Questions de lecture Flashcards
Les données que présente Donald Fyson montre que le taux d’exécution baisse significativement entre le milieu du XVIII et du XIX siècle, au Québec. Expliquez comment des facteurs relatifs à la manière d’appliquer de la peine capitale dans la colonie peuvent expliquer cette diminution.
Le changement d’un régime français avec nombre varié de crimes capitaux et de peines capitales vers un régime anglais plus libéral et dont seul le meurtre ou la trahison méritent la peine de mort, influence les pratiques judiciaires locales. Le Québec suit la tendance anglaise en laissant le pouvoir de pardon ou d’exécution aux gouverneurs qui ont l’habitude de pardonner la grande majorité des condamnés à mort, entre 60 et 85%. De plus, les délais laissés après le prononcé de la sentence offre le temps aux condamnés de faire appel à la clémence du roi.
Selon Fyson, la représentation et l’identité des bourreaux changent notablement avec la conquête britannique. De quelle manière?
Les bourreaux ne sont plus des esclaves. Ils ne sont plus non plus, pour la grande majorité, des anciens criminels qui effectuent ce travail pour annuler leur peine. Avec la conquête, c’est l’appartenance ethnique et raciale des personnes qui les rend bourreaux et non leur passé criminel. Les bourreaux sont des hommes noirs ou des anglais totalement libres.
Dans le débat qui oppose Dickson et Nelson au sujet de la réforme des jeunes délinquants, Nelson est caractérisé comme le traditionaliste ou le conservateur des 2. Or, en ce qui à trait à la place de la famille, Nelson s’aligne sur une position alors considéré comme plus «progressiste». Quelle est cette position?
La position progressiste de Nelson sur la famille est une proposition qui vise à détacher les enfants des familles qui sont déclarées indignes et inaptes à éduquer adéquatement leur enfant et de les confier à des personnes qui méritent confiance et respect. Protéger les enfants des mauvais traitements et leur offrir une bonne éducation domestique.
La première prison de réforme au Québec, installée à l’Ile-aux-Noix, est considérée à plusieurs égards comme un échec monumental, en raison notamment du système employé à des dispositions de la loi de 1857. Identifiez brièvement les problèmes qui relèvent du système mis en place.
- Les juges semblent plus ou moins ignorer les dispositions de la loi et envoie quand même les enfants au pénitencier. La maison de réforme ne sert alors qu’à éponger les débordements.
- Problèmes d’organisation et de gestion de l’établissement en font un endroit insalubre et humide, souvent inondé et l’emplacement choisie est surtout propice aux évasions vers la frontière américaine.
- Le système disciplinaire utilisé est trop rigoureux et violent, s’apparentant plus à une prison qu’à une maison de réforme.
Les enfants visés par l’Acte concernant les écoles d’industries peuvent être répartis en 3 catégories. Quelles sont-elles?
- Les enfants errants ou abandonnés
2, Les enfants incontrôlables - Les enfants en contact avec des milieux délinquants.
En quoi l’exemple des soeurs du Bon-Pasteur illustre-t-il les avantages de l’Église catholique pour l’établissement d’institutions pour mineurs au Québec?
L’Église catholique possédait déjà des institutions, des établissements et du personnel en place formé, nombreux et peu couteux. Les soeurs avaient déjà l’expérience des soins aux miséreux et l’arrivée de nouvelles postulantes assure un personnel suffisant. Il devient alors facile et rapide d’ouvrir des écoles de réforme et d’industries.
Cherchant à clarifier les fondements d’une démonstration empirique des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenues. À ce sujet, pourquoi l’auteur écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des non-condamnés serait «une grave erreur»?
Selon lui, la grande majorité des criminels ne sont pas dans les prisons et posent souvent en hommes importants et vertueux. Il devient donc absurde de vouloir comparer ceux qui sont condamnés et ceux qui ne le sont pas, car les premiers pourraient parfois être moins criminels que les seconds.
Garofalo affirme que la laideur semble être un trait assez commun chez les criminels. Résumez brièvement 2 exemples présentés par l’auteur pour soutenir cette idée.
- Il a visité une prison et sur 163 détenues, il n’a vu que seulement 3 ou 4 femmes avec des traits réguliers, qu’elles soit jeunes ou vieilles. Toutes les autres étaient repoussantes et laides.
- Sur 275 photos de détenues, il n’a trouvé qu’un seul beau visage féminin, les autres avaient des expressions méchantes et des figures monstrueuses.
Dans la seconde partie du texte, Garofalo met en lumière les anomalies psychiques que présentent les criminels, et puise de nombreux exemples dans l’oeuvre de Dostoïevski dans le texte. Parmi ces exemples, donnez 2 cas qui relèvent, selon Garofalo, l’existence de traits «enfantins» chez les criminels.
- Ils ont besoin d’attention: les jours de fêtes, les détenues aimaient bien s’habiller et se faire remarquer par les autres. Après avoir manger le repas et avoir bu de l’alcool, ils aimaient montrer aux autres qu’ils étaient ivres pour avoir une considération particulière aux yeux de ceux-ci
- Ils ne sont pas capable de réprimer un désir: Lorsqu’ils ont un désir, ils doivent le combler. Par exemple, Pétrof qui volait Dostojewsky pour revendre sa bible et s’acheter de l’eau-de-vie, car il avait un urgent besoin de boire.
Selon Pires, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines idées énoncées par l’école classique du droit pénales la philosophie utilitariste. À ce titre, donnez 2 exemples de thèses ou idées classique/utilitaristes contenues dans les positions de James Robertson.
- Un point de vue utilitariste contenu dans ses propositions part du principe qu’aucune société ne peut se protéger de façon sure dans recourir à une certaine cruauté lorsque nécessaire, car ce qui compte, c’est le bien et la paix de l’ensemble.
- Un autre point de vue utilitariste qui partait dans ses positions est qu’une offense ne doit pas être punie si sont impunité n’est pas dangereuse pour la société. Il faut donc punir ce qu’il faut punir pour maintenir le bien et la paix collective.
Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière?
S’il existe des peines établies, surtout si elles sont sévères, c’est pour obtenir un effet de dissuasion, mais si les juges sont excessivement indulgents et n’appliquent pas ces peines, le criminel n’en aura plus peur et continuera à commettre des crimes.
Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être «en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir.» Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée.
Les crimes qui sont plus difficiles à détecter ou les crimes qui sont plus facile à commettre devraient être ceux qui reçoivent des punitions plus importantes. Par exemple, l vol d’un mouton, très exposé ou le détournement de fond, car très caché. Ces types de crimes impliquent un confiance qui devient alors brisée.
