Séance 13 Flashcards
Le manque du mot
Quelles sont les deux facettes du phénomène du mot sur le bout de la langue?
- Le syndrome du manque du mot (TOT en anglais) qui peut affecter toute personne à divers degrés.
- Le trouble du langage lié à l’accès lexical. Dans les cas plus grave, on parle d’anomie.
Vrai ou faux?
Le phénomène du mot sur le bout de la langue n’est pas nécessairement pathologique et « grave ».
Explique.
Vrai, on le considère pathologique lorsqu’il s’agit d’anomie.
Quelles sont les deux grandes approches scientifiques pour expliquer le phénomène du mot sur le bout de la langue?
- L’accès direct
- Le point de vue inférentiel
Sur quoi se base l’approche scientifique de l’accès direct?
Elle fonde sa pertinence sur des données empiriques découlant d’expériences en laboratoire de psychologie.
Comment l’approche scientifique de l’accès direct aborde-t-elle le phénomène du mot sur le bout de la langue?
Elle considère que ce phénomène est une sensation liée de façon directe avec la connaissance préalable du mot cible.
Comment l’approche scientifique du point de vue inférentiel aborde-t-elle le phénomène du mot sur le bout de la langue?
Elle considère que ce phénomène est causé par l’impression de connaître, déterminée par différents indices qui permettent au locuteur d’inférer que le mot cible lui viendra.
Quelles sont les 3 hypothèses dans l’approche de l’accès direct?
- Activation incomplète de la mémoire
- Mot bloquant
- Déficit de la transmission à deux étapes
Que stipule l’hypothèse de l’activation incomplète dans l’approche de l’accès direct? Parmi les 3 hypothèses, est-ce qu’elle est la plus ancienne ou la plus récente?
- Hypothèse la plus ancienne
- Postule que le sujet est conscient de l’existence du mot dans son lexique mental, mais qu’il ne peut lui accéder
Selon l’hypothèse de l’activation incomplète dans l’approche de l’accès direct, qu’est-ce que le phénomène du mot sur le bout de la langue?
Ce phénomène est considéré comme un état intermédiaire de la mémoire, situé entre l’oubli et le rappel.
Que stipule l’hypothèse du mot bloquant dans l’approche de l’accès direct?
Stipule que l’accès au mot cible est bloqué par un autre mot qui interfère, mais que la conscience qu’il s’agit du mauvais mot crée le sentiment du mot sur le bout de la langue.
Lors des expériences liées à l’hypothèse du mot bloquant, qu’est-ce qui a créé de la controverse? Pourquoi?
Le fait que les chercheurs induisent eux-mêmes les mots bloquants, ce qui est un peu controversé, puisque ce n’est pas la façon dont le phénomène se produit en réalité. Lorsque nous en faisons l’expérience, le mot bloquant surgit plutôt de lui-même dans notre pensée.
Que stipule l’hypothèse du déficit de transmission dans l’approche de l’accès direct? Parmi les 3 hypothèses, est-ce qu’elle est la plus ancienne ou la plus récente?
- La plus récente et la plus sophistiquée
- Soutient que le phénomème du mot sur le bout de la langue survient lorsque le locuteur parvient à atteindre la représentation sémantique du mot cible, mais qu’il échoue à effectuer la connexion pour joindre la représentation phonologique de celui-ci.
Selon les résultats d’expériences dans lesquelles on compare l’efficacité des indices liés sémantiquement au mot cible avec ceux qui sont phonologiquement semblables, qu’est-ce que l’hypothèse du déficit de transmission soutient-elle? Selon ces résultats, que peut-on conclure quant à des troubles pathologiques liés au phénomène du mot sur le bout de la langue?
Que les indices sémantiques n’ont pratiquement aucun effet sur les sujets, alors que les indices phonologiques aident le sujet à retrouver le mot.
On peut conclure que chez un patient atteint pathologiquement du phénomène du mot sur le bout de la langue, l’étape sémantique est fonctionnelle, mais l’étape phonologique est en déficit.
Quelle est la différence entre l’approche de l’accès direct et l’approche inférentielle?
L’approche inférentielle ne considère pas que le phénomène du mot sur le bout de la langue soit nécessairement causé par le fait que le locuteur connaisse le mot, mais seulement qu’il en ait l’impression.
Selon l’approche inférentielle, le phénomène du mot sur le bout de langue serait causé par quoi?
L’idée qu’on se fait de nos connaissances (jugement métacognitif) ou d’autres processus inconscients, non nécessairement liés à la connaissance du mot en soi.