S7 (Le don d'organes : fondements et enjeux éthiques) Flashcards
l’agence français de biomédecine rappelle 3 principes fondamentaux qui régissent le don d’organes et de tissus en France garantissant le respect de la dignité humaine, qui sont?
- la gratuité du don = est un acte de générosité et de solidarité
- le consentement présumé pour le don d’organes et de tissus après la mort
- l’anonymat du don
Ces différents principes permettent d’élaborer quoi?
une éthique de la transplantation et du don qui éclaire les réflexions et les décisions qui sont prises par les médecins lorsque l’éventualité d’une greffe se pose.
Selon la Nouvelle Encyclopédie de Bioéthique : la transplantation d’organes consiste à faire quoi?
À cette définition s’ajoute également la possibilité du don cmt?
- à prélever sur un cadavre certains organes tels par exemple les reins, le cœur, la cornée, les poumons, les os etc., en vue de les transplanter chez un receveur atteint d’une maladie incurable ou terminale
- don entre vivants
En France, le don d’organes repose sur plusieurs impératifs éthiques fondamentaux qui sont?
- le principe du « consentement présumé »,
- le principe de la gratuité qui repose sur le principe de non-patrimonialité du corps humain et l’interdiction de vendre des éléments de son corps.
- Enfin, le principe d’anonymat pour ce qui est du don post-mortem
Le procédé technique de la greffe a démarré activement dans France en qls années?
dans les années 1950 notamment par des greffes de rein entre vivants mais limitées
dans ql années grâce au développement d’un certain nombre de protocoles scientifiques et techniques les greffes se font de + en +
depuis les années 1970
L’un des principaux obstacles aux greffes était quoi?
qld progrés ont permis aux receveurs de tolérer de mieux en mieux l’organe transplanté?
le rejet du greffon, c’est-à-dire l’incapacité pour le corps du receveur de tolérer et d’intégrer l’organe greffé
Les progrès de la recherche scientifique en matière de connaissance du système immunitaire et le développement de traitements immunosuppresseurs
ql autre mouvement est clé dans l’histoire français de la greffe, c la découverte de quoi?
La découverte du coma dépassé ou « mort cérébrale » change fondamentalement la pratique des greffes.
Cet état de « mort cérébrale » a été constaté et défini par qui?
par les médecins réanimateurs Goulon et Mollaret en 1959.
En février 1968 le prélèvement d’organes sur donneur en mort cérébrale est autorisé en France, et en avril paraît quoi? qui définit la mort cérébrale et autorise les prélèvements d’organes sur les personnes décédées dans ces conditions de morts cérébrale?
la circulaire Jeanneney
ql loi? relative aux prélèvements d’organes formule et autorise le principe du « consentement présumé », c’est-à-dire qu’elle « autorise le prélèvement d’organe en vue de greffe sur une personne vivante majeure et y ayant librement consenti, ainsi que sur le cadavre d’une personne n’ayant pas fait connaître de son vivant le refus d’un tel prélèvement
La Loi Caillavet n°76-1181 du 22 décembre 1976
Cette découverte semble révolutionner l’histoire de la greffe puisqu’elle permet de prélever un plus grand nombre d’organes et d’envisager progressivement la greffe comme quoi?
comme « une véritable méthode thérapeutique
Le processus qui conduit à une transplantation est cmt fortement encadré et implique une multitude d’acteurs. qui sont?
- Les équipes de soin et de réanimation vont prendre en charge le patient décédé et sa famille.
- les agences et les comités relais vont gérer la collecte et la répartition des organes, jusqu’aux médecins transplanteurs et aux soignants qui vont prendre en charge le « receveur » et son entourage.
En France, la création de quoi au début des années 1990 a permis d’introduire davantage de transparence dans la collecte et la répartition des organes?
l’Établissement Français des Greffes
Ces organisations témoignent d’une forme de quoi? des corps dans la mesure où l’obtention et l’allocation de la ressource relève désormais d’administrations en principe indépendantes des médecins transplanteurs».
« nationalisation »