Réponse de l'hôte à l'infection virale Flashcards
Quelle est la 1ere ligne de défense contre les infections virales ?
Ce sont les barrières physiques et chimiques (peau, mucus, pH acide, larmes…).
Quelle est la 2ème ligne de défense contre les infections virales ?
Ce sont les défenses cellulaires intrinsèques
Dans les défenses intrinsèques (constituant la deuxième ligne de défense contre les infections virales) définir et/ou décrire :
- La détection :
- L’autophagie
- Production d’effecteur
- Détection : détection de particules étrangères au sein de la cellule (effet cytopathique). Cette détection se fait soit au niveau membranaire par les récepteurs des endosomes appelés TLR, soit au niveau cellulaires par les protéines RLR. Cette détection entraine l’activation de cytokine inflammatoire (par les TLR), d’interféron (par les TLR et RLR) et par de possible interactions avec les récepteurs NLR on peut avoir un inflammasome entrainant l’activation de chimiokines.
- Autophagie : capacité à créer une double membrane qui englobe une structure puis la dégrade
- Production d’effecteurs = cytokines et interférons : IFN I (α, β), TNF α… Sont des marqueurs d’une infection récente, sont sécrétés dans les fluides biologiques et le sang. Activent la réponse immune innée : cellules dendritiques, macrophages, cellules adjacentes. Peut induire de l’apoptose de la cellule grâce à une cascade de transduction.
Quel élément est généralement à l’origine des symptomes observés lors des infections virales :
La réaction immunitaire de l’hôte contre le virus (qui induit la fèvre, les sommenlences, les myalgies, les nausées…).
Quelle est la 3ème ligne de défense contre les infections virales :
La réponse immune innée et adaptative
Uns dosage des éléments impliqués dans la réponse innée pert-il de faire la différence entre une infection virale et bactérienne ?
OUI
Citer et présenter brièvement le rôle de trois éléments intervenant dans la réponse immune innée :
- Cellules dendritiques : font le lien entre la réponse innée et la réponse adaptative.
- Cellules NK : à l’interface immunité innée/adaptative, elles éliminent les cellules n’exprimant pas les molécules MHC I ou qui expriment MHC I modifié.
- Le système du complément : provoque la lyse cellulaire ou virale, active l’inflammation, opsonisation et solubilisation des complexes immuns.
Délai d’apparition de la réponse innée :
moins de 24 heures
Délai d’apparition de la réponse adaptative :
7 jours
Quels sont les deux grands types de réponse dans la réponse adaptative ?
- Réponse humorale
- Réponse cellulaire
Pour la réponse adaptative, définir la réponse humorale :
Production d’anticorps se liant aux particules virales dans le sang et les muqueuses. Ces anticorps peuvent netraliser les virus, induire une lyse, une opsionisation ou une phagocytose cellulaire
Citer les différents types d’anticorps que l’on retrouve dans la réponse adaptative humorale :
- IgM : anticorps de réponse systématique primaire
- IgA : anticorps produits par le système immunitaire des muqueuses séréctoire
- IgG : réponse systémique majeure mémoire
Pour la réponse adaptative, définir la réponse cellulaire :
Réponse passant par les lymphocytes T qui détruisent les cellules infectées et entrainent la production de cytokines après la reconnaissance du virus.
La production de ces lymphocytes T passe par une étape d’amplification clonale (= division) et de différenciation (= activation).
Pourquoi chez les immunodéprimés certaines infections sont beaucoup plus graves que d’autres ?
Cela dépend du type d’immunodépression, les immunodéprimés de type cellules (déplétion des lymphocytes T) perdront leur immunité adaptative cellulaire, mais garderont l’immunité adaptative humorale. Ainsi comme les différentes infections ont des sensibilités différentes aux deux immunités adaptatives, les infections guéries chez l’immunocompté majoritairement par l’immunité cellualire seront plus grave chez l’immunodéprimés que les infections majoritairement guéris par l’immunité adaptative.
Pourquoi les sérologies peuvent permettent de diagnositiquer certaines infections mais pas toutes ?
Quand le temps d’incubation est court la réponse adaptative avant l’apparition des symptomes (le diagnostic sera clinique et basé sur d’autres méthodes biologiques) alors que quand le temps d’incubation est long, les sérologies peuvent être utile dans le diagnostic.