Sclérose en plaques Flashcards
Définition SEP
Pathologie inflammatoire auto-immune du SNC : atteinte de la myéline du SNC. C’est une maladie démyélinisante du SNC puisqu’elle va affecter la gaine de myéline (atteinte de la substance blanche sous forme de plaques de démyélinisation à l’IRM). Gaine qui permet une meilleure communication entre les neurones.
Etiologie multifactorielle
Facteurs génétiques, immunitaires, hormonaux et environnementaux.
Citer les 2 formes évolutives de la SEP
- Forme Récurrente Rémittente (SEP-RR)
- Forme Primaire Progressive (SEP-PP)
Expliquer la forme Récurrente Rémittente
Elle est caractérisée par des épisodes d’apparition de nouveaux symptômes ou d’aggravation de symptômes existants (poussées) suivis par des périodes de rétablissement (rémission). Le rétablissement entre les poussées peut être total ou peut laisser des troubles persistants. Au bout d’un certain nombre d’années d’évolution, environ la moitié des patients qui présentaient une SEP RR ne vont plus avoir de poussées mais vont entrer dans la 2e phase de la maladie dans laquelle il n’y a plus de poussées mais un handicap s’installe et va s’aggraver plus ou moins rapidement.
Expliquer la forme Primaire Progressive
Forme invalidante de la maladie marquée par une aggravation régulière des symptômes généralement sans poussées distinctes ni périodes de rémission. Apparition d’un handicap irréversible deux fois plus élevé pour la SEP-PP que la SEP-RR.
85% début forme rémittente récurrente puis 50% secondairement progressive.
15% forme progressive primaire
Formes bénignes peu évolutives dans 20-30% faible handicap après 15 ans d’évolution mais incertitude « Epee de Damoclès »
Citer les 7 types de symptômes de la SEP pas forcément tous présents et n’arrivent pas tous en même en temps.
- Symptômes pouvant affecter la vue
- Atteinte l’appareil moteur
- Atteinte du système nerveux
- Troubles de la parole
- Troubles de la sensibilité
- Troubles de l’appareil urinaire
- Troubles digestifs
Décrire les symptômes pouvant affecter la vue
- Nystagmus (mouvement d’oscillation involontaire du globe oculaire, codé par la perturbation de la coordination occulo-motrice)
- Diplopie (vue double)
- Névrite optique (inflammation du nerf optique qui peut causer perte de la vision)
Décrire l’atteinte de l’appareil moteur
- Asthénie
- Spasmes (contractions involontaires des muscles)
- Ataxie (trouble de la coordination des mouvements pouvant se traduire par des troubles de la marche)
Décrire l’atteinte du système nerveux
- Fatigue
- Dépression
- Troubles cognitifs
- Troubles de l’humeur
Décrire les troubles digestifs
- Diarrhée
- Difficultés à avaler
- Constipation
Décrire les troubles de la parole
- Dysarthrie (trouble articulation, élocution)
Décrire les troubles de la sensibilité
- Douleur
- Paresthésie (affectant le sens du toucher comme les picotements)
- Hypoesthésie (diminution du sens du toucher)
Décrire les troubles de l’appareil urinaire
- Incontinence
Prévalence de 3 types de symptômes
Symptômes sensitifs (45% des cas)
Symptômes moteurs (20% des cas)
Symptômes oculaires (17% des cas)
Quel est le symptôme le plus rapporté ?
La fatigue est le symptôme le plus rapporté par les patients qui la considèrent comme le plus invalidant.
Diagnostic repose sur 2 types d’arguments
- Cliniques et évolutifs : importance de l’interrogatoire et de la clinique.
- Paracliniques : IRM, ponction lombaire (LCR), potentiels évoqués visuels.
Existe-t-il un traitement ?
Traitements : de fond et traitements symptomatiques. Ne permettent pas la guérison mais d’équilibrer les choses, ralentir l’évolution de la maladie.
Prévalence des troubles cognitifs
- Prévalence : 40-70% des cas au cours de la maladie. Le plus souvent, dysfonctionnements cognitifs légers à modérés. Il existe des formes démentielles (10%).
- Ils peuvent être observés dès le début de la maladie : 70% SEP RR diagnostic inférieur à 6 mois.
Il existe certaines formes sévères où les troubles cognitifs sont les premiers à s’exprimer.
Troubles cognitifs plus sévères dans les formes progressives que dans les formes rémittentes
Corrélation avec la sévérité du handicap physique n’est pas toujours retrouvée (études divergentes).