ROFSIS Flashcards

1
Q

Quelles sont les missions de compétences exclusives de la BSPP ?

A

La BSPP est chargée de :
► la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
► la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
► la protection des personnes, des biens et de l’environnement.

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2
Q

Quelles sont les missions de compétences partagés ?

A

La BSPP concourt à :
► la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
► l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
► les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation.

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3
Q

Quelles sont les interventions dont l’objet relève de sociétés privé ?

A

► brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
► mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
► transport par carence ambulance
► distribution d’eau potable auprès des populations
► divagation des chiens et des chats
► débouchage d’égout ou de canalisation
► personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
► destruction d’hyménoptères
► ouverture de portes sans risque à l’intérieur
► fuite d’eau
► panne d’origine électrique
► assèchement et nettoyage de locaux
► enlèvement de banderole ou d’emblème
► écobuage
► Animal blessé dont la prise en charge peut être assurée par son propriétaire
► Animal en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyens lourds et/ou spéciaux

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4
Q

Quelles sont les intervention dont l’objet relève de services publics spécialisés ?

A

► accident matériel de la circulation
► alerte à la bombe
► engin explosif
► objet, colis ou enveloppe suspect
► ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles…)
► dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables
► opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes
► reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques
► recherche d’objets
► recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers
► personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) sans notion de prompt secours
► transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires).

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5
Q

Quelles sont les interventions de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes ?

A

► transport ou déplacement de personnes décédées
► maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre
► mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
► brumisation de la population lors des dispositifs prévisionnels de secours
► services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur .

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6
Q

Quelles sont les interventions pouvant faire l’objet d’une rétribution ?

A

► destruction de nids d’hyménoptère
► animaux morts ou errants sur la voie publique
► sauvetage d’animaux en lieu privé
► intervention pour ascenseur bloqué
► opérations de protection lieu privé
► intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)
► ouverture de porte
► levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance

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7
Q

Combien de communes défend la BSPP ?

A

124 communes

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8
Q

Quels départements la BSPP défend ?

A

Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Seine-
Saint-Denis (93) et Val-de-Marne (94)

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9
Q

Quelle est la superficie et la densité de population ?

A
  • 800 km²
  • 6.5 millions d’habitants à laquelle vient s’ajouter 2 millions e franciliens et 10 millions de personnes en transits
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10
Q

Combien y a t’il de gare SNCF ?

A

6

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11
Q

Citez les aéroports

A

Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-
Le Bourget

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12
Q

Combien y a t’il d’IGH ?

A

400

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13
Q

Combien y a t’il d’établissements recevant du public ?

A

45 000

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14
Q

Quelle est la concentration de réseaux, tuyaux et gaines techniques ?

A
  • 225 km de voies autoroutières et rapides,
  • 145 km de voies navigables,
  • 52 tunnels routiers de plus de 300m,
  • 16 lignes de métro,
  • 5 lignes de RER,
  • 3 046 km de réseau ferré,
  • 4 300 km de canalisations de gaz ou d’eau,
  • 450 km de conduites de vapeur sous pression.
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15
Q

Combien y a t’il de militaire à la BSPP ?

A

8 500 et dont près de 2 000 de garde ou d’astreinte quotidiennement.

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15
Q

Que veut dire SIDACR ?

A

Schéma interdépartemental d’analyse et
de couverture des risques.

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16
Q

Quelles sont les UES ?

A

Kourou, Biscarrosse, Louvre, Balard et la Bibliothèque nationale de France.

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16
Q

Quels sont les deux grands secteur ?

A

Administratif et opérationnel

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17
Q

Citez les détachements permanents dans lesquels est implanté la BSPP

A

La Présidence de la République, les ministères des Armées et de l’Intérieur, le Palais de la Cité, l’Assemblée nationale, le musée d’Orsay et l’Hôtel national des Invalides.

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18
Q

Comment sont qualifiés les lieux de stationnements en fonctions des moyens qui lui sont alloués et de son appartenance à un type de service ?

A

► lieu de stationnement opérationnel (LSO) : localisation des moyens sapeurs-pompiers
► lieu de stationnement santé (LSS) : localisation des moyens médicaux et paramédicaux
► lieu de stationnement des SDIS entrant dans le cadre des conventions interdépartementales d’assistance mutuelle (CIAM) (LS SDIS)

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19
Q

Citez moi les 3 familles de fonctions opérationnels

A
  • intégrantes (Il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP)
  • d’engagement (Il s’agit des fonctions nominales pour intervenir)
  • d’environnement (Il s’agit des fonctions complémentaires et de spécialité).
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20
Q

Fonctions intégrantes de quoi sont elles composées ?

A

► CDT (commandement)
► SIC (système d’informations et de commandement)
► LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
► SIO (soutien infrastructure opérationnelle)

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21
Q

Fonctions d’engagement, de quoi sont elles composées ?

A

► INC / EXT (incendie/extinction)
► SAUV (sauvetage)
► RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée)
► SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier)
► VENT (ventilation)

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22
Q

Fonctions d’environnement, de quoi sont elles composées ?

A

► NRBC (nucléaire-radiologique-biologique-chimique/antipollution)
► RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
► NAUT (nautique)
► IMP (intervention milieu périlleux)
► CYNO (cynotechnique)
► PROTEC (protection)
► ÉCL (éclairage)
► COM (communication)

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23
Q

La composition de la garde au niveau centre de secours

A

La garde comprend :
► 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
► 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous officier dans les autres centres de secours
► le personnel équipant les engins en service
► le personnel du PVO
► le service de jour

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24
Q

La composition de la garde au niveau du groupement

A

La garde comprend :
► 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
► 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
► le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
► le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel
► les conducteurs

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25
Q

Par quelle lettre est dénommé un engin pompe en fonction de la compétence du chef d’agrès ?

A

A : le chef d’agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP
B : le chef d’agrès est chef de garde incendie
C : le chef d’agrès est le chef de garde du centre de secours

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26
Q

Que comprend le service de jour ?

A

Le sergent de jour et le caporal de jour

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27
Q

De quoi est responsable le sergent de jour en compagnie d’incendie ?

A

Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC).

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28
Q

Quels sont les principes immuables sur lesquels se fonde la conduite des opérations à la BSPP ?

A

► l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
► le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
► la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

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29
Q

Qu’est ce que la responsabilité du chef ?

A

Celui qui est investi d’un commandement organique est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.

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30
Q

Qu’est ce que la responsabilité de l’intervention ?

A

Incombe au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel.

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31
Q

Qui prends le COS s’il y a plusieurs chef d’agrès ?

A

S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de 1er départ, c’est celui du CSTC qui est de fait COS. En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans le grade le plus élevé de prendre la fonction.

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32
Q

Comment est recueilli l’information ?

A

► du CO en charge de l’instruction des demandes. Il doit, en fonction de ses capacités à absorber les flux d’appels d’urgence, accompagner au mieux les personnes jusqu’à l’arrivée des secours (personnes bloquées dans les étages…) et poursuivre la recherche du renseignement. À cet effet, le CO dispose de toute la latitude pour :
* réécouter au besoin les appels enregistrés
* croiser des informations sur une même intervention entre les différents opérateurs CTA 18-112 avec si nécessaire la mise en place d’éventuelles consignes temporaires
* transmettre les informations considérées utiles directement au COS
► des personnes sur les lieux (évacuées avant notre arrivée ou se manifestant au secours)
► des services publics, privés ou personnes de l’art pouvant concourir à la résolution de la situation et potentiellement détenteurs d’informations précieuses
► des comptes-rendus circonstanciés faits par les différents personnels intervenants dans le cadre de leur mission (le tour du feu, des points ou appréciations de la situation…)

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33
Q

Quel sont les grands principes de l’anticipation ?

A

► en amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertoriation des établissements les plus dangereux
► au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève

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34
Q

La discipline requiert de l’exécutant :

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

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35
Q

La discipline au feu impose de :

A

► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

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36
Q

Quels sont les trois zones de l’intervention ?

A

Zone d’exclusion (rouge), zone contrôlée (orange) et zone de soutien (vert)

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37
Q

Qu’est ce que la zone d’exclusion ?

A

Il s’agit de la zone où les intervenants
sont directement exposés aux effets
du danger principal (par exemple,
exposition au feu et aux fumées
dans le cas d’un incendie ou à
proximité des véhicules concernés
sur un accident de la route). L’accès
en est strictement réglementé et
n’est autorisé qu’aux intervenants
équipés de tenues de protection
adaptées aux risques.

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38
Q

Qu’est ce que la zone contrôlée ?

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonnée l’engagement des intervenants en zone d’exclusion.
Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipe de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel)

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39
Q

Qu’est ce que la zone de soutien ?

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnels s’y trouvant. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel…

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40
Q

Ethique du général CASSO :

A

« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».

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41
Q

Qu’est ce que l’altruisme ?

A

Disposition de caractère qui pousse à
s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé

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42
Q

Qu’est ce que l’efficience ?

A

Capacité de rendement de performance.

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43
Q

Qu’est ce que la discrétion ?

A

Attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer.

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44
Q

Dans quel cas le secret professionnel n’est il pas absolu ?

A

► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

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45
Q

A quoi doit faire attention le sapeur pompier lors de l’abord d’une victime ?

A

► à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire
► à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif
► à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations. Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle

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46
Q

Lors d’un retard sur intervention dû a un véhicule tiers, comment doit être mentionner l’incident ?

A

8e rubrique de son message de rentrée. Après avoir noté la description du véhicule et sa plaque minéralogique, il prend contact avec la section contentieux pour la procédure à suivre (signalement, dépôt de plainte…).

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47
Q

Quels sont les mesures qui doivent être prise lorsque le véhicule est immobilisés sur la voie publique sur intervention ?

A

► le maintien en fonction des avertisseurs lumineux (signalisation de position)
► la mise en place de dispositifs coniques auto-stables à bandes blanches et rouges à distance suffisante (signalisation d’approche réduite)
► le port d’une tenue de haute visibilité conforme aux dispositions du code du travail (EPI)

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48
Q

Quels sont les trois types de feu ?

A

contenant, contenu et feux divers

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49
Q

Qu’est ce que le principe de la manœuvre ?

A
  • Sauvetage, mise en sécurité
  • lutte contre les propagations
  • ventilation
  • attaque, extinction
  • protection
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50
Q

Engagement tactique sur feu du premier engin pompe

A

► de dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en oeuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
► de s’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche
► de s’engager conformément aux principes de la manœuvre
► de pouvoir être désengagé facilement dès que possible

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51
Q

Engagement tactique sur feu du 1er MEA

A

► de se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
► de laisser la place à la mise en station éventuelle d’un 2e MEA
► de s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA

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52
Q

Engagement tactique sur feu du deuxième engin pompe

A

► de s’assurer de la présence effective du 1er engin pompe à l’adresse de l’intervention
► de s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manoeuvre
► de veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement
► de s’engager conformément aux principes de la manœuvre

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53
Q

Quels sont les 3 phases de l’extinction des incendies ?

A
  • feu circonscrit
  • maitre du feu
  • feu éteint
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54
Q

Citez la MGO incendie

A

❶ RECONNAISSANCES
❷ SAUVETAGES ET MISES EN SÉCURITÉ
❸ ÉTABLISSEMENTS
❹ VENTILATION
❺ ATTAQUE
❻ PROTECTION
❼ DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE
❽ SURVEILLANCE
❾ RONDES
❿ RETOUR D’EXPÉRIENCE (RETEX)

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55
Q

Reconnaissances d’attaque

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.

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56
Q

Reconnaissances périphériques

A

Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.

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57
Q

Reconnaissances à vue

A

Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.

58
Q

Définition de confinement

A

Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.

59
Q

Définition d’évacuation

A

Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.

60
Q

Définition de sauvetage

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.

61
Q

Définition de mise en sécurité

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

62
Q

Citez les deux principes de ventilation

A
  • naturelle
  • mécanique
63
Q

Citez les deux techniques de ventilation mécanique

A
  • par dépression (aspiration)
  • par surpression (injection)
64
Q

Citez les trois tactique de ventilation

A
  • attaque
  • protection
  • désenfumage
65
Q

Comment s’effectuent les cheminements ?

A

► sur un plancher menaçant ruine, le personnel se tient le long des murs
► sur un toit en pente, il progresse sur le faîtage ou le long des fermes
► sur une surface inondée, il prend garde aux éventuels fosses et regards camouflés en testant le sol

66
Q

L’arrivée en gaz doit être neutralisée, quels sont les premiers éléments dont disposent les sapeurs pompiers afin de barrer ces éléments ?

A

► sur trottoir pour l’ensemble du ou des bâtiments situés à l’adresse
► en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiment
► en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier
► à l’étage pour le ou les locaux concernés

67
Q

Quels sont les éléments que GrDF est habilités a manœuvrer ?

A

► à manœuvrer un barrage où l’indication « RÉSEAU » apparaît
► à manœuvrer un barrage déjà fermé

68
Q

Lors de présence de risques technologiques, quel est le souci immédiat du chef de détachement ?

A

► protéger son personnel
► établir un large périmètre de sécurité
► se renseigner au plus vite sur la nature et
l’emplacement du risque (technicien, responsable d’établissement, documentation)
► demander les moyens adaptés

69
Q

Lors de la fin d’intervention, quels sont les mesures que doit prendre le CA avant de quitter les lieux ?

A

► reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas
► s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
► s’assure de la présence de tout son personnel
► lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de disponibilité dès son retour sur son secteur

70
Q

Lors de la fin d’intervention, quels sont les mesures que doit prendre le conducteur avant de quitter les lieux ?

A

► vérifie la présence et l’état de son matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire
► complète le remplissage de sa citerne

71
Q

Pendant le trajet de retour, que doit faire le CA ?

A

► assure la veille radio
► met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA
► décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe
► peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple)

72
Q

A l’arrivée au centre de secours , que doit faire le CA ?

A

► fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention
► s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier après
une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale
► vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé
► contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin
► s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel
► prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite
► se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
► rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)

73
Q

A l’arrivée au CS que doit faire le conducteur ?

A

► contrôle l’aspect extérieur de son engin
► assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel
► effectue, le cas échéant, le plein de carburant
► effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés
► signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel

74
Q

Le RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phasent, lesquels ?

A

► le recueil de l’information sur le terrain généralement effectué par les intervenants, complété le cas échéant par la garde RCCI
► l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements
► la recherche de solutions (évolutions des règlements, études, modifications techniques…)
► la diffusion et l’archivage de ces enseignements

75
Q

Le RETEX doit produire 2 effets, lesquels ?

A

► garantir la qualité de la préparation opérationnelle et l’enrichissement de la culture opérationnelle
► faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter des réponses opérationnelles et/ou réglementaires aux difficultés rencontrées

76
Q

L’explosion peut être générée par la présence de quoi ?

A

► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables
► de poussières en suspension dans l’air
► d’un récipient ou d’une conduite sous pression
► de produits explosifs par nature
► de gaz en récipient

77
Q

Par quoi peut être déclenchée une explosion ?

A

► une source externe (étincelle, flamme)
► un échauffement trop important (surpression)
► un refroidissement trop rapide (choc thermique)
► un choc mécanique
► un apport brusque de comburant

78
Q

A quoi sert la reconnaissance du risque d’explosion ?

A

► COLLECTER les informations, renseignements
► DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion, ainsi que de leur propagation
► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres

79
Q

Quel est le but de l’intervention lors d’un risques d’explosion ?

A

► empêcher le risque de se transformer en explosion
► préparer la mise en oeuvre des moyens susceptibles de limiter les dégâts et dommages si l’explosion est probable

80
Q

On distingue deux types de risque ?

A

► risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
► risque d’explosion en présence d’un feu

81
Q

Que veut dire LIE ?

A

Limite Inférieur d’Explosibilité

82
Q

Que veut dire LSE ?

A

Limite Supérieure d’Explosibilité

83
Q

La mission des secours
est exclusivement une MISSION DE SAUVEGARDE.
Elle comprend plusieurs mesures, lesquelles ?

A

► mesures préalables
► mesures d’intervention proprement dites

84
Q

Qu’est ce que les mesure préalables ?

A
  • Estimer
  • Localiser
  • Délimiter
85
Q

Qu’est ce que la très basse tension ?

A
  • courant alternatif : inf à 50 V
  • courant continue : inf à 120 V
86
Q

Qu’est ce que la basse tension ?

A
  • courant alternatif : entre 50 et 1000 V
  • courant continu : entre 120 et 1500 V
87
Q

Qu’est ce que la haute tension ?

A
  • courant alternatif : sup à 1000 V
  • courant continu : sup à 1500 V
88
Q

Comment procéder a l’extinction d’une installation basse tension ?

A

jet diffusé d’attaque, en respectant une distance minimale de 2 m entre la lance et l’installation.

89
Q

Comment et par qui peut être réaliser l’extinction d’une installation basse tension ?

A

Cette manoeuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :
► manoeuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet
avec précaution sur les pièces sous tension
► procéder par gestes lents et précis
► reculer à la moindre sensation de picotement
► faire attention au risque d’électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant
► rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc.)

90
Q

Quelles sont les mesures à prendre lors d’une intervention sur le réseau ferré ?

A

► prendre les mesures de sécurité prévues dans le BSP 370
► ne jamais toucher aux caténaires tombées, ainsi qu’aux câbles et aux pièces qui sont en contact avec ces dernières
► ne pas monter aux poteaux supportant les fils conducteurs et ne pas s’approcher de ceux sur lesquels apparaissent des phénomènes anormaux
► ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tension ou trop près de celles-ci
► se méfier des courants de retour et des courants induits, ainsi que des amorçages d’arc qui peuvent
survenir jusqu’à 40 cm d’un élément conducteur
► tenir compte du fait que les gaz chauds dégagés par un incendie peuvent être conducteurs de l’électricité
► s’assurer que les échelles et les outils employés ne peuvent pas se retrouver en contact avec les
installations électriques ou placés trop près de ces dernières.

91
Q

Citer la MGO NRBC

A

❶ Recherche du renseignement
❷ Protection du personnel intervenant
❸ Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population
❹ Périmètre de sécurité réflexe
❺ Détection d’alerte

92
Q

Dans la MGO NRBC, décrire ce qu’est la recherche du renseignement

A

Il s’agit de recueillir un maximum d’informations et de les vérifier autant que faire se peut (un renseignement est une information vérifiée) notamment :

a) situation météorologique (point micro météo du lieux de l’intervention)

b) la nature du ou des produit(s) en cause (caractéristiques, quantité, dangers) :
► prendre contact avec une personne ressource (responsable d’exploitation, personne compé-tente en radioprotection, conducteur, transporteur, expéditeur, etc.)
► obtenir le plus rapidement possible les renseignements sur les produits par les fiches de sécurité, les documents de transport ou par l’intermédiaire du CSO (qui contactera le CO)

c) les circonstances de l’événement (situation initiale)

d) présence d’éventuelles ou de potentielles victimes avec évaluation des symptômes communs

e) relevés de mesures effectuées par le requérant avant l’arrivée des secours

f) les mesures déjà prises par le requérant :
► plan de secours privé ou public éventuellement applicable

g) exploiter les mesures définies dans les plans de secours privés (POI/PUI) ou publics (ÉTARÉ, PPI,
ORSEC, TMR, etc.).

93
Q

Dans la MGO NRBC, citer ce qu’est la protection du personnel intervenant

A

a) s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz)

b) porter les EPI adaptés au risque (TDF ou tenue de type3 + ARI). En l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la tenue de type 3

c) contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos

d) engager le minimum de personnel (en binôme, à vue)

e) constituer une équipe de sécurité

f) en cas d’incendie :
► utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide1 pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau.

94
Q

Dans la MGO NRBC, citer ce qu’est le sauvetage/évacuation/mise à l’abri de la population

A

a) soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS)

b) mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques (« mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS)

c) mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration)

d) confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation)

95
Q

Dans la MGO NRBC, citer ce qu’est le périmètre de sécurité réflexe

A

Il s’agit d’organiser rapidement les lieux de l’intervention :

a) définir une zone d’exclusion a priori, compatible avec les conditions d’engagement :
► à défaut d’indication plus précise, appliquer les distances suivantes :
* 50 m du point origine estimé pour les pompiers
* 100 m du point origine estimé pour la population
* 500 m en cas de risques d’explosion
* ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort

b) matérialiser cette zone en s’appuyant sur les dispositions constructives existantes (pièce, bâtiment, rue, etc.) et au moyen d’outils (commande, ruban Rubalise®, etc.)

c) identifier un seul point d’entrée et de sortie, en prêtant une attention au sens du vent, notamment si le
phénomène se manifeste à l’air libre

96
Q

Dans la MGO NRBC, citer ce qu’est la détection de l’alerte

A

Il s’agit de caractériser la présence de matières dangereuses :

a) par la mise en oeuvre des appareils de détection de substances chimiques et radiologiques dangereuses présents dans les engins du détachement sur les lieux et la réalisation de relevés fréquents Cf. BSP 200.20

b) pour la demande de renforts adaptés, en fonction des résultats et des éléments d’analyse

c) afin de fixer un point de regroupement des renforts et veiller à ce que la zone de déploiement initial (ZDI) ne soit pas exposée aux effets d’un nuage toxique

97
Q

Lors d’une intervention à caractère NRBC, que doit demander le premier COS ?

A

► 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en évidence un risque NRBC
► les moyens des différents plans s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée

98
Q

Quels sont les risques radiologiques ?

A

► risque d’irradiation
► risque de contamination

99
Q

En cas de risques radiologique, quels sont les trois grands paramètres ?

A
  • temps
  • écran
  • distance
100
Q

Quelles est la prise en charge d’une victime en environnement radiologique ?

A

► dans tous les cas, l’urgence médico-chirurgicale prime sur le risque radiologique
► en cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie en cas de de détresse ventilatoire.
► tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple)

101
Q

Que peuvent entrainer, de par leurs
substances et préparations dangereuses, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, les produits chimiques ?

A

► accélérer et propager un incendie
► faire naître un danger d’explosion
► provoquer de graves brûlures
► produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants

102
Q

Les produits chimiques sont classés en fonctions des catégories suivantes :

A

► explosible : TNT, etc.
► comburant : oxygène peroxydes, etc.
► inflammable : éther, acétylène, etc.
► toxique : sarin, chlore, etc.
► corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures
chimiques graves
► cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction (bromure d’éthidium)

103
Q

Quels sont les deux éléments distincts que l’on retrouve lors des TMD (transport de matières dangereuses) ?

A

► des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers
► des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger, ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU).

104
Q

Quel est le principe de base pour la prise en charge d’une victime en environnement chimique ?

A

► soustraire le plus rapidement possible les personnes à une exposition aux risques chimiques

105
Q

Comment prenons nous en charge une victime exposée à un gaz toxique ?

A

► mettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement).

106
Q

Comment prenons nous en charge une victime exposée à un agent chimique par contact (liquide, solide, aérosols, etc.) ?

A

► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement)
► déshabillage
► rinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact avec responsable sécurité du site ou coordination médicale (en cas d’exposition au visage, décontaminer avant de poser une protection respiratoire)
► pour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination médicale.

107
Q

Comment prenons nous en charge une victime exposée à un agent de type toxique de guerre ?

A

► utilisation des gants de décontamination chimique d’urgence
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie)
► déshabillage

108
Q

Les risques biologique peuvent se manifester soudes formes diverses, de quoi dépendent elles ?

A

► de la nature de l’agent ou des agents biologiques
► des modes de dispersions
► des voies de pénétration dans l’organisme

109
Q

Qu’est ce que le “DIMPET” concernant les menaces NRBC ?

A

► Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
► Identifier : dire de quelle matière il s’agit
► Mesurer : dire, combien de matière il y a
► Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible
► Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque ou une menace NRBC
► Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent

110
Q

Qu’est ce qu’un GIC ?

A

Groupe d’intervention chimique

111
Q

Qu’est ce qu’une GIR ?

A

Groupe d’intervention radiologique

112
Q

Qu’est ce qu’un GIB ?

A

Groupe d’intervention biologique

113
Q

Qu’est ce qu’un GCD ?

A

Groupe chaine de décontamination

114
Q

Qu’est ce qu’un GEC ?

A

Groupe enceintes de confinement

115
Q

Citer les différents rôles et taches lors d’une intervention à caractère NRBC

116
Q

Quel est la composition d’un GIC ?

A
  • 2 VLR OGC NRBC
  • 1 VI NRBC
117
Q

Quel est la composition d’un GIR/GIB ?

A
  • 2 VLR OGC NRBC
  • 1 VI NRBC
  • 1 VA NRBC
118
Q

Quel est la composition d’un GAPt ?

A
  • 1 VI NRBC/BAP
  • 1 GIC
119
Q

Quel est le composition d’un GAPa ?

A
  • 1 VI NRBC/BAP
  • 1 GIC
  • moyens nautiques
120
Q

Quel est le composition d’un GCD ?

A
  • 1 VLR CDG
  • 2 EP
  • BUMD
121
Q

Quel est le composition du départ pour plis ou colis ( suspicion NRBC ) ?

A
  • 1 VLR OGC
  • 1 VLR OGC NRBC
  • 1 VI NRBC
  • 1 VA NRBC
  • 1 VSAV
122
Q

Citer les niveaux d’engagements et les moyens pour le fonction antipollution

123
Q

Quels sont les moyens d’engagement RSMU ?

124
Q

Quel est le rôle du SDE 3 ?

A

► armer une cellule spécialisée au sein de l’EMO ou du PC APP dans le cas d’une intervention RSMU de grande ampleur
► conseiller le COB ou l’officier de garde COMOPS
► répondre aux questions d’une autorité civile si validé par COMBSPP
► se rendre sur intervention pour recueillir les informations, renforcer l’action du chef de section ou le remplacer le cas échéant
► anticiper les relèves de spécialistes sur une intervention RSMU d’ampleur

125
Q

Par qui le SDE3 peut-il être demandé ?

A

Il peut être demandé par un COS de niveau OSG.

126
Q

Décrire les tâches génériques du 1 er niveau tactique RSMU

A

► reconnaitre la zone d’intervention quelle que soit la cause afin d’évaluer le risque
► conseiller ou lever le doute d’un COS
► contribuer à la mise en place des
premières mesures de sauvegarde
► apporter un appui supplémentaire ou complémentaire à une manoeuvre de découpe ou de force au profit d’un CD
► évaluer le besoin de la composante RSMU

127
Q

Décrire les tâches génériques du 2ème niveau tactique RSMU

A

► reconnaitre un « chantier » de faible ampleur afin de proposer une manoeuvre RSMU au COS
► organiser et effectuer une manoeuvre de « recherche et sauvetage » d’une victime
► organiser et effectuer une manoeuvre d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée sur un « chantier » RSMU
► organiser et effectuer une manoeuvre de force, de découpe, de percement sur un « chantier » RSMU indépendant ou en appui d’une équipe de primo-intervenants

128
Q

Décrire les tâches génériques du 3ème niveau tactique RSMU

A

► reconnaitre un « chantier » d’ampleur afin de proposer une manoeuvre RSMU au COS
► sectoriser un « chantier » RSMU en secteurs indépendants et prioriser les actions
► organiser et coordonner plusieurs manoeuvres de « recherche et sauvetage » de victimes de façon simultanée (localiser et accéder à une victime ensevelie, puis l’extraire au moyen de techniques adaptées)
► organiser et coordonner plusieurs manoeuvres d’étaiement d’urgence ou de sécurisation afin de faire progresser une équipe SP ou spécialisée
► organiser et coordonner des manoeuvres de force, de découpe, de percement sur deux secteurs RSMU indépendants
► anticiper les relèves des spécialistes

129
Q

Quel est le MGO RSMU des primo intervenants ?

A

► demande les équipes spécialisées en fonction de l’importance de l’opération et recueille le maximum de renseignements sur les éventuelles victimes ensevelies
► dans l’attente des équipes spécialisées, fait réaliser les premiers sauvetages si possible, tout en prenant en compte la sécurité de ses personnels et n’engageant que le strict personnel nécessaire
► s’assure de l’exécution des premières mesures de sauvegarde comme le barrage des fluides (eau, gaz, électricité…) et définit un périmètre de sécurité conformément au présent règlement
► s’attache à prendre en compte les parties du bâtiment menaçant de tomber et le risque d’effondrement total
► porte une attention particulière sur le positionnement des premiers engins
► prévoit un axe logistique et une zone géographique adaptée pour regrouper les engins spécialisés (engins parfois imposants ou berce)
► renseigne le responsable RSMU de la situation dès son arrivée. Ce dernier devient alors son premier
conseiller technique

130
Q

Citer la MGO RSMU des spécialistes

A

► reconnaissance initiale du site
► zonage et sectorisation du site d’intervention
► sécurisation du site, sécurité des personnels
► détection, localisation, approche et dégagement
pour accéder à la ou les victimes
► opérations de sauvetage des victimes proprement dites
► traitement et évacuation des victimes de la zone dangereuse
► marquage

131
Q

Quels sont les missions des SIA ?

A

► assistance et secours d’urgence aux personnes en détresse
► protection des personnes, des biens et de l’environnement
► sécurité des interventions à caractère nautique

132
Q

quels sont les missions des SIS ?

A

► missions des SIA
► recherches de victimes sous l’eau
► interventions en milieu hyperbare (tunnelier)
► reconnaissances de volumes inondés (surface non libre)
► réaliser des travaux subaquatiques d’urgence
► reconnaissances subaquatiques
► feux de bateau ou sur berge

133
Q

Quels sont les moyens nautiques ?

A

► embarcation de secours aux victimes (ESAV)
► embarcation de secours aux victimes et incendie (ESAVI)
► embarcation multifonctions (EMF) tractée par 1 SPTT4
► canot de sauvetage léger (CSL) pliable embarqué dans un véhicule SIS ou la CSP5
► embarcation secours inondation (ESI6)

134
Q

Quels sont les niveaux d’engagements et les moyens nautiques ?

135
Q

Quelle est la MGO nautique ?

A

► 1) reconnaissances
► 2) sauvetages
► 3) recherche de renseignements
► 4) premières mesures de sauvegarde
► 5) sécurité des intervenants
► 6) prise en compte des spécialistes y compris civils (police fluviale)

136
Q

De quoi est chargé le conseiller technique GRIMP ?

A

► participer à la veille technologique et au retour d’expérience opérationnel
► proposer les aménagements nécessaires en matière d’équipements, formation initiale, préparation opérationnelle et emploi
► participer à l’élaboration du plan de formation et de la LAO IMP
► appuyer la réalisation des exercices d’entrainement
► conseiller le commandement lors d’interventions majeures ou présentant une difficulté technique
particulière

137
Q

De quoi est chargé le chef d’unité GRIMP ?

A

► la direction technique des interventions IMP
► la formation des sauveteurs IMP
► l’encadrement des stages de formation IMP

138
Q

Quel est le rôle du sauveteur GRIMP ?

A

► l’équipement de sites dans le cadre de l’opération
► l’exécution de reconnaissances
► l’exécution de sauvetages

139
Q

Que comprend la gestion du risque animalier pour les CYNO ?

A

► capture d’animaux susceptibles de représenter un risque confirmé et immédiat pour la population, les
biens ou l’environnement
► sauvetage d’animaux en difficulté dont la mise en sécurité requiert des moyens lourds et/ou spéciaux (équipements, savoir-faire, produits
pharmaceutiques…)
► prise en compte des animaux blessés dépourvus de propriétaire ou dont le propriétaire n’est pas sur
place

140
Q

Que comprend la recherche de personne pour les CYNO ?

A

► ensevelies sous décombres
► égarées (avec ou sans odeur de référence)
► tombées dans un cours d’eau ou un plan d’eau avec le renforcement précoce du dispositif par un groupe cynotechnique dès lors que le chef
d’agrès a la notion de confirmation de victime sous l’eau (reconnaissance en dehors des zones de recherche subaquatique depuis les berges ou une embarcation puis levée de doute final sur la zone de recherche subaquatique après retrait des
plongeurs),
► suite à un feu avec forte suspicion de présence de victime ou un accident de la circulation avec forte suspicion de personne éjectée (levée de doute)

141
Q

Quel est la composition d’un groupe risque animalier ?

142
Q

Quelle est la composition du groupe cynotechnique (VEC) ?

A

► 2 CYN dont 1 CYN 2 ou 3 + 2 chiens
Ou
► 2 CYN + 2 chiens + CYN 3