Séance 3 : Hollywood Durant Les Années Folles Flashcards
Rationalisation production pour produire massivement des films
-spécialisation des tâches et rationalisation des outils de production (regroupement corps de métiers et rentabilisation studios)
-système de talents sous contrats (recrutement sur plusieurs années)
-planification production à l’année en fonction des succès ou non de l’année passée
-producteur a dernier mot mais réal a encore certaine autonomie (peut mener à discordes : film Les Rapaces)
-mouvement de concentration : maîtriser les différentes étapes de la vie d’un film
Épanouissement culture cinématographique aux U.S.A
-clientèle élargie et avertie
-construction des Movie Palaces (ex : Roxy et Grauman’s Chinese Theatre à N.Y.C)
Attraction des talents
Venues d’anonymes en quête de gloire (Rudolph Valentino) (certaines ne rencontrent pas le succès)
Venues d’artistes expérimentés (Ernst Lubitsch, Murneau, Karl Freund) pour 3 raisons :
-accroître qualité production Hollywoodienne
-faciliter le succès des films à l’étranger
-noyer la concurrence
Hollywood vue comme ville…
Illusoire, de mirage, destruction des gens dès les 20’s
“Mi-paradis, mi-enfer” _ Yvan Noé
Exportation de films car (5) :
-atouts économiques (marché intérieur suffisant pour rentabiliser)
-atouts esthétiques et culturels (qualité dramaturgique et spectaculaire : Douglas Fairbanks fait des cascades, “Le Fantôme de l’Opéra” à décors/maquillage/m.e.s, “Ben-Hur” pour scène de course de chars)
-stars mondialement connues (foules qui se déplacent pour les voir = assez inédit pour l’époque)
-substrat culturel largement universel (adaptation de livres, joue célébrité roman, Wild West Show…)
-atouts politiques et diplomatiques (à soutient administration gouvernementale pour exportation à l’étranger -> commerce suit le film)
Exportation d’un modèle (2) :
-modèle économique (FR met accent sur auteur plutôt qu’acteur car pas les mêmes moyens)
-modèle esthétique et culturel (influence partout dans le monde)
Conclusion
-Hollywood s’affirme comme modèle économique, géant culturel, machine à produire du rêve et du spectacle
-a développé goût pour l’Amérique (soft-power) ou americano-phobie de la part des élites