Questions en rafale/consolidation Flashcards
Décrivez la composition de la bile et qui la produit.
Les 3 principaux constituants sont l’eau, les BIC et les ions.
Seulement 1,5% de la bile est composé de sels biliaires, cholestérol, phospholipides, bilirubine, …
La production de la bile provient de 2 structures hépatiques : les hépatocytes (sels biliaires conjugués, phospholipides, cholestérol et bilirubine) et l’épithélium ductulaire (eau et BIC)
Vrai ou Faux. La présence d’air au niveau des voies biliaires n’est pas physiologique et signe donc une pathologie sous-jacente.
Vrai
Quel est le rôle de la cholécystokinine dans la régulation de la vidange biliaire ?
C’est une hormone sécrétée par les cellules endocrines de la paroi intestinale après un repas en raison de l’arrivée de lipides au niveau du duodénum. Elle va entraîner :
- Une contraction de la vésicule biliaire
- Un relâchement du sphincter d’Oddi
Vrai ou Faux. Une augmentation de la sécrétion des sels biliaires augmente le risque de formation de calculs vésiculaires.
Faux. Une diminution de la sécrétion des sels biliaires (car les sels biliaires permettent une solubilité biliaire du cholestérol)
Quelles sont les 4 fonctions des sels biliaires ?
- Solubilité du cholestérol dans la bile
- Digestion et absorption des lipides
- Digestion des protéines
- Régulation du cholestérol sanguin
De quelle façon un patient cirrhotique peut-il :
a. Avoir une augmentation de la féminisation corporelle
b. Des changement dans le métabolisme de ses médicaments
a. Les glandes surrénales sécrètent du DHEA et de l’androstènedione qui vont aller stimuler les tissus adipeux à tranformer le testostérone en estradiol et en estrone. Les androgènes pour leur part sont beaucoup activés par le foie. Donc, lorsque le foie est maladee, les taux d’oestrogènes plasmatiques s’accumulent au détriment des taux de testostérone. L’augmentation des taux d’oestrogène effectue un recontrôle négatif au niveau de l’hypothalamus, diminuant davantage la production de testostérone par le testicule.
b. Un foie cirrhotique s’accompagne souvent d’ypertension portale et favorise la formation de shunt porto-systémique. Le foie ne peut donc pas effectuer efficacement sa fonction de métabolisme.
Quel est le rôle du foie dans le métabolisme de l’acide lactique ?
Le foie biotransforme (cycle de Cori) et élimine donc plus de la moitié de l’acide lactique produit quotidionnement dans un contexte d’activité musculaire anaérobique. Des lactates augmentés peuvent donc impliqués un trouble hépatique.
Un patient en hémolyse aura un risque augmenté de :
a. Calcul de cholestérol
b. Calcul pigmentaire noir
c. Calculs pigmentaire brun
b. Calcul pigmentaire noir
Un patient cirrhotique est davantage à risque de :
a. Calcul de cholestérol
b. Calcul pigmentaire noir
d. Calcul pigmentaire brun
b. Calcul pigmentaire noir
Un patient ayant une maladie de Crohn iléale est davantage à risque de :
a. Calcul de cholestérol
b. Calcul pigmentaire noir
d. Calcul pigmentaire brun
a. Calcul de cholestérol
Vrai ou Faux. Un calcul vésiculaire de 22 mm sans symptôme associé et sans calcul cholédocien associé ne nécessite pas de cholécystectomie.
Vrai (car cholécystectomie requise si plus calcul de plus de 30 mm sans calcul cholédocien associé)
Vrai ou Faux. Un patient présentant une lithiase vésiculaire à la suite d’une transplantation hépatique nécessitera une cholécystectomie pour la retirer, peu importe si cette dernière est symptomatique ou non.
Vrai
Vrai ou Faux. La douleur associée à la colique biliaire peut irradier au dos, tout comme la douleur associée à la pancréatite.
Vrai
Quel est le traitement de la colique biliaire ?
Le traitement de base est la cholécystectomie
Si le risque chirurgical est trop élevé, une dissolution du calcul par voie orale avec de l’acide ursodésoxycholique est possible, mais cela est à risque de récidives fréquentes. Une extraction percutanée ou radiologique du calcul est aussi possible.
Vrai ou Faux. L’ensemble des cholécystites s’accompagnent d’une surinfection bactérienne.
Faux. Au départ, le processus inflammatoire en cholécystite est stérile, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de surinfection bactérienne. Toutefois, celle-ci compliquera le tableau dans 75% des cas.
QSJ : Condition de santé pouvant être investiguée à l’aide d’une scintigraphie HIDA si le diagnostic est incertain à l’échographie abdominale.
Cholécystite
La plupart des calculs impliqués dans les cholédocholithiases se forment :
a. Dans la vésicule biliaire et migrent
b. Directement dans les voies biliaires
a. Dans la vésicule biliaire et migrent
Un patient qui présente de l’ictère possède plus probablement :
a. Une cholécystite
b. Une cholangite
b. Une cholangite
Identifie 3 méthodes diagnostiques d’une cholédocholithiase.
- Échographie
- CPIRM (résonnance magnétique des voies biliaires SANS injecter de contraste)
- Cholangiographie peropératoire (pendant la laparotomie AVEC injection de contraste, observation par rayons X)
Quel est le traitement de la cholangite ?
Le traitement s’amorce avec un antibiotique à large spectre. Ensuite, le traitement est variable :
- Généralement, une cholécystectomie sera requis lorsque la condition sera stabilisée.
- Si l’antibiotique ne permet pas de stabiliser la situation, il faudra effectuer un drainge du cholédoque par voie endoscopique (ERCP), puis une cholécystectomie lorsque la condition sera stabilisée.
Quelle est la place de l’ERCP dans le traitement de la pancréatite aiguë secondaire à une lithiase biliaire ?
Son usage est controversé considérant que l’obstruction se résorbe généralement spontanément
- QSJ : Condition qui se caractérise par une inflammation causant des sténoses mutliples des voies biliaires extra et intrahépatiques macroscopiques et qui s’associe fréquemment aux MII.
- Quel test d’imagerie permet de confirmer la présence de cette condition ?
- Quel est le traitement de cette condition ?
- Cholangite sclérosante primitive
- IRM des voies biliaires (met en évidence des sténoses mutliples)
* **NE PAS FAIRE D’ERCP EN RAISON DU RISQUE DE CHOLANGITE** - Pas de traitement connu! Cependant, la transplantation hépatique est envisageable dans le cas de cirrhose biliaire et de cholangiocarcinome, soit 2 complications de la CSP.
Donne 2 exemples de cholangites infectieuses atypiques.
- CMV (chez patients VIH)
- Ascaris (parasites dans région endémique)
Concernant le cholangiocarcinome, quel énoncé est vrai ?
a. Il touche toujours les voies biliaires extrahépatiques.
b. L’ictère secondaire à une hyperbilirubinémie conjuguée est la principale manifestation clinique.
c. La PAL n’est pas augmentée.
d. L’échoendoscopie n’est pas une avenue diagnostique possible de cette condition.
b est vrai
a : Peut toucher les voies biliaires intra ou extrahépatiques, ainsi que le hile hépatique (tumeur de Klatskin) et l’ampoule de Vater.
c : La PAL est augmentée (cholestase)
d : Elle est TRÈS intéressante car permet de visualiser précisément la lésion et de faire une biopsie pour le diagnostic histologique.
- Quel est le traitement du cholangiocarcinome ?
- Quel est la taux de survie à 5 ans d’un patient traité curativement pour un cholangiocarcinome ?
Cela dépend si le traitement est curatif ou palliatif.
Traitement curatif (EN ABSENCE D’EXTENSION AUX GANGLIONS/STRUCTURES VASCULAIRES) : Chirurgie (Whipple)
Traitement palliatif : Lever l’obstruction (pose d’une prothèse par ERCP, drainage par voie percutanée, chimiothérapie palliative, …)
Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?
a. Une cholécystite aiguë alithiasique est généralement bénigne et se résout rapidement sans complication.
b. La cholécystite emphysémateuse nécessite une cholécystectomie d’urgence.
c. Le syndrome de Mirizzi ne peut être observé par une perturbation du bilan hépatique sanguin.
d. La dilatation isolée du cholédoque se manifeste par une douleur importante.
b est vrai
a : Sévère, taux de mortalité et de morbidité élevés
c : Le bilan hépatique sanguin est perturbé
d : Asymptomatique
CLP : La pancréatite biliaire est plus fréquente chez les patients ayant de nombreux _________________ (1) ou de la _______________ (2) au niveau de la vésicule.
- Petits calculs
- Boue biliaire
QSJ : Cause la plus fréquente de pancréatite obstructive au niveau du canal de Wirsung
TPMP
Identifie 4 causes de pancréatite ischémique.
- Vasculite
- Athérosclérose
- Hypoperfusion secondaire à un choc hémorragique
- Hypotension peropératoire
QSJ : Principale cause de pancréatite iatrogénique.
ERCP
Dans quel cas les signes de Cullen et de Grey-Turner se manifestent-ils ?
En présence d’une pancréatite nécrosante hémorragique qui s’acompagne aussi d’une nécrose des vaisseaux de calibre important
QSJ : Condition qui peut se compliquer par des ARDS, de l’IR, de l’IC, des états de chocs et des complications métaboliques et qui peut se manifester également par un iléus paralytique et une sensibilité épigastrique
Pancréatite aiguë
- Comment surviennent les complications septiques secondaires aux pancréatites aiguës ?
- Comment traite-t-on la nécrose infectée dans ce contexte ?
- Elles surviennent TARDIVEMENT (lors de la 2ème semaine d’évolution), par une infection du tissu nécrotique par contamination hématogène ou par translocation de bactéries intestinales.
- Initialement avec des ATB à large spectre. Si la réponse est non-optimale ou s’il y a détérioration de l’état, un débridement minimal est requis.
QSJ : Cause de 60 à 70% des pancréatites chroniques
Alcoolisme
Quels sont les 2 modes de présentations des pancréatites auto-immunes ?
- Douleur évoquant des pancréatites aiguës récidivantes
- Absence de douleur, mais ictère s’accompagnant d’une masse inflammatoire au niveau de la tête du pancréas
Donne 1 caractéristique des pancréatites chroniques auto-immunes de type 1 et 1 caractéristiques des pancréatites chroniques auto-immunes de type 2.
Type 1 : Associé à l’élévation des IgG4 sériques/infiltration de lymphocytes et de plasmocytes/peut affecter d’autres organes (voies biliaires, glandes salivaires et rétropéritoine)
Type 2 : Souvent associés aux MII
QSJ : Condition où le TDM révèle un pancréas diffusément augmenté de volume (en forme de saucisse)
Pancréatite chronique auto-immune
CLP : L’adénocarcinome du pancréas est à risque d’envahissement locorégional grâce à la __________________ (1) et à la ________________________________ (2).
- Veine porte
- Veine mésentérique supérieure
Identifie 6 manifestations cliniques de l’adénocarcinome pancréatique.
- Ictère
- Douleur
- Perte de poids
- Diarrhée avec stéatorrhée
- Diabète de novo
- Dépression
Que vous attendez-vous à retrouver à l’examen sanguin d’un patient ayant un adénocarcinome pancréatique ?
- Cholestase (bilirubine, GGT et PA augmentés)
- Enzymes pancréatiques légèrement augmentées (mais non-diagnostiques)
- Marqueur tumoral CA19-9
QSJ : Cancer qui se traite curativement avec une chirurgie de Whipple et une chimiothérapie adjuvante.
Adénocarcinome du pancréas
Quels sont les 2 critères de résection d’un cystadénome séreux ?
- Plus de 4 cm
- Symptomatique
En quoi la localisation du TPMP est-elle importante à identifier ?
Si le TPMP se situe dans le canal principal pancréatique, le potentiel malin est plus important que si la localisation est au niveau d’une branche secondaire. Donc, TOUS les TPMPs localisés au niveau du canal principal doivent être résécés.
Quelles sont les 2 principales manifestations cliniques du TPMP ?
- Pancréatite aiguë isolée ou à répétition
- Douleur épigastrique avec perte de poids
Vrai ou Faux. La FK a comme effet de rendre les selles plus humides et de favoriser l’apparition de diarrhée.
Faux. Les selles sont plus sèches, ce qui augmente l’impaction intestinale
Qu’est-ce que le syndrome de Gilbert ?
C’est une maladie bénigne qui ne signe pas de maladie hépatique, mais dans laquelle la conjugaison est ralentie au niveau hépatique en présence d’un stress (fatigue, jeûne, infetion, ….). Cela entraîne donc de l’icètre avec de la bilirubine NON CONJUGUÉE.
CLP : Un ampullome entraînera un ictère par augmentation de la bilirubine __________________.
Conjuguée
Vrai ou Faux. En présence d’une HDH, il est suggéré d’insérer une sonde urinaire pour moniter le débit urinaire.
Vrai
Une instabilité hémodynamique est plus susceptible d’accompagner une :
a. HDB
b. HDH
b. HDH
QSJ : Hépatite virale hépatotropique ne pouvant PAS entraîner de cirrhose.
Hépatite A
Identifie 3 signes et symptômes de la PBS.
- Douleur abdominale
- Fièvre
- Détérioration inexpliquée de la fonction hépatique
Identifie :
- 3 traitements de l’ascite non-infectée
- 3 traitements de l’ascite réfractaire non-infectée
1.
- Diète hyposodée
- Restriction hydrique (si hyponatrémie associée)
- Spironolactone + Furosémide (s’assurer que la perte de poids n’excède pas 1 kg/jour)
2.
- Ponction évacuatrice
- TIPS
- Transplantation hépatique