réathletisation Flashcards
Expliquer l’alignement articulaire normal du genou ainsi que ses déviations excessives (valgus vs varus).
- le corps du fémur s’incline légèrement médialement lorsqu’il descend vers le genou (cette orientation oblique résulte de l’angle de naturel du fémur primal de 125deg)
- le tibia est horizontal donc l’angle entre le tibia et le fémur est d’env. 170-175 deg
- alignement en valgus léger normal
valgus excessif : plus petit ou égal à 165 deg
valrum plus grand ou égal à 180deg
Décrire chacun des mouvements possibles au genou en fonction de leur plan anatomique associé, de leur axe de rotation associé et les angles moyens pour chaque mouvement.
Expliquer l’ostéocinématique de l’articulation tibio-fémorale: Tibia sur fémur relativement fixe et fémur sur tibia relativement fixe.
deux degrés de liberté
- flexion-extension dans le plan sagittal
- rotation interne-externe dans le plan transverse (à moins que le genou soit en extension complète)
le mvt dans le plan frontal (ABD-ADD) ne se produit que passivement et est limitée
Décrire l’arthrocinématique de l’articulation tibio-fémoral (glissement-roulement-spin) en fonction des différentes ostéocinématiques: Tibia sur fémur relativement fixe et fémur sur tibia relativement fixe.
extension en chaine ouverte comme botté d’un ballon de soccer : articulation concave (plateau tibial) sur convexe (condyle fémoraux). Donc, roulement et glissement dans le même sens
extension en chaine fermée comme se lever d’une chaise : articulation convexe sur concave
Schématiser l’arthrocinématique de l’articulation tibio-fémorale dans un mouvement en chaîne ouverte et en chaîne fermée.
ouverte : fémur fixe
fermée : tibia fixe
Expliquer le mécanisme de «Screw Home Mechanism» ou mécanisme de verrouillage du genou.
- basé sur la rotation ou le ‘‘spin’’ du genou observable lors des 30 dernier degrés d’ext. du genou.
- rotation interne du fémur en chaine fermé et rotation externe du tibia en chaine ouverte
- augmente la congruence de l’articulation tibio-fémorale et favorise la stabilité
- vérouiller le genou en pleine ext., nécessite env. 10 deg de rotation externe du tibia
- le mécanisme de vérouillage du genou est déterminé par 3 facteurs : forme du condyle fémoral médial, la tension passive du LCA, la légère traction latérale du quadriceps
Identifier et expliquer les fonctions (leurs rôles) des ligaments collatéraux du genou ainsi que les ligaments croisés antérieur et postérieur
ligaments collatéraux : limite les mouvements excessifs du genou dans le plan frontal. Lorsque le genou est presque ou complètement étendu, le ligament collatéral médial fournit une résistance primaire contre une force valgus. Le collatéral latéral force en résistance primaire contre le valrus.
Expliquer le test du tiroir antérieur qu’un thérapeute pourrait faire pour évaluer l’état du LCA.
Énumérer les facteurs de risques et biomécaniques de blessure du LCA.
- ne sont pas très vascularisés
Expliquer les mécanismes de blessures les plus fréquentes du LCA et plus particulièrement chez les athlètes féminines.
se produit rapidement. mécanisme de blessure pas toujours connu
mécanisme principaux :
1- une forte activation du muscle quadriceps avec un genou moyennement fléchi ou presque étendu
2- un effondrement du genou en valgus
3- une rotation externe du genou (c-a-d que le fémur subit une rotation interne excessive p/r à un tibia fixe)
4- hyperextension du genou alors que le pied est fermement planté/fixé au sol
Expliquer les différents types de greffes du LCA ainsi que leurs avantages et inconvénients propre à chacun.
faible vascularisation, donc ne s’auto-guérit pas facilement.
Les personnes relativement inactive peuvent choisir de ne pas subir de chirurgie et de subir plutôt un programme intensif d’ex’s neuromusculaire visant à accroître la force et la stabilité de l’articulation
- autogreffe: utilise une portion du tendon rotulien (patellaire) ou une portion des tendons distaux du semi-tendineux et du gracile (ischio-jambier médiaux) de la personne pour remplacer le LCA déchiré
avantage :
- risque moins élevé d’infection ou de rejet
- taux de récidive plus faible
inconvénient:
- récupération plus longue si l’athlète est pressé de retourner au jeu
- utilisation d’une portion du corps comme greffon (donc potentiel de déficit de force à prévoir) - allogreffe : utilise le tendon rotulien ou ischio-jambier d’une autre personne (cadavre) pour remplacer le LCA déchiré
Avantage :
- récupération plus rapide si compétition importante à venir comme les olympique.
- Ne prend pas une portion du corps de l’athlète donc diminution des risques de déficit de force
inconvénient :
- risque d’infection et de rejet plus élevé
- moins durable dans le temps (longévité du greffons plus courte)
- plus de taux de récidives
Explique la cinématique de l’articulation fémoro-patellaire.
mouvement de la rotule p/r au fémur
- à 135 deg de flexion : la rotule touche le fémur principalement près de son pôle supérieur
- à mesure que le genou s’étend vers 90 deg de flexion, la région de contact commence à migrer vers son pôle inf.
- entre 90 et 60 deg de flexion, la rotule est généralement bien engagée dans le sillon trochléaire du fémur. c’est donc dans cet arc de mvt que la zone de contact entre la rotule et le fémur est à mon maximum.
- dans les derniers 20-30 deg d’extension, le point de contact principal migre vers le pôle inférieur. Au sein de ce mvt, la rotule perd une grande partie de son engagement dans le sillon trochléaire. Une fois en extension complète, la rotule repose
complètement contre le pad adipeux suprapatellaire. Dans cette position, avec le quadriceps
détendu, la rotule peut être déplacée librement
par rapport au fémur.
* La faible congruence entre la rotule et la gorge
trochléaire près de l’extension complète explique,
en partie, pourquoi la plupart des luxations
latérales chroniques (ou subluxations chroniques)
de la rotule se produisent dans cette position.
Nommer les actions, les mouvements induits par les muscles impliqués au niveau de l’articulation du genou.
voir tableau ppx 2 genou diapo 10
Définir ce qu’est la tendinopathie rotulienne (le «Jumpers knee»).
pathologie impliquant une douleur chronique a/n du tendon rotulien
considérations biomécanqiues : taux et amplitude de la flexion dorsale de la cheville à l’atterrissage et activation excentrique des muscles des MIs en particulier des quadriceps et des fléchisseurs plantaires.
AMPLEUR + RÉPÉTITON
Nommer les facteurs pouvant être associés à l’étiologie de la tendinopathie rotulienne.
facteurs extrinsèques : intensité de l’entrainement, surface de jeu, type de chaussure utilisées
facteurs intrinsèques: force, endurance, flexibilté, niveau de compétence, l’elasticité des tendons, sexe masculin, anthropométrie (poids/taille), hypermobilité patellaire et une patella haute.
des forces tendineuses importantes associées à des techniques spécifiques de saut (concentrique) ou d’atterrissage (excentrique) ont également été impliquées en tant que facteur de risque de développement d’un jumpers knee
Expliquer les forces externes exercées sur le quadriceps et comparer les différentes méthodes d’extension du genou en chaîne ouverte et en chaîne fermée.
les forces externes = poids du corps (chaine fermée) ou de la jambes (chaine ouverte) x le bras de levier externe
ouverte : plus je me rapproche de l’extension complete, plus l’activité du quadricep est grande
fermée : plus je descend dans mon squat et je fléchi le genou, plus les forces sont grandes.
Expliquer qu’est-ce qu’un retard des extenseurs ou «Extensor lag» et les mécanismes pouvant causer cette condition.
faiblesse significative des quadriceps, occasionne des difficultés considérable à completer l’extension complète des genoux (chaine ouverte)
Les cliniciens peuvent l’étendre passivement, mais les efforts en extension échouent dans les derniers 15 à 20 degrés d’extension
mécanisme possible:
- potentiel de moment de force des extenseur (quad) est moidre tandis que celui des fléchisseur est à son maximum en extension
- gonflement ou épanchement du genou suite à une blessure/chirurgie o.ex.
- résistance passive des muscles ischio-jambier qui s’étirent sur une hanche fléchie en position assise peut également jouer un rôle dans la limitation de l’extension complète du genou
Expliquer ce qu’est un Syndrome fémoro-patellaire (SFP) et les causes biomécaniques potentielles.
souvent associés à des activités de surutilisation. Plus souvent chez les personnes jeunes et actives.
dlrs péri ou rétro patellaire. douleur en montant les scalier, assis longtemps pu accroupie
causes biomécanique
Expliquer ce qu’est l’angle Q.
a mesure que le genou s’étend, les quadriceps se contractent et tirent sur la rotule non seulement vers le haut dans la trochlée du fémur, mais aussi légèrement latéralement et postérieurement.
En raison de l’association entre la douleur fémoro-patellaire et le tracking latéral excessif (et luxation possible) de la rotule, l’évaluation de la ligne de traction latérale des quadriceps p/r à la rotule est une mesure clinique significative
une telle mesure est appelée l’angle du quadriceps, ou plus communément l’angle Q
deux lignes :
1. milieu de la rotule et l’EIAS
2. tubérosité tibiale et le centre de la rotule (on poursuit la ligne)
Expliquer le rôle du quadriceps ainsi que les autres facteurs qui guident le «tracking» de la rotule.
Le quadriep comprime la rotule contre le fémur, stabilisant sa trajectoire p/r au fémur distal. cet effet de stabilisation augmente plus le genou vs en flexion
Expliquer la biomécanique de réception d’un saut mettant le LCA à risque de lésion et expliquer la biomécanique de réception d’un saut adéquate réduisant ce risque de lésion.
L’atterrissage avec un tronc plus redressé nécessite une activation excentrique relativement plus élevé des quadriceps et une activation relativement faible des ischio-jambiers et du grand fessier.
Ce patron favorise le cisaillement antérieur du tibia et donc augmente la tension sur le LCA
dorsiflexion excessive avec genoux qui dépassent les pieds
ischio limite le tiroir antérieur et fessier limitent vlagus
Comprendre les considérations biomécaniques lors de l’exécution d’exercices du genou suite à une reconstruction du ligament croisé antérieur (diapositives 161 à 172).
vrai ou faux : la plupart des blessures au LCA liées au sport surviennent dans des situations sans contact.
Vrai, 70% sans contact. Elles surviennent lors d’attérissage d’un saut ou lors d’une accèlèration, d’un changement de direction rapide ou d’un pivot sur un membre inférieur planté/fixé au sol.