QUESTIONS DR. LAVALLÉE Flashcards
Nommez une infection définissant le SIDA
tuberculose
pneumonie a pneumocistis
Nommez un bâtonnet Gram négatif
haemophilus influenzae pseudomonas aeruginosa Legionella E. coli salmonella shigella bordetella pertusis Klebsiella pneumoniae Proteus spp. helicobacter pylori bacteroides fragilis
Parmi les bactéries suivantes, laquelle n’est pas considérée comme un contaminant cutané d’une hémoculture?
staphylococcus epidermis
bacillus sp
streptococcus pyogèns
corynebacterium SP
streptococcus pyogenes
Quel est le morphotype au Gram de la bactérie suivante: streptococcus peumoniaie
batonnet gram- batonnet gram + cocci gram - cocci gram + en amas cocci gram + en chaîne coci gram + en paires
cocci gram + en paires
Nommez une néoplasie définissant le SIDA
- lymphome de burkitt
cancer du col
sarcome de Kaposi
Lequel des virus suivants ne fait pas partie de la famille des Herpesviridae CMV EVB influenza HVS
influenza
Parmi les bactéries suivantes, laquelle n’est pas couverte par la pénicilline G
- strep. pyogenes
- strep agalactiae
- treponema pallidum
- Escherichia coli
e coli
Madame Pilon, 68 ans, est hospitalisée depuis 4 jours pour une pneumonie bactérienne. La patiente présente une douleur sous forme de brûlure intense à la fesse droite depuis 48 heures. Le docteur Latraverse examine la patiente et note une vingtaine de lésions vésiculaires avec un pourtour érythémateux sur la région postérieure de la fesse droite (territoires S1-S2). Quelques lésions sont croutées. La palpation de la fesse ne montre aucune induration. La patiente est afébrile. (image 1)
Qelle affirmation est VRAIE?
A. Un traitement antiviral devrait être débuté si la culture virale des lésions est positive.
B. La patiente devrait recevoir de la céfazoline pour prévenir une surinfection bactérienne des lésions.
C. La patiente a probablement été en contact avec un cas de varicelle dans les deux semaines avant l’apparition de ses lésions.
D. Le médecin devrait prescrire un isolement aérien pour cette patiente.
E. Un vaccin contre le zona pourra être offert dans 6 mois à cette patiente.
Rép : E
Le diagnostic de zona est habituellement un diagnostic clinique qui ne requiert pas de prélèvement. L’isolement viral à partir d’un écouvillonnage de lésion requiert de 7 à 21 jours. Lorsqu’indiqué, le traitement doit être commencé le plus rapidement possible, habituellement moins de 72 heures après l’apparition des lésions.
Les lésions de zona peuvent se surinfecter. Chez l’adulte, le Staphylococcus aureus est responsable de la plupart des surinfections. Cependant il n’est pas indiqué d’administrer de la céfazoline dans un but préventif.
La physiopathologie du zona est une réactivation du virus varicella-zoster qui demeure latent dans les ganglions neuronaux suite à la varicelle.
Les personnes présentant un zona doivent être placées en isolement de contact.
Un vaccin contre le zona est disponible au Québec. Il est recommandé chez les personnes de plus de 60 ans. Il faut attendre au moins 6 mois après l’épisode de zona avant d’administrer ce vaccin.
Marc-André, 3 ans, est amené par ses parents pour une fièvre élevée (39.3°C) et des rougeurs au bras gauche. La mère explique que son fils, qui va dans une garderie familiale, a débuté une varicelle il y a une semaine. Il a pu continuer à aller à la garderie jusqu’à la veille parce que jusqu’à récemment, il ne faisait pas de fièvre et qu’il avait un bon état général.
L’examen montre un enfant irritable et fébrile. La plupart des lésions de varicelle sont croûtées. L’examen du bras gauche montre une zone de 4 X 5 cm érythémateuse et indurée avec quelques lésions pustuleuses au centre de cette zone. L’enfant est hospitalisé. Des prélèvements sont faits et une thérapie intraveineuse est débutée.
Quelle affirmation est FAUSSE?
a - Compte tenu de son âge, le patient aurait dû recevoir une dose de vaccin contre la varicelle.
b- Le traitement intraveineux débuté est probablement de l’acyclovir.
c- Un enfant qui fait la varicelle peut aller en garderie.
d- Le médecin a probablement prescrit des prélèvements d’hémoculture.
e- Le médecin a probablement fait un prélèvement des lésions pustuleuses pour une culture bactérienne.
Rép : B
Au Québec, il est recommandé d’administrer 2 doses de vaccin contre la varicelle. La première dose est administrée à l’âge de 18 mois et la deuxième dose, entre 4 et 6 ans (avant la rentrée scolaire).
La thérapie intraveineuse débutée est probablement la céfazoline qui assure une couverture contre les deux microorganismes les plus souvent responsables de surinfections chez l’enfant : le Streptococcus pyogenes et le Staphylococcus aureus.
Un enfant qui fait la varicelle peut aller à la garderie si la fièvre est peu élevée ou absente et que l’enfant peut suivre les activités régulières du groupe. La contagiosité étant présente 48 heures avant le début des lésions, l’exclusion de la garderie aurait peu d’impact sur la transmission.
Compte tenu de la fièvre élevée et de la cellulite du bras, il est recommandé de prélever des hémocultures avant de débuter l’antibiothérapie.
Le prélèvement des pustules permet d’identifier l’agent de la surinfection bactérienne (SGA, Staphylococcus aureus sensible ou résistant à la méthicilline).
Toutes les affirmations suivantes sont vraies, sauf une. Indiquez laquelle est FAUSSE.
A. Chez une patiente qui présente une arthrite du genou attribuable au rhumatisme articulaire aigu, le Streptococcus pyogenes est retrouvé dans la culture de la ponction articulaire dans environ 20% des cas.
B. Une infection de la gorge à Streptococcus pyogenes peut se compliquer d’une glomérulonéphrite (maladie rénale).
C. Une pharyngite à Streptococcus pyogenes peut se compliquer d’un abcès amygdalien.
D. L’arthralgie est considérée comme un critère mineur de Jones.
E. L’allongement du segment P-R à l’ECG est considéré comme un critère mineur de Jones.
Rép : A
Après une infection pharyngée à Streptococcus pyogenes, le patient produit des Ac anti-streptocoque (ASO et anti-DNase B). Chez certains patients, les Ac vont se lier aux cellules synoviales de certaines articulations en raison de la similitude antigénique.
La glomérulonéphrite est une autre complication non suppurative causée par le Streptococcus pyogenes.
La pharyngite à Streptococcus pyogenes est associée à plusieurs complications suppuratives (ex. : abcès pharyngés ou amygdaliens, sinusite, otite, pneumonie, arthrite septique hématogène).
Le diagnostic de RAA repose sur les critères de Jones. L’association d’une infection à SGA démontrée avec 2 critères MAJEURS (cardite, arthrite, chorée de Sydenham, érythème marginé, nodules sous-cutanés) ou un MAJEUR avec deux critères MINEURS (↑ CRP ou ↑ sédimentation, arthralgie, fièvre, augmentation de l’intervalle PR) permet d’établir le diagnostic de RAA.
Attention de ne pas confondre l’arthrite (douleur, chaleur, érythème, épanchement intra-articulaire), qui est un critère majeur, avec l’arthralgie (douleur et chaleur sans épanchement intra-articulaire), qui est un critère mineur.
Une fillette de 8 ans, habituellement en bonne santé, est évaluée par son médecin de famille pour de la fièvre et des maux de gorge depuis 2 jours. Toutes les affirmations suivantes sont vraies, sauf une. Indiquez laquelle est FAUSSE.
A. Si les symptômes sont accompagnés d’une toux sèche et d’une rhinorrhée, le diagnostic de pharyngite à Streptococcus pyogenes (SGA) est très peu probable.
B. Si l’examen physique montre la présence d’une langue framboisée, d’une éruption en papier sablé et du signe de Pastia, le diagnostic de scarlatine doit être évoqué.
C. Le médecin devrait prescrire un dosage d’ASO aujourd’hui chez cette patiente pour établir le diagnostic infectieux.
D. Si le diagnostic de pharyngite à SGA est démontré, l’enfant pourra retourner à l’école 24 heures après le début du traitement.
E. Si la culture de gorge montre la présence de Streptocoque β-hémolytique du groupe C, l’enfant devrait être traitée avec de la pénicilline.
Rép : C
La majorité des pharyngites sont d’origine virale. Certains symptômes tels la rhinorrhée, la conjonctivite, la toux et la voix rauque sont évocateurs d’une étiologie virale.
L’association de fièvre, pharyngite, langue framboisée, signe de Pastia (érythème linéaire au pli des articulations), éruption en papier sablé avec desquamation permet d’établir le diagnostic de scarlatine.
Le dosage des ASO n’est pas utile au diagnostic de pharyngite aiguë à SGA parce qu’ils sont produits 7 à 14 jours après le début des symptômes (pic 3- 5 semaines).
Il est recommandé d’attendre 24 heures après le début de l’antibiothérapie avant de retourner à l’école (ou en garderie).
Le streptocoque β-hémolytique du groupe C (tout comme le streptocoque β-hémolytique du groupe G) est un agent reconnu de pharyngite. Il ne cause pas de complication immunologique. Tout comme le SGA, la pénicilline est le traitement de premier choix.
En janvier 2017, une femme de 36 ans présente depuis 2 jours de la fièvre. Elle consulte à l’urgence parce qu’elle ne se sent vraiment pas bien et a développé une douleur thoracique accompagnée de toux. Elle consomme activement des drogues intraveineuses. L’examen physique montre une température à 39,3°C, des traces d’injections de drogues et un souffle systolique d’une intensité de 2/6. Les hémocultures sont positives et l’échographie transthoracique montre une végétation de 6 mm.
La patiente est hospitalisée avec un diagnostic d’endocardite. Toutes les affirmations suivantes sont vraies, sauf une. Indiquez laquelle est FAUSSE.
A. L’agent étiologie le plus probable de son endocardite est le Staphylococcus aureus.
B. La valve la plus probablement atteinte est la valve tricuspide.
C. La toux et la douleur thoracique sont probablement expliquées par un influenza.
D. Cette patiente devrait recevoir une antibiothérapie qui contient de la vancomycine en attendant le résultat final des hémocultures.
Rép : C
Le S. aureus est responsable de 60-90% des cas d’endocardites du cœur droit chez les UDIV.
La valve tricuspide est la valve la plus souvent affectée dans les endocardites du cœur droit.
Chez une patiente avec une endocardite du cœur droit, la présence de douleur thoracique et de toux doit évoquer le diagnostic d’embolies septiques pulmonaires.
À cause de la plus haute prévalence de SARM communautaire chez les utilisateurs de drogues intraveineuses, la thérapie empirique de cette patiente devrait couvrir cette bactérie.
Un homme de 43 ans, agent d’assurance, consulte pour de la fièvre et des frissons présents depuis 72 heures. Incapable de travailler, son épouse a insisté pour qu’il consulte. Il a été évalué à l’urgence il y a deux ans pour une chute en vélo et s’en est sorti avec des contusions à trois cotes. Il n’a pas d’allergie. Il n’a jamais fait usage de drogues nasales ou injectables. Il n’a jamais été en prison. Il a un tatouage fait il y a 20 ans dans un commerce spécialisé.
L’examen montre une surcharge de poids modéré, une fièvre à 38,9°C, une atteinte de l’état général et un souffle cardiaque 2/6 au foyer aortique, non rapporté sur la note médicale de l’urgentologue en 2014. Les résultats préliminaires de l’investigation montrent une leucocytose, une créatinine normale et de l’hématurie microscopique. L’électrocardiogramme et la radiographie pulmonaire sont normaux. Les résultats préliminaires de 4 hémocultures montrent la croissance de Staphylococcus aureus (antibiogramme en attente).
Toutes les affirmations suivantes sont fausses, sauf une. Indiquez laquelle est vraie.
A. L’origine la plus probable de la bactériémie transitoire est le tatouage.
B. Le patient devrait être traité avec la combinaison cloxacilline et gentamicine.
C. L’absence de végétation à l’échographie transthoracique permet d’exclure une endocardite.
D. Le souffle cardiaque noté à l’examen physique est en faveur d’une endocardite.
E. L’hématurie microscopique est probablement attribuable à des complexes immuns.
Réponse : D
Une surinfection bactérienne d’un tatouage récent pourrait être à l’origine d’une bactériémie transitoire. Dans le cas présenté, le tatouage datait d’il y a 20 ans et en conséquence, un lien causal ne pouvait pas être évoqué.
Il n’est pas recommandé de combiner la gentamicine à la cloxacilline pour les endocardites à Staphylococcus aureus sur valve native parce qu’aucun bénéfice n’a été démontré et qu’il y a des risques de toxicités rénales.
L’échographie transthoracique manque de sensibilité pour les végétations du cœur gauche < 5 mm. Une échographie transoesophagienne est nécessaire.
La présence d’une bactériémie continue associée à un nouveau souffle cardiaque doit toujours faire évoquer le diagnostic d’endocardite.
Chez ce patient symptomatique depuis quelques jours seulement (endocardite aiguë), la présence d’hématurie microscopique est attribuable à des embolies rénales..
Une femme de 54 ans en bonne santé a consulté il y a 5 jours pour une cellulite de la jambe droite. Son médecin de famille a prescrit le jour même de la consultation, un antibiotique oral (céfadroxil) pour une durée de 7 jours.
Lors de la visite de contrôle 72 heures plus tard, la patiente rapporte qu’elle a eu 1-2 selles liquides non sanglantes par jour depuis le début des antibiotiques. À l’exception de ses deux grossesses, elle n’a jamais été hospitalisée. Son dernier voyage date d’il y a deux ans (Mexique). Elle ne prend aucun laxatif. Elle ne fait pas de fièvre et ne présente pas de nausée.
Le péristaltisme est présent et l’examen de l’abdomen est normal. Toutes les affirmations suivantes sont fausses, sauf une. Indiquez laquelle est VRAIE.
A. Compte tenu du voyage au Mexique, la patiente devrait avoir une culture bactérienne des selles.
B. Le diagnostic de diarrhée à Clostridium difficile (DACD) est impossible parce que la patiente n’a pas été hospitalisée dans les derniers 3 mois.
C. Le diagnostic de DACD est très peu probable parce que la cellulite n’a pas été traitée avec de la ciprofloxacine.
D. La recherche de toxine de C. difficile n’est pas justifiée si la patiente à moins de 3 selles non formées/24h
Réponse : D
Le délai entre le voyage au Mexique et le début de la diarrhée est trop long et ne justifie pas de procéder à une culture bactérienne des selles pour la recherche de bactéries entéropathogènes (Salmonella, Shigella, Yersinia, E. coli entérohémorragique et Campylobacter).
La DACD est reliée à une hospitalisation dans la majorité des cas. Cependant plus du tiers des cas seraient acquis dans la communauté.
Les céphalosporines sont reconnues comme souvent responsables de DACD.
Le diagnostic de DACD doit être évoqué chez toute personne qui a consommé des antibiotiques dans les trois derniers mois et qui présente ≥ 3 selles non formées/24 heures en l’absence de prise de laxatif.
À propos de la diarrhée à C. difficile, toutes les affirmations suivantes sont vraies, sauf une. Indiquez laquelle est FAUSSE.
A. Après un premier épisode, le risque de récidive est d’environ 25%.
B. Les DACD sont plus sévères chez les enfants de moins de 1 an et chez les adultes de > 65 ans.
C. Le traitement antibiotique qui a provoqué la DACD devrait être réévalué et si possible cessé.
D. Plusieurs patients traités adéquatement auront des tests de détection de toxines de C. difficile positif plusieurs semaines après leur guérison.
E. Les DACD sévères peuvent se manifester par la présence de pseudomembranes sur la muqueuse du côlon et de l’iléon
Réponse : B
Le risque de récurrence est d’environ 25% après un premier épisode et s’élève jusqu’à 60% après plusieurs récidives. Il est donc nécessaire d’informer les patients qui survivent à leur infection de cette possibilité pour qu’ils puissent consulter rapidement en cas de récidive.
La majorité des nourrissons seraient porteurs sains de la bactérie C. difficile. Cependant la DACD est rare chez les enfants. Les hypothèses retenues sont l’absence de récepteur pour les toxines au niveau des cellules intestinales et la production d’Ac anti-toxine A et B protecteurs.
La réévaluation du traitement est essentielle. L’arrêt de l’antibiotique qui a causé la prolifération du C. difficile suffit parfois à contrôler l’infection. Lorsque l’état clinique exige la poursuite de l’antibiothérapie, le traitement contre le C. difficile doit être poursuivi un minimum de 7 jours après l’arrêt de l’antibiotique qui a déclenché l’épisode.
Il n’est pas indiqué de faire des tests de détection de toxine pendant le traitement ou après le traitement d’un épisode résolu. Les toxines peuvent être présentes dans les selles d’un patient convalescent pendant plusieurs semaines.
Les DACD sévères peuvent se manifester par la présence de pseudomembranes. Bien que le côlon soit l’organe le plus souvent touché, l’iléon peut également être atteint par l’infection.