Rhumato Flashcards

1
Q

Devant une lombosciatique, quels signes doivent amener à une prise en charge chirurgicale urgente ?

A

Déficit moteur > 3/5
Syndrome de la queue de cheval
Hyperalgie résistante aux morphiniques

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2
Q

Drapeaux rouges devant une rachialgie

A

Terrain : > 50 ans, cancer, immunodépression, toxicomanie
Douleur du rachis thoracique
Douleurs inflammatoires
AEG
Fièvre
Signes neuros

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3
Q

Prise en charge en urgence d’une hypoercalcémie

A

ECG
Hyperhydratation + Biphosphonates IV

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4
Q

Mme V, 47 ans, vous est adressée, suite à la découverte d’une fracture vertébrale de L3 d’allure ostéoporotique. Parmi les propositions suivantes, quels sont les facteurs de risque de fracture ostéoporotique à rechercher?

a. tabagisme actif
b. consommation excessive de sodas
c. antécédent familial de fracture par fragilité osseuse
d. ménopause avant 40 ans
e. corticothérapie prolongée

A

ACDE

Age
Ménopause ou aménorrhée

Faible poids

Tabac et alcool

Corticothérapie

Faible apport calcique
Carence en vitamine D

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5
Q

Vous prenez en charge Mme S, 72 ans, suite à une fracture du bassin, sur chute de sa hauteur. Parmi les propositions suivantes, cochez le ou les élément(s) figurant sur le bilan d’ostéopathie fragilisante de 1ère intention :

a. Test au synacthène
b. CRP
c. 1,25-OH-vitamine D
d. Magnésium
e. Electrophorèse des protéines sériques

A

BE

C : la vitamine D se dose par la 25-OH-vitamine D

Bilan de première intention :
NFS + VS + CRP + EPP + iono + Ca + Ph + albu + créat + 25OHvitD + BHC

En deuxième intention ou selon clinique : PTH, TSH, testostérone, cortiol urinaire 14h, bilan martial

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6
Q

Vous recevez Mme F., 67 ans, suite à une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus droit, sur chute de sa hauteur. Elle vous rapporte son ostéodensitométrie : T-score au rachis -2.0 DS et au col fémoral T-score -2,3DS.

Parmi les propositions suivantes, suite à un traumatisme de basse cinétique, quelle(s) est (sont) la (les) fracture(s) ostéoporotique(s) considérées comme sévère(s)?

a. fracture du sacrum
b. fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus
c. fracture de l’extrémité inférieure du radius
d. fracture de la cheville
e. fracture du fémur distal

A

ABE

Fractures dites sévères : sacrum, vertèbres, 3 côtes, extrémité supérieure de l’humérus, fémur, tibia proximal

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7
Q

Mme P, 75 ans, ménopausée à l’âge de 52 ans, vous est adressée dans les suites d’une fracture du col fémoral gauche sur chute de sa hauteur. Son ostéodensitométrie retrouve un T-score au rachis L1-L4 à -2,0 DS et T-score à l’extrémité supérieure du fémur total droit -2,3 DS.
Vous envisagez un traitement anti-ostéoporotique.

Concernant le traitement anti-ostéoporotique dans l’ostéoporose post ménopausique, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s) ?

a. les bisphosphonates freinent le remodelage osseux
b. le tériparatide est un médicament ostéoformateur
c. le dénosumab est la seule biothérapie disponible dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique
d. le traitement hormonal substitutif peut être proposé à cette patiente
e. le raloxifène diminue l’incidence des fractures périphériques

A

ABC

AB : seul le tériparatide stimule la formation osseuse, les autres inhibent la résorption

D : le THM n’est indiqué qu’en cas de troubles climatériques

E : le raloxifène n’agit que sur les fractures vertébrales et n’est utilisé qu’en périménopause

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8
Q

Mme P, 70 ans vous est adressée dans les suites d’une fracture du col fémoral droit suite à une chute de sa hauteur. Vous envisagez un traitement par bisphosphonates.

Concernant le traitement par bisphosphonates dans l’ostéoporose post-ménopausique, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) exacte(s) ?

a. l’utilisation d’un bisphosphonate par voie orale est contre indiquée en cas d’oesophagite
b. le patient ne doit pas se coucher dans les 30 minutes suivant la prise
c. le patient doit prendre le traitement pendant son repas
d. l’ostéonécrose de la mâchoire est un évènement indésirable qui concerne plus de 5% des prescriptions
e. Ils peuvent être administré par voie orale ou intra-veineuse

A

ABE

Les biphosphonates doivent se prendre à jeun (seulement 3% absorbés), en restant vertical pendant 30 minutes après (évite l’oesophagite).

L’ostéonécrose de la mâchoire est rare mais grave. Un panoramique dentaire avec traitement des foyers infectieux doit être réalisé avant la mise en route du traitement.

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9
Q

Mme V. 56 ans, ménopausée, sous corticothérapie prolongée (≥ 3 mois) pour une pseudo-polyarthrite rhizomélique, vous demande dans quelle(s) situation(s) un traitement anti-ostéoporotique est indiqué chez elle?

a. dose de prednisone ≥ 7,5 mg/jour
b. antécédent de fracture de basse énergie
c. apports calciques < 500mg/jour
d. T-score à -1,5 DS à l’un des sites mesurés
e. IMC < 19 kg/cm2

A

AB

Le traitement est indiqué chez les femmes ménopausées si :

  • prise de > 7,5 mg de corticoïdes par jour
  • présence d’un facteur de risque : antécédents de fracture, âge > 70 ans, Tscore < 2,5 DS
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10
Q

Vous souhaitez traiter une patiente ayant fait une fracture vertébrale lombaire L4 ostéoporotique par bisphosphonate, quelle est votre prise en charge?

a. prescription d’un panoramique dentaire
b. prescription d’une fibroscopie oesophagienne
c. dosage de marqueurs sanguins du remodelage osseux (cross-laps) pour surveiller l’observance
d. correction d’une éventuelle insuffisance en apport calcique
e. supplémentation vitaminique D

A

ADE

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11
Q

Monsieur M., 72 ans, est suivi en rhumatologie pour une goutte tophacée. Ses antécédents comprennent un tabagisme actif, un éthylisme chronique, une obésité (IMC 34g/cm2), une hypertension artérielle, une hypercholestérolémie et une insuffisance rénale chronique vasculaire (clairance de la créatinine 35 mL/min). Son traitement comprend de l’hydroxychlorothiazide, de la simvastatine, et du triatec.

Chez Monsieur M., quel(s) facteur(s) favorisant(s) d’hyperuricémie retrouvez-vous ?

a. consommation de tabac
b. consommation d’alcool Correct
c. traitement par thiazidiques Correct
d. insuffisance rénale chronique Correct
e. traitement par statines

A

BCD

Facteurs de risque d’yperuricémie :

  • syndrome métabolique
  • régime : alcool, soda, abats et gibier
  • insuffisance rénale chronique
  • iatrogénie : diurétiques, ciclosporine, tacrolimus, chimiothérapie
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12
Q

Vous introduisez un traitement un traitement de fond par inhibiteur de la xanthine oxydase (Allopurinol) chez Monsieur S. 70 ans pour une goutte polyarticulaire. Il a pour antécédents une cardiopathie ischémique traitée par antiagrégant (aspirine), diurétique de l’anse (furosémide) et bétabloquant (acébutolol), un tabagisme sevré, un diabète de type 2 sous biguanides et une hypertension artérielle. Concernant le traitement de fond, quelle(s) est (sont) la (les) proposition (s) vraie(s) ?

a. il est suspendu dès que l’uricémie < 360 µmol/L
b. il n’est introduit que s’il existe une atteinte radiographique
c. il peut provoquer des allergies sévères
d. il favorise les crises de goutte à l’introduction
e. il s’associe systématiquement à des mesures hygiéno-diététiques

A

CDE

Traitement par Allopurinol introduit dès la première crise et poursuivi à vie.
Introduction sous couvert de colchicine ou AINS car risque de crise par mobilisation des cristaux.

/!\ Possible DRESS syndrome : informer le patient du besoin de suspendre le traitement à la moindre éruption cutanée

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12
Q

Vous introduisez un traitement un traitement de fond par inhibiteur de la xanthine oxydase (Allopurinol) chez Monsieur S. 70 ans pour une goutte polyarticulaire. Il a pour antécédents une cardiopathie ischémique traitée par antiagrégant (aspirine), diurétique de l’anse (furosémide) et bétabloquant (acébutolol), un tabagisme sevré, un diabète de type 2 sous biguanides et une hypertension artérielle. Concernant le traitement de fond, quelle(s) est (sont) la (les) proposition (s) vraie(s) ?

a. il est suspendu dès que l’uricémie < 360 µmol/L
b. il n’est introduit que s’il existe une atteinte radiographique
c. il peut provoquer des allergies sévères
d. il favorise les crises de goutte à l’introduction
e. il s’associe systématiquement à des mesures hygiéno-diététiques

A

CDE

Traitement par Allopurinol introduit dès la première crise et poursuivi à vie.
Introduction sous couvert de colchicine ou AINS car risque de crise par mobilisation des cristaux.

/!\ Possible DRESS syndrome : informer le patient du besoin de suspendre le traitement à la moindre éruption cutanée

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13
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la prise en charge thérapeutique de la goutte :

a. la colchicine est le seul traitement de crise possible chez un patient insuffisant rénal non sévère.
b. l’introduction du traitement de fond s’effectue classiquement sous couvert d’un traitement de la crise
c. le fébuxostat se discute après échec, contre-indication ou intolérance à l’allopurinol
d. chez une homme de moins de 40 ans, le traitement par allopurinol est systématique dès la 1ère crise de goutte
e. la cible thérapeutique d’un traitement hypouricémiant est une uricémie inférieure à 420 µmol/L

A

BCD

En aigu, le traitement repose sur la colchicine (corticoïdes si IR sévère).
Le traitement de fond se fait par Allopurinol et doit être introduit sous couvert d’un traitement de crise (risque de mobilisation des cristaux avec crise aiguë). Il est indiqué dès la première crise avec un objectif d’uricémie < 360 umol/L (idéalement 300).
En cas d’échec de l’Allopurinol, le fébuxostat se discute par un spécialiste.

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14
Q

Monsieur V, 58 ans, que vous suivez pour une goutte se présente aux urgences pour une poussée de goutte poly articulaire. Il vous explique s’être rendu à un événement festif 48 heures avant.

Quel(s) aliment(s) et quelle(s) boisson(s) faut-il éviter en cas de maladie goutteuse ?

a. bière
b. lait écrémé
c. sodas riches en fructose
d. crustacés
e. eaux richement minéralisées

A

ACD

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15
Q

Parmi les éléments suivants, le(s)quel(s) peuvent s’intégrer à une arthrite réactionnelle ?

a. panaris
b. conjonctivite
c. urétrite
d. vitiligo
e. pelade

A

BC

Syndrome de Leroy-Reiter

16
Q

Monsieur S. 31 ans, qui vous consulte pour des pygalgies inflammatoires et des talalgies inflammatoires. Quel(s) signe(s) recherchez-vous à l’examen clinique en faveur d’une spondylo-arthrite?

a. un signe de Phalen
b. une douleur sternale Correct
c. des nodules d’Heberden
d. une manoeuvre de Patrick positive Correct
e. un signe de Lasègue positif

A

BD

A : le signe de Phalen se retrouve dans le canal carpien

C : les nodules d’Heberden sont des nodules d’arthrose

E : le Lasègue est un signe de lombosciatique

17
Q

Concernant les examens complémentaires utiles pour la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la spondyloarthrite :

a. l’absence de sacroiliite radiographique exclue le diagnostic de spondyloarthrite
b. une IRM des sacroiliaques est utile au diagnostic lorsqu’il existe une forte suspicion clinique avec des radiographies des sacroiliaques normales
c. la scintigraphie osseuse au 99mTc peut être utile pour le diagnostic positif d’enthésite
d. des explorations fonctionnelles respiratoires seront prescrites s’il existe une diminution de l’ampliation thoracique
e. le typage HLA B27 positif est indispensable au diagnostic

A

BCD

A : des formes périphériques existent +++

18
Q

Vous venez de diagnostiquer une spondyloarthrite chez Monsieur S. sur des lombalgies inflammatoires, un statut HLAB27 positif et une sacro-iliite bilatérale à l’IRM du bassin. Vous souhaitez débuter un traitement de la spondyloarthrite chez ce patient :

a. les anti-inflammatoires non stéroïdiens per os sont les traitements de première intention
b. le méthotrexate est indiqué si réponse insuffisante aux anti-TNF
c. la spondyloarthrite sévère fait partie de la liste des affections de longue durée
d. Les anti-TNF sont indiqués en cas de réponse insuffisante aux anti-inflammatoires non stéroïdiens
e. la kinésithérapie n’est pas indiquée

A

ACD

Traitement :

  • en première intention : AINS
  • si inefficacité après essais de plusieurs classes : ajout d’une biothérapie ou de méthotrexate (uniquement si forme périphérique)
19
Q

Concernant le rhumatisme psoriasique :

a. le psoriasis précède systématiquement les arthrites
b. la dactylite est un signe majeur pour le diagnostic de rhumatisme psoriasique
c. un psoriasis cutané dans la famille est un argument pour le diagnostic de rhumatisme psoriasique
d. les arthrites peuvent précéder le psoriasis cutané
e. la présence de signes radiographiques de construction osseuse juxta-articulaire est évocateur de rhumatisme psoriasique

A

BCDE

20
Q

Vous suivez Mme T. 55 ans en consultation de rhumatologie pour une polyarthrite rhumatoïde. Elle vous interroge sur la physiopathologie et l’évolution de sa maladie. Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant la polyarthrite rhumatoïde ?

a. Il existe un recrutement de cellules immunitaires dans la membrane synoviale
b. Le facteur rhumatoïde, comme son nom l’indique, est un marqueur spécifique de la polyarthrite rhumatoïde (spécificité >90%)
c. Il s’agit d’une maladie auto-immune
d. Il s’agit d’une maladie chronique qui guérit spontanément en quelques années
e. Il peut survenir des manifestations extra-articulaires de type vascularite

A

ACE

A : formation du pannus synovial avec recrutement de cellules inflammatoires

B : le FR est aussi retrouvé dans le lupus, le Sjogren, l’endocardite infectieuse, la tuberculose…
-> toutes les pathologies avec inflammation chronique
+ vieillesse !!

21
Q

Vous suivez en consultation une patiente de 32 ans pour sa polyarthrite rhumatoïde. Vous souhaitez évaluer l’activité de la maladie à l’aide du score d’activité DAS 28.
Quel(s) est/sont le(s) élément(s), parmi les suivants, qui entre(nt) dans le calcul du DAS 28 ?

a. le nombre d’articulations douloureuses rapportées par le patient à l’interrogatoire durant les 48 dernières heures
b. le nombre d’articulations gonflées constatées sur les 28 préétablies
c. l’évaluation de l’activité de la maladie par le médecin sur une échelle visuelle analogique
d. l’évaluation de la douleur par le patient sur une échelle visuelle analogique
e. la VS ou la CRP

A

BE

Le test comprend :

  • paramètre clinique : nombre d’articulations douloureuses ou gonflées à la palpation
  • paramètre subjectif : évaluation par le patient sur une EVA
  • paramètre biologique (VS ou CRP)
22
Q

Vous venez de diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde anti-CCP positif chez Mme X. Parmi les propositions suivantes, le(s)quel(s) considérez-vous comme des facteurs de mauvais pronostic de la PR?

a. présence d’un syndrome inflammatoire biologique important
b. antécédent familial de polyarthrite rhumatoïde au premier degré
c. présence d’une atteinte microcristalline associée
d. présence d’une péricardite de la PR
e. présence d’érosions radiographiques

A

ADE

Facteurs pronostics :

  • DAS 28 > 3,2
  • syndrome inflammatoire biologique
  • positivité des anticorps
  • érosions sur les radios
  • handicap fonctionnel
  • manifestations extra-articulaires
  • comorbidités cardio, tumorales ou infectieuses
23
Q

Mme D., 50 ans, chez qui vous venez de diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde vous interroge sur les maladies associées à sa pathologie. Choisissez la ou les affection(s) dont le risque est augmenté dans la polyarthrite rhumatoïde?

a. maladie de Crohn
b. syndrome de Sjögren
c. lymphome B
d. athérosclérose
e. ostéoporose

A

BCDE

24
Q

Vous diagnostiquez en consultation une polyarthrite rhumatoïde, active, chez une patiente de 32 ans. Vous décidez d’instaurer un traitement par Méthotrexate. Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) vraie(s) concernant le Méthotrexate?

a. un contrôle du bilan biologique hépatique est recommandé avant l’instauration du traitement
b. un fibroscan est recommandé avant l’instauration du traitement
c. il est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère (DFG<20 ml/mn)
d. il est habituellement initié par voie intra-musculaire
e. il peut être poursuivi jusqu’au deuxième trimestre de la grossesse

A

AC

Bilan pré-thérapeutique :

  • NFS + BHC + albumine + créat
  • radio de thorax
  • sérologie VHB et VHC et quantiféron

Contre-indications :

  • insuffisance hépatique
  • insuffisance rénale
  • grossesse et allaitement
  • infections chroniques (tuberculose, VIH)
25
Q

Vous devez intensifier le traitement chez une patiente qui présente une polyarthrite rhumatoïde toujours active sous Méthotrexate aux doses maximales pour son poids. Vous décidez de mettre en place un traitement par anti TNF.

Lors d’un bilan pré-anti TNF quels sont les éléments obligatoires à rechercher ?

a. un antécédent de cancer
b. un antécédent de contage tuberculeux
c. un antécédent de diabète
d. un antécédent de sclérose en plaque
e. un antécédent d’infection sévère

A

ABDE

Contre-indications aux TNF :

  • infections aigues ou chroniques (tuberculose non traitée +++)
  • néoplasie ou hémopathie < 5 ans
  • maladie démyélinisante
  • insuffisance cardiaque sévère
  • grossesse
26
Q

Quels paramètres biologiques vérifiez-vous avant de débuter un traitement par biothérapie ?

a. le Quantiferon
b. la sérologie hépatite B
c. la sérologie pneumocoque
d. la sérologie hépatite C
e. la calcémie

A

ABD

27
Q

Un patient de 85 ans est amené aux urgences par sa fille pour céphalées non fébriles évoluant depuis 10 jours. Il n’a pas de photo-phonophobie, pas de fièvre et la nuque est souple. Le bilan biologique retrouve une CRP à 150 mg/L.
Quel(s) élément(s) allez-vous chercher à l’interrogatoire en faveur d’une artérite à cellules géantes (ou maladie de Horton) ?

a. Douleur des ceintures
b. Claudication de la mâchoire
c. Hyperesthésie du cuir chevelu
d. Claudication des membres inférieurs
e. Baisse d’acuité visuelle

A

ABCDE

Signes orientant vers un Horton :

  • AEG et fièvre
  • céphalées temporales
  • douleur sur le trajet des artères temporales
  • hyperesthésie du cuir chevelu
  • claudication de la mâchoire ou des membres
  • signes visuels : BAV brutale, flou visuel, diplopie, amaurose
  • signes PPR : douleurs inflammatoires de ceintures
28
Q

Quelle(s) est (sont) l’ (les) étiologie(s) pouvant donner un choc rotulien ?

a. arthrite septique
b. poussée de gonarthrose
c. arthrite microcristalline
d. lésion méniscale
e. érysipèle

A

ABCD

29
Q

A propos de l’aspect radiologique de l’atteinte thoracique de la sarcoïdose, cochez la ou les réponse(s) vraie(s) :

  1. Les lésions prédominent au niveau des lobes supérieurs.
  2. Les lésions évoluent vers une fibrose irréversible, qui correspond au stade 4.
  3. Elle est classifiée en 4 stades à partir des résultats du scanner thoracique.
  4. La lésion de base est le micronodule, de distribution lymphatique.
  5. Une tuberculose peut avoir le même aspect scannographique.
A

ABDE

Attention : la classification des stades de la sarcoïdose s’effectue sur la radiographie +++

30
Q

Quel bilan biologique + imagerie pour faire le diagnsotic de PR ?

A

Imagerie : radio des mains, des poignets, des pieds et des chevilles

Bio : NFS + CRP + EPP + FR + ACPA + FAN + créatinine + ASAT + ALAT + BU ou ECBU avec protéinurie

Ponction si articulation ponctionnable

31
Q

Quelles sont les caractéristiques des cristaux à pyrophosphate de calcium ?

A

Cristaux carrés intra et extracellulaires à faible biréfringence

32
Q

Quelles sont les 3 localisations préférentielle de la chondrocalcinose ?

A

Ligament triangulaire du carpe

Ménisques

Symphyse pubienne