Relations intergroupes (cours 14) Flashcards
Quels sont les trois grandes théories possibles pour expliquer la discrimination et les conflits intergroupes?
Théorie des conflits réels (TCR)
Paradigme des groupes minimaux (PGM)
Théorie de l’identité sociale (TIS)
De quoi parle-t-on dans la théorie des conflits réels?
De concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées.
De quoi est la cause de la concurrence?
Des préjugés, de la discrimination et des conflits intergroupes.
Quels sont les trois phases de Sherif qui a mené cette théorie?
Formation des groupes.
Compétition des groupes.
Coopération des groupes.
En quoi consistait la phase 1 de la théorie de Sherif?
On sépare les garçons en deux groupes. Chaque groupe élabore sa propre structure (chef) et il y a absence de contact entre les deux groupes. Il y a déjà des croyances envers l’exogroupe en croyant que son endogroupe est supérieur.
En quoi consistait la phase 2 de la théorie de Sherif?
Il y a annonce d’une future compétition entre les deux équipes. L’équipe gagnante recevra des ressources tandis que l’équipe perdante ne recevra rien. Il y a une relation d’interdépendance négative puisque le gain d’une équipe se fait au détriment de l’autre.
En quoi consistait la phase 3 de la théorie de Sherif?
À rétablir des relations harmonieuses entre les deux groupes. Il y a maintenant une relation d’interdépendance positive puisque les futures épreuve se faisaient en coopération et non en compétition. Les buts sont communs.
Quel constat à été émis suite à cette étude?
Que la concurrence suffisait pour déclencher l’hostilité entre les groupes. Mais même avant la phase de compétition, les groupes avaient une attitudes défavorable l’une envers l’autre.
Qu’est-ce qui peut expliquer l’étude de Sherif?
Le paradigme des groupes sociaux. Que certains conditions minimales sont suffisantes pour provoquer la discrimination intergroupe.
Suite à cette étude, une autre expérimentation eu lieu, quelle était la seule variable indépendante manipulée?
La catégorisation sociale.
Comment fonctionnait cette seconde étude?
Les groupes sont fait par pile ou face. Aucune interaction entre les groupes, aucune compétition n’est annoncé, anonymat complet entre les deux groupes.
Qu’est-ce que ces conditions minimales apportent-elle?
Elle apporte quand même des attitudes négatives envers l’autre groupe.
Comment expliquer le biais proendogroupe observé dans les études sur le paradigme social des groupes minimaux?
L’identité sociale: Il s’agit d’un sentiment d’appartenance qui se développe à son endogroupe.On lui associe une valeur et une signification émotive.
Quel est l’objectif fondamental de l’individu dans la théorie de l’identité sociale de tajfel et turner?
maintenir/atteindre une identité sociale positive et distincte en tant que membre de son propre groupe d’appartenance.
Par quel moyen peut-on se faire une identité sociale positive?
Par la discrimination: favorise l’endogroupe et renforce la perception qu’il est distinct.
