passe-t-il dans un contexte d’impasse relationnelle?
Dans ce contexte, il faut faire quoi?
B. Se sentir coincé à l’intérieur d’une impasse relationnelle sera généralement synonyme de quoi?
C. Coincé dans ce type de position, l’individu sera incapable de quoi?
Dans ce type de situations, la relation devient souvent quoi?
A. Les positions des deux protagonistes deviendront plus rigides et une série de comportements se mettra en place afin d’éviter la confrontation nécessaire à la résolution de l’impasse.
Dans ce contexte, il faut souvent élargir le contexte des discussions plutôt que de tenter de le restreindre afin de permettre aux idées de retrouver une certaine fluidité.
B. de réactions émotionnelles intenses et d’une escalade de la rigidité des positions.
C. de compréhension empathique.
un combat où il devient encore plus important de ne pas perdre que de gagner (comprendre ici comme la volonté d’améliorer la situation)
A. Qu’est-ce que l’impasse relationnelle active et produit?
B. L’impasse relationnelle pourra ainsi puiser dans quoi?
C. Qu’est-ce que les protagonistes vont généralement faire devant les risques potentiels perçus (réels ou imaginaires)?
Qu’est-ce que cela va devenir?
Pourquoi?
D. De plus, qu’est-ce qu’auront souvent comme effet les mécanismes de protection ainsi activés?
A. L’impasse relationnelle active une série de vulnérabilité et de réflexes de survie, et produit un enchevêtrement de difficultés dont il devient difficile de s’extraire.
B. dans les expériences passées des protagonistes, mais aussi dans les opinions des proches, voir même dans certaines représentations sociales (influences normatives ou culturelles).
C. Enclencher une série de stratégies de survie qu’ils ont déjà utilisées.
Ces stratégies peuvent cependant évoluer et devenir plus flexible et mieux adapté à la situation présente, ou encore se figer dans le passé, incapables de tenir compte des particularités du contexte actuel. Ces stratégies deviennent alors le principal obstacle à la résolution de l’impasse relationnelle.
Elles servent de bouclier protecteur à l’individu et lui fournissent un sentiment de sécurité et de contrôle. Ces stratégies sont malheureusement contre-productives, et finissent trop souvent par induire (provoquer) chez l’autre les comportements que l’on voudrait justement le voir éviter (comme une prophétie qui s’auto-réalise).
D. de rendre les individus encore plus vulnérables, alors que l’objectif doit plutôt être d’aider les protagonistes à passer d’une position réactive (action sans réflexion) à une position plus réflexive (réflexion avant l’action) qui permettra une meilleure différentiation (entre la situation actuelle et les situations passées) et plus de flexibilité.
A. Au niveau intrapsychique, comment l’analyse transactionnelle voit l’impasse relationnelle?
B. Donc qu’est-ce qu’elle propose?
C. Il est donc possible d’observer des correspondances intéressantes entre quoi?
A. comme le résultat d’identifications projectives.
B. de modifier les états du moi afin de sortir des états du moi dans lesquels les individus se retrouvent généralement coincés dans ce genre de situation. Ultimement, les individus impliqués dans une impasse relationnelle pourront tendre vers des états du moi plus complémentaires et idéalement vers un état du moi plus adulte.
C. Entre les états mentaux (états du moi) et les modèles relationnels dans lesquels les individus se retrouvent.