Questions de lecture (mi-session) Flashcards
Leman-Langlois (2007).
Lorsque l’auteur aborde la question de la panique morale, il mentionne qu’une panique morale se déploie
en trois phases. Lesquelles? De quoi se compose chaque phase?
ché po
Leman-Langlois (2007).
Lorsque l’auteur aborde la question du « problème social », il mentionne qu’un problème social est une activité (de construction, avec des pouvoirs en jeu) et pas nécessairement et automatiquement un fait observable et documenté. Bien comprendre ce que l’auteur entend par : problème manifeste, problème latent, faux problème et situation normale (à partir du point de vue de qui statue-t-on sur la nature problématique d’un fait?
(tableau croisé)
Bozon (2004)
Quels sont les éléments importants de son texte «La nouvelle normativité des conduites sexuelles ou la difficulté de mettre en cohérence les expériences intimes »?
- Individualisation
- Flottement des cadres de référence mais les jugements demeurent toutefois présents (injonctions contradictoires)
- « Obligation diffuse et implicite de ne jamais interrompre ni en finir avec l’activité sexuelle » (une obligation au sexe) (p. 17)
- Déclin de l’autorité adulte et familiale, du mariage institutionnel
- Les parcours sexuels se complexifient
- La société se sécularise
- Les sources et canaux à travers lesquels on parle de sexualité sont nombreux
- Les contraintes sociales sont plus implicites qu’explicites mais il existe toujours un double standard sexuel entre les genres
Bozon (2004).
L’auteur relève trois grandes orientations intimes. Soyez en mesure de pouvoir les nommer et les expliquer.
- orientation de la sociabilité sexuelle : liberté sexuelle, où la multiplicité de partenaires est valorisée. Être fidèle à une seule personne c’est se fermer à toutes les autres possibilités
- orientation du désir individuel : être fidèle à soi-même, à ses désirs, ses valeurs en lien avec la sexualité, le désir, (et sa variabilité) fait partie de la construction de soi
- orientation conjugale-relationnelle : la sexualité est le moteur d’une relation qui s’inscrit dans un cadre dyadique et où les individus sont fidèles à la dyade
Bourdieu (2002) : la domination masculine
- Ancré principalement dans une étude ethnographique (Kabylie (Algérie)), l’auteur extrapole toutefois aux autres sociétés en général
- Malgré les avancées dordre juridique, moral, social…on constate encore et toujours des rapports de domination entre hommes et femmes
- Violence symbolique : invisible, impalpable
- Répercute dans le langage, les formes de classification, la division des choses, les oppositions, division sexuelle du travail, façons d’occuper l’espace, les façons de nommer, les vêtements différents, la posture…
- Par tout un travail collectif de socialisation « diffuse et continue » (p. 40) que l’on encourage ou décourage certains actes ou activités en fonction des sexes
Bourdieu (2002) : la domination masculine
Quelles sont les formes de classification / division du monde symbolique
HOMME (masculin)
dessus, sec, dur, dehors, droit, extérieur
FEMME (féminin)
dessous, humide, mou, dedans, courbe, intérieur
Les oppositions se soutiennent mutuellement,
l’une se définit par rapport à l’autre, en opposition à l’autre
Bourdieu (2002). Qu’est-ce que la violence symbolique?
- Dire que la violence est symbolique ne minimise nullement la violence physique
- Mais la violence symbolique a des effets bien réels de « gardienne » des divisions
- Nous sommes donc le produit historique d’une production et reproduction de l’incorporation des classements, d’une pensée binaire qui divise homme/femme, masculin/féminin
- Exemple : étude en France où les femmes disent préférer un homme plus grand qu’elles
- La violence symbolique s’exerce au-delà de la conscience mais se maintient comme ordre qui a des effets durables en dépit des avancées
- Puissante puisque insidieuse, diffuse et invisible
- « Au travers de la familiarisation insensible avec un monde physique symboliquement structuré et de l’expérience précoce et prolongée d’interactions habitées par les structures de domination » (p. 60).
• « toutes ses manifestations, injonctions, suggestions, séductions, menaces, reproches, ordres ou rappel à l’ordre » (p. 64) (“être dnas bonne colonne”)
- À quel niveau et à quelle forme de contrôle social le contenu de cette dernière citation renvoie-t-il? Pourquoi?
niveau : contrôle de soi ; rétroactif ; préventif
forme : informelle
Bourdieu (2002). Virilité et violence.
- Les hommes paient le prix également de leur socialisation dans la représentation dominante par une injonction à la virilité
- La virilité n’est pas inscrite dans la nature des choses car elle s’apprend, elle est d’une nature performative qui doit être réitérée, affirmée et réaffirmée constamment en opposition avec le sexe opposé
- La virilité qui n’est pas démontrée risque rejet, ridicule, « se voir renvoyer dans la catégorie typiquement féminine » (p. 78)
- Notion « construite devant et pour les autres hommes et contre la féminité, dans une sorte de peur du féminin, et d’abord de soi-même» (p. 78)
Fack qu’est-ce qui fit finalement Bourdieu?
Nous dit donc que :
• Il existe des rapports de pouvoir dominants/dominés sur la base du sexe et du genre
• La violence symbolique (insidieuse, invisible, mais qui se produit et reproduit (à travers les agents de socialisation) malgré l’avancement des femmes dans plusieurs domaines)
• La violence symbolique se répercute à travers le langage, les oppositions entre hommes et femmes, les classements binaires…
• La violence symbolique met un poids sur les hommes à performer et réaffirmer leur virilité
• C’est donc dire que « double standard » il y a car on encourage ou décourage certains actes ou activités en fonction des sexes