Séance 7: Utilisation de substances, dépendances et criminalité-Perspectives théoriques II Flashcards

1
Q

Est-ce que les drogues ont des propriétés criminogènes?

A

Non

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2
Q

Quelle est la loi de l’effet?

A

Les effets ressentis lorsqu’une personne consomme une substance dépendent de facteurs autres que la substance elle-même.

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3
Q

Quels sont les 3 facteurs de la loi de l’effet?

A

Substance, individu, contexte (SIC)

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4
Q

Quels sont les facteurs qui influencent le liens drogues-crimes?

A

SPA, Consommateur, Contexte

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5
Q

Quel modèle a mis les premiers jalons, les premières bases pour comprendre la relation drogue-crime?

A

Le modèle de Goldstein

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6
Q

Quelles sont les 2 catégories des modèles conceptuels drogues-crimes, portrait statique?

A
  1. Liens proximaux
  2. Modèles distaux
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7
Q

Pour chaque catégorie, quels sont les modèles présents?

A

Liens proximaux:
* Modèle tripartite de Goldstein
* Modèle proximal inversé

Modèles distaux
* Modèle biopsychosocial**

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8
Q

Modèle tripartite de Goldstein (on peut être dans les 3 en même temps)

A

Drogues

—> Criminalité psychopharmacologique

—> Criminalité économico-compulsive

—> Criminalité systémique

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9
Q

Modèle psychopharmacologique: ÉTAPES

A
  1. Usage de drogues (surtout alcool)
  2. Intoxication
  3. Réaction psychopharmacologique
  4. Criminalité (surtout violence)
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10
Q

Modèle psychopharmcologique: EXPLICATIONS

A
  • Si la personne n’avais pas consommer, jamais elle n’aurais poser ce geste de violence
  • Toute explication est basée sur le fait d’avoir consommer
  • Si la personne consomme dans le but de commettre un délit ou d’inhiber certaines réticences à commettre un crime
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11
Q

Modèle économico-compulsif: ÉTAPES

A
  1. Cocaïne, dépendance, héroïne
  2. Coûts élevés
  3. Diversification des revenus
  4. Crimes lucratifs
  5. Cocaïne, dépendance héroïne
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12
Q

Modèle économico-compulsif: EXPLICATION

A
  • Différence avec le modèle précédent: Individu en situation de dépendance (souvent substance dispendieuse)
  • La personne se retrouve dans une situation où elle doit augmenter ses sources de revenus pour pouvoir répondre aux besoins de la dépendance
  • Pas nécessairement illégal
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13
Q

Modèle systémique: ÉTAPES

A
  1. Marché clandestin de la drogue (approv, distribution)
  2. Guerres de territoires et conflits gangs rivaux +Gestion de personnel et dettes
  3. Intimidation, voies de faits, meurtres
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14
Q

C’est quoi la criminalité lié au marché des drogues?

A
  • La vente
  • L’approvisionnement
  • Les organisations
    etc
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15
Q

Est-ce que tous les usagers de SPA sont impliqués dans des activités criminelles (autre que possession et achat) ?

A

C’est un moyen parmi d’autres de se procurer l’objet de dépendance, mais ce n’est pas tout le monde qui y sont impliqués

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16
Q

Modèle proximal inversé: ÉTAPES

A
  1. Implication délinquante
  2. Argent + contacts + drogues
  3. Drogues
17
Q

Modèle proximal inversé: EXPLICATIONS

A
  • C’est la délinquance qui va mener à l’utilisation de la substance
18
Q

Modèle distal biopsychosocial:

A

Facteurs de risque et de protection

—> Criminalité

—> Consommation/Abus de drogues

—> Autres activités délinquantes

19
Q

Modèle distal biopsychosocial: EXPLICATIONS

A
  • Peut expliquer toutes activités déviantes
  • C’est les interactions entre les facteurs de risques et de protection qui vont faire en sorte que je vais adopter ou non des comportements à risque, en tant qu’individu
20
Q

Modèle général des comportement à risque à l’adolescence: FAITS

A
  • Ce n’est pas parce qu’il y a un facteur de risque, qu’il va absolument y avoir un impact
  • C’est un modèle qui manque de relief, mais qui est quand même plus complet que les précédents. On demeure toutefois statique.
21
Q

Les critiques des modèles

A
  • Vision linéaire (suit l’ordre du temps, sans modifications ni prolongements )
  • Absence perspective de l’acteur (chaque ind. va vivre les situations différemment, va avoir un rapport aux institutions différents en fonction des paramètres de sa vie)
  • Vision statique (les évènements de la vie bouge et avec ces modèles, on est dans une photo)
  • Facteurs environnementaux vs individualisation (Focus sur l’ind., son comportement individuel, on ne pose pas de questions collectives)
  • Vision réductrice de la personne qui utilise des SPA
22
Q

Dans les modèle conceptuels drogues-crimes, c’est quoi le portrait dynamique, le portrait intégré d’un style de vie déviant?

A

Portrait où on va tenté de rendre compte davantage de la complexité des relations drogues-crimes

23
Q

Qu’est ce que ce modèle a de plus que les autres?

A

Le concept de trajectoire

  • Temps, développement, transition
  • Interactions dynamiques avec les systèmes en évolution (les liens [systèmes, institutions qui changent autour de nous] ne sont pas statiques)
  • Signification des expériences pour l’acteur (processus de construction)
  • Non-linéaire (toutes trajectoires possibles)
24
Q

Trajectoires déviantes: Facteurs de progression et de maintien

A

1. La substance
* Tolérance (qte + fréquence)
* Inconvénient (mode de conso)

2. Revenus
* Besoins financiers liés à la conso.= délits lucratifs (ventre drogues)

3. Milieux de vie (interaction)
* Milieu d’origine-quartier, opportunités
* Marginalisation et exclusion sociale
* Milieux criminalisés

4. Évènement marquant
* Point tournant dans la vie de l’ind.
* Dépend de chacun-signification

25
Q

Trajectoires déviantes: facteurs de diminution, d’arrêt et d’interruption

A
  • Pression pairs ou famille
  • Pressions internes
  • Pressions organisationnelles
  • Pressions milieu délinquant
26
Q

Qu’est-ce que ce modèle apporte?

A
  • Subjectivité de l’acteur
  • Trajectoire et transformations
  • Interaction avec environnement
  • Déviance comme construit social