Questions générales Flashcards
Qu’est-ce que la prévention primaire en excluant la DLP familiale ?
La prévention primaire désigne toutes les interventions populationnelles ou individuelles pour prévenir ou retarder l’apparition d’une maladie vasculaire athérosclérotique (MVAS).
Comment traitons selon la stratification de sévérité la prévention primaire ?
Une fois le cible atteint, devons-nous mesurer à nouveau le bilan lipidique ?
Une fois l’objectif de traitement atteint, il est peu utile de mesurer le bilan lipidique régulièrement à moins que l’observance thérapeutique n’apparaisse faible.
De même, il n’est pas recommandé de faire des bilan de suivi uniquement pour surveiller les enzymes hépatiques ou les CPK.
Quand référer à un spécialiste ?
Une référence à un spécialiste ou à une clinique spécialisée dans les lipides doit être
considérée chez les patients :
* Présentant des conditions comme l’insuffisance rénale ou le VIH, rendant très complexe
le traitement hypolipidémiant ;
* Avec une athérosclérose non expliquées ;
* Avec une dyslipidémie sévère ;
* Avec une dyslipidémie génétique ;
* N’atteignant pas les objectifs malgré un traitement pharmacologique ;
* Présence d’une intolérance aux traitements pharmacologiques malgré plusieurs essais.
Si le score est inférieur de 5 % et supérieur de 5 %, que faisons-nous
Le consensus recommande de répéter l’évaluation aux 5 ans si le score de Framingham est < 5 % et annuellement si le score de Framingham est ≥ 5 %.
Quand est-ce que nous devons doubler le score ?
Le risque en % doit être doublé en présence d’une histoire familiale positive de MCV précoce
chez un parent de 1 er degré, avant 55 ans pour l’homme et avant 65 ans chez la femme.
À quoi sert l’estimation de l’âge cardiovasculaire ? (Le score de Fram)
L’âge cardiovasculaire peut être utile dans les décisions thérapeutiques et favoriser l’observance médicamenteuse. En discuter augmente la probabilité qu’un individu atteigne les
valeurs lipidiques cibles et peut améliorer le contrôle de l’HTA difficile à traiter. Il y a de plus
en plus d’intérêt pour cette évaluation comme outil de changement de comportement.
Il correspond à l’âge du patient plus la différence entre son espérance de vie et l’espérance de
vie des Canadiens de même âge et sexe.
Par exemple, un homme de 50 ans avec espérance
de vie de 25 ans (par rapport à 30 ans pour un canadien moyen de son âge, soit une espérance de vie de 80 ans) se verra assigner un âge cardiovasculaire de 55 ans
