SAP Titre 3: Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide. Flashcards
Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide
GÉNÉRALITÉS
Il peut s’agir par exemple d’une personne?
Il peut s’agir par exemple d’une personne :
► qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre
► qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble
► qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours
Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE
le COS doit?
À cet effet, le COS doit :
► rassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix
► la calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré.
Dans certaines situations, le médecin ou le chef du GRIMP pourra faire appel à un « médecin référent IMP», dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter une réelle plus-value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS
Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide
Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances
Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :
► de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
♦atteindre la personne
♦ assurer son sauvetage
► des moyens à employer pour dégager la personne
Personne réfugiée, bloquée en hauteur ou menaçant de se jeter dans le vide
CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
Dès sa présentation sur intervention, le COS doit
► demander la police
► demander les matelas de sauvetage si nécessaire
► entamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de
négociation
► lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir
des spécialistes de la négociation (RAID en extra-muros, BRI pour Paris)
► faire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade ou de l’ouvrage
concerné, et le placer sous la responsabilité d’un sapeur-pompier
► évaluer la situation :
♦ analyse du risque pour la personne et pour les tiers (éventuellement inspection de l’appartement de la
personne)
♦ demande de moyens supplémentaires :
→ AR si le dialogue avec la personne s’annonce difficile (soit d’emblée, soit après échec des premiers
intervenants) et/ou si la situation paraît particulièrement dangereuse pour la victime et/ou les
intervenants
→ GRIMP pour la manœuvre de sauvetage ou l’approche du médecin référent GRIMP
► si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manœuvre, afin de
parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du
dialogue avec la personne, manœuvre du GRIMP, etc.)
► dans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le
COS peut alors demander un second officier de garde compagnie, qui prendra le relais au niveau du
dialogue avec la personne. Le médecin de l’AR, notamment s’il est qualifié « IMP », pourra également
prendre ce relais, si possible en s’approchant de la personne par le biais du GRIMP.