Questions entrevues SCC Flashcards
Pourquoi voulez-vous faire un stage en libération conditionnel ?
Passé : Enseignants de mon cours d’introduction à la criminologie en profil police au CNDF était ALC. Dans le cadre du cours, celui-ci nous donnait des expériences vécues dans le cadre de son travail pour appuyer sa matière, ce qui à cibler mon intérêt pour la gestion du risque en criminologie.
Présent : Grâce au cours d’Expertise sociale à la cour, j’ai pu mettre en pratique l’évaluation de facteurs criminogènes, non criminogènes et de protections d’un individu dans le cadre d’un laboratoire d’intervention. Il a été question de faire l’évaluation du risque et des besoins de l’individu à l’aide d’outils actuariels, soit le Statique-99R et le Stable-2007 pour ensuite formuler le risque et faire des recommandations qui tiennent compte du modèle Risque-Besoin-Réceptivité.
Futur : ce stage me permettrait d’acquérir des compétences pratiques en accompagnement et en suivi de personnes en libération conditionnelle, tout en apprenant à travailler en équipe avec des professionnels du secteur. C’est également le moment pour les contrevenants de transposer les apprentissages qu’ils ont eu en détention en société avec l’aide d’intervenants communautaire. Je crois fermement que la prévention de la récidive passe par un bon accompagnement en société, ce qui augmente la réussite de la réinsertion sociale.
Quel est la clientèle, les problématiques en libération conditionnelle ?
Le Service correctionnel du Canada (SCC) gère des délinquants qui purgent des peines de deux ans ou plus imposées par les tribunaux et assure la surveillance des délinquants ayant obtenu une mise en liberté sous condition dans la collectivité.
Problématiques sous-jacentes : Délinquance sexuelle, impulsivité/violence, dépendance/toxicomanie,
Libération conditionnelle
Ordonnace de surveillance de longue durée
Semi-liberté
Libération d’office
Moduler l’intervention en fonction du niveau de risque que représente la personne contrevenante et de l’environnement afin qu’elle soit le plus sécuritaire possible.
Quel est votre compréhension des services correctionnel canada, de sa mission ?
Ma compréhension des Services correctionnels Canada (SCC) est qu’il s’agit d’un organisme fédéral responsable de la gestion des personnes condamnées à des peines d’emprisonnement, tant en milieu carcéral qu’en libération conditionnelle.
La mission du SCC est de contribuer à la sécurité publique en incitant activement et en aidant les délinquants à devenir des citoyens respectueux des lois, tout en exerçant sur eux un contrôle raisonnable, sûr, sécuritaire et humaine.
En favorisant une réinsertion réussie et en collaborant avec des organismes communautaires, le SCC travaille à réduire les risques que ces individus retournent à la criminalité.
En somme, la mission du SCC repose sur un équilibre entre la sécurité publique et l’accompagnement des personnes sous sa responsabilité, avec l’objectif d’encourager des comportements positifs et une vie en société productive.
Croyez-vous que toutes les personnes soient réinsérable en société ? (Doit débattre mon point)
- Question très large, qui selon moi nécessite une réponse tous aussi large et non une réponse dichotomique.
- Plusieurs facteurs qui influence la réinsertion sociale
- Facteurs individuels de la personne
o Risque que représente la personne : récidive dans le passé,
o Autodétermination : participation à des programmes, respect des conditions
o Réceptivité aux programmes
o La responsabilisation de la personne - Facteurs contextuels
o Entourage de la personne (prosociale, impliqué qui vont être un point d’ancrage dans la réinsertion)
o Économique
o Stigmatisation - Purger le temps en détention sans avoir de libération anticiper avec un accompagnement graduel en société a démontrer ne pas réduire le risque de récidive.
- C’est la réinsertion sociale qui diminue les probabilités de récidive. = raison d’être de la libération conditionnelle.
Je crois que la réinsertion sociale est possible pour ne nombreuses personnes puisque je crois au potentiel de changement de chaque individu, mais que cela dépendant des d’une multitude de facteurs individuels et contextuels.
Bref, selon moi chaque cas est unique. Oui il faut croire en la réinsertion sociale des individus mais il faut toujours garder en tête que le mandat de protection de la société prime.
Moduler l’intervention en fonction du niveau de risque que représente la personne contrevenante et de l’environnement pour qu’elle soit le plus sécuritaire possible.
Avez-vous des intérêts pour travailler avec une clientèle en particulier ? (Santé mentale, toxicomanie, violence/impulsivité)
Oui j’ai un intérêt particulier à travailler avec des personnes ayant des comportements impulsifs et des problèmes de toxicomanie. J’ai une forte motivation à comprendre les racines des comportements impulsifs et des dépendances, qui peuvent souvent être liés à des traumatismes ou à des difficultés émotionnelles. Travailler avec cette clientèle me permettrait d’explorer ces dynamiques et de contribuer à leur réhabilitation.
OU
Oui, j’ai un intérêt particulier à travailler avec une clientèle délinquante âgée. Les individus âgés ayant un passé criminel particulier qui les distingues des contrevenants plus jeunes.
La gestion du risque ne doit pas être la même et ayant travaillé cet été auprès des personnes en perte d’autonomie, je suis intéressé à comprendre comment ce transpose la criminalité avec cette clientèle. (travaille, réseau social, santé physique)
Avez-vous une clientèle avec laquelle vous aurai de la difficulté/ pas capable de travailler ?
Oui, je pense que je pourrais rencontrer des difficultés à travailler avec une clientèle ayant des problèmes de santé mentale. Bien que je reconnaisse l’importance de leur offrir du soutien et de l’accompagnement, je suis conscient que les défis liés à la santé mentale peuvent nécessiter des compétences spécifiques que je n’ai pas encore entièrement développées.
Les personnes souffrant de troubles mentaux peuvent avoir des réactions imprévisibles ou des besoins complexes, ce qui peut rendre la communication et l’interaction plus difficiles. Je crois qu’il est essentiel d’avoir une formation appropriée et un soutien d’équipe dans ce domaine.
Cela dit, je suis ouvert à apprendre et à me former davantage pour mieux comprendre les enjeux et les besoins de cette clientèle. Je considère que chaque expérience est une opportunité d’apprentissage, et je serais prêt à collaborer avec des professionnels spécialisés pour améliorer ma capacité à travailler efficacement avec des individus ayant des problèmes de santé mentale.
Mise en situation: une agente joue le rôle d’un délinquant sexuel qui se cherche un travail, qui sen aurait trouver une, qui est à X mètres d’un parc (moi je dois jouer l’ALC qui réagit à cette information).
Réponse à cela c’est de dire à la personne que ses conditions de libération ne lui permettent pas de travailler là-bas en raison de la proximité avec ce lieu. Donc je lui interdis de travailler là-bas et j’ai le pouvoir de l’interdire de le faire.
J’observe que ma décision te contrarie où te déçoit. Je comprends que ça dû être difficile de trouver cet emploi. Je peux te référer à des ressources qui peuvent t’aider dans ta recherche d’emploi qui saura respecter tes conditions (CORCAN ou la Jonction).
Mise en situation: Là il est 15h, tu es au bureau et ton client a des propos suicidaires, qu’est que tu fais ? (Ils te donnent page blanche et quitte le local et tu doit répondre)
Quand, où, comment
As tu un plan ?
- Oui avec un arme
- as tu accès à un arme
As tu un moyen
Pour évaluer l’urgence:
- Tentatives dans le passer
- Personne impulsive
- Consommation
Réseau?
- enfant 18 ans et plus
- Pas seul lorsqu’il revient chez lui
- Mange tu, dors tu bien? - Activités, voir du monde
- Aborder le sujet avec quelqu’un d’autre
Est ce que tu accepte que j’appelle quelque de ton entourage, 911? Moi je suis inquiète pour toi
Centre de crise (filet de sécurité) (Québec)
- Quelqu’un va t’appeler
811 option 2
Accepte tu qu’on se revoir dans 2-3 jours pour qu’on se prévoit quelque chose
Nomme des trucs pour les mises en situations
- « J’entends ce que vous me dites… »
- J’avais des envies de frapper tel personne… ne pas répondre je comprends… trouver une autre réponse pour
- ASSURER LE RESPECT DES CONDITIONS – s’il y a manquement, important de le signaler
- Imputabilité ? si le risque est trop grand, s’il est plus gérable, on garde notre chapeau d’autorité.
- Confronter les individus sur leurs dépenses par exemple pour savoir s’il y a eu un bris de conditions
- Est-ce que tu as consommer ? Est-ce que tu as été en présence de tel personne ?
- Être en monde collecte d’informations pour voir si la personne à briser une condition (signaler un manquement)
L’autorité c’est de mettre un cadre et non être méchant
