Résilience & Traumatisme Flashcards
Définis résilience selon Luthar, Cecetti & Becker
Processus dynamique comprenant une adaptation positive dans un contexte d’adversité significative.
L’histoire du traumatisme?
Seconde moitié du 19e siècle.
Accidents de trains, individus impactés mais aucune blessure physique. Vrai ou faux? Au début, on pense que c’est du à des microlésions de la moëlle épinière. Le fait de penser que c’est faux (Brissaud, un autre élève de Charcot parle de “Sinistrose ou névrose de revendication”) est désuet. Même malgré la disparation des lésions, certains accidentés de train refusent de reprendre le travail.
C’est Charcot qui ouvre la voir vers la psychiatrisation de la notion de traumatisme. Il parle d’“hystéro-traumatisme” (effet trauma = dissociation de la conscience).
Janet et Freud s’y intéresse (deux élèves de Charcot). Oppenheim, neurologue allement, parle de “névrose traumatique”.
Ce débat est ensuite ravivé (période première guerre mondiale): obusite et shell shock.
Après guerre: Hans Selye invente le terme stress, termes “eustress”, “trouble général de l’adaptation”
Gross stress reaction (DSM 1, enlevé du DSM 2 et puis DSM 3 : PTSD), le PTSD = changement majeur dans la clinique du trauma (causalité des symptômes est externalisé)
DSM 4 : PTSD migre des troubles anxieux vers les stress related disorders
Trauma
Notion d’atteinte portée à l’intégrité physique
Notion de traumatisme vicariant
Difficile à définir: erreurs de type 1 (trop étroit), & erreurs de type 2 (trop large)
Manifestations de détresse psychologique: mises en lien avec la résilience, what could it mean
- Processus sous-jacents aux troubles en eux mêmes qui sont similaires
- Série de d’habilités qui s’activent spécifiquement selon le trouble?
Aller bien: les 2 modèles
Eudémoniste (bien-être psycho): dimensions cognitive (donner un sens à ses valeurs) et émotionnelle importante (flow)
Hédoniste (bien-être subjectif): dimensions cognitive (évaluation globale de la satisfaction) et émotionnelle too (séparée en + et -)
Les déterminants individuels psychologiques de la résilience
Coping mecanisms généréraux
&
Spécifiques au trauma
- Coping mecanismes généraux
- Locus de contrôle (Seligman et l’impuissance acquise)
- Gestion des émotions: influencer la valence émotionnelle (se concentrer sur +, remplacer une émotion par une autre, répondre par rire ou sourie, perceptions signaux gratifiants (augmente répértoire cognitif & comportemental de l’individu)
- Acceptation
- Centrées sur le comportements (s’entourer de personnes ressources, faire sport)
- Spécifiques au trauma
- Déni
- Evitement
- Restructuration cognitive (modification cognitive de l’événement trauma: lui attribuer aspect + ou le considérer moins grave).
Déterminants biologiques de la résilience
- Locus coerulus (émotions et mémoire), connecté à d’autres aires du cerveau, produit noradré sous l’effet du stress
- Cortex préfrontal G & D
- Amygdale (prise de décision, mémoire & réponse émoitionnelles)
- Hippocampe (apprentissage des peurs conditionnées, mémorisation des contextes et des situations)
- Cortex cingulaire (élaboration réponse adéquate suite à activation sur stress) - activité + chez anxieux et - chez dépressifs
- Certains molécules
D’un côté
- CRH (1) > ACTH > Cortisol >< Neuropeptide Y (1)
1. Hypothalamus et hippocame en + pour le NY - DHEA // cortisol par la surrénale. Si DHEA élevé: moins d’effets délétères du stress
- Système galanique: antagonistes de la galanine contrent bien le stress. Hausse liée au stress contrôlée par certains antidépresseurs
- Dopamine & sérotonine & gaba : double effet selon les récepteurs
- Oestrogènes (résistance au stress cognitif chez la femme) & testostérone
- NMDR
- Glucocorticoïdes:La résilience est associée à une composante émotionnelle importante. Mais les mesures de la résilience sont en grande partie des mesures cognitivo-comportementales
Processus émotionnels qui sous-tendent la résilience
- Emotions positives (Barbara Frederickson)
- Optimisme
- Sentiment d’impuissance
